EN DIRECT - Hollande savoure son triomphe
Le député de Corrèze l'a emporté avec une avance confortable sur Martine Aubry au second tour de la primaire PS.
François Hollande et Martine Aubry au siège du PS, rue de Solférino à Paris
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Les résultats en direct (remontés par les présidents des bureaux de vote, non validés par la Haute Autorité des primaires) : François Hollande 56,38 %, Martine Aubry 43,62 % (7 465 bureaux de vote sur 9 425, soit 2 312 841 votants).
23 heures : la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, estime que la campagne de François Hollande à la primaire socialiste a été "une surenchère de promesses électoralistes". "Eh bien, maintenant, il faut faire les comptes, l'addition, et l'addition elle va être lourde et la facture est économiquement et socialement insupportable pour les Français", a-t-elle prévenu.
22 h 30 : la présidente du Front national, Marine Le Pen, se "félicite" que le PS soit représenté à l'élection présidentielle par François Hollande, car, dit-elle, il "est un champion du mondialisme le plus féroce, du fédéralisme européen, de la soumission de la France à l'ensemble des diktats imposés par les grandes puissances financières et aussi un champion de la dette".
22 h 23 : Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, estime qu'"il va falloir quand même que François Hollande annonce son programme".
22 h 17 : "Ne soyez pas déçus." Après une brève allocution, François Lamy l'annonce au micro : Martine Aubry ne viendra pas dimanche soir à son QG. Soupirs dans la salle. Des militants commencent déjà à quitter la péniche. Quelques minutes plus tôt, un soutien lançait à Lamy : "Les gens ne comprendront pas..." C'est "sa décision", répond Lamy.
22 h 10 : "Il va falloir se mettre maintenant à la diète médiatique. (...) Il va falloir reprendre nos forces", prévient François Hollande. Il souligne que sa victoire ne suffit pas : "La victoire, ce sera le 6 mai."
22 heures : "C'est une femme d'État, Hollande est mou", se désole un militant de Martine Aubry dans le Nord, fief de la maire de Lille.
22 heures : Jean-Paul Huchon et François Lamy ont, eux aussi, fait leur arrivée au QG de Martine Aubry. Ce dernier, fidèle directeur de campagne, discute notamment avec Christian Paul, un autre soutien de la maire de Lille. L'un et l'autre ont l'air préoccupés, Aubry se fait attendre. La candidate hésiterait-elle à venir rejoindre ses soutiens ?
22 heures : François Hollande remercie les Corréziens. Il ironise même sur son score électoral dans son département, "digne d'une dictature".
REGARDEZ l'intervention de François Hollande à son QG
21 h 58 : François Hollande s'exprime pour la troisième fois en 25 minutes devant ses partisans.
21 h 57 : François Hollande est très attendu par les militants à la Maison de l'Amérique latine. Ambiance calme malgré quelques chants de supporteurs improvisés : de "qui ne saute pas n'est pas hollandais" à "tous ensemble, tous ensemble, président !", c'est "François, président !" qui l'emporte. L'estrade a été installée, le micro aussi. Ne manque plus que le député de Corrèze qui doit arriver de Solférino où il s'est déjà exprimé.
21 h 48 : Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, rejoint le QG d'Aubry. Un mot d'ordre pour les soutiens de la maire de Lille : ne pas parler de déception.
21 h 45 : Thierry Mariani, le ministre des Transports, ironise sur BFM TV : "On connaît le candidat qu'affrontera Nicolas Sarkozy. C'est le candidat du département le plus endetté de France. Voir Arnaud Montebourg et Manuel Valls se serrer la main, ça mérite un bon film comique."
21 h 40 : Jean-Christophe Cambadélis est le premier soutien de Martine Aubry à débarquer au QG de la candidate défaite. Le strauss-kahnien se prête volontiers au jeu du service après-vente médiatique. "Je comprends qu'il y ait un petit peu d'amertume, mais aujourd'hui, l'important, c'est que nous soyons rassemblés derrière notre candidat", lance-t-il aux caméras qui l'assaillent.
21 h 40 : François Hollande s'exprime de nouveau devant les militants massés à l'entrée de Solférino. Aux côtés de Ségolène Royal tout sourire, le candidat du PS à l'élection présidentielle délivre un discours combatif. Il est acclamé à de nombreuses reprises par les militants. Ces derniers hurlent : "Tous ensemble, tous ensemble, socialistes !"
REGARDEZ l'intervention de François Hollande à Solférino
21 h 34 : "Je ne peux mener ce combat seul", insiste celui qui a battu Martine Aubry. François Hollande cite tous les candidats à la primaire PS, puis rend hommage à la candidate défaite : "Ce soir, je veux dire à Martine Aubry que j'ai particulièrement apprécié la dignité qui a été la sienne lorsqu'elle a constaté le résultat."
21 h 31 : le candidat du PS pour 2012 François Hollande s'exprime depuis le siège du Parti socialiste. "Le résultat me donne la majorité que j'avais espérée et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle", assure-t-il. "Ce résultat est la première étape d'un long cheminement que j'ai préparé pendant des années. Je mesure la tâche qui m'attend. Elle est lourde. Elle est grave. Je dois être à la hauteur des Français qui n'en peuvent plus de la politique de Nicolas Sarkozy", poursuit le député de Corrèze.
REGARDEZ l'intervention de François Hollande à Solférino
21 h 28 : François Hollande vante le processus de la primaire socialiste. "C'est un succès démocratique considérable. (...) Je veux saluer tous les électrices et les électeurs qui ont permis cette mobilisation. Je veux dire à tous les élus de gauche, et même de droite, qui ont facilité la bonne tenue du scrutin la gratitude qui est la mienne. Ce que nous venons de réaliser est bien plus qu'un exemple. C'est un processus irréversible qui s'imposera à toutes les familles politiques. Je prends acte avec gravité du vote de ce soir."
21 h 27 : François Hollande fait comme prévu sa première déclaration rue de Solférino. Dans son QG, les militants l'écoutent et le regardent sur les écrans de télévision. Il est acclamé lorsqu'il lâche : "prochain président de la République".
21 h 26 : "Chuuuut !" Au QG de Martine Aubry, quelques militants invitent l'ensemble des participants à faire silence pour écouter le discours du vainqueur François Hollande. Rassemblés devant le grand écran, la plupart l'écoutent calmement. Çà et là, on entend bien quelques moqueries, notamment quand le député de Corrèze se présente comme le "candidat du rassemblement". "Pff.... Foutaises. C'est ça, ouais..." Mais dans l'ensemble, à la fin du discours, les militants aubryistes applaudissent franchement leur nouveau candidat.
21 h 26 : Arnaud Montebourg arrive à la Maison de l'Amérique latine.
21 h 25 : à l'entrée de Solférino, Martine Aubry accueille François Hollande, le vainqueur, un large sourire aux lèvres.
21 h 16 : "C'est la victoire de l'homme de la dette", réagit le président des Jeunes Populaires Benjamin Lancar sur Twitter en parlant de François Hollande.
21 h 13 : l'ex-Premier ministre Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry, adresse ses "félicitations et ses voeux très chaleureux de succès" à François Hollande, vainqueur de la primaire socialiste. Interrogé sur TF1, il estime que "Martine Aubry a mené une campagne extrêmement combative, elle s'est confirmée comme une femme d'État, elle va reprendre la direction du PS et le mot d'ordre, maintenant, c'est l'union, le rassemblement."
21 h 7 : c'est l'instant artiste au QG de François Hollande. L'actrice Firmine Richard arrive très heureuse à la Maison de l'Amérique latine. "Tout le monde est content", décrète-t-elle. "C'est Hollande qui est le plus capable de battre Sarkozy, de tenir la route face au flingueur !" Rapide analyse de Firmine Richard : "C'est lui qui l'a emporté, parce qu'il s'est préparé plus que les autres." Derrière elle arrive le rappeur Rost. Un peu une star ici, puisque c'est sa chanson L'avenir, c'est nous qui a ouvert tous les meetings de François Hollande" depuis celui de Cergy en avril 2011 où il était déjà présent. Rost a récemment déjeuné avec Hollande pour négocier un rôle dans la campagne.
21 h 5 : Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, s'en prend à Martine Aubry qui vient de perdre la primaire PS. "Je pense qu'elle serait bien inspirée de démissionner. Au cours du débat, elle a exprimé que le contrat de génération proposé par François Hollande était totalement irréalisable. (...) Elle l'a qualifié de gauche molle. (...) Maintenant, l'heure de vérité a sonné. Il va falloir parler sérieusement aux Français."
21 h 2 : au QG de Martine Aubry, qui se remplit doucement, des militants discutent de François Hollande en attendant l'arrivée de leur candidate : "Ce n'est pas sûr qu'il gagne en 2012", lance l'un d'eux. Et un autre de renchérir : "Pour rassembler la gauche, il va avoir beaucoup de problèmes. Avec les Verts, le Front de gauche, c'est pas gagné..."
21 h 2 : soutien de Martine Aubry, Bertrand Delanöe joue le rassemblement sur BFM TV : "François Hollande peut très bien porter notre projet."
20 h 55 : Arnaud Montebourg, arrivé troisième de la primaire PS, se réjouit de la victoire du candidat pour lequel il a personnellement voté au second tour, François Hollande. "Les plus de 2,7 millions d'électeurs ont parlé et ont désigné largement François Hollande. Je lui adresse mes plus sincères et amicales félicitations. (...) En trois mois, nous avons acquis un leader naturel et incontesté. (...) Nous avons vu surgir des équipes et des dirigeants nouveaux." Le président du conseil général de Saône-et-Loire s'impliquera pour le candidat du PS à l'élection présidentielle. "Mon action sera guidée par trois exigences : loyauté, fermeté, et engagement. (...) Je suis dès ce soir pleinement engagé aux côtés de notre candidat François Hollande."
REGARDEZ l'intervention d'Arnaud Montebourg
20 h 50 : au QG de Martine Aubry, sur la péniche Le Quai, les militants se rapprochent tranquillement du bar. La maire de Lille vient de reconnaître officiellement sa défaite, sans provoquer la moindre surprise. Retransmis sur grand écran, son discours prononcé au siège du PS suscite quelques secondes d'applaudissements, mais pas d'effusion. Tous attendent l'arrivée de leur candidate et de ses soutiens officiels.
20 h 47 : Martine Aubry est acclamée lorsqu'elle affirme que le candidat du PS pour 2012 "a désormais un nom : François Hollande". Même chose lorsqu'elle répète : "François Hollande est aujourd'hui notre candidat." Quand elle promet de mettre toute sa force au service de la campagne du député de Corrèze, elle est longuement applaudie. "Pas mal !" se félicite un militant, heureux que la maire de Lille joue le jeu du rassemblement.
REGARDEZ l'intervention de Martine Aubry
20 h 45 : Martine Aubry s'exprime depuis Solférino. Elle reconnaît la victoire de son adversaire. "François Hollande est désormais notre candidat. (...) Désormais, il incarne l'espoir des socialistes et de la gauche. (...) L'heure est désormais au rassemblement." "Je veux saluer chaleureusement la victoire de François Hollande, il est notre candidat à la présidentielle de 2012. (...) Ce soir, le peuple de gauche s'est rendu massivement et joyeusement à la primaire. (...) Je voudrais remercier toutes les femmes et tous les hommes qui ont répondu présents pour organiser de façon magistrale le scrutin. (...) Je retrouve la tête du Parti socialiste. (...) Nous avons donné un sens à notre combat."
20 h 40 : Pierre Moscovici souhaite que "la petite musique de la semaine dernière soit remisée au placard", faisant allusion au climat tendu entre les deux finalistes dans l'entre-deux-tours de la primaire PS.
REGARDEZ l'intervention de Pierre Moscovici
20 h 37 : Dominique Paillé enfonce le clou dans un nouveau tweet : La primaire, "un processus incontournable désormais à droite et au centre".
20 h 37 : Rue89 titre : "François Hollande remporte la primaire socialiste".
20 h 33 : Ségolène Royal croit déjà à la victoire de François Hollande, largement en tête des résultats provisoires. "Je le félicite", lance-t-elle à son arrivée rue de Solférino, ajoutant : "Cette primaire est un grand succès." Elle estime que cela confère une "grande légitimité que la droite ne peut remettre en cause" et qu'il s'agit d'une "marque de confiance très forte" pour François Hollande. Celle qui a appelé à voter pour son ex-compagnon conclut : "Il est le candidat de tous les socialistes, de tous ceux qui veulent que ça change."
REGARDEZ l'intervention de Ségolène Royal
20 h 30 : Dominique Paillé, ancien porte-parole de l'UMP, tweete : "Il est urgent que la majorité présidentielle comprenne que la France change."
20 h 27 : "Il faut se rassembler pour battre Nicolas Sarkozy", déclare François Rebsamen, maire de Dijon et proche de François Hollande, sur Twitter.
20 h 25 : l'ambiance est toujours aussi morne au QG de Martine Aubry. Un membre du staff prend enfin le micro pour annoncer... que l'ex-première secrétaire s'apprête à prononcer un discours au siège du parti, rue de Solférino. Il invite les militants présents à aller l'entourer. En quelques minutes, la péniche se vide de moitié. On entend quelques militants qui, en la quittant, discutent : "Hollande, c'est quand même le PS, alors on le soutiendra." Ne restent, désormais, presque que des journalistes.
20 h 21 : Pierre Moscovici, le coordinateur de campagne de François Hollande, est le premier poids lourd de l'équipe à faire son arrivée à la Maison de l'Amérique latine. Il exprime sa "satisfaction" alors qu'on ne voit plus très bien comment la victoire pourrait échapper au député de Corrèze tant la tendance qui se dégage est claire. Moscovici se projette déjà à samedi prochain et à la convention de rassemblement autour du vainqueur. Le député du Doubs dit simplement à propos de François Hollande : "Il est dans un bon état d'esprit."
20 h 20 : le ministre de l'Industrie, Éric Besson, s'exprime à son tour sur Twitter : "Ce sera donc Sarkozy-Hollande. Joli match en perspective", écrit-il.
20 h 13 : Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, considère que le scrutin est plié. "C'est une pseudo-soirée électorale. C'est une évidence que Hollande est élu. Il sera le candidat des socialistes", déclare-t-il sur France 2. Et de railler : "L'un était pour la gauche molle, l'autre pour la gauche sectaire."
20 h 10 : pessimisme dans le camp de Martine Aubry. "La tendance semble assez nette (en faveur de François Hollande)", reconnaît sur le plateau de France 2 Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste et soutien de la maire de Lille.
20 h 8 : on constate que les électeurs qui ne s'étaient pas déplacés au premier tour semblent, cette fois, être assez nombreux à s'être rendus dans les bureaux de vote. À l'inverse, certains électeurs du premier tour pourraient avoir décidé de ne pas se prononcer dimanche. Selon les dernières estimations publiées sur le site du PS portant sur 763 243 votants, soit 3 579 bureaux sur 9 425, François Hollande arrive en tête avec 56,61 % contre 43,39 % à Marine Aubry.
20 h 4 : "Quelle histoire ! Quelle histoire !!!" tweete la journaliste et compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler.
19 h 59 : les militants envahissent la cour principale de Solférino. Musique, ballons, écran géant : le PS l'a promis, quel que soit le résultat, c'est soir de fête ! Car comme aime le dire François Hollande, la primaire est la seule élection que les socialistes sont sûrs de gagner.
19 h 57 : il y a déjà beaucoup de monde à la Maison de l'Amérique latine, boulevard Saint-Germain, au QG de François Hollande. Les sourires sont détendus. Les premiers chiffres partiels qui remontent sont très encourageants... Le buffet est pris d'assaut par les militants. Contrairement à la semaine dernière, les portes donnant sur le jardin sont grandes ouvertes. Les journalistes, en recevant leur badge, entendent même : "Celui-là, il est collector !"
19 h 43 : d'après de nouvelles estimations, François Hollande serait crédité de 56,85 % des voix contre 43,15 % des voix à Martine Aubry sur 279 542 votants, soit 1 731 bureaux de vote sur 9 425.
19 h 39 : quai Anatole-France, pendant que Martine Aubry découvre sans doute une partie des résultats à l'Assemblée nationale, la rumeur enfle d'une avance "assez nette" de François Hollande. Mais difficile de lire une quelconque émotion sur les visages. Bruno Julliard discute dans un coin. Les autres principaux soutiens ne sont pas encore là.
19 h 32 : selon les résultats provisoires publiés sur le site du Parti socialiste, François Hollande arrive en tête avec 53,4 % des suffrages contre 46,6 % à Martine Aubry. Des chiffres à prendre avec une extrême précaution, puisqu'ils ne portent pour l'instant que sur 183 bureaux de vote.
19 h 15 : au QG de Martine Aubry - la péniche Le Quai, à quelques centaines de mètres du siège de Solférino -, le décor est prêt : lumières roses tamisées et petits fanions bleu-blanc-rouge "MA présidente" feront l'affaire. Les caméras sont là, elles aussi, à l'affût de la moindre tête connue. Les chiffres de la participation en hausse viennent de tomber. Le score de Martine Aubry à Montréal est certes positif, mais ici, personne ne sait trop quoi penser...
19 h 15 : le chapiteau des grands soirs a été dressé dans la cour de Solférino. Le buffet va être installé. Beaucoup de caméras encerclent la cour, trois écrans sont installés pour l'heure des déclarations. Pour l'instant, les journalistes sont les seuls à avoir accès au siège du PS. Ils sont 350 accrédités, 250 n'ont pas obtenu leur sésame pour la soirée. Les militants sont aussi invités, contrairement au premier tour.
19 h 12 : "Nous avons réussi les primaires jusqu'au bout. Nous avons dépassé toutes les espérances. C'est une extraordinaire réussite", se félicite Harlem Désir depuis le siège du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris. Le premier secrétaire par intérim du PS attend 2,7 millions de votants au second tour, contre 2,6 millions au premier tour.
19 heures : Harlem Désir, premier secrétaire par intérim, doit tenir un point sur la participation au scrutin.
18 heures : la bourde. L'ancien ministre de François Mitterrand Paul Quilès, soutien de Martine Aubry, envoie par erreur aux rédactions un communiqué annonçant la victoire de François Hollande.
17 h 25 : Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la Haute Autorité des primaires (HAP), annonce que la hausse de la participation se confirme. 1,717 million de votants se sont rendus aux urnes à 17 h 15, soit 150 000 de plus qu'au premier tour à la même heure.