Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:30

LE PLUS. C'est officiel : François Hollande sera le candidat du Parti socialiste à la présidentielle de 2012. Le système de primaire n'a cessé d'être raillé par la droite. Pourtant, la candidature du président du conseil général de la Corrèze ne fait pas rire Nicolas Sarkozy. Loin de là.

Nicolas Sarkozy effrayé par le prétendant Hollande ? Il y a quelques mois encore, la perspective faisait sourire en coin. Pourtant, la semaine dernière déjà, le maire de Tulle, qualifié de "candidat du rien", concentrait toutes les attaques de la droite. Hier soir, la riposte battait son plein, orchestrée par l'Elysée. Oui, Nicolas Sarkozy prend le "cas" Hollande très au sérieux. Et pas seulement parce que sa majorité est finalement confortable, à l'issue de primaires réussies.
 

 Nicolas Sarkozy et François Hollande en Corrèze le 28 avril 2011 - CHESNOT/SIPA

 

François Hollande a plus que de simples éléments de langage (la définition du "rien" en politique ?) à offrir. Son engagement dans la campagne a été mûri pendant plusieurs mois de silence, en retrait de la vie politique, au lendemain du congrès de Reims perdu fin 2008. Martine Aubry, partie tardivement, a semblé manquer d'assurance, voire d'arguments, entre les deux tours, son agressivité sonnant comme un aveu de faiblesse. L'ancien Premier secrétaire, lui, s'était préparé à combattre DSK. Hollande est déterminé.

François Hollande calme : déroutant pour Nicolas Sarkozy 

 

Sans aspérités toutefois : le candidat "normal" est un homme lisse. Il sait se maîtriser, ne répond pas forcément aux coups bas, fait peu d'erreurs. Ségolène Royal avait été plus maladroite en 2006. Ce n'est pas un sanguin, sa réflexion prime sur son instinct. Autrement dit une sorte d'OVNI politique pour Nicolas Sarkozy, adepte du rapport de force. 

 

Insaisissable, Hollande est aussi énervant. Il sourit beaucoup et paraît le plus souvent de bonne humeur. Il n'a pas même l'air de vouloir vous séduire à tout prix. Ou de vous faire rentrer dans le rang pour la prochaine bataille contre l'ennemi juré. Comble du type agaçant, François Hollande a reçu le soutien de Jacques Chirac (avant que sa déclaration ne soit qualifiée de boutade par son entourage), l'homme que Nicolas Sarkozy a rallié, trahi, reconquis, et si longtemps rêvé de remplacer.

Le volontarisme sarkozyste mis à l'épreuve 

 

Challenger inattendu, Hollande neutralise une partie des efforts de Nicolas Sarkozy pour 2012 : s'apaiser, peaufiner une image de père de famille rassurante. S'il parvient à faire de sa bonhomie naturelle un style pour sa présidence, Hollande a des chances de victoire. Le bling-bling a déjà du plomb dans l'aile, à gauche comme à droite.

 

En période de crise, le volontarisme sarkozyste s'avère souvent payant. Sauf qu'il a déjà été mis à l'épreuve des faits, depuis la crise de 2008. Les Français peuvent se laisser tenter par une autre voie - à condition que celle-ci soit crédible. Face à la rigueur imposée d'en haut annoncée par l'UMP, François Hollande a pour lui une image plus accessible et à l'écoute des Français.

François Hollande a tout à prouver 

 

Mais ces atouts sont encore en devenir. La "présidence normale" est un oxymore osé et peu convaincant : par définition, la présidence de la République est une fonction hors du commun, théoriquement visionnaire, placée au-dessus des partis dans l'intérêt de tous les Français, et depuis, le quinquennat, de retour aux manettes de l'action gouvernementale. Rien de normal à cet enchevêtrement de responsabilités, que Nicolas Sarkozy a sous-estimé lors de son premier quinquennat, devenant chaque jour plus inaudible par effet de saturation.

 

La campagne ne sera "normale" pas plus. Il faudra montrer une capacité à "encaisser" dans la durée. Et à rassembler, au-delà de son camp. Trouver une alliance avec les Verts, parler à l'électorat populaire tenté par les extrêmes et rallier des voix au centre demande une force de persuasion bien plus importante que celle mise en œuvre pour obtenir le soutien des camarades socialistes...

source le nouvel obs

 

Bref, François Hollande n'a pas encore gagné grand chose. Il a tout à prouver, et, d'une certaine façon, rien à perdre. Nicolas Sarkozy, oui.

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:52

 

roi-de-la-boulette

Humour: Le vrai visage de Nicolas Sarkozy

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:39

RTXTK73_CompFrance pays de grévistes? J'ai pu constater, dans le milieu professionnel, que nous avons effectivement cette réputation hors de nos frontières (vu des USA, de l'Angleterre ou encore d'Allemagne). Et pourtant, cela tient désormais plus de la légende que de la réalité. Le nombre de jours de grèves a diminué largement et il n'y a pas plus de "gréviculture" en France que dans les autres pays développés. Seul un gros village gaulois résiste encore et toujours: la SNCF. Un salarié de la SNCF fait en moyenne 22 fois plus la grève qu'un salarié du privé (et 3 à 4 fois plus qu'un autre salarié du public). Déficit d'image pour le pays, galère pour les usagers, dommages collatéraux économiques (pour la SNCF et pour les autres sociétés impactées par l'arrêt des transports), tout cela est bien connu.

 
Mais l'aspect auquel je veux m'intéresser aujourd'hui peut se résumer ainsi: trop de grève tue la grève. Rappelez-vous, celle-ci fut autrefois interdite, et même réprimée jusqu'en 1864. Et ce n'est qu'en 1946 qu'elle est reconnue dans la constitution par cette phrase lapidaire: «Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.» Tout le monde (en tout cas le plus grand nombre dont je suis) est d'accord pour dire qu'une société banissant le droit de grève ne peut décemment être nommée démocratie. Mais cet acquis si précieux n'est-il bas abimé lorsqu'il est utilisé de façon abusive? Ce n'est pas forcément l'apanage de la SNCF, mais celle-ci a, dans les dernières semaines, illustré deux de ces abus: le recours à tort et à travers au droit de retrait et l'usage de la grève, normalement interdit, à des motifs politiques.

 

Le droit de retrait

Le 6 octobre dernier, à 10h26, un contrôleur SNCF officiant sur le Lyon-Strasbourg est poignardé à plusieurs reprises par un homme. Ce dernier était visiblement un déséquilibré qui s'était entaillé les veines avant de retourner la violence sur le contrôleur. Il a été interpellé puis incarcéré. Le contrôleur, très sérieusement touché, a été placé sous coma artificiel plusieurs jours, et est toujours hospitalisé. Peu de temps après l'agression, les cheminots ont invoqué leur «droit de retrait», leur permettant de cesser le travail sans préavis. Les perturbations ont quasi mis à l'arrêt le trafic dans plusieurs régions, les usagers ayant été d'autant plus touchés que l'arrêt a été soudain. Cette grève a duré environ 24h, après quoi le trafic a repris. Plusieurs édiles du PS se sont empressés de soutenir les agents SNCF (primaire PS oblige?), notamment Martine Aubry. Le PDG de la SNCF, Guillaume Pépy, a lui joué l'apaisement le lendemain matin sur France Inter, en disant comprendre le mouvement mais en appelant à un retour rapide au travail.

Le droit de retrait est fondé sur l'article 4131-1 du code du travail:

 

«Le travailleur alerte immédiatement l'employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection. Il peut se retirer d'une telle situation. L'employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent résultant notamment d'une défectuosité du système de protection

 

Les articles suivants précisent que l'alerte est transmise à l'employeur via le CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité, et des Conditions de Travail). Mais également que les salariés faisant valoir leur droit de retrait seront payés. Il ne s'agit donc pas d'une grève "classique" qui provoque une perte de salaire chez le salarié. Par ailleurs, la durée est en principe illimitée (l'employeur ne peut demander aux salariés de reprendre le travail tant que la situation n'a pas changée). 

 

Le droit de retrait est fondé sur le fait que «l’impératif de préserver sa vie ou sa santé, dès l’instant où existe un motif apparent de danger, l’emporte sur l’ordre reçu et sur l’accomplissement du travail commandé.». Et la jurisprudence tend à établir que ce droit ne peut être restreint sur le fond ou la forme. «La notion de danger grave et imminent se définit si un salarié considère être en présence d’une menace susceptible de provoquer une atteinte sérieuse à son intégrité physique, dans un délai rapproché.» Celle-ci est mouvante mais le doute doit bénéficier au salarié: «Même si ce danger se révèle, a posteriori, inexistant ou minime, il suffit que le salarié ait pu raisonnablement craindre son existence ou sa gravité pour que ce droit lui soit reconnu.»

 

 

Qu'en est-il dans le cas récent de la SNCF? Le contrôleur agressé a bien fait face à un danger grave et imminent pour sa vie. Malheureusement, le temps qu'il s'en aperçoive, il était trop tard pour se "retirer". Les milliers de cheminots qui ont ensuite utilisé le droit de retrait étaient-ils, quant à eux, face à un «danger grave et imminent» pour leur vie ? Pas plus que tout un chacun en traversant la rue ou presque. Evidemment, tout travail comportant un contact avec le public expose ceux qui le pratiquent à des actes de violence. Est-ce plus le cas à la SNCF qu'ailleurs? Pas vraiment ...

 

Les syndicats ont en fait joué le second axe permettant le droit de retrait: «une défectuosité dans les systèmes de protection». Ils ont donc invoqué des manquements à la sécurité de la part de la SNCF, réclamé plus de "filtrage" à l'entrée des trains et... plus de contrôleurs. Cela aurait-il permis d'enrayer l'acte d'un déséquilibré? Peu probable. Et pourquoi, dans ce cas, cesser la grève au bout de 24h? Si le danger et le manquement étaient si fondés, les cheminots auraient pu continuer tant que la situation n'avait pas changée. Or, elle n'a pas changé en 24h ...

 

Pour prendre un parallèle, les personnels d'Air France ont-il invoqué le droit de retrait après l'accident du Rio-Paris? Après tout, ils étaient plus fondés à le faire, en tout cas ceux volant sur Airbus, et à prolonger l'arrêt de travail jusqu'au remplacement des sondes Pitot dont il est avéré depuis le début qu'elles sont une des causes du crash. Le CHSCT d'Air France a bien déposé une alerte mais... suite au tsunami japonais et en invoquant le risque radioactif pour ses équipages (ce qu'il avait déjà fait pour les vols à destination du Mexique lors de l'épisode de la grippe aviaire). On a là un exemple d'application "logique" du droit de retrait avec un groupe restreint de salariés lançant une alerte face à un risque tangible et avéré qui les concerne directement. On peut également imaginer l'usage de ce droit en cas d'incident nucléaire. Et encore, la loi précise que l'exercice du droit de retrait ne doit pas mettre en danger d'autres personnes... Si l'ouvrier d'une centrale qui part en sucette prend ses cliques et ses claques, ne met-il pas d'autres personnes en danger?

 

Au final, le droit de retrait est très régulièrement utilisé par des fonctionnaires: SNCF, éducation nationale, Pôle Emploi, ... pour des agressions. L'Etat-employeur peut-il sécuriser plus leurs postes? Doit-il mettre deux agents du GIGN dans chaque rame ou classe? A défaut, cette invocation du droit de retrait ressemble plutôt à une manifestation de solidarité entre collègues, sympathique certes mais douloureuse pour les usagers et à une façon de pousser des revendications politiques (en général plus de postes).

 

La grève politique

Mardi dernier, plusieurs centrales syndicales appelaient à une journée d'action (et donc de grève). Elle a touché la SNCF (assez peu) et d'autres secteurs comme l'éducation. Cette fois, c'était une grève "classique" avec préavis et (théoriquement) perte de salaire. L'appel m'a cependant laissé perplexe, le chapeau de l'article Libé étant le suivant: «Les centrales syndicales appellent à une journée interprofessionnelle ce mardi contre "le programme d'austérité inadmissible du gouvernement"». En clair, il s'agit d'une grève politique contre le plan Fillon présenté récemment. Or, j'aurai eu tendance à penser que la grève politique est interdite en France. C'est un peu plus complexe que celà.

 

En fait, pour qu'une grève soit licite, elle doit être en lien avec l'activité professionnelle du salarié. Ainsi, une grève qui viserait, par exemple, à faire pression sur le gouvernement pour ne pas faire la guerre en Libye, serait-elle abusive. Toute grève politique ou de "solidarité" avec d'autres travailleurs, ne peut être fondée en droit que si elle a un rapport avec la vie de l'entreprise dans laquelle le salarié travaille. Ainsi, une grève fondée sur des motifs politiques mais pour objet «le refus du blocage des salaires, la défense de l'emploi et la réduction générale du temps de travail, revendications étroitement liées aux préoccupations quotidiennes des salariés au sein de leur entreprise (Cass. soc., 29 mai 1979, n° 78-40.553, Bull. civ. V, n° 46» ne peut être attaquée.

 

La ligne est assez fine. Le critère de "défense de l'emploi" peut clairement justifier n'importe quelle grève! D'un autre côté, si l'on prend la journée de grève récente, elle a été décidée suite au plan de rigueur Fillon. Or celui-ci n'avait pas d'incidence directe sur les salariés (on peut dire que la hausse des taxes sur les mutuelles va venir toucher par ricochet les salariés...): la modification de la fiscalité sur les heure sup', par exemple, ne touchait que les entreprises, pas les salariés.

 

Tout cela est limite limite. On le voit, le droit de grève est peu encadré par la loi en France, la jurisprence faisant le plus référence. Dans les faits, les motifs de grève sont rarement contestés dans les entreprises publiques (ou même les grandes entreprises privées) et encore plus dans le cas de grève nationale, laissant une marge élevée de tolérance pour les syndicats. Par ailleurs, un encadrement plus fort serait complexe: les syndicats connaissent bien le droit et trouvent toujours des motifs rentrant dans le cadre de la loi (augmentations, plus de postes, ...) quand bien même les vraies raisons sont toutes autres

.

Resterait alors une certaine forme de modération et d'éthique syndicale qui puisse faire varier les formes de mouvement et réserver la grève à des cas plus légitimes. On peut aisément postuler que cela permettrait au grand public d'adhérer plus facilement aux motifs de revendications brandis notamment par les cheminots et surtout, cela éviterait de galvauder un acquis reconnu par tous.

source libération

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:28

François Hollande élu candidat du parti socialiste pour la présidentielle

Humour: Carlita,on s'est fait Doubler

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:13

 

Marine Le Pen écrit aux responsables du Medef

Marine Le Pen demande aux responsables du Medef s'ils cautionnent la prise de position de Laurence Parisot à son égard.

La présidente du Front national demande aux membres du conseil exécutif de l'organisation patronale s'ils sont d'accord avec Laurence Parisot à son sujet. 

La guerre est déclarée entre Marine Le Pen et Laurence Parisot, qui dénonce régulièrement le programme économique du FN et vient de publier un livre - avec Rose Lapresle - Un Piège bleu Marine (Calmann-Lévy).

 

Après avoir proposé, par courrier, un "débat public" à la patronne du Medef - laquelle a refusé: "Laurence Parisot ne veut pas lui donner l'occasion d'un spectacle supplémentaire", selon son entourage cité hier par Le Journal du dimanche - la présidente du Front national vient d'écrire aux 45 membres du conseil exécutif du Medef, où siègent les représentants des fédérations professionnelles et des territoires, ainsi que les poids lourds du patronat.

 

Dans une lettre envoyée le 13 octobre, dont LEXPRESS.FR a obtenu copie, Marine Le Pen s'indigne d'une déclaration de Laurence Parisot à l'hebdomadaire Paris Match le 29 septembre, qu'elle reproduit dans sa missive: "Notre livre a pour vocation de contribuer à empêcher que Marine Le Pen soit présente au second tour de l'élection présidentielle. Si, par malheur, elle l'était, j'organiserais une réunion exceptionnelle du conseil exécutif du Medef. Et je ne doute pas que, comme en 2002, il demanderait aux électeurs de faire barrage au Front national."

 

Marine Le Pen écrit: "Cette déclaration vous engage directement comme membre du conseil exécutif du Medef. Elle me paraît contradictoire avec les principes qu'ont souvent rappelés le Medef, et le CNPF avant lui: pas d'ingérence dans le débat électoral démocratique, et aucune consigne de vote." 

 

Puis elle demande aux membres du conseil s'ils se montrent solidaires de leur représentante: "Je me permets de m'adresser directement à vous pour savoir si vous cautionnez cette déclaration faite en votre nom et si vous vous associez à cette véritable déclaration de guerre contre une partie du corps électoral." 

 

Le sujet sera-t-il abordé lors de la réunion mensuelle du conseil exécutif de l'organisation patronale ce lundi?

source l'express

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 08:03

Les Menteurs et les valets de Sarkozy,  "Copé encore le premier"  se mettent en campagne aprés avoir mis la France dans la merde

 

 

Lire ci-dessous l'article  d'OUEST FRANCE

 

 

 

 

François Hollande a largement remporté dimanche soir la primaire socialiste face à Martine Aubry et portera donc les couleurs du PS en 2012, probablement face à Nicolas Sarkozy, avec l’ambition de « réenchanter le rêve français ».

 

 

Le second tour a été marqué par une participation en hausse, signe d’une « légitimité » forte pour le futur candidat PS, ont fait remarquer plusieurs ténors du parti.



Désireux de montrer l’unité des socialistes après plusieurs mois d’une campagne parfois tendue, Martine Aubry, Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Pierre Moscovici, son coordinateur de campagne, et l’ex-Premier ministre Laurent Fabius, soutien de la maire de Lille, ont accueilli sur le perron du siège du PS le vainqueur, arrivé vers 21 h 20 rue de Solférino.

 

« Besoin de l’unité, du rassemblement, d’un parti socialiste solidaire »

Devant des centaines de militants et sympathisants de gauche rassemblés dans la cour, scandant « tous ensemble socialistes ! », l’élu corrézien a dit son « besoin de l’unité, du rassemblement, d’un parti socialiste solidaire » pour « la vraie bataille » à venir en 2012.



M. Hollande entend « réenchanter le rêve français », « celui qui a permis à des générations durant toute la République (de) croire à l’égalité et au progrès ».



« C’est pourquoi j’ai fait de l’école de la République la grande priorité de ce qui pourra être demain mon prochain quinquennat », a lancé celui qui avait reçu le soutien des quatre éliminés du premier tour (Montebourg, Royal, Valls et Baylet).



Une demi-heure plus tôt, Martine Aubry dont M. Hollande a souligné « la dignité », avait reconnu et salué « chaleureusement » la « victoire » de son rival, annonçant qu’elle allait reprendre son poste de première secrétaire, après l’avoir abandonné pendant la durée de sa campagne.

 

Leader incontesté



 

Selon des résultats partiels portant sur près de 2,2 millions de bulletins dépouillés, le député de Corrèze était en tête avec 56,38 % de voix, contre 43,62 % à la maire de Lille.



C’est une « avance incontestable » et une « marque de confiance très forte » pour M. Hollande, a déclaré son ex-compagne Ségolène Royal. Le PS « offre son meilleur candidat à la France » (Harlem Désir) et a désormais « un leader incontesté » (Arnaud Montebourg).



Auparavant, le porte-parole du PS Benoît Hamon, proche de Martine Aubry, avait reconnu « avec tristesse » la défaite de sa championne.

À 17 h, deux heures avant la fermeture des bureaux, la participation était « en hausse de 6 % » par rapport au premier tour à la même heure, selon Harlem Désir, disant s’attendre à dépasser les près de 2,7 millions de votants de dimanche dernier.



En outre-mer, François Hollande l’emporte largement en Guadeloupe (77,44 %, définitif), en Martinique (72,44 %, quasi-définitif) et en Guyane (62 %, quasi-définitif).

 

 Également en tête en Nouvelle-Calédonie (55 %). En revanche, Aubry est devant à La Réunion (55/45).

 

« Monsieur je ratisse tout »

 

Jean-François Copé (UMP) a minimisé la victoire de François Hollande, en estimant qu’avec tous les ralliements qu’il avait engrangés, il aurait dû l’emporter avec « 65 ou 70 % » des voix. « Monsieur je ratisse tout, je ramasse tout mais je ne me positionne sur rien », a raillé Christian Jacob pendant que Laurent Wauquiez fixait l’objectif de la majorité : « rassembler le peuple de France ».

source ouest france

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 07:36
EN DIRECT - Hollande savoure son triomphe

Le député de Corrèze l'a emporté avec une avance confortable sur Martine Aubry au second tour de la primaire PS.

EN DIRECT - Hollande savoure son triomphe

François Hollande et Martine Aubry au siège du PS, rue de Solférino à Paris

 

 

 

 

Suivez ici la sélection de tweets de la rédaction du Point.fr.

Les résultats en direct (remontés par les présidents des bureaux de vote, non validés par la Haute Autorité des primaires) : François Hollande 56,38 %, Martine Aubry 43,62 % (7 465 bureaux de vote sur 9 425, soit 2 312 841 votants).

23 heures : la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, estime que la campagne de François Hollande à la primaire socialiste a été "une surenchère de promesses électoralistes". "Eh bien, maintenant, il faut faire les comptes, l'addition, et l'addition elle va être lourde et la facture est économiquement et socialement insupportable pour les Français", a-t-elle prévenu.

22 h 30 : la présidente du Front national, Marine Le Pen, se "félicite" que le PS soit représenté à l'élection présidentielle par François Hollande, car, dit-elle, il "est un champion du mondialisme le plus féroce, du fédéralisme européen, de la soumission de la France à l'ensemble des diktats imposés par les grandes puissances financières et aussi un champion de la dette".

22 h 23 : Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, estime qu'"il va falloir quand même que François Hollande annonce son programme".

22 h 17 : "Ne soyez pas déçus." Après une brève allocution, François Lamy l'annonce au micro : Martine Aubry ne viendra pas dimanche soir à son QG. Soupirs dans la salle. Des militants commencent déjà à quitter la péniche. Quelques minutes plus tôt, un soutien lançait à Lamy : "Les gens ne comprendront pas..." C'est "sa décision", répond Lamy.

22 h 10 : "Il va falloir se mettre maintenant à la diète médiatique. (...) Il va falloir reprendre nos forces", prévient François Hollande. Il souligne que sa victoire ne suffit pas : "La victoire, ce sera le 6 mai."

22 heures : "C'est une femme d'État, Hollande est mou", se désole un militant de Martine Aubry dans le Nord, fief de la maire de Lille.

22 heures : Jean-Paul Huchon et François Lamy ont, eux aussi, fait leur arrivée au QG de Martine Aubry. Ce dernier, fidèle directeur de campagne, discute notamment avec Christian Paul, un autre soutien de la maire de Lille. L'un et l'autre ont l'air préoccupés, Aubry se fait attendre. La candidate hésiterait-elle à venir rejoindre ses soutiens ?

22 heures : François Hollande remercie les Corréziens. Il ironise même sur son score électoral dans son département, "digne d'une dictature".

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à son QG

 

21 h 58 : François Hollande s'exprime pour la troisième fois en 25 minutes devant ses partisans.

21 h 57 : François Hollande est très attendu par les militants à la Maison de l'Amérique latine. Ambiance calme malgré quelques chants de supporteurs improvisés : de "qui ne saute pas n'est pas hollandais" à "tous ensemble, tous ensemble, président !", c'est "François, président !" qui l'emporte. L'estrade a été installée, le micro aussi. Ne manque plus que le député de Corrèze qui doit arriver de Solférino où il s'est déjà exprimé.

21 h 48 : Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, rejoint le QG d'Aubry. Un mot d'ordre pour les soutiens de la maire de Lille : ne pas parler de déception.

21 h 45 : Thierry Mariani, le ministre des Transports, ironise sur BFM TV : "On connaît le candidat qu'affrontera Nicolas Sarkozy. C'est le candidat du département le plus endetté de France. Voir Arnaud Montebourg et Manuel Valls se serrer la main, ça mérite un bon film comique."

21 h 40 : Jean-Christophe Cambadélis est le premier soutien de Martine Aubry à débarquer au QG de la candidate défaite. Le strauss-kahnien se prête volontiers au jeu du service après-vente médiatique. "Je comprends qu'il y ait un petit peu d'amertume, mais aujourd'hui, l'important, c'est que nous soyons rassemblés derrière notre candidat", lance-t-il aux caméras qui l'assaillent.

21 h 40 : François Hollande s'exprime de nouveau devant les militants massés à l'entrée de Solférino. Aux côtés de Ségolène Royal tout sourire, le candidat du PS à l'élection présidentielle délivre un discours combatif. Il est acclamé à de nombreuses reprises par les militants. Ces derniers hurlent : "Tous ensemble, tous ensemble, socialistes !"

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à Solférino

 

 

21 h 34 : "Je ne peux mener ce combat seul", insiste celui qui a battu Martine Aubry. François Hollande cite tous les candidats à la primaire PS, puis rend hommage à la candidate défaite : "Ce soir, je veux dire à Martine Aubry que j'ai particulièrement apprécié la dignité qui a été la sienne lorsqu'elle a constaté le résultat."

21 h 31 : le candidat du PS pour 2012 François Hollande s'exprime depuis le siège du Parti socialiste. "Le résultat me donne la majorité que j'avais espérée et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle", assure-t-il. "Ce résultat est la première étape d'un long cheminement que j'ai préparé pendant des années. Je mesure la tâche qui m'attend. Elle est lourde. Elle est grave. Je dois être à la hauteur des Français qui n'en peuvent plus de la politique de Nicolas Sarkozy", poursuit le député de Corrèze.

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à Solférino

 

 

21 h 28 : François Hollande vante le processus de la primaire socialiste. "C'est un succès démocratique considérable. (...) Je veux saluer tous les électrices et les électeurs qui ont permis cette mobilisation. Je veux dire à tous les élus de gauche, et même de droite, qui ont facilité la bonne tenue du scrutin la gratitude qui est la mienne. Ce que nous venons de réaliser est bien plus qu'un exemple. C'est un processus irréversible qui s'imposera à toutes les familles politiques. Je prends acte avec gravité du vote de ce soir."

21 h 27 : François Hollande fait comme prévu sa première déclaration rue de Solférino. Dans son QG, les militants l'écoutent et le regardent sur les écrans de télévision. Il est acclamé lorsqu'il lâche : "prochain président de la République".

21 h 26 : "Chuuuut !" Au QG de Martine Aubry, quelques militants invitent l'ensemble des participants à faire silence pour écouter le discours du vainqueur François Hollande. Rassemblés devant le grand écran, la plupart l'écoutent calmement. Çà et là, on entend bien quelques moqueries, notamment quand le député de Corrèze se présente comme le "candidat du rassemblement". "Pff.... Foutaises. C'est ça, ouais..." Mais dans l'ensemble, à la fin du discours, les militants aubryistes applaudissent franchement leur nouveau candidat.

21 h 26 : Arnaud Montebourg arrive à la Maison de l'Amérique latine.

21 h 25 : à l'entrée de Solférino, Martine Aubry accueille François Hollande, le vainqueur, un large sourire aux lèvres.

21 h 16 : "C'est la victoire de l'homme de la dette", réagit le président des Jeunes Populaires Benjamin Lancar sur Twitter en parlant de François Hollande.

21 h 13 : l'ex-Premier ministre Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry, adresse ses "félicitations et ses voeux très chaleureux de succès" à François Hollande, vainqueur de la primaire socialiste. Interrogé sur TF1, il estime que "Martine Aubry a mené une campagne extrêmement combative, elle s'est confirmée comme une femme d'État, elle va reprendre la direction du PS et le mot d'ordre, maintenant, c'est l'union, le rassemblement."

21 h 7 : c'est l'instant artiste au QG de François Hollande. L'actrice Firmine Richard arrive très heureuse à la Maison de l'Amérique latine. "Tout le monde est content", décrète-t-elle. "C'est Hollande qui est le plus capable de battre Sarkozy, de tenir la route face au flingueur !" Rapide analyse de Firmine Richard : "C'est lui qui l'a emporté, parce qu'il s'est préparé plus que les autres." Derrière elle arrive le rappeur Rost. Un peu une star ici, puisque c'est sa chanson L'avenir, c'est nous qui a ouvert tous les meetings de François Hollande" depuis celui de Cergy en avril 2011 où il était déjà présent. Rost a récemment déjeuné avec Hollande pour négocier un rôle dans la campagne.

21 h 5 : Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, s'en prend à Martine Aubry qui vient de perdre la primaire PS. "Je pense qu'elle serait bien inspirée de démissionner. Au cours du débat, elle a exprimé que le contrat de génération proposé par François Hollande était totalement irréalisable. (...) Elle l'a qualifié de gauche molle. (...) Maintenant, l'heure de vérité a sonné. Il va falloir parler sérieusement aux Français."

21 h 2 : au QG de Martine Aubry, qui se remplit doucement, des militants discutent de François Hollande en attendant l'arrivée de leur candidate : "Ce n'est pas sûr qu'il gagne en 2012", lance l'un d'eux. Et un autre de renchérir : "Pour rassembler la gauche, il va avoir beaucoup de problèmes. Avec les Verts, le Front de gauche, c'est pas gagné..."

21 h 2 : soutien de Martine Aubry, Bertrand Delanöe joue le rassemblement sur BFM TV : "François Hollande peut très bien porter notre projet."

20 h 55 : Arnaud Montebourg, arrivé troisième de la primaire PS, se réjouit de la victoire du candidat pour lequel il a personnellement voté au second tour, François Hollande. "Les plus de 2,7 millions d'électeurs ont parlé et ont désigné largement François Hollande. Je lui adresse mes plus sincères et amicales félicitations. (...) En trois mois, nous avons acquis un leader naturel et incontesté. (...) Nous avons vu surgir des équipes et des dirigeants nouveaux." Le président du conseil général de Saône-et-Loire s'impliquera pour le candidat du PS à l'élection présidentielle. "Mon action sera guidée par trois exigences : loyauté, fermeté, et engagement. (...) Je suis dès ce soir pleinement engagé aux côtés de notre candidat François Hollande."

REGARDEZ l'intervention d'Arnaud Montebourg

 

 

20 h 50 : au QG de Martine Aubry, sur la péniche Le Quai, les militants se rapprochent tranquillement du bar. La maire de Lille vient de reconnaître officiellement sa défaite, sans provoquer la moindre surprise. Retransmis sur grand écran, son discours prononcé au siège du PS suscite quelques secondes d'applaudissements, mais pas d'effusion. Tous attendent l'arrivée de leur candidate et de ses soutiens officiels.

20 h 47 : Martine Aubry est acclamée lorsqu'elle affirme que le candidat du PS pour 2012 "a désormais un nom : François Hollande". Même chose lorsqu'elle répète : "François Hollande est aujourd'hui notre candidat." Quand elle promet de mettre toute sa force au service de la campagne du député de Corrèze, elle est longuement applaudie. "Pas mal !" se félicite un militant, heureux que la maire de Lille joue le jeu du rassemblement.

REGARDEZ l'intervention de Martine Aubry

 

 

20 h 45 : Martine Aubry s'exprime depuis Solférino. Elle reconnaît la victoire de son adversaire. "François Hollande est désormais notre candidat. (...) Désormais, il incarne l'espoir des socialistes et de la gauche. (...) L'heure est désormais au rassemblement." "Je veux saluer chaleureusement la victoire de François Hollande, il est notre candidat à la présidentielle de 2012. (...) Ce soir, le peuple de gauche s'est rendu massivement et joyeusement à la primaire. (...) Je voudrais remercier toutes les femmes et tous les hommes qui ont répondu présents pour organiser de façon magistrale le scrutin. (...) Je retrouve la tête du Parti socialiste. (...) Nous avons donné un sens à notre combat."

20 h 40 : Pierre Moscovici souhaite que "la petite musique de la semaine dernière soit remisée au placard", faisant allusion au climat tendu entre les deux finalistes dans l'entre-deux-tours de la primaire PS.

REGARDEZ l'intervention de Pierre Moscovici

 

 

20 h 37 : Dominique Paillé enfonce le clou dans un nouveau tweet : La primaire, "un processus incontournable désormais à droite et au centre".

20 h 37 : Rue89 titre : "François Hollande remporte la primaire socialiste".

20 h 33 : Ségolène Royal croit déjà à la victoire de François Hollande, largement en tête des résultats provisoires. "Je le félicite", lance-t-elle à son arrivée rue de Solférino, ajoutant : "Cette primaire est un grand succès." Elle estime que cela confère une "grande légitimité que la droite ne peut remettre en cause" et qu'il s'agit d'une "marque de confiance très forte" pour François Hollande. Celle qui a appelé à voter pour son ex-compagnon conclut : "Il est le candidat de tous les socialistes, de tous ceux qui veulent que ça change."

REGARDEZ l'intervention de Ségolène Royal

 

 

20 h 30 : Dominique Paillé, ancien porte-parole de l'UMP, tweete : "Il est urgent que la majorité présidentielle comprenne que la France change."

20 h 27 : "Il faut se rassembler pour battre Nicolas Sarkozy", déclare François Rebsamen, maire de Dijon et proche de François Hollande, sur Twitter.

20 h 25 : l'ambiance est toujours aussi morne au QG de Martine Aubry. Un membre du staff prend enfin le micro pour annoncer... que l'ex-première secrétaire s'apprête à prononcer un discours au siège du parti, rue de Solférino. Il invite les militants présents à aller l'entourer. En quelques minutes, la péniche se vide de moitié. On entend quelques militants qui, en la quittant, discutent : "Hollande, c'est quand même le PS, alors on le soutiendra." Ne restent, désormais, presque que des journalistes.

20 h 21 : Pierre Moscovici, le coordinateur de campagne de François Hollande, est le premier poids lourd de l'équipe à faire son arrivée à la Maison de l'Amérique latine. Il exprime sa "satisfaction" alors qu'on ne voit plus très bien comment la victoire pourrait échapper au député de Corrèze tant la tendance qui se dégage est claire. Moscovici se projette déjà à samedi prochain et à la convention de rassemblement autour du vainqueur. Le député du Doubs dit simplement à propos de François Hollande : "Il est dans un bon état d'esprit."

20 h 20 : le ministre de l'Industrie, Éric Besson, s'exprime à son tour sur Twitter : "Ce sera donc Sarkozy-Hollande. Joli match en perspective", écrit-il.

20 h 13 : Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, considère que le scrutin est plié. "C'est une pseudo-soirée électorale. C'est une évidence que Hollande est élu. Il sera le candidat des socialistes", déclare-t-il sur France 2. Et de railler : "L'un était pour la gauche molle, l'autre pour la gauche sectaire."

20 h 10 : pessimisme dans le camp de Martine Aubry. "La tendance semble assez nette (en faveur de François Hollande)", reconnaît sur le plateau de France 2 Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste et soutien de la maire de Lille.

20 h 8 : on constate que les électeurs qui ne s'étaient pas déplacés au premier tour semblent, cette fois, être assez nombreux à s'être rendus dans les bureaux de vote. À l'inverse, certains électeurs du premier tour pourraient avoir décidé de ne pas se prononcer dimanche. Selon les dernières estimations publiées sur le site du PS portant sur 763 243 votants, soit 3 579 bureaux sur 9 425, François Hollande arrive en tête avec 56,61 % contre 43,39 % à Marine Aubry.

20 h 4 : "Quelle histoire ! Quelle histoire !!!" tweete la journaliste et compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler.

19 h 59 : les militants envahissent la cour principale de Solférino. Musique, ballons, écran géant : le PS l'a promis, quel que soit le résultat, c'est soir de fête ! Car comme aime le dire François Hollande, la primaire est la seule élection que les socialistes sont sûrs de gagner.

19 h 57 : il y a déjà beaucoup de monde à la Maison de l'Amérique latine, boulevard Saint-Germain, au QG de François Hollande. Les sourires sont détendus. Les premiers chiffres partiels qui remontent sont très encourageants... Le buffet est pris d'assaut par les militants. Contrairement à la semaine dernière, les portes donnant sur le jardin sont grandes ouvertes. Les journalistes, en recevant leur badge, entendent même : "Celui-là, il est collector !"

19 h 43 : d'après de nouvelles estimations, François Hollande serait crédité de 56,85 % des voix contre 43,15 % des voix à Martine Aubry sur 279 542 votants, soit 1 731 bureaux de vote sur 9 425.

19 h 39 : quai Anatole-France, pendant que Martine Aubry découvre sans doute une partie des résultats à l'Assemblée nationale, la rumeur enfle d'une avance "assez nette" de François Hollande. Mais difficile de lire une quelconque émotion sur les visages. Bruno Julliard discute dans un coin. Les autres principaux soutiens ne sont pas encore là.

19 h 32 : selon les résultats provisoires publiés sur le site du Parti socialiste, François Hollande arrive en tête avec 53,4 % des suffrages contre 46,6 % à Martine Aubry. Des chiffres à prendre avec une extrême précaution, puisqu'ils ne portent pour l'instant que sur 183 bureaux de vote.

19 h 15 : au QG de Martine Aubry - la péniche Le Quai, à quelques centaines de mètres du siège de Solférino -, le décor est prêt : lumières roses tamisées et petits fanions bleu-blanc-rouge "MA présidente" feront l'affaire. Les caméras sont là, elles aussi, à l'affût de la moindre tête connue. Les chiffres de la participation en hausse viennent de tomber. Le score de Martine Aubry à Montréal est certes positif, mais ici, personne ne sait trop quoi penser...

19 h 15 : le chapiteau des grands soirs a été dressé dans la cour de Solférino. Le buffet va être installé. Beaucoup de caméras encerclent la cour, trois écrans sont installés pour l'heure des déclarations. Pour l'instant, les journalistes sont les seuls à avoir accès au siège du PS. Ils sont 350 accrédités, 250 n'ont pas obtenu leur sésame pour la soirée. Les militants sont aussi invités, contrairement au premier tour.

19 h 12 : "Nous avons réussi les primaires jusqu'au bout. Nous avons dépassé toutes les espérances. C'est une extraordinaire réussite", se félicite Harlem Désir depuis le siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris. Le premier secrétaire par intérim du PS attend 2,7 millions de votants au second tour, contre 2,6 millions au premier tour.

19 heures : Harlem Désir, premier secrétaire par intérim, doit tenir un point sur la participation au scrutin.

18 heures : la bourde. L'ancien ministre de François Mitterrand Paul Quilès, soutien de Martine Aubry, envoie par erreur aux rédactions un communiqué annonçant la victoire de François Hollande.

17 h 25 : Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la Haute Autorité des primaires (HAP), annonce que la hausse de la participation se confirme. 1,717 million de votants se sont rendus aux urnes à 17 h 15, soit 150 000 de plus qu'au premier tour à la même heure.

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 05:10

 

bon lundi

bon lundi

 

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 15:42
gif

Gif Bonne Soirée

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 15:32
Nicolas Sarkozy part sans payer sa tournée

 

«Profitez-en, c'est ma tournée!», a lancé mardi le président français dans un café de province. Sauf qu'il est parti sans régler la note, relate avec humour la presse française.

________________________________________________________________



Sarkozy

________________________________________________________________

Humour: Nicolas Sarkozy part sans payer sa tournée

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de meuse.ardennes
  • : parlons de la Meuse , des Ardennes,de tout ou de rien,de l'actualité avec sérieux ou humour,coup de gueule ou coup de coeur.
  • Contact

Passez un bon moment

Image hébergée par servimg.com C'est chouette ici.Sur Meuse Ardennes!!

Recherche

Revenez quand vous voulez

Image hébergée par servimg.com Bonjour et bienvenue sur ce blog

Texte Libre

à bientôt

A bientôt

compteur internet



Total des visiteurs sur Meuse Ardennes


ClicAnimaux.com - Cliquer pour Donner

-------------------