Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 07:36
EN DIRECT - Hollande savoure son triomphe

Le député de Corrèze l'a emporté avec une avance confortable sur Martine Aubry au second tour de la primaire PS.

EN DIRECT - Hollande savoure son triomphe

François Hollande et Martine Aubry au siège du PS, rue de Solférino à Paris

 

 

 

 

Suivez ici la sélection de tweets de la rédaction du Point.fr.

Les résultats en direct (remontés par les présidents des bureaux de vote, non validés par la Haute Autorité des primaires) : François Hollande 56,38 %, Martine Aubry 43,62 % (7 465 bureaux de vote sur 9 425, soit 2 312 841 votants).

23 heures : la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, estime que la campagne de François Hollande à la primaire socialiste a été "une surenchère de promesses électoralistes". "Eh bien, maintenant, il faut faire les comptes, l'addition, et l'addition elle va être lourde et la facture est économiquement et socialement insupportable pour les Français", a-t-elle prévenu.

22 h 30 : la présidente du Front national, Marine Le Pen, se "félicite" que le PS soit représenté à l'élection présidentielle par François Hollande, car, dit-elle, il "est un champion du mondialisme le plus féroce, du fédéralisme européen, de la soumission de la France à l'ensemble des diktats imposés par les grandes puissances financières et aussi un champion de la dette".

22 h 23 : Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, estime qu'"il va falloir quand même que François Hollande annonce son programme".

22 h 17 : "Ne soyez pas déçus." Après une brève allocution, François Lamy l'annonce au micro : Martine Aubry ne viendra pas dimanche soir à son QG. Soupirs dans la salle. Des militants commencent déjà à quitter la péniche. Quelques minutes plus tôt, un soutien lançait à Lamy : "Les gens ne comprendront pas..." C'est "sa décision", répond Lamy.

22 h 10 : "Il va falloir se mettre maintenant à la diète médiatique. (...) Il va falloir reprendre nos forces", prévient François Hollande. Il souligne que sa victoire ne suffit pas : "La victoire, ce sera le 6 mai."

22 heures : "C'est une femme d'État, Hollande est mou", se désole un militant de Martine Aubry dans le Nord, fief de la maire de Lille.

22 heures : Jean-Paul Huchon et François Lamy ont, eux aussi, fait leur arrivée au QG de Martine Aubry. Ce dernier, fidèle directeur de campagne, discute notamment avec Christian Paul, un autre soutien de la maire de Lille. L'un et l'autre ont l'air préoccupés, Aubry se fait attendre. La candidate hésiterait-elle à venir rejoindre ses soutiens ?

22 heures : François Hollande remercie les Corréziens. Il ironise même sur son score électoral dans son département, "digne d'une dictature".

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à son QG

 

21 h 58 : François Hollande s'exprime pour la troisième fois en 25 minutes devant ses partisans.

21 h 57 : François Hollande est très attendu par les militants à la Maison de l'Amérique latine. Ambiance calme malgré quelques chants de supporteurs improvisés : de "qui ne saute pas n'est pas hollandais" à "tous ensemble, tous ensemble, président !", c'est "François, président !" qui l'emporte. L'estrade a été installée, le micro aussi. Ne manque plus que le député de Corrèze qui doit arriver de Solférino où il s'est déjà exprimé.

21 h 48 : Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, rejoint le QG d'Aubry. Un mot d'ordre pour les soutiens de la maire de Lille : ne pas parler de déception.

21 h 45 : Thierry Mariani, le ministre des Transports, ironise sur BFM TV : "On connaît le candidat qu'affrontera Nicolas Sarkozy. C'est le candidat du département le plus endetté de France. Voir Arnaud Montebourg et Manuel Valls se serrer la main, ça mérite un bon film comique."

21 h 40 : Jean-Christophe Cambadélis est le premier soutien de Martine Aubry à débarquer au QG de la candidate défaite. Le strauss-kahnien se prête volontiers au jeu du service après-vente médiatique. "Je comprends qu'il y ait un petit peu d'amertume, mais aujourd'hui, l'important, c'est que nous soyons rassemblés derrière notre candidat", lance-t-il aux caméras qui l'assaillent.

21 h 40 : François Hollande s'exprime de nouveau devant les militants massés à l'entrée de Solférino. Aux côtés de Ségolène Royal tout sourire, le candidat du PS à l'élection présidentielle délivre un discours combatif. Il est acclamé à de nombreuses reprises par les militants. Ces derniers hurlent : "Tous ensemble, tous ensemble, socialistes !"

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à Solférino

 

 

21 h 34 : "Je ne peux mener ce combat seul", insiste celui qui a battu Martine Aubry. François Hollande cite tous les candidats à la primaire PS, puis rend hommage à la candidate défaite : "Ce soir, je veux dire à Martine Aubry que j'ai particulièrement apprécié la dignité qui a été la sienne lorsqu'elle a constaté le résultat."

21 h 31 : le candidat du PS pour 2012 François Hollande s'exprime depuis le siège du Parti socialiste. "Le résultat me donne la majorité que j'avais espérée et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle", assure-t-il. "Ce résultat est la première étape d'un long cheminement que j'ai préparé pendant des années. Je mesure la tâche qui m'attend. Elle est lourde. Elle est grave. Je dois être à la hauteur des Français qui n'en peuvent plus de la politique de Nicolas Sarkozy", poursuit le député de Corrèze.

REGARDEZ l'intervention de François Hollande à Solférino

 

 

21 h 28 : François Hollande vante le processus de la primaire socialiste. "C'est un succès démocratique considérable. (...) Je veux saluer tous les électrices et les électeurs qui ont permis cette mobilisation. Je veux dire à tous les élus de gauche, et même de droite, qui ont facilité la bonne tenue du scrutin la gratitude qui est la mienne. Ce que nous venons de réaliser est bien plus qu'un exemple. C'est un processus irréversible qui s'imposera à toutes les familles politiques. Je prends acte avec gravité du vote de ce soir."

21 h 27 : François Hollande fait comme prévu sa première déclaration rue de Solférino. Dans son QG, les militants l'écoutent et le regardent sur les écrans de télévision. Il est acclamé lorsqu'il lâche : "prochain président de la République".

21 h 26 : "Chuuuut !" Au QG de Martine Aubry, quelques militants invitent l'ensemble des participants à faire silence pour écouter le discours du vainqueur François Hollande. Rassemblés devant le grand écran, la plupart l'écoutent calmement. Çà et là, on entend bien quelques moqueries, notamment quand le député de Corrèze se présente comme le "candidat du rassemblement". "Pff.... Foutaises. C'est ça, ouais..." Mais dans l'ensemble, à la fin du discours, les militants aubryistes applaudissent franchement leur nouveau candidat.

21 h 26 : Arnaud Montebourg arrive à la Maison de l'Amérique latine.

21 h 25 : à l'entrée de Solférino, Martine Aubry accueille François Hollande, le vainqueur, un large sourire aux lèvres.

21 h 16 : "C'est la victoire de l'homme de la dette", réagit le président des Jeunes Populaires Benjamin Lancar sur Twitter en parlant de François Hollande.

21 h 13 : l'ex-Premier ministre Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry, adresse ses "félicitations et ses voeux très chaleureux de succès" à François Hollande, vainqueur de la primaire socialiste. Interrogé sur TF1, il estime que "Martine Aubry a mené une campagne extrêmement combative, elle s'est confirmée comme une femme d'État, elle va reprendre la direction du PS et le mot d'ordre, maintenant, c'est l'union, le rassemblement."

21 h 7 : c'est l'instant artiste au QG de François Hollande. L'actrice Firmine Richard arrive très heureuse à la Maison de l'Amérique latine. "Tout le monde est content", décrète-t-elle. "C'est Hollande qui est le plus capable de battre Sarkozy, de tenir la route face au flingueur !" Rapide analyse de Firmine Richard : "C'est lui qui l'a emporté, parce qu'il s'est préparé plus que les autres." Derrière elle arrive le rappeur Rost. Un peu une star ici, puisque c'est sa chanson L'avenir, c'est nous qui a ouvert tous les meetings de François Hollande" depuis celui de Cergy en avril 2011 où il était déjà présent. Rost a récemment déjeuné avec Hollande pour négocier un rôle dans la campagne.

21 h 5 : Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, s'en prend à Martine Aubry qui vient de perdre la primaire PS. "Je pense qu'elle serait bien inspirée de démissionner. Au cours du débat, elle a exprimé que le contrat de génération proposé par François Hollande était totalement irréalisable. (...) Elle l'a qualifié de gauche molle. (...) Maintenant, l'heure de vérité a sonné. Il va falloir parler sérieusement aux Français."

21 h 2 : au QG de Martine Aubry, qui se remplit doucement, des militants discutent de François Hollande en attendant l'arrivée de leur candidate : "Ce n'est pas sûr qu'il gagne en 2012", lance l'un d'eux. Et un autre de renchérir : "Pour rassembler la gauche, il va avoir beaucoup de problèmes. Avec les Verts, le Front de gauche, c'est pas gagné..."

21 h 2 : soutien de Martine Aubry, Bertrand Delanöe joue le rassemblement sur BFM TV : "François Hollande peut très bien porter notre projet."

20 h 55 : Arnaud Montebourg, arrivé troisième de la primaire PS, se réjouit de la victoire du candidat pour lequel il a personnellement voté au second tour, François Hollande. "Les plus de 2,7 millions d'électeurs ont parlé et ont désigné largement François Hollande. Je lui adresse mes plus sincères et amicales félicitations. (...) En trois mois, nous avons acquis un leader naturel et incontesté. (...) Nous avons vu surgir des équipes et des dirigeants nouveaux." Le président du conseil général de Saône-et-Loire s'impliquera pour le candidat du PS à l'élection présidentielle. "Mon action sera guidée par trois exigences : loyauté, fermeté, et engagement. (...) Je suis dès ce soir pleinement engagé aux côtés de notre candidat François Hollande."

REGARDEZ l'intervention d'Arnaud Montebourg

 

 

20 h 50 : au QG de Martine Aubry, sur la péniche Le Quai, les militants se rapprochent tranquillement du bar. La maire de Lille vient de reconnaître officiellement sa défaite, sans provoquer la moindre surprise. Retransmis sur grand écran, son discours prononcé au siège du PS suscite quelques secondes d'applaudissements, mais pas d'effusion. Tous attendent l'arrivée de leur candidate et de ses soutiens officiels.

20 h 47 : Martine Aubry est acclamée lorsqu'elle affirme que le candidat du PS pour 2012 "a désormais un nom : François Hollande". Même chose lorsqu'elle répète : "François Hollande est aujourd'hui notre candidat." Quand elle promet de mettre toute sa force au service de la campagne du député de Corrèze, elle est longuement applaudie. "Pas mal !" se félicite un militant, heureux que la maire de Lille joue le jeu du rassemblement.

REGARDEZ l'intervention de Martine Aubry

 

 

20 h 45 : Martine Aubry s'exprime depuis Solférino. Elle reconnaît la victoire de son adversaire. "François Hollande est désormais notre candidat. (...) Désormais, il incarne l'espoir des socialistes et de la gauche. (...) L'heure est désormais au rassemblement." "Je veux saluer chaleureusement la victoire de François Hollande, il est notre candidat à la présidentielle de 2012. (...) Ce soir, le peuple de gauche s'est rendu massivement et joyeusement à la primaire. (...) Je voudrais remercier toutes les femmes et tous les hommes qui ont répondu présents pour organiser de façon magistrale le scrutin. (...) Je retrouve la tête du Parti socialiste. (...) Nous avons donné un sens à notre combat."

20 h 40 : Pierre Moscovici souhaite que "la petite musique de la semaine dernière soit remisée au placard", faisant allusion au climat tendu entre les deux finalistes dans l'entre-deux-tours de la primaire PS.

REGARDEZ l'intervention de Pierre Moscovici

 

 

20 h 37 : Dominique Paillé enfonce le clou dans un nouveau tweet : La primaire, "un processus incontournable désormais à droite et au centre".

20 h 37 : Rue89 titre : "François Hollande remporte la primaire socialiste".

20 h 33 : Ségolène Royal croit déjà à la victoire de François Hollande, largement en tête des résultats provisoires. "Je le félicite", lance-t-elle à son arrivée rue de Solférino, ajoutant : "Cette primaire est un grand succès." Elle estime que cela confère une "grande légitimité que la droite ne peut remettre en cause" et qu'il s'agit d'une "marque de confiance très forte" pour François Hollande. Celle qui a appelé à voter pour son ex-compagnon conclut : "Il est le candidat de tous les socialistes, de tous ceux qui veulent que ça change."

REGARDEZ l'intervention de Ségolène Royal

 

 

20 h 30 : Dominique Paillé, ancien porte-parole de l'UMP, tweete : "Il est urgent que la majorité présidentielle comprenne que la France change."

20 h 27 : "Il faut se rassembler pour battre Nicolas Sarkozy", déclare François Rebsamen, maire de Dijon et proche de François Hollande, sur Twitter.

20 h 25 : l'ambiance est toujours aussi morne au QG de Martine Aubry. Un membre du staff prend enfin le micro pour annoncer... que l'ex-première secrétaire s'apprête à prononcer un discours au siège du parti, rue de Solférino. Il invite les militants présents à aller l'entourer. En quelques minutes, la péniche se vide de moitié. On entend quelques militants qui, en la quittant, discutent : "Hollande, c'est quand même le PS, alors on le soutiendra." Ne restent, désormais, presque que des journalistes.

20 h 21 : Pierre Moscovici, le coordinateur de campagne de François Hollande, est le premier poids lourd de l'équipe à faire son arrivée à la Maison de l'Amérique latine. Il exprime sa "satisfaction" alors qu'on ne voit plus très bien comment la victoire pourrait échapper au député de Corrèze tant la tendance qui se dégage est claire. Moscovici se projette déjà à samedi prochain et à la convention de rassemblement autour du vainqueur. Le député du Doubs dit simplement à propos de François Hollande : "Il est dans un bon état d'esprit."

20 h 20 : le ministre de l'Industrie, Éric Besson, s'exprime à son tour sur Twitter : "Ce sera donc Sarkozy-Hollande. Joli match en perspective", écrit-il.

20 h 13 : Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, considère que le scrutin est plié. "C'est une pseudo-soirée électorale. C'est une évidence que Hollande est élu. Il sera le candidat des socialistes", déclare-t-il sur France 2. Et de railler : "L'un était pour la gauche molle, l'autre pour la gauche sectaire."

20 h 10 : pessimisme dans le camp de Martine Aubry. "La tendance semble assez nette (en faveur de François Hollande)", reconnaît sur le plateau de France 2 Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste et soutien de la maire de Lille.

20 h 8 : on constate que les électeurs qui ne s'étaient pas déplacés au premier tour semblent, cette fois, être assez nombreux à s'être rendus dans les bureaux de vote. À l'inverse, certains électeurs du premier tour pourraient avoir décidé de ne pas se prononcer dimanche. Selon les dernières estimations publiées sur le site du PS portant sur 763 243 votants, soit 3 579 bureaux sur 9 425, François Hollande arrive en tête avec 56,61 % contre 43,39 % à Marine Aubry.

20 h 4 : "Quelle histoire ! Quelle histoire !!!" tweete la journaliste et compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler.

19 h 59 : les militants envahissent la cour principale de Solférino. Musique, ballons, écran géant : le PS l'a promis, quel que soit le résultat, c'est soir de fête ! Car comme aime le dire François Hollande, la primaire est la seule élection que les socialistes sont sûrs de gagner.

19 h 57 : il y a déjà beaucoup de monde à la Maison de l'Amérique latine, boulevard Saint-Germain, au QG de François Hollande. Les sourires sont détendus. Les premiers chiffres partiels qui remontent sont très encourageants... Le buffet est pris d'assaut par les militants. Contrairement à la semaine dernière, les portes donnant sur le jardin sont grandes ouvertes. Les journalistes, en recevant leur badge, entendent même : "Celui-là, il est collector !"

19 h 43 : d'après de nouvelles estimations, François Hollande serait crédité de 56,85 % des voix contre 43,15 % des voix à Martine Aubry sur 279 542 votants, soit 1 731 bureaux de vote sur 9 425.

19 h 39 : quai Anatole-France, pendant que Martine Aubry découvre sans doute une partie des résultats à l'Assemblée nationale, la rumeur enfle d'une avance "assez nette" de François Hollande. Mais difficile de lire une quelconque émotion sur les visages. Bruno Julliard discute dans un coin. Les autres principaux soutiens ne sont pas encore là.

19 h 32 : selon les résultats provisoires publiés sur le site du Parti socialiste, François Hollande arrive en tête avec 53,4 % des suffrages contre 46,6 % à Martine Aubry. Des chiffres à prendre avec une extrême précaution, puisqu'ils ne portent pour l'instant que sur 183 bureaux de vote.

19 h 15 : au QG de Martine Aubry - la péniche Le Quai, à quelques centaines de mètres du siège de Solférino -, le décor est prêt : lumières roses tamisées et petits fanions bleu-blanc-rouge "MA présidente" feront l'affaire. Les caméras sont là, elles aussi, à l'affût de la moindre tête connue. Les chiffres de la participation en hausse viennent de tomber. Le score de Martine Aubry à Montréal est certes positif, mais ici, personne ne sait trop quoi penser...

19 h 15 : le chapiteau des grands soirs a été dressé dans la cour de Solférino. Le buffet va être installé. Beaucoup de caméras encerclent la cour, trois écrans sont installés pour l'heure des déclarations. Pour l'instant, les journalistes sont les seuls à avoir accès au siège du PS. Ils sont 350 accrédités, 250 n'ont pas obtenu leur sésame pour la soirée. Les militants sont aussi invités, contrairement au premier tour.

19 h 12 : "Nous avons réussi les primaires jusqu'au bout. Nous avons dépassé toutes les espérances. C'est une extraordinaire réussite", se félicite Harlem Désir depuis le siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris. Le premier secrétaire par intérim du PS attend 2,7 millions de votants au second tour, contre 2,6 millions au premier tour.

19 heures : Harlem Désir, premier secrétaire par intérim, doit tenir un point sur la participation au scrutin.

18 heures : la bourde. L'ancien ministre de François Mitterrand Paul Quilès, soutien de Martine Aubry, envoie par erreur aux rédactions un communiqué annonçant la victoire de François Hollande.

17 h 25 : Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la Haute Autorité des primaires (HAP), annonce que la hausse de la participation se confirme. 1,717 million de votants se sont rendus aux urnes à 17 h 15, soit 150 000 de plus qu'au premier tour à la même heure.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 15:27

 

 

La popularité de Nicolas Sarkozy est en baisse de deux points en octobre à 30% de bonnes opinions contre 67% de mauvaises dans le baromètre d'Opinionway pour le quotidien Métro.

 

 Le président de la République, qui était remonté à 34% au début de l'été, s'approche de son plus mauvais score dans ce baromètre, atteint en mai dernier avec 27% de bonnes opinions pour 70% de mauvaises.

 

La popularité du Premier ministre François Fillon est à 41% d'opinions positives contre 52% de mauvaises en octobre. Le sondage a été réalisé du 7 au 12 octobre sur un échantillon de 1.007 personnes choisies par la méthode des quotas dans la population âgée de 18 ans et plus.

source europe1

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 15:11

 

 

La participation au second tour de la primaire socialiste a atteint dimanche à 13 h le chiffre de 868 879 votants, en hausse par rapport à dimanche dernier à la même heure, a annoncé à la presse le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir.

 

 

« Objectif : aller au-delà des 2,7 millions de votants du 1er tour »

 

Cette participation porte sur un peu moins de 6 000 bureaux de vote (moins des deux tiers), six heures avant la fermeture des bureaux, a déclaré M. Désir. Dimanche dernier, au premier tour, à la même heure, il y avait sur le même nombre de bureaux 800 000 votants, a-t-il dit.

 

 

« Nous souhaitons avoir la participation la plus forte », a ajouté M. Désir, dont l’objectif est « d’aller au-delà de ces 2,7 millions de votants » du premier tour dimanche dernier.

 

 

« Il y a une volonté des Français de s’emparer du second tour et de faire en sorte que ce dimanche soit celui de la démocratie », s’est-il félicité, invitant chacun à « amplifier cette dynamique dans l’après-midi ». Les bureaux ferment à 19 h.

 

 

« Les Français n’ont pas écouté les tentatives d’intimidation de l’UMP »

 

« Le deuxième enseignement » de ce scrutin « concerne la droite », a-t-il ajouté. « Les Français n’ont pas écouté les vociférations, les éléments de langage, les tentatives d’intimidation de l’UMP tout au cours de cette semaine, de même qu’ils ont été très nombreux à regarder le débat d’entre-deux tours », a-t-il dit.

 

 

Il s’est aussi félicité que « les difficultés informatiques sur le site d’identification des bureaux de vote », qui avait émaillé le premier tour, aient été « évitées ». M. Désir a indiqué qu’il ferait un prochain point sur la participation au moment de la « clôture du scrutin » et tout au long de la soirée.

source ouest france

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:57
EN DIRECT - Primaire PS: DSK a voté en toute discrétion

"Rien!" a simplement lâché Dominique Strauss-Kahn à des journalistes qui tentaient de l'interroger à la sortie de l'hôtel de ville.

Les bureaux de vote de la primaire PS ont ouvert ce dimanche à 9h00 afin de permettre aux sympathisants de gauche de départager pour le second tour les deux candidats: François Hollande et Martine Aubry. A 13h, la participation est en légère hausse par rapport au premier tour. Les dernières infos en direct. 

15h46: DSK a voté en toute discrétion dimanche après-midi à l'hôtel de ville de Sarcelles, esquivant les questions des journalistes. L'ex-patron du FMI a accédé au bureau de vote vers 14h30 par une porte dérobée située à l'arrière du bâtiment, échappant aux caméramen et photographes. "Rien!" a simplement lâché Dominique Strauss-Kahn à des journalistes qui tentaient de l'interroger à la sortie de l'hôtel de ville. 

 

15h14: L'UMP doit-elle organiser sa propre primaire en 2017?56% des Français y sont favorables, affirme un sondage TNS Sofres paru ce dimanche. Une hypothèse qui divise, au sein de la majorité présidentielle. 

  

14h50: Un nouveau fan de primaires: Xavier Bertrand. Le ministre du Travail a affirmé dimanche que la primaire était un processus "en train de trouver sa place dans la société française". Il souhaite en organiser pour son camp en 2017. "Quand vous n'avez pas de leader naturel qui s'impose, il vaut mieux que ce soient les électeurs avec des primaires qui choisissent plutôt que les sondages, les commentateurs ou les spécialistes des petites phrases", a fait valoir Xavier Bertrand sur Canal+.

 

14h42: Les bureaux de vote ne sont pas combles mais les électeurs sont au rendez-vous ce dimanche, au Havre. Bien plus que la semaine dernière. Parmi les 9 bureaux de vote, celui du centre-ville n'avait accueilli que 700 votants sur 10 000 inscrits.

 

 Ce dimanche à 13 heures, 215 électeurs s'étaient déplacés dans la salle des fêtes René Cassin du Havre. Un nombre supérieur à dimanche dernier. Pour Chantal Andrieu, militante au PS et présidente de ce bureau de vote, le second tour de la primaire socialiste mobilise davantage car l'enjeu est plus grand qu'au premier tour.

 

 "Dimanche dernier, il fallait départager les candidats socialistes, aujourd'hui, il s'agit de choisir celui qui battra Nicolas Sarkozy." La semaine dernière, Martine Aubry avait été préférée à François Hollande dans ce bureau du Havre. 

Ce dimanche à 13 heures, 215 électeurs s'étaient déplacés dans la salle des fêtes René Cassin du Havre.

Ce dimanche à 13 heures, 215 électeurs s'étaient déplacés dans la salle des fêtes René Cassin du Havre.

source LEXPRESS

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 08:08

Les magistrats dénoncent une décision "éminemment politique" et donnant "un signal très inquiétant de verrouillage" des affaires sensibles. Ils critiquent la proposition du garde des Sceaux, Michel Mercier, de nommer son directeur de cabinet, François Molins, au poste de procureur de Paris.

Michel Mercier

Michel Mercier propose la candidature de son chef de cabinet au poste de procureur de Paris.

 

Voilà une candidature qui dérange les magistrats. "Le garde des Sceaux a proposé au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) la candidature de François Molins au poste de procureur de la République de Paris, dans un projet de mouvement plus global de près de 300 magistrats", a déclaré samedi à l'AFP le porte-parole du ministère de la Justice, Bruno Badré. Or François Molins, 58 ans, est depuis juin 2009 directeur de cabinet du ministre de la Justice, d'abord de Michèle Alliot-Marie (2009-2010) puis de Michel Mercier (depuis novembre 2010). Il a effectué l'essentiel de sa carrière au sein ou à la tête de plusieurs parquets de France, notamment à Bobigny.

 

 

Le poste de procureur de la République à Paris, sans doute le plus exposé de la magistrature, était vacant depuis le 16 septembre, date à laquelle son dernier occupant, Jean-Claude Marin, a été installé comme procureur général près la Cour de cassation. Cette proposition heurte profondément le Syndicat de la magistrature (gauche), selon lequel cette décision a été "annoncée vendredi soir, à une heure tardive permettant opportunément d'éviter toute réaction immédiate".

"Fâcheuse habitude"

Dans son communiqué, le SM a critiqué le fait que Michel Mercier propose son propre directeur de cabinet, en dénonçant "sa proximité avec le pouvoir exécutif" et en parlant de "verrouillage" au moment "où éclosent" des affaires sensibles pour le pouvoir. S'il y a un précédent en la matière, la nomination de Laurent Le Mesle comme procureur général de Paris après qu'il eut été conseiller du président de la République et directeur de cabinet du garde des Sceaux, "c'est précisément avec cette fâcheuse habitude qu'il convenait de rompre", selon le syndicat. "On est toujours dans des nominations éminemment politiques. Là, c'est évident", a souligné Virginie Duval, secrétaire générale de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).

 

 Dès lors, dit-elle, même si François Molins "était considéré comme un très bon procureur à Bobigny", "des suspicions existent, fondées ou pas" sur d'éventuelles pressions dans la gestion des affaires sensibles.

Le SM souligné que ce choix intervient quelques semaines après que la magistrate Martine Valdès-Boulouque, qui fut en 2004 directrice de cabinet de la secrétaire d'Etat à la Justice, Nicole Guedj, a été récemment proposée au poste de procureur général de Bordeaux, où est instruite l'affaire Bettencourt. Ces propositions relancent le débat sur le système de nomination des magistrats du parquet, jean-Claude Marin lui-même s'étant prononcé le 27 septembre pour une réforme de leurs conditions de nomination, afin de les aligner sur celles des magistrats du siège. Alors que le garde de Sceaux n'est théoriquement pas tenu de suivre les avis du CSM sur les nominations des magistrats du parquet, le procureur Marin a estimé qu'il fallait aller vers un avis du CSM qui s'imposerait.

 

 

A défaut d'une telle réforme à ce stade, le SM espère "que le CSM aura à coeur de jouer pleinement son rôle de gardien vigilant de l'indépendance de l'autorité judiciaire" dans le cas Molins. En décembre dernier, la Cour de cassation avait reconnu que le procureur n'était pas une autorité judiciaire indépendante aux termes de la Convention européenne des droits de l'Homme.

source le jdd

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 04:37
Mobilisation de milliers d'"indignés" à travers le monde

Des milliers d'"indignés" se sont mobilisés samedi à travers le monde à l'appel du mouvement Occupy Wall Street pour dénoncer l'impunité dont bénéficient à leurs yeux banques et monde politique face aux sacrifices consentis par les populations pour cause d'austérité.

Inspirés par les révolutions arabes et les "indignados" précurseurs de Madrid, les premiers manifestants ont défilé en Nouvelle-Zélande et quelques régions d'Asie, suivis par les Européens, avant de laisser la place aux New-Yorkais.

Selon le réseau 15october.net, qui recense les appels à manifester, des rassemblements étaient prévus dans au moins 951 villes à travers 82 pays.

La plupart des rassemblements sont restés relativement limités, à l'exception notable de Rome où un cortège de dizaines de milliers de manifestants s'est étiré sur plusieurs kilomètres.

La manifestation a basculé dans la violence quand plusieurs centaines d'émeutiers ont affronté les forces de l'ordre dans le centre de la capitale.

Environ 40.000 personnes se sont également mobilisées au Portugal, moitié à Lisbonne, moitié à Porto, deux jours après l'annonce par le gouvernement de centre droit d'un nouveau budget de rigueur.

 

MOBILISATION LIMITÉE EN FRANCE

En France, où se tenait parallèlement la réunion des ministres des Finances du G20, au pays de Stéphane Hessel, auteur d'"Indignez-vous", qui a donné son nom au mouvement à travers le monde, la mobilisation est restée limitée.

Ceux qui se surnomment "les 99%" et ne tolèrent plus la "cupidité" des 1% les plus favorisés se sont néanmoins fait entendre à Paris, où ils étaient un millier devant l'Hôtel de ville, et dans une trentaine de villes de province.

 

 

En Espagne, des rassemblements nocturnes étaient prévus dans une soixantaine de villes. La foule s'est massée à la nuit tombée sur la Puerta del Sol à Madrid, où les "indignados" avaient entamé leur mouvement en mai dernier, et des milliers de personnes se sont aussi rassemblées à Barcelone.

En Grèce, 4.000 personnes se sont à nouveau donné rendez-vous sur la place Syntagma, point central des manifestations qui se succèdent depuis des mois contre la cure d'austérité sans précédent que connaît le pays.

"Ils ont ruiné notre monde, tout ce que le peuple a conquis", a déclaré une enseignante de 56 ans, Maria Kolozi.

 

 

En Allemagne, les défilés ont rassemblé des milliers de protestataires à Berlin, Hambourg, Leipzig, et devant le siège de la Banque centrale européenne à Francfort. Des manifestants se sont également groupés sur Paradeplatz, la grande place de Zurich, capitale financière de la Suisse.

A Londres, quelque 2.000 personnes se sont réunies devant la cathédrale St Paul, dans la City.

 

Joe Dawson, un ancien développeur de produits à la banque Barclays âgé de 31 ans, était accompagné de ses deux enfants de 10 et 8 ans pour leur montrer que "le peuple a une voix".

"Je ne suis plus passif désormais, et je ne veux pas qu'ils le soient. J'ai quatre emplois à temps partiel. Je prends n'importe quoi", a-t-il expliqué.

Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, s'est adressé à la foule. "J'espère que ce mouvement aboutira au même processus que ce que nous avons vu à New York, au Caire et en Tunisie", a-t-il dit.

 

LIQUIDÉS

En Amérique du Nord, le mot d'ordre Occupy Wall Street a été lancé cet été sur internet par les activistes du collectif Adbusters (littéralement les Casseurs de pub), un groupe créé à Vancouver qui combat le capitalisme et détourne les codes de la société de consommation.

 

"Nous étions inspirés par ce qui s'était produit en Tunisie et en Egypte. Nous avions le sentiment que l'Amérique était mûre pour vivre son propre Tahrir", explique Kalle Lasn, co-fondateur du groupe, en référence à la place du Caire devenue l'hiver dernier l'épicentre de la contestation contre le régime d'Hosni Moubarak.

 

Un rassemblement était prévu à Times Square et 2.000 personnes ont marché à travers le quartier financier aux cris de "on a été liquidés, les banques ont été secourues".

A Melbourne, où était donné le coup d'envoi de cette journée de mobilisation mondiale, un millier de personnes se sont réunies sur une place du centre-ville.

 

Quelque 2.000 manifestants, des représentants de la communauté aborigène, des syndicalistes et des militants communistes, se sont également rassemblés à Sydney.

Les manifestations sont restées limitées à quelque centaines de personnes en Asie, de Tokyo à Manille, Taipeh ou Hong Kong.

source l'express

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 04:00
Primaire : les sympathisants UMP veulent "relever le défi du PS"

 

Le sondage montre que les Français sont favorables au processus de la primaire, organisée par le Parti socialiste.

 


Cela légitime la réussite de la primaire comme un objet politique inédit en France. Plusieurs choses me frappent : les 79%, la part – extrêmement élevée – de ceux qui disent que c'est "une très bonne chose" (35%) et le fait qu'il y ait très peu de potentielles critiques. Surtout que ces chiffres sont majoritaires partout, dans absolument toutes les catégories politiques, et qu'ils ne recoupent pas complètement l'électorat socialiste ou même de gauche.

 

 Ainsi, le score est élevé (78%) chez les personnes âgées de plus de 50 ans, une catégorie qui vote quand même plus à droite qu'à gauche. C'est également le cas chez les professions libérales et les cadres, qui ne sont pas des catégories acquises formellement à la gauche. Il n'y a pas non plus de réelles différences dans les familles situées à gauche de l'échiquier politique (LO/NPA, Front de gauche, EELV et PS).

 

 

 

UMp Marseille

 

Mais seuls 46% des sondés estiment que la primaire a, au final, amélioré leur vision de la politique...
 

Dans le contexte que l'on connaît, où l'on bat des records d'abstention dans chaque scrutin depuis le début du quinquennat, où il y a une défiance vis-à-vis des politiques – la crise a érodé leur capacité à changer les choses –, une personne sur deux jugent quand même que "cette primaire a amélioré l'image", leur image de la politique.

 

 On est au cœur du succès de la primaire. Avec cet exercice citoyen, on a retrouvé une capacité à débattre. Cela me fait un peu penser à ce que l'on avait mesuré dans le débat sur le traité constitutionnel européen. Entre février et mai 2005, les gens s'étaient pris au jeu, avaient lu le traité, il y avait eu beaucoup de débats sur ce sujet. Je trouve que l'on a retrouvé cet esprit là.

 

Les Français semblent donc davantage saluer le processus démocratique…
Il ne faut pas être sur une logique électorale et dire : au-dessus de 50%, c'est bien, et en dessous, ce n'est pas bien. La primaire a surtout aidé les gens qui voulaient voter, et le peuple de gauche à mieux connaître les personnalités des candidats et le programme du PS. Après, 46% des ouvriers – une catégorie pourtant très détachée du politique – sont quand même "plutôt d'accords" pour dire que la primaire a amélioré l'image qu'ils avaient de la politique, un score équivalent à la moyenne. C'est au-dessus dans les communes rurales (51%) et aussi pas trop mal dans toutes les catégories de génération. Sauf chez les 25-34 ans, avec 37%.

 

Comment l'expliquer?
C'est la génération désabusée. Auprès des segments les plus critiques vis-à-vis de la capacité du politique à améliorer la vie des Français, la primaire n'a peut être pas atteint son but.

 

Les critiques des derniers jours n'ont-elles pas eu un impact sur la vision de cette primaire?
Le sondage a été réalisé jeudi et vendredi, soit après le débat entre Martine Aubry et François Hollande. Il est intéressant de voir que les "dérapages" issus plutôt du camp d'Aubry et les répliques de François Hollande n'ont pas altéré l'image générale de la primaire.

 

Si la question divise le parti majoritaire, les Français semblent, eux, souhaiter une primaire à l'UMP en 2017.
Effectivement, 65% des sondés y sont favorables, et 64% chez les sympathisants UMP. Le score est majoritaire dans les segments traditionnels qui votent à droite, à savoir les professions libérales et les cadres supérieurs (4 points au-dessus de la moyenne) ou encore les personnes âgées (70% chez les 65 ans et plus). Alors qu'on aurait pu penser que ces dernières étaient plutôt favorables à des modes de désignation traditionnels des dirigeants politiques.

 

Comment expliquer ce score élevé (64%) chez les sympathisants UMP?
Il y a l'idée qu'il ne faut pas rater ce train de l'histoire. Et aussi peut-être l'envie de relever le défi du PS, en faisant une primaire différente avec, par exemple, des votes par Internet ou une autre organisation…  Une manière de dire : "On n'a pas à être la droite la plus ringarde du monde.

 

 On peut faire mieux et différent en 2017." Ce score majoritaire s'explique aussi sûrement par la frustration forte des gens de droite face à la focalisation médiatique autour de la primaire PS. Il y a un sentiment de saturation de l'espace médiatique, un sentiment de jalousie.

source le JDD

Selon un sondage Ifop à paraître dans Le Journal du Dimanche, 79% des Français estiment que la primaire est "une bonne chose". Et les sondés mettent également en avant le souhait de voir un tel processus à l'UMP en 2017. Pour leJDD.fr, le directeur général adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi, revient sur les principaux enseignements de cette étude.



Partager cet article
Repost0
15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 13:35

Tandis le PS occupe l'espace médiatique, le parti majoritaire, désarçonné, tente de reprendre la main en vue de 2012.

François Fillon et Nicolas Sarkozy en octobre (AFP/PHILIPPE WOJAZER)  François Fillon et Nicolas Sarkozy en octobre
 
 Une fois de plus, c’est la guerre Fillon-Copé qui pollue une réunion de la majorité. En lançant jeudi soir, à l’ouverture des journées parlementaires de l’UMP à Saint-Cyr-sur-Loire, que les responsables de la majorité "ne sont pas là pour faire le jeu de nos adversaires", Jean-François Copé a décoché une nouvelle flèche en direction du Premier ministre qui avait jugé "moderne" le processus des primaires à quatre jours du premier vote des socialistes.
 
 Le secrétaire général de l’UMP y serait-il allé trop fort ? De nombreux députés, soucieux que l’UMP affiche une image d’unité, jugeaient ce tacle "inutile" et "malvenu" à l’heure où le Parti socialiste se met en ordre de marche.
 

Ras l’bol. Depuis la perte du Sénat, ce mauvais présage pour 2012, la droite a le moral dans les chaussettes et tout le monde en a assez.

 

 Fillon de Copé, Copé de Fillon.

 Et tous, de cet interminable feuilleton des primaires socialistes qui occupe les ondes et les écrans depuis un mois. Dans son discours d’ouverture, jeudi soir, Jean François Copé a voulu requinquer les troupes. A partir de dimanche, viendra le temps de la contre-offensive car la majorité aura "un adversaire identifié". Enfin !

 

Une droite qui doute

"On a deux cents heures de retard dans les média à combler. Maintenant c’est à nous", disent-ils tous. Fort bien. Mais pour dire quoi ? "C’est une vraie question", reconnaît Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement. La vérité est que l’UMP piaffe mais qu’elle est coincée par le - relatif - silence du président de la République. Hormis ses propos rapportés du petit déjeuner de la majorité sur sa critique des primaires "contraires à l’esprit de la Vème République", Nicolas Sarkozy se consacre quasi exclusivement à la crise financière et monétaire et à ses partenaires européens.

 

Comment occuper le terrain en attendant que le président sortant ne donne lui-même le signal du départ ? Comment lancer de nouveaux sujets de débat, forcément iconoclastes pour faire polémique, à six mois de l’élection présidentielle sans que le chef n’indique la voie à suivre sinon à prendre le risque d’être le moment venu en décalage avec lui ? Comment remobiliser une droite qui doute ? Difficile de se contenter de vanter le bilan. On mouline dans le vide.

 

Continuer de parler du PS

Du coup, le thème des débats de ces journées - l’Europe dans le monde, l’euro face à la crise - n’a guère enthousiasmé les foules vendredi matin. "A six mois de la présidentielle, c’est pas comme ça qu’on va regagner des électeurs ! On rêve ! ", s’exclamait un ministre consterné. Bruno Le Maire, Valérie Pécresse ou Michel Barnier ont parlé devant une salle clairsemée avant l’intervention de Jose Manuel Barroso.

 

 Du coup, Jean-François concentre ses tirs sur les socialistes et organise mardi prochain une convention pour décortiquer le projet du PS et le démonter "chiffres à l’appui". Ce qui est évidemment sa mission de chef de parti. Mais l’exercice a ses limites.

 

C’est tout le paradoxe : l’UMP en a ras l’bol du PS mais elle va continuer de parler de lui et de se situer par rapport à lui. En politique, on le sait, mieux vaut développer ses propres idées que de commenter celles de ses adversaires. Sauf à donner l’impression qu’on n’a pas grand chose à dire.

- Le Nouvel Observateur 

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 13:09

 

 

Des policiers seraient également impliqués dans l'affaire de proxénetisme qui touche l'hôtel Carlton de Lille

Des policiers seraient également impliqués dans l'affaire de proxénetisme qui touche l'hôtel Carlton de Lille 

 

L’avocat du directeur du Carlton de Lille parle de pressions pour "faire dépayser le dossier".

 

L’affaire de proxénétisme autour du Carlton de Lille n’en finit pas de prendre de l’ampleur. Quatre personnes sont déjà mises en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée et trois d’entre elles sont d’ors et déjà écrouées dont le directeur et le propriétaire de l’hôtel.

 

 L’avocat Lillois, Emmanuel Riglaire, est lui aussi mis en examen dans cette affaire. Laissé libre sous contrôle judiciaire, la justice reproche à l'avocat un rôle supposé d'intermédiaire entre une prostituée et les trois dirigeants aujourd'hui mis en examen et écroués.

L’implication de la police évoquée

Il semblerait que l’implication d’un policier de haut rang soit de plus en plus probable dans cette affaire. En effet, ce dernier est soupçonné d’avoir, avec ses collègues, profité de prestations sexuelles tarifées toute en fermant les yeux sur le réseau de proxénétisme de l’hôtel de luxe. Ce policier devrait être entendu prochainement par l’IGPN, (Inspection Général de la Police Nationale). Une implication policière telle que la possibilité de traiter ce dossier dans une autre juridiction est avancée.

 

"Nous entendons que toutes les responsabilités soient déterminés"

Pour, Maître Frank Berton, l’avocat du directeur de l’hôtel actuellement écroué, il apparaît "évident qu'il s'agit d'une pression qui est organisée par ceux qui, à mon avis, dans les jours à venir, auraient (...) à s'expliquer sur leurs liens dans ce dossier. Donc nous entendons que toutes les responsabilités soient déterminés, même s’il doit s’agir de celles de hauts fonctionnaires de police qui d’une façon ou d’une autre ont collaboré à la subsistance, à la réalisation, à l’organisation de ce réseau de proxénétisme".

 

Mais l’affaire pourrait être élargie à d’autres sphères notamment politiques. En effet, le policier soupçonné aurait été l’organisateur d’une soirée à Paris pour un responsable de premier plan avec là aussi des prostitués employées à Lille par un de ces proches. "S'il devait être avéré que ce sont des policiers qui ont organisé cette soirée et si des policiers ont pris contact" avec l'un des protagonistes de ce dossier, "l'instruction le déterminera et le démontrera, et on posera la question à cet homme politique", a déclaré Maître Berton.

Fermeture administrative

Vendredi en fin de journée trois hôtels lillois ont fait l’objet d’une fermeture administrative de trois mois. Les trois établissements seraient impliqués dans l’affaire de proxénétisme.

 

 Cette fermeture administrative devrait prendre effet la semaine prochaine, selon Me Frank Berton, avocat du directeur du Carlton qui est également propriétaire des deux autres établissements, l'Hôtel des Tours et l'Alizé-Opéra. "C'est une vraie catastrophe pour les 110 salariés des trois établissements", a fait savoir Maître Berton qui a indiqué qu’il ferait appel de cette décision.

source europe1

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 08:27
L'appétit présidentiel de Copé

Newly elected UMP right-wing party general secretary Jean-François Cope gives a press conference on November 24, 2010 at the French National Assembly, following a meeting of his party. -François Copé réunit sa garde rapprochée pour des dîners dominicaux. Un rendez-vous stratégique où l'on parle politique et ambition présidentielle.

 

Ce dimanche 25 septembre est un mauvais jour pour Jean-François Copé. La majorité accuse une défaite historique au Sénat. Le secrétaire général de l'UMP se fend d'une courte déclaration au siège du parti, puis file dans le VIIe arrondissement de Paris.

 

Dans une brasserie proche de chez lui, le Tourville, va se décider la riposte. A ce revers électoral, mais aussi aux soupçons que laisse planer son amitié avec Ziad Takieddine, dont le nom apparaît dans un possible financement de la campagne électorale d'Edouard Balladur en 1995. Copé n'aime pas manquer ce rendez-vous du dimanche soir. C'est là que tout ou presque se décide. 

 

Jean-François Copé et se garde rapprochée au restaurant

Quand la plupart des politiques profitent de ce temps mort, parfois le seul, pour faire relâche, Jean-François Copé réunit sa garde rapprochée au restaurant, au moins deux fois par mois. Autour de la table, ils sont sept. Toujours les mêmes. Grégoire Chertok, grand banquier, élu parisien et surtout ami de longue date, essaie d'être là autant que possible. Ce dimanche soir, sa présence revêt une importance toute particulière, car c'est lui qui a présenté Takieddine à Copé, il y a quelques années.

 

Trois autres fidèles prennent place autour de la table : le président du groupe UMP à l'Assemblée, Christian Jacob, chiraquien comme lui ; Bastien Millot, l'ami de seize ans, un communicant qui dirige aujourd'hui sa propre entreprise de consulting [et chroniqueur pour LEXPRESS.fr]; un autre "Copé boy", Jérôme Lavrilleux, son plus proche collaborateur au quotidien - son porte-flingue aussi, disent certains. C'est lui qui bat le rappel des troupes pour le dimanche, aux environs de 20 h 30. Pas de dress code : jean-polo ou costume sans cravate si une émission de télé ou de radio a eu lieu juste avant. S'il n'est pas regardant sur la qualité de l'assiette, Jean-François Copé tient, en revanche, à ce que tout le monde soit présent. "Il n'aime pas que l'on ne soit pas au complet", confirme Christian Jacob.  

 

La bande compte aussi deux femmes : Marie-Odile, l'épouse de Christian Jacob, et Nadia, la compagne de Jean-François Copé. Chacun peut prendre la parole librement, contredire le chef, donner son avis, même si celui-ci n'en tient pas toujours compte. "Attention, l'image du fric, ça va vous coller à la peau", lâche l'un des convives, en ce dernier dimanche de septembre. Colère rentrée de Copé. L'affaire Takieddine, ou comment s'en débarrasser... Le patron fixe le plan de bataille, avant le 20 Heures de TF 1 prévu le lundi : ne surtout pas nier qu'il le connaît très bien. Il ne repartira pas de sitôt sous le soleil avec lui, mais il entend "assumer" cette amitié. Un mot qu'il répétera le lendemain.  

La tête du groupe UMP à l'assemblé: "un lot qui ne console pas"

 

Les premiers dîners Copé remontent à novembre 2007. L'équipe, qui n'est pas encore au complet, se retrouve d'abord dans l'un des restaurants du jeune chef Cyril Lignac, puis dans un italien de l'avenue de La Motte-Picquet, le Goldoni's. Si les pâtes y sont réputées, Jean-François Copé opte plutôt pour des tomates- mozzarella suivies d'une viande. Il n'est pas très vin. De toute façon, à cette époque, il n'est pas d'humeur à s'enivrer.

 

Nicolas Sarkozy n'a pas voulu de ce jeune chiraquien aux dents longues dans le gouvernement et lui a donné la tête du groupe UMP à l'Assemblée. Un lot de consolation qui ne le console pas. Pour remonter le moral de leur mentor, ses proches lancent alors l'opération qu'ils baptisent entre eux "Restore hope" (restaurer l'espoir). Rien de moins. Le temps presse car Copé, marqué aussi par son divorce, envisage un temps de démissionner. Les dîners du dimanche, avec leur côté thérapie de groupe, l'aident à remonter la pente de cette annus horribilis. 

 

Ils lui deviendront très vite indispensables. "Il n'y a jamais d'ordre du jour, raconte l'un des participants. On peut y parler de tout, mais c'est essentiellement politique puisque ça tourne autour de Jean-François." Un brainstorming entre amis, entrecoupé de quelques tranches de rigolade, par exemple quand le maire de Meaux imite certains de ses rivaux, comme le président socialiste d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon.

 

 Il arrive que la discussion se prolonge sur le trottoir, mais rarement au-delà de 23h30. 

A l'exception d'une ou deux fois où Copé les a invités à prendre l'apéritif chez lui, les convives se retrouvent directement au restaurant. Une coupe de champagne de temps à autre pour commencer, puis la commande est vite passée pour rentrer dans le vif du sujet. Celui de la conquête du parti présidentiel par exemple. Au printemps 2010, alors que le microcosme bruisse de mille rumeurs sur le remaniement du gouvernement annoncé par anticipation par Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé dit partout qu'il se sent très bien à la présidence du groupe des députés UMP et qu'il entend y rester. En réalité, il veut succéder à Xavier Bertrand à la tête du parti et il s'y prépare.

 

La tablée dominicale prend des allures de war room

Pendant près de six mois, jusqu'en novembre, lorsque Nicolas Sarkozy lui confie les clefs du mouvement, la tablée dominicale prend des allures de war room. La consigne n'est pas répétée parce que tacitement partagée: rien ne doit sortir. Les convives sont ainsi les seuls au courant d'un rendez-vous de la mi-juillet à l'Elysée, quand Copé expose ses intentions au chef de l'Etat. "Il n'y a rien eu dans la presse", se félicite Jérôme Lavrilleux.

 

Les décisions prises le dimanche soir sont généralement mises en musique dès le lendemain. Depuis son arrivée à l'UMP, Copé le fait lui-même, à la réunion du lundi, rue La Boétie. Il se garde bien d'en raconter la genèse pour ne pas froisser ses deux adjoints, Hervé Novelli et Marc-Philippe Daubresse. Pour ne pas alimenter non plus les reproches de clanisme, entendus dans les couloirs.

 

Parce que le moment est décisif, les invités ne se font pas prier pour revenir un peu plus tôt d'un week-end à la campagne pour l'un, de sa circonscription pour l'autre. "C'est un lieu de lutte d'influence", décrypte un connaisseur de la galaxie Copé, citant Millot et Lavrilleux - même si l'amitié entre ces jeunes quadras n'en a pas été, pour l'instant, affectée. Le mot d'ordre est de toujours se serrer les coudes. Comme ce dimanche 13 février: en affirmant, sur Radio J, que Dominique Strauss-Kahn n'incarne "pas l'image de la France rurale" à laquelle il est "attaché", Christian Jacob a soulevé un tollé. Il trouvera là soutien et réconfort.

 

Une fois, une seule, la table a été ouverte à une personnalité extérieure: Jean-Pierre Raffarin, accompagné de sa femme, Anne-Marie. Exceptionnellement aussi, ce soir-là, le dîner eut lieu chez Copé, qui rechigne à mélanger vie privée et vie publique. "Raffarin est très paternaliste avec Copé, qui l'écoute volontiers", explique l'un des participants. 

Rien n'interdit de penser à 2017 en mangeant. "Si on n'est pas obnubilés, on parle bien sûr du chemin qui y mène", confirme un convive.

 

 L'ancien ministre construit d'abord avec cette petite équipe son ambition présidentielle. "C'est une belle Ferrari, avec un QI très élevé, une task force très typée pouvoir, plus intello que sensible", met en garde un responsable de l'UMP. Une ou deux fois par an, le dîner dominical se transforme en séminaire d'un jour, dans la maison de campagne du chef à Gambais, en banlieue parisienne. La firme version Copé n'est pas du genre à flâner.

source l'express

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de meuse.ardennes
  • : parlons de la Meuse , des Ardennes,de tout ou de rien,de l'actualité avec sérieux ou humour,coup de gueule ou coup de coeur.
  • Contact

Passez un bon moment

Image hébergée par servimg.com C'est chouette ici.Sur Meuse Ardennes!!

Recherche

Revenez quand vous voulez

Image hébergée par servimg.com Bonjour et bienvenue sur ce blog

Texte Libre

à bientôt

A bientôt

compteur internet



Total des visiteurs sur Meuse Ardennes


ClicAnimaux.com - Cliquer pour Donner

-------------------