Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 10:15

 

Présidentielle en temps réel. Sarkozy marque le pas

 

Le candidat socialiste à l'Elysée François Hollande est jugé plus crédible sur l'économie, contre le chômage et pour rassembler les Français que le chef de l'Etat sortant, selon un sondage qui prend aussi la mesure du pessimisme des personnes interrogées sur l'avenir économique.

 

Au total 66% des personnes interrogées font davantage confiance à François Hollande pour rassembler les Français qu'à Nicolas Sarkozy (22%), selon ce baromètre de l'économie "BVA-Avanquest-BFM-Challenges".

 

Les sondés accordent leur confiance au candidat PS pour lutter contre le chômage (57%/30%), faire des propositions crédibles (54/34), prendre des réformes positives pour le pays (53/36) et lutter contre les déficits et la dette (50/38).

 

Le député de Corrèze est aussi jugé plus crédible que son adversaire pour faire face à une crise (46/42).

"Sarkozy ne ressert pas l'écart avec Hollande"

Une majorité de personnes interrogées (54% contre 35%) considèrent que François Hollande "propose les mesures les plus convaincantes en matière économique", selon ce sondage réalisé avant la proposition de François Hollande d'un tranche d'impôt à 75% pour les revenus supérieurs au million d'euros annuel.

 

Ce baromètre indique aussi que 70% des gens sont "plutôt moins confiants concernant l'avenir de la situation économique en France" depuis ces dernières semaines.

 

"Son entrée en campagne ne permet pas à Nicolas Sarkozy de resserrer l'écart avec François Hollande dans le domaine économique", commentent les sondeurs. "L'écart de crédibilité économique [...] s'est légèrement accentué : en un mois, Nicolas Sarkozy perd trois points, quand François Hollande n'en perd qu'un".

source le nouvel obs

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 09:42

Education : La grosse fatigue de Sarkozy

Humour: Sarkozy fatigue

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 09:19
A l'inverse de François Hollande qui ne l'avait pas approuvé, la blogueuse Lait'beu soutient le langage cru de Najat Vallaud-Belkacem, qui a comparé Sarkozy à Poutine ou Berlusconi.
(Gueorgui - Flickr - cc)
Sans doute « toute vérité n’est-elle pas bonne à dire » selon la sagesse populaire. Mais n’en déplaise à l’UMP - et je n’ai rien à foutre que cela leur déplaise - et à la frilosité du PS : pas de vagues, hein ? Ça fait « mauvais genre » - une Manière de Voir du Monde diplo sur les femmes reprenait ces termes qu’il faut entendre dans plusieurs acceptions…
 
Les femmes auraient-elles plus de courage que les hommes ? A défaut de c… nous avons des nichons et du ventre : ne parle-t-on pas de « cœur au ventre » ? Synonyme de « bravitude » dixit Ségolène Royal - dont Najat fut au demeurant une brillante porte-parole - il y a maintenant 5 ans… Précisément ces 5 années de « sarkozysme réel » qui furent pour nous, le vulgum pecus, tous les salauds de pauvres et autres « assistés » - forcément profiteurs - les « 5 piteuses »…
 
En découvrant le titre de 20 minutes L'UMP et le PS critiquent les propos de Najat Vallaud-Belkacem (27 fév. 2012) ainsi que le sous-titre : « La porte-parole de François Hollande a-t-elle dérapé ?…  » je m’attendais bien évidemment à du lourd. Pas déçue du voyage ! Comme l’article faisait un lien avec son blog où elle reproduisait le corpus delictis : « son communiqué à la presse » Terrorisme médiatique et grand-banditisme intellectuel : les deux mamelles de la campagne UMP. (26 fév. 2012) Je suis bien évidemment allée m’abreuver directement à la source.

Sarkozy en kit

Le titre donne le ton. Mais rien que je ne cesse de dénoncer article après article depuis plusieurs mois. Je signerais volontiers des deux mains ! Une petite trouvaille géniale : « Le vrai modèle de Nicolas Sarkozy n’est pas Angela Merkel, mais un mélange de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine, avec le vide idéologique de l’un et la brutalité des méthodes de l’autre ». Bien vu ! Je n’avais pas pensé à les associer dans une si pertinente formule… J’y ajouterais volontiers un troisième larron : Hurriah Hepp, répugnant personnage du « David Copperfield » de Charles Dickens qui faisait toujours les coups les plus bas en dessous, tout en flattant ses victimes.
 
Que dit-elle qu’il faille taire ? Qu’il ne peut l’espérer l’emporter à la loyale tant son bilan est calamiteux et sa personnalité rejetée par grand nombre des électeurs ; qu’il n’a aucun projet véritable et que son camp est divisé entre ceux qui courent après le FN et les autres qui pleurent sur feu l’UDF et qu’en conséquence « L’UMP n’existe plus que par la peur panique de perdre le pouvoir »…

La carotte et le bâton

Je pense et écris depuis trop longtemps que l’UMP est une machine à gagner les élections et qu’elle éclatera en plein vol quand elle se transformera en machine à perdre. Certes, le parti majoritaire a brillamment perdu toutes les élections locales depuis 2008. Mais sauf quelques rares cas de dissidence - comme Pierre Charron à Paris pour les cantonales - la plupart des élus ne pouvaient se permettre de s’opposer frontalement à Nicolas Sarkozy pour une raison bien simple : il les tient par la barbichette. Il leur tord les bras en permanence, joue du chantage : pas d’investiture de l’UMP pour les élections, notamment à cette époque, pour les élections législatives de juin prochain. La carotte et le bâton, c’est ainsi que l’on fait avancer les ânes ! Ceci dit, comme disent les aficionados de l’Ovalie : « les mouches peuvent changer d’âne » !
 
Sans même parler des ministres ! Jean-Marie Bockel - ministre d’ouverture à la Coopération - à peine a-t-il eu le temps de proférer cette monstruosité : il faut en finir avec la « France-Afrique » qu’il est dégagé aux Anciens combattants avant mise au rencard définitif… Nous savons que ce fut à la demande de ces si parfaits démocrates et intègres amis de Nicolas Sarkozy que sont Omar Bongo au Gabon - maintenant son fils, tout aussi vertueux l’a remplacé - et Denis Sassou Nguesso au Congo-Brazaville.
 
Rama Yade, sortie du gouvernement parce que son franc-parler irritait au plus au point Bernard Kouchner qui avalait toutes les couleuvres. Idem Dominique Paillé qui ne supportait plus les dérives vers l’extrême droite. Tous les deux eurent en commun - parce qu’ils soutenaient la candidature de Jean-Louis Borloo avant que celui-ci ne jetât l’éponge - de perdre leur poste dans des institutions, offerts en lot de consolation pour leur éviction du gouvernement.

«Démocrature»

Jérôme Cahuzac - président socialiste de la Commission des finances de l’Assemblée nationale - « n’aurait pas dit ça »… Il est sans doute critique mais n’irait pas si loin :

« Nicolas Sarkozy est fasciné par l'argent, on le sait mais il n'a pas le niveau de fortune de Silvio Berlusconi. Et on peut penser ce qu'on veut de Nicolas Sarkozy, mais il est démocrate. Je ne suis pas certain qu'on l'on puisse qualifier Vladimir Poutine de démocrate sans émettre quelques réserves. Donc, je n'aurais pas dit ça », a-t-il répété… Tout ne serait donc qu’une simple question de degré ? Sarkozy démocrate ? Qu’il me soit permis de rigoler jaune !
 
Encore un petit effort et la Sarkozie - royaume où le mensonge est roi - deviendra une parfaite « démocrature ». Une République, une démocratie et un Etat de droit parfaitement « Canada Dry » : l’apparence mais sans la substance. Nous sommes déjà fort loin du « Système Sarkozy corrompu » de Ségolène Royal, fin juin 2010 et de « La République abîmée par 3 ans de sarkozysme », Martine Aubry, début juillet 2010 - en pleine affaire Woerth-Bettencourt - de même qu’est déjà largement dépassé le « Voyou de la République » de Jean-François Kahn dans Marianne, début août 2010, après le répugnant « Discours de Grenoble » contre les étrangers en général et les Roms en particulier. A chaque fois, les mêmes attaques virulentes de l’UMP - déjà les « éléments de langage » puants et repérables à vue de nez (se le pincer vaut mieux).
 

Sarkozy le «voyou»

Pierre Moscovici préférant trouver le terme de « voyou » inapproprié tout en admettant que Nicolas Sarkozy faisait du « Le Pen light ». Depuis déjà un certain temps, il est tombé dans le lourd ! Plus aucune retenue. Dans son fameux édito, JFK écrivait fort justement in fine : « Mais en revanche, dans le fond Sarkozy  c’est un type qui, pour conquérir le pouvoir, ou pour garder le pouvoir avec talent, est capable de tout ! Rien ne l’arrête. Aucun impératif idéologique, dogmatique, éthique, moral. S’il faut dire des choses, comme Le Pen, il les dit. Mais s’il faut dire la même chose que Besancenot… Il le dit aussi ! S’il faut pour gagner, faire de l’ultra libéralisme, il le fait. S’il faut faire de l’étatisme, il le fait aussi.  C’est ça l’idée, c’est ça un voyou ! »…
 
N’est-ce pas précisément le spectacle permanent que nous offre depuis plusieurs mois sa campagne électorale ? Najat Vallaud-Belkacem ne s’y trompe pas quand elle conclut « Nicolas Sarkozy a gouverné en bande à part, il fait campagne en bande organisée. Tout un programme, en effet ». Mais qu’est-il d’autre que le parfait larbin des multinationales et du Medef qui dictent ses réformes, ses prétendues promesses - il me faudra revenir sur la suppression de la Prime pour l’emploi (PPE) qui, au lieu de donner à tous les salariés soumis à des bas salaires 1.000 € par mois, se traduirait tout au plus pour les plus démunis et les précaires par un fort généreux gain de 3 € à environ 5,4 € ! Nicolas Sarkozy venait à peine de prouver qu’il s’entendait « à plumer la volaille sans qu’elle criaille » (Colbert) - pour l’absence de récriminations c’est moins sûr mais l’autiste Sarkozy ne les entend point et s’en fiche totalement - avec l’augmentation des impôts du fait du gel des tranches ne prenant plus en compte l’inflation…

Adieu, démocratie !

 

Si mes « chers compatriotes » - selon la formule dont il nous a gavé lors de son discours de la fin de l’année - se laissent abuser comme en 2007 par ses promesses et autres discours purement mensongers et ses attaques incessantes contre François Hollande qu’il a pris pour punching-ball, c’est à désespérer de leur intelligence !

Si par malheur Nicolas Sarkozy était réélu, nous serions loin d’avoir touché le fond et pas uniquement sur les plan économiques et sociaux - on morflerait grave - mais aussi et surtout ! Sur le plan de la démocratie. Il serait le parfait émule de Viktor Orban - comme par hasard en Hongrie ! Ce n’est pas une vue de mon esprit mais plus j’observe les dérives vers l’extrême droite et comment l’Etat de droit comme les grands principes des institutions de la République sont foulés aux pieds, plus je me replonge dans les « Origines du totalitarisme » d’Hannah Arendt, plus j’y trouve d’étranges et terrifiantes similitudes.
 
Le « premier cercle » - tiens ! tiens ! - des dirigeants, accoquinés aux puissances d’argent dont-ils ne sauraient se passer, mais ne parlant jamais que du « Peuple » dans leurs discours à l’usage des masses pour mieux les embobiner. Le second cercle étant celui des militants - fanatisés mais laissés à l’écart de ce qui se trame dans le premier - et qui sont incités à être des militants normaux : c’est-à-dire en tout point respectables, intervenant dans les organisations du Parti qui copient celles d’une démocratie : syndicats, mouvements de jeunesse, etc. N’en fanatisant pas moins les masses qu’ils sont chargés d’endoctriner. Plût au ciel que nous ne connaissions jamais cela !
 
Pour en terminer, dans un tel match truqué, je n’ai pas du tout envie de retenir mes coups, de mettre des gants, sinon de boxe. Rendre coup pour coup. Avec toute la hargne qu’ils m’inspirent. Je regrette mais malgré tout le respect envers les enseignements de l’Evangile, tendre la joue gauche, jamais je ne pus et ce n’est très certainement pas à 64 balais que je compte m’y mettre.
 
Devant leurs turpitudes, condamnée à la colère perpétuelle, la mémé, car il ne faut pas la pousser dans les orties. Ce n’est pas pour rien que la devise du clan de mon écossaise de mère est « aut pax aut bellum » (la paix ou la guerre). Nous n’avons pas plus de cadeaux à leur faire qu’ils ne nous en font.
 
Certes, j’ai la chance de n’être qu’une petite militante du PS et une toute petite blogueuse… Je ne pense donc pas que le Parti socialiste me cherchât des crosses. Si jamais par extraordinaire l’on me demandait de la jouer « moderato cantabile », mon choix entre ma liberté d’expression et le PS serait vite fait.

source marianne . les blogueurs associes

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 08:11
Rama Yade de retour en Sarkozie ?

 

 
 

Rama Yade

Nicolas Sarkozy aimerait obtenir son ralliement. Rama Yade pose ses conditions.

Du côté de Nicolas Sarkozy, on en rêve. Le président-candidat aimerait obtenir le ralliement d'une de ses anciennes protégées, Rama Yade. Il aimerait la voir en première ligne dans l'un de ses meetings, comme il l'a demandé à Rachida Dati, jeudi dernier, à Lille.

Rama Yade a commencé à étudier mercredi, avec Jean-Louis Borloo, lors d'une réunion du Parti radical, les termes d'une éventuelle réconciliation avec Nicolas Sarkozy, selon les informations du buzz politique d'Europe 1. L'ex-secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme puis aux Sports avait quitté l'UMP en avril 2011 pour rejoindre Jean-Louis Borloo et le Parti radical.

Rama Yade pose deux conditions

Icône de la diversité en 2007 avec Rachida Dati et Fadela Amara, Rama Yade pourrait peser dans la campagne du président sortant. Consciente de son poids symbolique et de sa popularité, l'ancienne benjamine du gouvernement négocie les conditions de son ralliement à son ancien mentor. Rama Yade souhaite se présenter aux législatives dans sa circonscription d'Asnières-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, avec le soutien officiel de l'UMP. Ce qui signifierait que la majorité renonce à aider son rival, le député UMP sortant Manuel Aeschliman.

 

Rama Yade pose aussi des conditions "politiques" à son retour en Sarkozie. La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, qui n'a pas apprécié récemment le discours tenu par Claude Guéant sur les civilisations, regrette la ligne trop à droite, selon elle, du candidat Sarkozy. "J"ai envie de faire gagner ma famille politique mais pour l'instant, je n'y retrouve pas mes petits de 2007", a-t-elle confié à Europe 1.

Une réconciliation officielle à mi-mars ?

Si elle obtient des gages suffisants, Rama Yade pourrait sceller sa réconciliation avec le président, vers la mi-mars. Pour l'instant, l'ex-étoile de la Sarkozie affirme qu'elle n'a pas eu de contact direct "depuis plusieurs semaines" avec l'équipe de Nicolas Sarkozy.

source europe1

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:52

 

 

 

Ce fut l'un des événements de la 37ème cérémonie des César, la semaine dernière. Mathilde Seigner, déçue par le César décerné à Michel Blanc, invitait Joey Starr à monter sur scène. Depuis, très critiquée par ce comportement, l'actrice tient à faire amende honorable.

 

Depuis une semaine, Mathilde Seigner est la personnalité française la plus controversée du moment. Sa réaction à l'annonce du César du meilleur second rôle masculin qu'elle était chargée de remettre à Michel Blanc, a outré la France entière. Pour rappel, l'actrice avait invité Joey Starr, celui qu'elle aurait aimé voir gagner pour son rôle dans Polisse, à monter sur scène aux côtés d'un Michel Blanc, un peu embarrassé, qui avait alors proposé de mettre en place une garde alternée pour la statuette si convoitée.

 

Vivement critiquée, Mathilde Seigner a alors décidé de présenter des excuses via un communiqué publié par son avocat. "Mathilde Seigner, dont je suis l'avocat, regrette sa maladresse aux César, laquelle ne justifie pas la campagne de dénigrement dont elle fait l'objet... Elle a présenté ses excuses à Michel Blanc, auquel elle a remis en direct sur la scène du Châtelet le César du meilleur acteur dans un second rôle, s'agissant d'un clin d'oeil complice à Joey Starr avec lequel elle tourne 'Max', le nouveau film de Stéphanie Murat" a-t-il déclaré.

 

Pas sûr cependant que cela suffise à adoucir les critiques que la jeune femme reçoit un peu partout sur internet.

source news de stars

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:39

 

Humour: Sarkozy propose un nouveau menu à déguster de 2012 à 2017.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 06:24

Humour: Sarkozy se fâche avec les profs de mathsSarkozy fâché avec les maths.jpg

Humour: Sarkozy se fâche avec les profs de maths

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 06:15

Plusieurs milliers de personnes ont défilé mercredi dans la capitale avec le mot d'ordre "ce n'est pas aux salariés de payer".

Plusieurs milliers de personnes ont défilé mercredi dans la capitale avec le mot d'ordre "ce n'est pas aux salariés de payer".

 

Plusieurs dizaines de milliers de salariés sont descendus dans la rue mercredi, décrétée journée européenne contre l'austérité, sur fond de divergences entre la CGT, fer de lance du mouvement, et la CFDT, en retrait, refusant, comme FO, une politisation avant la présidentielle.

 

 Appelée par la Confédération européenne des syndicats (CES), la mobilisation avait pour principal mot d'ordre "trop, c'est trop" pour dénoncer l'"austérité" et réclamer "plus de justice sociale", à la veille d'un sommet de l'UE qui va signer le nouveau traité de discipline budgétaire.

 

Au total, 160 manifestations et rassemblements ont réuni quelque 130 000 personnes dans toute la France, selon la CGT. La police a compté quelque 48 500 participants et 121 cortèges, avec en tête Paris, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Lyon. Des militants de partis de gauche étaient parfois de la partie. À Montpellier, c'est la candidate Eva Joly (EELV) qui a battu le pavé pour dénoncer "un traité uniquement de contrôle budgétaire". François Hollande (PS), qui veut renégocier ce traité, a apporté son soutien à la mobilisation.

Solidarité avec la Grèce

"Cette journée, c'est le plus important meeting de février", s'est targué le leader de la CGT, Bernard Thibault, à la tête du cortège parisien entre Bastille et Nation, fort de 15 000 personnes, selon la CGT, 8 700, selon la police, auquel avaient appelé CGT, FSU et Solidaires. Bernard Thibault a minimisé les divergences avec la CFDT et FO qui avaient refusé de prendre part au défilé : "Tous les syndicats sont unanimes pour dire que le traité" européen "est nocif", mais les modalités d'action choisies sont différentes, a-t-il dit.

 

Le leader cégétiste, qui ne cache pas qu'il votera contre Nicolas Sarkozy au scrutin présidentiel, a aussi dénoncé la TVA sociale en cours d'adoption mercredi par le Parlement. "Il veut finir son sale boulot, anéantir le modèle social français", dénonçaient sur une banderole quelque 300 manifestants à Strasbourg, en allusion au président sortant.

 

 À Marseille, de 2 700 à 10 000 manifestants (selon les sources) s'en sont pris aux "profiteurs" et au "patronat voleur". Dans la plupart des villes, comme à Bordeaux et Toulouse, des banderoles appelaient à "la solidarité avec les peuples grec, espagnol, portugais, italien", réclamant "une autre répartition des richesses". "La crise, c'est eux, la solution, c'est nous", lançait-on à Lille.

Écho limité

Des manifestants ne cachaient pas leur colère comme cette infirmière d'une clinique de Toulouse, Josiane Dupuy, qui dit avoir "honte d'être française" depuis que le pays est gouverné par Nicolas Sarkozy. "Voter, c'est bien, mais manifester, c'est une façon de mettre la pression aux différents candidats", à 53 jours de la présidentielle, souligne Fabien, conducteur de RER de Sud-Rail.

 

 Cette politisation a précisément été décriée par la CFDT, dont le leader François Chérèque a accusé la CGT d'être "rentrée dans une démarche partisane". François Chérèque a, lui, manifesté à Bruxelles, où il a dénoncé "trop de rigueur" et "trop de blocages de l'économie".

 

De son côté, FO - qui continue de bouder l'intersyndicale - était absente des défilés : "Nous ne participons pas à des manifestations en France avec une connotation politique", a lancé son numéro un, Jean-Claude Mailly. L'appel à la grève lancé par la CGT a eu un écho limité. L'aéroport de Rouen a fermé, et à Pau, des vols ont dû être annulés à la suite d'une grève des contrôleurs aériens. Les aéroports de Marseille, Nice et Lyon ont été les plus touchés. À Lille-Lesquin, Air France a annulé 7 vols sur 18 au départ.

source le point

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 05:57

L'opposition socialiste comme les syndicats se sont déclarés hier très hostiles aux propositions de Nicolas Sarkozy sur la revalorisation salariale des enseignants.

 

Un « marché de dupes ». François Hollande n'y a pas été par quatre chemins pour qualifier hier matin la proposition de Nicolas Sarkozy de faire travailler les professeurs certifiés huit heures de plus par semaine - 26 heures au lieu de 18 -pour un salaire relevé de 25 %, sur la base du volontariat.

 

 « Près de 50 % de présence supplémentaire payée 25 % (de plus), vous en connaissez beaucoup qui vont accepter ce marché de dupes ? », a dénoncé le candidat socialiste sur RTL. « Ce n'est ni raisonnable, ni acceptable, ni financièrement supportable », a-t-il ajouté. Pour Vincent Peillon, chargé de l'éducation dans son équipe de campagne, les enseignants veulent d'abord « de bonnes conditions » de travail, avant une meilleure rémunération. « Ce n'est pas le souci », a-t-il tranché.

 

 Pour les syndicats, la revalorisation salariale est pourtant bien un sujet de préoccupation, mais ils doutent que le président sortant tiendra sa promesse en cas de réélection. Nicolas Sarkozy « veut faire croire qu'il va donner un coup de pouce aux salaires des enseignants, mais ce n'est pas ce qu'il va faire, une fois encore », a fait valoir Bernadette Groison, la patronne de la FSU.

 

 Les enseignants sont pourtant, parmi les fonctionnaires, ceux qui ont le plus bénéficié de la défiscalisation sur les heures supplémentaires, introduite en 2007. Et, selon le chef de l'Etat, « les salaires de début de carrière ont augmenté de 18 % » par rapport au début du quinquennat. 

« Une spirale d'épuisement »

Pour l'Unsa-éducation, la revalorisation de 25 % n'est pas à la hauteur du surcroît de travail engendré par 8 heures de présence supplémentaire : « Il y a beaucoup de professeurs qui font 21 ou 22 heures, contraints de faire des heures supplémentaires à cause des suppressions de postes et ils sont au-delà des 25 % de hausse salariale proposée par Nicolas Sarkozy », a rétorqué Patrick Gonthier de ce syndicat.

 

 Une critique à nuancer car les heures supplémentaires faites aujourd'hui par les enseignants correspondent à des heures de cours, avec le temps de préparation qui s'y ajoute. Or ce que propose le chef de l'Etat, ce ne sont pas des heures de cours supplémentaires, mais des heures de présence, pour dialoguer avec les élèves, faire du soutien scolaire, des tâches qui ne demandent pas le même degré de préparation qu'un cours.

 

 « C'est un marché de dupes qu'on donne aux collègues », craint Thierry Cadart, du SGEN-CFDT. « On va vous payer plus, mais vous allez être dans une spirale d'épuisement professionnel. »

source les échos

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 05:51

ooooo

Gif Bon Jeudi

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de meuse.ardennes
  • : parlons de la Meuse , des Ardennes,de tout ou de rien,de l'actualité avec sérieux ou humour,coup de gueule ou coup de coeur.
  • Contact

Passez un bon moment

Image hébergée par servimg.com C'est chouette ici.Sur Meuse Ardennes!!

Recherche

Revenez quand vous voulez

Image hébergée par servimg.com Bonjour et bienvenue sur ce blog

Texte Libre

à bientôt

A bientôt

compteur internet



Total des visiteurs sur Meuse Ardennes


ClicAnimaux.com - Cliquer pour Donner

-------------------