"La gauche a pris ces propos exclusivement pour elle. La réalité, c'est que si on ne fait pas les réformes et qu'on ne maîtrise pas les dépenses publiques, la situation serait d'une extrême gravité", a-t-il dit. "Si on ne peut plus parler du fond, ça pose un problème", selon lui.
Si François Hollande, le candidat PS, gagne la présidentielle, les effets de sa politique seront-ils comparables à ceux d'une guerre ? "Je n'ai pas dit cela", a répondu M. Accoyer.
"Si on ne peut plus expliquer que la France est dans un rythme de dépenses mortifère, ce n'est plus la peine de faire de la politique", a-t-il dit.
Mercredi lors de ses voeux, M. Accoyer avait lancé à propos de 2012, après avoir mis en garde contre l'exhumation d'un "programme archaïque et utopique": "si nous ratons ce rendez-vous de la responsabilité et du courage, les conséquences économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre".
Ces propos ont suscité un tollé à gauche.
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