Humour:Le troisième débat entre les candidats socialistes avant la primaire.
Humour: Primaire PS
Nicolas Sarkozy à l'Elysée le 26/09/2011 | Vous le savez, Nicolas Sarkozy envisage sérieusement d'écrire une lettre aux Français. C'est le Figaro qui l'assure et si le Figaro le dit, c'est que c'est vrai.
C'est même tellement vrai qu'elle est là sous vos yeux.
En exclusivité mondiale !
"Mes chers compatriotes,
Cette année 2012 est cruciale pour mon avenir. Mon destin est entre vos mains. Surtout n'applaudissez pas, vous allez l'écraser.
Mes chers futurs électeurs, mes amis, faisons le bilan de ces cinq années passées, sous ma présidence à moi.
J'avais promis une "République irréprochable". C'est vrai. Je n'ai aucun reproche à me faire.
J'avais promis "travaillez plus, pour gagner plus". C'est vrai. J'ai plus que doublé mon salaire.
J'avais promis la sécurité. C'est vrai. Je vais partout; Je n'ai peur nulle part.
J'avais promis la liberté de la presse. C'est vrai. Je n'ai jamais émis la moindre critique sur le 13h de Jean-Pierre Pernaud.
J'avais promis une politique d'ouverture. C'est vrai. Avec Hortefeux et Guéant, j'ouvre extrêmement vers la droite.
J'avais promis de contenir le déficit à moins de 4%. C'est vrai, je viens même d'annoncer que ce sera 3% pour l'année prochaine. Tiens si je suis réélu, ce sera 2% !
J'avais promis d'aider les riches pour que l'argent retombe vers les pauvres. C'est vrai. Les riches sont infiniment plus aisés. C'est pas ma faute si les pauvres sont pas capables de récupèrer les billets. Ils n'ont même pas de malettes.
Tout ce que j'avais promis je l'ai fait. Tout. Sauf une chose, mais je sais que vous allez m'aider à la réaliser. J'avais promis qu'il n'y aurait plus de SDF sous mon mandat. Vous n'allez pas mettre une famille à la porte au mois de mai ? Avec un enfant en bas âge ?
Alors, bon, je vous connais mes chers électeurs, mes amis, mes frères, mes couilles, vous m'en voulez du début de mon quinquennat. Parait que j'aurais commis quelques légères erreurs. J'en conviens. Je n'aurais jamais du prendre Borloo. Mais je ne le referais pas. Promis !
Le bling-bling, aussi c'est fini. Tiens ma réélection je la fêterai pas sur les Champs avec les potes, mais sobre, en famille, au Cap-Nègre. Tout simple.
Chers compatriotes, chers contribuables, il est temps de me réélire. De ne pas laisser le pays à des socialos passéistes, rétrogrades et ringards. N'oubliez pas nous sommes au bord du gouffre, avec moi, ce sera un grand pas en avant !
Allez aimez vous les uns les autres autant que je m'aime et vous verrez, demain sera un grand jour pour moi.
Votre Président."
source le post
Dernier débat entre socialistes, jeudi soir. Franchement, une fois de plus, bravo, les socialistes, loin de s'étriper dans de stériles conflits (comme cela fut le cas il y a quelques années) ont su garder dignité et mesure, tout en mettant au jour leurs différences. Bref, un excellent exercice de démocratie. Qui séduit même à droite.
Et on ne peut pas dire que les journalistes n'ont pas essayé de jeter de l'huile sur le feu entre socialistes, mais ils se sont fait rembarrer : Martine Aubry, questionnée sur ses différences de tempérament avec François Hollande a répondu vertement : "Ne comptez pas sur moi pour dire ce qui nous différencie l'un de l'autre. […] J'ai mis trois ans à rassembler le PS, il n'y aura pas une phrase de ma part qui pourra le gêner".
Ségolène Royal, interrogée sur le fait qu'elle a traité François Hollande de "notable"("avec lui c'est Dormez bonne gens", dans un documentaire sur Canal +), ne s'est pas laissé attirer dans le piège et a répondu : "C’est un compliment ! Nous sommes tous des notables, nous sommes tous des élus !". "Nous avons bataillé pour l’être", a ajouté François Hollande. Le journaliste en a été pour ses frais. Tous complices, tous camarades, pourrait-on dire.
On relève seulement, pour l'anecdote, une petite phrase de Martine Aubry à François Hollande : "on ne pourra pas battre une droite dure avec une gauche molle". Est-ce DSK qui lui a soufflé cette remarque sur la mollesse supposée de François Hollande ? Mystère.
Un débat digne
Quoiqu'il en soit, les journalistes en sont réduits à se féliciter de la haute tenue des débats. Les seuls clivages qui sont apparus sont des clivages de fond, et, partant, éminemment respectables : quand François Hollande parle d’augmenter la durée de cotisation pour les retraites, Manuel Valls estime qu’il n’y aura pas de retour "à la retraite à 60 ans telle qu’elle a été instaurée en 1982", ce avec quoi Ségolène n'est pas d'accord, affirmant que le retour à la retraite à 60 ans sera un menu de son 1er conseil des ministres si elle est élue présidente. Martine Aubry se concentre sur "ceux qui ont commencé à travailler tôt" qui devraient pouvoir "partir à taux plein à 60 ans".
Quand Arnaud Montebourg propose, pour lutter contre les déserts médicaux, d’obliger les médecins à s’installer dans les régions en déficit juste après leurs études, Martine Aubry rétorque : "les mesures incitatives, ça ne marche pas", ce avec quoi tous les autres sont d'accord.
Quand François Hollande confirme son souhait de créer 60 000 postes sur cinq ans pour compenser ceux supprimés sous Sarkozy, Martine Aubry lui oppose un : "Ca coûte combien ?", qu'approuve Ségolène Royal, tandis que Montebourg approuve ce message de réembauche.
Bref, lors de ce débat, comme lors des trois débats, la gauche a su donner d'elle une image démocratique et digne, respectueuse des idées de l'autre, et, partant, de la démocratie. Elle donnera en outre au vainqueur une véritable légitimité dans le combat pour la présidentielle.
C'est en cela que réside la victoire de ces primaires. La conclusion sur les débats, c'est François Fillon qui la donne : la primaire est un processus moderne qui convient à droite comme à gauche. Si c'est François Fillon qui le dit.
source l'express..
Humour: Présidentielle 2012 : Borloo fait pschitt !
Jean-François Copé estime que les candidats socialistes ne font aucune proposition concrète
Jean-François Copé a accusé, mercredi soir, les candidats à la primaire PS d'être "intarissables" pour faire du "Sarko-bashing", mais d'être "aux abonnés absents" quand il s'agit de porter "un projet courageux" pour la France. Le secrétaire général de l'UMP, qui tenait une réunion publique avec des militants à Dury (Somme) près d'Amiens, en plein débat télévisé des candidats socialistes, a raillé "la grande mode à Paris", qui est "de dire que les primaires, c'est moderne, c'est démocratique, c'est merveilleux". Le Premier ministre François Fillon a lui-même plébiscité mercredi le "processus moderne" des primaires pour l'après-2012, estimant qu'il convenait "à droite comme à gauche". "Moi, aussi, je regarde les débats" pour "savoir si l'un des six candidats en présence est capable de porter un projet courageux pour la France", mais "je n'ai rien entendu de tout ça", a lancé Jean-François Copé.
"Ah ! ça, pour faire du Sarko-bashing, pour critiquer en permanence tout ce que fait le président de la République, ça, ils sont intarissables... Mais lorsqu'il s'agit de dire concrètement ce qu'il faut faire pour la France, là, on est aux abonnés absents", a-t-il ironisé. "Aucun, je dis bien aucun des candidats socialistes aujourd'hui n'a fait la démonstration qu'il était capable d'incarner le courage politique. (...) On a bien compris que ce serait l'un des deux qui gagnerait", mais si "Martine Aubry incarne la gauche rigide", "du côté de François Hollande, ce n'est pas tellement mieux". "On sait qu'il a beaucoup maigri, on y a droit matin, midi et soir. Mais enfin ! François Hollande n'a jamais, jamais proposé la moindre idée courageuse pour notre pays et, encore aujourd'hui, il est plus que jamais fuyant sur les grands enjeux", a encore asséné le patron de l'UMP.
"Il est temps que cela se termine. En ce moment, nous ne luttons pas à armes égales", car "les socialistes ont complètement saturé l'espace médiatique". "Il va bien falloir qu'au nom de la démocratie il y ait un rééquilibrage", a-t-il insisté. "Nous sommes l'objet d'offensives nombreuses qui visent essentiellement à discréditer la personne du président de la République. Nous sommes nombreux à en avoir assez des rumeurs, des approximations, des amalgames. (...) Je ne vais pas continuer d'accepter que l'on mette en cause la droiture, la sincérité de nos dirigeants, car il n'y a pas d'un côté les gentils socialistes et de l'autre les méchants UMP", a tempêté Jean-François Copé.
Il a cité "cette histoire folle concernant la vie privée de la compagne de François Hollande, dont nous n'avons rien à savoir" et pour laquelle "il est évoqué de manière allusive qu'il y aurait la main du pouvoir". Dans la salle communale de Dury, où se tenait le meeting, quelques affiches représentant le patron du parti majoritaire figuraient - c'est une première - aux côtés de celles de Nicolas Sarkozy.
source le point
Humour: Le petit Monarque, Alias Talonnettes
Le chef de l'État marque quelques timides points auprès des Français, tandis qu'à droite, aucune alternative sérieuse ne se dégage.
Pour les sympathisants de l'UMP, Nicolas Sarkozy reste le candidat le plus à même de mener le combat en 2012
Alors que Nicolas Sarkozy n'a toujours pas officialisé ses intentions pour 2012, l'impopularité de sa candidature à la prochaine présidentielle persiste en dépit d'une légère embellie. Selon un sondage Ipsos-Le Point*, 58 % des Français sont hostiles à le voir se représenter contre 63 % en février dernier. 36 % d'entre eux souhaitent au contraire le voir briguer un nouveau mandat alors qu'ils n'étaient encore que 34 % il y a huit mois.
Dans le détail, parmi ceux qui lui sont favorables, la part des convaincus a également augmenté. Ils sont ainsi 16 % à lui dire "oui, vraiment" contre 9 % en février dernier.
Du côté des sympathisants de l'UMP, le chef de l'État n'est pas contesté. Par rapport au moins de février, la candidature du chef de l'État a gagné 4 points de popularité (de 74 à 78 %). Même si les proches du parti majoritaire restent quand même 21 % (contre 24 % en février) à souhaiter que Nicolas Sarkozy renonce à un deuxième mandat.
Recours fragiles
Dans l'hypothèse où le chef de l'État ne se représenterait pas, les deux personnalités les plus à même de le suppléer seraient, dans l'esprit des Français, à quasi-égalité, le Premier ministre François Fillon (27 %) et le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé (26,8 %), loin devant Dominique de Villepin (18 %), Jean-François Copé (6,1 %) et Xavier Bertrand (2,7 %). Auprès des sympathisants de l'UMP, François Fillon creuse en revanche nettement l'écart avec Alain Juppé, 42 % contre 31 % (+ 11 points).
Dominique de Villepin atteint lui péniblement les 10 %, toujours suivi de Jean-François Copé (7 %) et de Xavier Bertrand (5 %).
Pour autant, ces deux candidatures potentielles ne suscitent pas d'engouement particulier...
Seuls 28 % des Français (27 % des sympathisants UMP) estiment que François Fillon serait "un meilleur candidat" que Nicolas Sarkozy, 15 % des sondés (21 % des sympathisants UMP) jugeant au contraire qu'il serait moins performant.
Une majorité de Français (51 % et 48 % des sympathisants UMP) pensent qu'au fond le Premier ministre ne ferait "ni un meilleur, ni un moins bon candidat". Quant à l'autre recours possible, l'ancien Premier ministre Alain Juppé, 33 % des Français pensent qu'il ferait "un meilleur candidat" que Nicolas Sarkozy tandis que 19 % d'entre eux estiment qu'il serait moins bon.
Sur son cas, les sympathisants UMP se montrent très partagés puisque 31 % y voient un "meilleur candidat" et presque autant (30 %) jugent qu'il serait moins performant que l'actuel chef de l'État.
source le point
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