Gif Bonne Soirée
Des femmes protestent, ici, le 30 septembre, contre la présence d'armes partout dans Tripoli
Des centaines de combattants ont afflué de toute la Libye pour prendre Tripoli, mais dans la capitale désormais aux mains des anti-Kadhafi depuis plus d'un mois, les habitants, excédés par les tirs en pleine ville, sont de plus en plus nombreux à réclamer le départ des hommes armés. En prenant Bab al-Aziziya, le QG de Muammar Kadhafi à Tripoli, les combattants des nouvelles autorités libyennes ont mis fin à 41 années de règne sans partage du Guide toujours en fuite, mais leur installation dans la capitale est aujourd'hui une menace pour la stabilité, jugent les Tripolitains.
Une ville pacifiée ?
"Il est temps qu'ils rentrent chez eux. Ici, ce n'est pas leur ville. Tripoli est pacifiée, pourquoi doivent-ils rester ?" s'interroge Hamza Bonwara, un jeune homme de 27 ans, rencontré sur la place des Martyrs, ex-Place Verte et haut lieu du régime Kadhafi. "Ils s'en fichent de Tripoli. Ils ont toujours leurs armes avec eux et ils tirent en l'air. C'est dangereux et ça fait peur aux gens", poursuit le jeune homme.
Comme Hamza, beaucoup d'habitants reprochent aux combattants venus de Misrata, plus à l'est, ou de Zenten, plus au sud, et qui tiennent encore les postes de contrôle autour de la ville, les tirs à l'arme automatique en pleine ville, les rodéos à bord de pick-up lourdement armés et les nuits de "tirs de joie".
Certains responsables du Conseil national de transition (CNT) ont appelé les combattants à revenir dans leurs villes d'origine, mais d'autres assurent que leur présence est toujours nécessaire pour sécuriser la capitale. "Ce sont de réelles inquiétudes, mais nous ne pouvons pas laisser un vide" en matière de sécurité en leur disant de partir, affirme par exemple Jalal al-Gallal, un porte-parole du CNT. "Rien ne doit se faire dans la précipitation. Ils vont partir et nous discutons actuellement du calendrier et des conditions de ce retrait", précise-t-il.
Contrôle limité
Mais certains groupes armés semblent échapper au contrôle du CNT, ce qui cause l'inquiétude de plusieurs de ses alliés. En visite à Tripoli cette semaine, le sénateur américain John McCain avait ainsi insisté sur le fait qu'il était "important pour le CNT de continuer à rassembler les nombreux groupes armés présents à Tripoli et au-delà sous son autorité".
Sur le terrain, les combattants assurent que leur présence est nécessaire dans la capitale. "Il n'y a pas assez de combattants originaires de Tripoli pour protéger la ville, alors nous devons rester", explique Siraj al-Sak, venu de Ghariane, à 85 kilomètres au sud de la capitale, et qui surveille la place des Martyrs juché sur un pick-up.
"Nous aussi, on s'est battu contre Kadhafi, on peut très bien s'occuper de Tripoli", assure pourtant Nadir Mohammed, un Tripolitain de 34 ans. "Nous sommes reconnaissants du soutien qu'ils nous ont apporté contre Kadhafi, mais maintenant ils doivent partir", insiste-t-il.
Dans un magasin à deux pas de la place, Maria Gerguri, 20 ans, se dit de plus en plus effrayée par les nombreux hommes armés qui circulent en ville. "Pourquoi sont-ils ici ? Le gouvernement doit s'assurer qu'ils rentrent chez eux", déclare-t-elle, avant d'ajouter : "Ils sont les bienvenus à Tripoli. Mais sans leurs armes."
source le monde
ARDENNES
Serge Dubois d'Enghien et son épouse.
Le Carolo Serge Dubois d'Enghien est un descendant du duc d'Enghien. Pas de celui qui a été fusillé en 1804 mais du premier de la lignée, Louis 1er de Bourbon-Condé.
Il faut parfois peu de chose pour que naisse une passion. Celle de Serge Dubois d'Enghien pour la généalogie est consécutive à une émission de télévision… culinaire.
« C'était en 1980. Ma mère regardait une émission qui avait été tournée à Enghien. Et lors de cette émission, ils ont annoncé qu'ils étaient à la recherche de descendants du duc d'Enghien ».
Serge en fait partie. Il le sait depuis qu'il est tout petit mais n'y a jamais accordé plus d'importance que ça. L'appel lancé à la télévision, cependant, a titillé sa curiosité.
« Nous avons appelé un historien d'Enghien, M. Neu, et peu de temps après, nous avons été reçus à Enghien avec le tapis rouge ».
Aussitôt, Serge se lance dans l'élaboration de son arbre généalogique et remonte jusqu'à un certain Fidèle Joseph, né en 1760.
« Je pensais m'arrêter là mais grâce à internet, j'ai pu remonter beaucoup plus loin, jusqu'aux années 1100. Mes recherches m'ont permis d'établir les liens qui existent entre les Grimaldi, les d'Aremberg et le duc d'Enghien ».
Dix ducs
Ou plutôt LES ducs d'Enghien car il y en a eu dix.
Le plus connu est bien sûr le dernier de la lignée, Louis Antoine de Bourbon-Condé, fusillé en 1804 pour avoir porté les armes contre la République.
Serge, lui, est un descendant du premier duc d'Enghien, Louis 1er de Bourbon-Condé, né à Vendôme en 1530 et assassiné sur le champ de bataille de Jarnac en 1569.
Fils cadet de Charles IV de Bourbon et Françoise d'Alençon, il était le frère du roi Antoine de Navarre et donc l'oncle du futur Henri IV.
« Le nom Doubos d'Ainghien est attesté dès 1397 en Belgique », explique Serge Dubois d'Enghien.
Car l'origine du nom est bien belge, Louis 1er de Bourbon-Condé ayant transporté le nom d'Enghien, ville du Hainaut fondée au XIe siècle, sur sa seigneurie de Nogent-le-Rotrou, qu'il fit renommer Enghien-le-Français. Enghien-le-Français est devenue depuis Enghien-les-Bains, charmante commune du Val d'Oise connue pour être l'unique station thermale d'Ile-de-France.
« Du Moyen-Age à la période actuelle, on a recensé 6.396 personnes portant le nom d'Enghien », confie Serge, qui ajoute que si on ne comptait que trois descendants du duc d'Enghien en France en 1945, on en compte aujourd'hui 85.
L'idée de les rassembler a même été lancée lors du salon généalogique qui vient de se tenir à Villers-Semeuse. Pourquoi pas dans les Ardennes et à Rumigny plus particulièrement où le duc d'Enghien est passé ?
source l'ardennais
Mélanger la levure de boulanger avec 2 cuillères à soupe d'eau tiède et le sucre, délayer bien.
Faire un puits avec la farine, y mettre les oeufs, le sel, la levure et le beurre fondu.
Bien malaxer le tout légérement, vous devez obtenir une pâte douce, bien onctueuse
.
Etendre la pâte au rouleau, mettre une bonne couche de chocolat en poudre (pour enfant) dessus et une couche de sucre fin, mettre par ci par là de petits morceaux de beurre.
Refermer la pâte pour obtenir un gros croissant et faites cuire au four à 180°c pendant 30 mn à peu près.
Il ne vous reste plus qu'à déguster, les enfants adorent et les grands aussi !
Recette: Gâteau au chocolat
Humour: Sarkozy, combien de Valises
François Hollande, candidat à la primaire PS, a évoqué dimanche la possibilité que Nicolas Sarkozy ne soit pas candidat en 2012, en affirmant que s’il était désigné pour la présidentielle il ferait «la même campagne quel que soit le candidat de droite qui lui sera opposé».
«Aujourd’hui, il y a des humeurs, des rumeurs laissant entendre que cela pourrait ne pas être Nicolas Sarkozy», a déclaré Hollande, invité du «Grand rendez-vous» Europe 1/iTELE/Le Parisien.
«Le plus probable, a-t-il poursuivi, est que ce soit Nicolas Sarkozy. Mais on ne peut rien empêcher, rien interdire. A un moment ou à un autre, il y aura un certain nombre de turbulences dans son camp
. Pour l’instant, c’est plutôt feutré». «Mais, a ajouté le député de Corrèze, comme cette hypothèse existe, si je suis désigné les 9 et 16 octobre (date du scrutin de la primlaire, ndlr), je ferai la même campagne quel que soit le candidat de droite qui me sera opposé».
François Hollande assure aussi que «celui ou celle» qui remporterait la présidentielle devrait «affronter une situation comme jamais nous avons connue», et prendre «des décisions lourdes sans doute rapidement».
Invité du «Grand rendez-vous» Europe 1/iTELE/Le Parisien, le député de Corrèze a dépeint pour le prochain chef de l’Etat une situation «qui n’aura jamais été aussi difficile pour la France depuis au moins une trentaine d’années».
«La crise sera toujours là, même si Nicolas Sarkozy est battu, la crise ne se sera pas évaporée. Deuxièmement (il y aura) un désordre européen qui n’aura pas été corrigé. troisièmement une croissance faible, peut-être encore plus faible que celle annoncée, un chômage élevé, des urgences nombreuses», a-t-il énuméré, en assurant s’y être «préparé».
Pour lui «des décisions lourdes devront être prises et sans doute rapidement». «Il y aura peut-être un état de grâce, mais sûrement pas un délai de grâce», a ajouté le candidat à la primaire, en tête dans les sondages à la rigueur contestables.
Hollande a assuré qu’il n’avait «pas occulté la réalité», en rappelant avoir déjà évoqué une hausse des prélèvements oligatoires, «une évidence» à présent. A ses yeux, si un candidat à la présidentielle «n’est pas prêt à dire la vérité aux Français, mieux vaut qu’il ne se présente pas».
source libération