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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 07:04

Premier sondage d'après-primaire socialiste. Celui réalisé par CSA pour BFM TV/RMC/20 minutes place François Hollande largement en tête des intentions de vote pour la présidentielle 2012. Le vainqueur de la primaire socialiste obtiendrait 35% des intentions de vote au 1er tour devant Nicolas Sarkozy qui en obtiendrait 25. Un face à face des deux hommes au second tour offrirait, pour l'heure, un 62% des voix en faveur du candidat socialiste.

 


Réalisé par téléphone le lundi 17 octobre auprès d'un échantillon national de 1.010 personnes, le sondage CSA pour BFM TV/RMC/20 Minutes donne une avance assez confortable au candidat socialiste élu dimanche.

 

 Selon ce sondage, François Hollande recueillerait donc 35% des intentions de vote au 1er tour de la présidentielle 2012. Il serait suivi de Nicolas Sarkozy - pas encore officiellement candidat - qui obtiendrait 25% des intentions de vote. 

62% pour Hollande en cas de duel Hollande/Sarkozy au second tour

En cas de face à face entre les deux hommes au second tour, la candidat socialiste recueillerait 62% des voix contre 38% au président sortant. 

16% pour Marine Le Pen
En troisième position de ce scrutin, on trouverait Marine Le Pen. La candidate du Front national obtiendrait 16% des voix (soit 2% de moins que lors d'un précédent sondage). En quatrième position, arriverait François Bayrou (MoDem) avec 9% des voix (2% de plus). Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, obtiendrait 5% des voix et Eva Joly -EELV)seulement 3% des intentions de vote. Les autres candidats déclarés obtiendraient des scores compris entre 0,5 et 2%. 


Ce sondage indique par ailleurs que 61% des sondés exclus totalement à ce jour de voter pour Nicolas Sarkozy au premier tour. 

Engouement pour la primaire socialiste
Il révèle aussi un réel engouement pour la primaire socialiste. 59% des sondés indiquant que le PS en sort "renforcé et rassemblé. 61% des sympathisants de droite indiquent ainsi qu'ils sont favorables au principe de primaires à droite pour la présidentielle de 2017. 

source le télégramme

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 05:06

 

Sans finesse, l'UMP démonte le programme du PS

Une quinzaine de ministres et des dizaines de parlementaires ont participé à la convention riposte de l'UMP.

Ce mardi soir, l'UMP a organisé une convention riposte. Le but: décortiquer le programme du PS, et dénoncer son coût exorbitant. Quitte à utiliser les grosses ficelles. Florilège. 

Le chiffre: 255 milliards d'euros

Affiché sur un compteur à mi-chemin entre le Téléthon et la Roue de la fortune, ce chiffre, destiné à marquer les esprits, serait selon l'UMP le coût du programme du PS. Mais à y regarder de plus près, ce montant paraît quelque peu exagéré. Par exemple, la majorité chiffre le retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans, que propose le PS, à 87 milliards d'euros sur 5 ans. C'est sans doute beaucoup moins.

 

 En effet, selon une récente étude de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), le passage de 60 à 62 ans, acté par la réforme des retraites de 2010, ne permet déconomiser "que" 8,3 milliards d'ici à 2020. On voit mal pourquoi un retour en arrière coûterait dix fois plus.

  

La mauvaise foi: démonter des mesures qui ne sont pas dans le projet PS

 

Cette convention avait pour but de décortiquer le projet PS et de montrer son coût exorbitant. Pour forcer la note, l'UMP a été jusqu'à examiner des mesures qui n'y figurent pas. Franck Riester, député de Seine-et-Marne, a fortement critiqué l'idée d'augmenter de 50% le budget de la culture. Or, cette proposition, hors programme, avait été formulée par Martine Aubry pendant la campagne de la primaire PS... Et François Hollande l'avait d'ailleurs lui-même critiqué. Autre exemple, Nora Berra, secrétaire d'État chargée de la Santé, sans doute influencée par le premier débat de la primaire où le sujet avait été abordé, a dénoncé la volonté des socialistes de dépénaliser le cannabis.

 

 Mais la question ne figure pas dans le projet du PS. Et François Hollande, qui souhaite "maintenir l'intrdit", n'a jamais dit explicitement qu'il était favorable à la dépénalisation.

 

Le cliché: "Les emplois jeunes, ça ne marche pas"

Bien que cette mesure coûte cher, il est faux de dire que ces emplois n'aident pas les jeunes à trouver du travail par la suite. Selon une étude des services de statistiques du ministère du Travail (DARES) publiée en 2006, les "emplois jeunes" ont permis à leurs bénéficiaires de s'insérer durablement sur le marché du travail. Un an et demi après la fin de leur contrat, neuf bénéficiaires sur dix étaient en emploi et sept sur dix en CDI. Les trois-quarts d'entre eux considèrent donc que l'expérience acquise a été un "atout".

 

L'indignation forcée: Marie-Anne Montchamp

La secrétaire d'Etat chargée des Solidarités et de la Cohésion sociale s'est mise en colère. "J'en ai gros sur le coeur quand Hollande a osé dire que l'enfant handicapé était maltraité dans l'école de la République". Pourtant, le candidat du PS n'est pas le seul à critiquer les conditions d'accueil des enfants handicapés à l'école. Paul Blanc, un sénateur UMP, a récemment rendu un rapport à Nicolas Sarkozy, disponible sur le site de l'Elysée, où il écrit que "l'école peine aujourd'hui à répondre de manière pertinente aux besoins des enfants handicapés."

 

L'instant poésie: Marc-Philippe Daubresse

Le secrétaire général adjoint de l'UMP s'est fait plaisir en exploitant la sémantique développée par Martine Aubry pour contrer François Hollande pendant la campagne de la primaire. "Comme dit Martine Aubry, s'est-il enflammé, quand c'est flou, il y a un loup. Alors, dans ce programme flou et mou, où il y a des tas de loups et des tas de trous, la France va dans les choux". Quel poète ce Marc-Philippe Daubresse!

source l'express

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 08:16

 

 

 

ARCHIVES. François Fillon a affirmé lundi soir qu'il faudrait prendre «des mesures nouvelles» d'austérité si la France n'enregistrait pas en 2012 une «croissance minimale de 1,5%».
ARCHIVES. François Fillon a affirmé lundi soir qu'il faudrait prendre «des mesures nouvelles» d'austérité si la France n'enregistrait pas en 2012 une «croissance minimale de 1,5%».

Invité lundi soir, du 20 heures de France 2, a affirmé lundi soir qu'il faudrait prendre «des mesures nouvelles» d'austérité si la France n'enregistrait pas en 2012 une «croissance minimale de 1,5%». Le budget 2012, débattu à partir de mardi à l'Assemblée, est «bâti sur une prévision de 1,75% de croissance mais il fonctionne avec une croissance minimale de 1,5%», a indiqué le Premier ministre.

 

 

Comme on lui demandait si la France serait en mesure de tenir ses prévisions, il a estimé qu'il était «aujourd'hui absolument impossible de le dire» car «il y a une énorme menace qui pèse sur l'économie mondiale» avec les «dettes souveraines». François Fillon a relevé que «les acteurs économiques sont plutôt optimistes» et «en même temps sont paralysés par cette inquiétude de voir s'effondrer l'euro». «Nous avons toujours été au rendez-vous lorsqu'il a fallu réajuster le budget en fonction des prévisions de croissance», a-t-il aussi souligné, rappelant le plan de rigueur de 12 milliards annoncé fin août.

Il espère des avancées dimanche à Bruxelles

Le chef du gouvernement a souligné l'importance du sommet européen prévu dimanche à Bruxelles, après avoir été repoussé d'une semaine. Il a évoqué le rôle joué par et la chancelière allemande . «Si nous sommes capables dans les 15 jours qui viennent (...) de mettre sur table (...) des mesures suffisamment puissantes pour stopper la spéculation, pour faire comprendre (...) qu'on ne laissera pas tomber 60 années de construction européenne», et «si on fait en 2011 exactement ce qu'on a fait en 2008», a-t-il déclaré, «je n'ai pas d'inquiétude, il y aura de la croissance en 2012 et les 1,5% seront atteints».

A l'inverse, «si on n'y arrive pas, alors c'est grave parce que ça veut dire que c'est le monde entier qui rentre dans un risque de récession et alors il faudra prendre des mesures nouvelles», a enchaîné François Fillon.

L'Allemagne jette un froid

Ce lundi pourtant, après les déclarations de bonne volonté samedi lors d'une réunion du G20 à Paris, le ministre allemand des Finances a nettement refroidi les espoirs d'une résolution imminente de la crise. «Les dirigeants de l'UE, a prévenu Wolfgang Schäuble, ne vont pas s'entendre sur une solution définitive le 23 octobre», en dépit des promesses faites dans la capitale française. La chancelière allemande «Angela Merkel a prévenu que les rêves de voir la crise terminée dès lundi ne pourront pas se réaliser» a rapporté son porte-parole à Berlin, Steffen Seibert. «Nous avons besoin d'une solution durable pour la Grèce», qui comprendra une réduction de sa dette, a-t-il ajouté.

Résultat immédiat, après une ouverture en nette hausse, les bourses européennes ont toutes rechuté, Milan cédant -2,30% en clôture suivi de Francfort avec -1,81% et Paris (-1,61%). Londres est parvenu à limiter ses pertes en terminant à -0,54%. Les inquiétudes, liées à la crise de la dette souveraine en Europe ont gagné New York : le Dow Jones a perdu -2,13% et le Nasdaq -1,98%

source le parisien

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 07:58
Enfin la droite connaît son adversaire ! Les ténors de l’UMP faisaient mine d’attendre ce moment avec gourmandise pour pouvoir partir à l’attaque. Problème : la victoire de François Hollande leur complique diablement la tâche. Adieu, clivages simplistes.
 Incarnant une ligne social-démocrate, défenseur de la rigueur budgétaire, n’ayant pas, sauf sur l’éducation, multiplié les promesses, Hollande rend impossible tout procès en sectarisme idéologique et en… bolchévisme.
 Et il empiète, de fait, sur cet espace politique crucial, convoité par la droite dans la perspective de 2012 : le centre.
 Il ne faut pas être grand clerc pour imaginer que Hollande sera cloué au pilori de son inexpérience ministérielle, critiqué pour sa légendaire ductilité et son amour des synthèses. Tout cela sera de bonne guerre politicienne mais ne devra pas masquer l’évidence : à ce stade, la droite est en retard.
 Elle manque de souffle et de perspectives. A-t-elle même des idées? Par exemple, sur la crise économique et financière, ou les moyens d’en sortir. Sur le fédéralisme européen, les outils à inventer pour protéger et relancer l’économie, l’industrie. Quelle est son ambition pour l’école, au-delà des suppressions de postes ? Quel avenir commun imagine-t-elle pour une société qui doute et risque de se replier sur elle-même ? Sur tous ces sujets, imposés par la primaire socialiste, abyssal silence et désert programmatique.

source liberation

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 07:33

 

 

 

 

Bernard Squarcini a été mis en examen notamment pour "atteinte au secret des correspondances", "collecte illicite de données" et "recel du secret professionnel".

 

Bernard Squarcini a été mis en examen notamment pour "atteinte au secret des correspondances", "collecte illicite de données" et "recel du secret professionnel".

 

REACTIONS - François Hollande a réclamé la démission du patron du renseignement français.

Fait sans précédent dans l'histoire des services secrets français, Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a été mis en examen lundi dans l'affaire d'espionnage téléphonique d'un journaliste du Monde enquêtant sur le dossier Bettencourt en 2010. Poursuivi pour "atteinte au secret des correspondances, collecte illicite de données et recel de violation du secret professionnel", le suspect a reconnu les faits, tout en niant qu'ils constituent une infraction. Cependant, le patron du renseignement français n'entend pas démissionner, a annoncé son avocat. Une question qui divise la classe politique.

Les socialistes demandent sa démission

Le candidat PS à la présidentielle François Hollande a interpellé le ministre de l'Intérieur lundi soir sur TF1, se disant "étonné" que Claude Guéant "n'ait pas déjà prononcé la démission" de Bernard Squarcini. "C'est grave ce qui s'est produit", a justifié le socialiste, ajoutant : "cette faute devrait être immédiatement sanctionnée".

Quelques minutes plus tôt, le député PS Manuel Valls avait demandé sur Twitter la "démission" du patron du contre-espionnage français. De son côté, la députée socialiste Delphine Batho a estimé, toujours sur Twitter, que Bernard Squarcini n'était "que le lampiste des ordres de l'Elysée" et qu'il donnait une "triste image" des services de renseignements.

L'UMP se retranche derrière la présomption d'innocence

Des propos balayés d'un revers de main par le Premier ministre lundi soir. "Les socialistes demandent toujours la démission des mis en examen quand ils ne sont pas dans leur famille politique", a déploré François Fillon invité du 20 Heures de France 2. "Je constate que la justice dans notre pays est très indépendante, on nous dit tous les jours que ce n'est pas le cas, c'est la démonstration que c'est un fantasme", a-t-il souligné, rappelant le principe de la présomption d'innocence. "Donc c'est au terme de la procédure judiciaire que le gouvernement devra prendre une décision s'agissant de l'avenir de Monsieur Squarcini", a-t-il ajouté.

 

La mise en examen de Bernard Squarcini ne l'"empêche pas d'exercer la plénitude de ses fonctions" de chef du renseignement français, a pour sa part jugé Claude Guéant. "Respectons la présomption d'innocence et souvenons-nous que la mise en examen n'est pas la reconnaissance d'une culpabilité", a conclu le ministre de l'Intérieur.

source europe1

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 04:34

 

 

Le gouvernement a exclu lundi une démission du patron du renseignement français Bernard Squarcini, malgré sa mise en examen dans l'affaire d'espionnage téléphonique d'un journaliste du Monde, départ réclamé par François Hollande.

 

 

Photographe : Jacques Demarthon :: Patrick Maisonneuve, l'avocat de Bernard Squarcini, répond aux journalistes après l'audition de son client le 17 octobre 2011 à Paris. 
"Je m'étonne que le ministre de l'Intérieur n'ait pas déjà prononcé la démission de M. Squarcini parce que c'est grave ce qui s'est produit", a déclaré sur TF1 le candidat socialiste à la présidentielle, ajoutant: "Cette faute devrait être immédiatement sanctionnée."
 

Le gouvernement décidera de son avenir "au terme de la procédure judiciaire", lui a rétorqué sur France 2 le Premier ministre François Fillon.

Dans une déclaration transmise à l'AFP, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a affirmé que cette mise en examen "n'empêch(ait) pas Bernard Squarcini d'exercer la plénitude de ses fonctions". Dans la journée, le ministre avait déjà martélé sur I-télé: "Il n'est pas question que M. Squarcini démissionne".

 

Au terme de cinq heures d'audition devant la juge d'instruction Sylvia Zimmermann, l'avocat de M. Squarcini, Me Patrick Maisonneuve, n'a rien dit sur un éventuel contrôle judiciaire. Mais il a expliqué que son client "assume en tant que patron de ce service la responsabilité pénale, s'il y a responsabilité pénale".

 

La juge Zimmermann cherche à déterminer le rôle de ce proche de Nicolas Sarkozy dans une enquête à l'été 2010 de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), comprenant l'analyse de factures téléphoniques détaillées ("fadettes") du journaliste du Monde Gérard Davet dans le but d'identifier les sources du quotidien dans l'affaire Woerth-Bettencourt.

 

Péchenard également chez la juge

Le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, doit également être prochainement entendu en qualité de témoin assisté.

La juge Zimmermann a mis M. Squarcini en examen notamment pour "atteinte au secret des correspondances", "collecte illicite de données" et "recel du secret professionnel", a précisé Me Maisonneuve.

 

Le député PS Manuel Valls a également demandé la "démission" de M. Squarcini, sa collègue Delphine Batho jugeant que son maintien portait atteinte à "la crédibilité des services de renseignements français".

En juillet 2010, Le Monde avait révélé le contenu des déclarations à la police de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, qui y mettait en difficulté Eric Woerth, ministre de Nicolas Sarkozy.

 

L'audition de M. Squarcini est intervenue une semaine après celle de son N.2, Frédéric Veaux, et deux semaines après celle d'un commissaire divisionnaire de la DCRI, Stéphane Tijardovic.

Ce dernier, qui avait adressé à Orange les réquisitions pour obtenir en les "fadettes" de M. Davet, afin d'identifier sa source, a "expliqué à la magistrate avoir agi sur instruction de M. Veaux", avait écrit Le Monde, partie civile dans ce dossier.

 

"M. Davet n'était pas visé par les vérifications techniques. C'est une sorte de marchepied pour arriver à celui qui était soupçonné d'être une véritable taupe au sein même de la Chancellerie", a affirmé Me Maisonneuve.

 

Fin juillet 2010, David Sénat, conseiller de la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie, avait été informé par sa hiérarchie que les services secrets avaient la certitude qu'il avait été la source de M. Davet, selon son récit dans le livre paru en août 2011 "Sarko m'a tuer". Il avait été déchargé de ses fonctions.

source actualité

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:30

LE PLUS. C'est officiel : François Hollande sera le candidat du Parti socialiste à la présidentielle de 2012. Le système de primaire n'a cessé d'être raillé par la droite. Pourtant, la candidature du président du conseil général de la Corrèze ne fait pas rire Nicolas Sarkozy. Loin de là.

Nicolas Sarkozy effrayé par le prétendant Hollande ? Il y a quelques mois encore, la perspective faisait sourire en coin. Pourtant, la semaine dernière déjà, le maire de Tulle, qualifié de "candidat du rien", concentrait toutes les attaques de la droite. Hier soir, la riposte battait son plein, orchestrée par l'Elysée. Oui, Nicolas Sarkozy prend le "cas" Hollande très au sérieux. Et pas seulement parce que sa majorité est finalement confortable, à l'issue de primaires réussies.
 

 Nicolas Sarkozy et François Hollande en Corrèze le 28 avril 2011 - CHESNOT/SIPA

 

François Hollande a plus que de simples éléments de langage (la définition du "rien" en politique ?) à offrir. Son engagement dans la campagne a été mûri pendant plusieurs mois de silence, en retrait de la vie politique, au lendemain du congrès de Reims perdu fin 2008. Martine Aubry, partie tardivement, a semblé manquer d'assurance, voire d'arguments, entre les deux tours, son agressivité sonnant comme un aveu de faiblesse. L'ancien Premier secrétaire, lui, s'était préparé à combattre DSK. Hollande est déterminé.

François Hollande calme : déroutant pour Nicolas Sarkozy 

 

Sans aspérités toutefois : le candidat "normal" est un homme lisse. Il sait se maîtriser, ne répond pas forcément aux coups bas, fait peu d'erreurs. Ségolène Royal avait été plus maladroite en 2006. Ce n'est pas un sanguin, sa réflexion prime sur son instinct. Autrement dit une sorte d'OVNI politique pour Nicolas Sarkozy, adepte du rapport de force. 

 

Insaisissable, Hollande est aussi énervant. Il sourit beaucoup et paraît le plus souvent de bonne humeur. Il n'a pas même l'air de vouloir vous séduire à tout prix. Ou de vous faire rentrer dans le rang pour la prochaine bataille contre l'ennemi juré. Comble du type agaçant, François Hollande a reçu le soutien de Jacques Chirac (avant que sa déclaration ne soit qualifiée de boutade par son entourage), l'homme que Nicolas Sarkozy a rallié, trahi, reconquis, et si longtemps rêvé de remplacer.

Le volontarisme sarkozyste mis à l'épreuve 

 

Challenger inattendu, Hollande neutralise une partie des efforts de Nicolas Sarkozy pour 2012 : s'apaiser, peaufiner une image de père de famille rassurante. S'il parvient à faire de sa bonhomie naturelle un style pour sa présidence, Hollande a des chances de victoire. Le bling-bling a déjà du plomb dans l'aile, à gauche comme à droite.

 

En période de crise, le volontarisme sarkozyste s'avère souvent payant. Sauf qu'il a déjà été mis à l'épreuve des faits, depuis la crise de 2008. Les Français peuvent se laisser tenter par une autre voie - à condition que celle-ci soit crédible. Face à la rigueur imposée d'en haut annoncée par l'UMP, François Hollande a pour lui une image plus accessible et à l'écoute des Français.

François Hollande a tout à prouver 

 

Mais ces atouts sont encore en devenir. La "présidence normale" est un oxymore osé et peu convaincant : par définition, la présidence de la République est une fonction hors du commun, théoriquement visionnaire, placée au-dessus des partis dans l'intérêt de tous les Français, et depuis, le quinquennat, de retour aux manettes de l'action gouvernementale. Rien de normal à cet enchevêtrement de responsabilités, que Nicolas Sarkozy a sous-estimé lors de son premier quinquennat, devenant chaque jour plus inaudible par effet de saturation.

 

La campagne ne sera "normale" pas plus. Il faudra montrer une capacité à "encaisser" dans la durée. Et à rassembler, au-delà de son camp. Trouver une alliance avec les Verts, parler à l'électorat populaire tenté par les extrêmes et rallier des voix au centre demande une force de persuasion bien plus importante que celle mise en œuvre pour obtenir le soutien des camarades socialistes...

source le nouvel obs

 

Bref, François Hollande n'a pas encore gagné grand chose. Il a tout à prouver, et, d'une certaine façon, rien à perdre. Nicolas Sarkozy, oui.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:39

RTXTK73_CompFrance pays de grévistes? J'ai pu constater, dans le milieu professionnel, que nous avons effectivement cette réputation hors de nos frontières (vu des USA, de l'Angleterre ou encore d'Allemagne). Et pourtant, cela tient désormais plus de la légende que de la réalité. Le nombre de jours de grèves a diminué largement et il n'y a pas plus de "gréviculture" en France que dans les autres pays développés. Seul un gros village gaulois résiste encore et toujours: la SNCF. Un salarié de la SNCF fait en moyenne 22 fois plus la grève qu'un salarié du privé (et 3 à 4 fois plus qu'un autre salarié du public). Déficit d'image pour le pays, galère pour les usagers, dommages collatéraux économiques (pour la SNCF et pour les autres sociétés impactées par l'arrêt des transports), tout cela est bien connu.

 
Mais l'aspect auquel je veux m'intéresser aujourd'hui peut se résumer ainsi: trop de grève tue la grève. Rappelez-vous, celle-ci fut autrefois interdite, et même réprimée jusqu'en 1864. Et ce n'est qu'en 1946 qu'elle est reconnue dans la constitution par cette phrase lapidaire: «Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.» Tout le monde (en tout cas le plus grand nombre dont je suis) est d'accord pour dire qu'une société banissant le droit de grève ne peut décemment être nommée démocratie. Mais cet acquis si précieux n'est-il bas abimé lorsqu'il est utilisé de façon abusive? Ce n'est pas forcément l'apanage de la SNCF, mais celle-ci a, dans les dernières semaines, illustré deux de ces abus: le recours à tort et à travers au droit de retrait et l'usage de la grève, normalement interdit, à des motifs politiques.

 

Le droit de retrait

Le 6 octobre dernier, à 10h26, un contrôleur SNCF officiant sur le Lyon-Strasbourg est poignardé à plusieurs reprises par un homme. Ce dernier était visiblement un déséquilibré qui s'était entaillé les veines avant de retourner la violence sur le contrôleur. Il a été interpellé puis incarcéré. Le contrôleur, très sérieusement touché, a été placé sous coma artificiel plusieurs jours, et est toujours hospitalisé. Peu de temps après l'agression, les cheminots ont invoqué leur «droit de retrait», leur permettant de cesser le travail sans préavis. Les perturbations ont quasi mis à l'arrêt le trafic dans plusieurs régions, les usagers ayant été d'autant plus touchés que l'arrêt a été soudain. Cette grève a duré environ 24h, après quoi le trafic a repris. Plusieurs édiles du PS se sont empressés de soutenir les agents SNCF (primaire PS oblige?), notamment Martine Aubry. Le PDG de la SNCF, Guillaume Pépy, a lui joué l'apaisement le lendemain matin sur France Inter, en disant comprendre le mouvement mais en appelant à un retour rapide au travail.

Le droit de retrait est fondé sur l'article 4131-1 du code du travail:

 

«Le travailleur alerte immédiatement l'employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection. Il peut se retirer d'une telle situation. L'employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent résultant notamment d'une défectuosité du système de protection

 

Les articles suivants précisent que l'alerte est transmise à l'employeur via le CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité, et des Conditions de Travail). Mais également que les salariés faisant valoir leur droit de retrait seront payés. Il ne s'agit donc pas d'une grève "classique" qui provoque une perte de salaire chez le salarié. Par ailleurs, la durée est en principe illimitée (l'employeur ne peut demander aux salariés de reprendre le travail tant que la situation n'a pas changée). 

 

Le droit de retrait est fondé sur le fait que «l’impératif de préserver sa vie ou sa santé, dès l’instant où existe un motif apparent de danger, l’emporte sur l’ordre reçu et sur l’accomplissement du travail commandé.». Et la jurisprudence tend à établir que ce droit ne peut être restreint sur le fond ou la forme. «La notion de danger grave et imminent se définit si un salarié considère être en présence d’une menace susceptible de provoquer une atteinte sérieuse à son intégrité physique, dans un délai rapproché.» Celle-ci est mouvante mais le doute doit bénéficier au salarié: «Même si ce danger se révèle, a posteriori, inexistant ou minime, il suffit que le salarié ait pu raisonnablement craindre son existence ou sa gravité pour que ce droit lui soit reconnu.»

 

 

Qu'en est-il dans le cas récent de la SNCF? Le contrôleur agressé a bien fait face à un danger grave et imminent pour sa vie. Malheureusement, le temps qu'il s'en aperçoive, il était trop tard pour se "retirer". Les milliers de cheminots qui ont ensuite utilisé le droit de retrait étaient-ils, quant à eux, face à un «danger grave et imminent» pour leur vie ? Pas plus que tout un chacun en traversant la rue ou presque. Evidemment, tout travail comportant un contact avec le public expose ceux qui le pratiquent à des actes de violence. Est-ce plus le cas à la SNCF qu'ailleurs? Pas vraiment ...

 

Les syndicats ont en fait joué le second axe permettant le droit de retrait: «une défectuosité dans les systèmes de protection». Ils ont donc invoqué des manquements à la sécurité de la part de la SNCF, réclamé plus de "filtrage" à l'entrée des trains et... plus de contrôleurs. Cela aurait-il permis d'enrayer l'acte d'un déséquilibré? Peu probable. Et pourquoi, dans ce cas, cesser la grève au bout de 24h? Si le danger et le manquement étaient si fondés, les cheminots auraient pu continuer tant que la situation n'avait pas changée. Or, elle n'a pas changé en 24h ...

 

Pour prendre un parallèle, les personnels d'Air France ont-il invoqué le droit de retrait après l'accident du Rio-Paris? Après tout, ils étaient plus fondés à le faire, en tout cas ceux volant sur Airbus, et à prolonger l'arrêt de travail jusqu'au remplacement des sondes Pitot dont il est avéré depuis le début qu'elles sont une des causes du crash. Le CHSCT d'Air France a bien déposé une alerte mais... suite au tsunami japonais et en invoquant le risque radioactif pour ses équipages (ce qu'il avait déjà fait pour les vols à destination du Mexique lors de l'épisode de la grippe aviaire). On a là un exemple d'application "logique" du droit de retrait avec un groupe restreint de salariés lançant une alerte face à un risque tangible et avéré qui les concerne directement. On peut également imaginer l'usage de ce droit en cas d'incident nucléaire. Et encore, la loi précise que l'exercice du droit de retrait ne doit pas mettre en danger d'autres personnes... Si l'ouvrier d'une centrale qui part en sucette prend ses cliques et ses claques, ne met-il pas d'autres personnes en danger?

 

Au final, le droit de retrait est très régulièrement utilisé par des fonctionnaires: SNCF, éducation nationale, Pôle Emploi, ... pour des agressions. L'Etat-employeur peut-il sécuriser plus leurs postes? Doit-il mettre deux agents du GIGN dans chaque rame ou classe? A défaut, cette invocation du droit de retrait ressemble plutôt à une manifestation de solidarité entre collègues, sympathique certes mais douloureuse pour les usagers et à une façon de pousser des revendications politiques (en général plus de postes).

 

La grève politique

Mardi dernier, plusieurs centrales syndicales appelaient à une journée d'action (et donc de grève). Elle a touché la SNCF (assez peu) et d'autres secteurs comme l'éducation. Cette fois, c'était une grève "classique" avec préavis et (théoriquement) perte de salaire. L'appel m'a cependant laissé perplexe, le chapeau de l'article Libé étant le suivant: «Les centrales syndicales appellent à une journée interprofessionnelle ce mardi contre "le programme d'austérité inadmissible du gouvernement"». En clair, il s'agit d'une grève politique contre le plan Fillon présenté récemment. Or, j'aurai eu tendance à penser que la grève politique est interdite en France. C'est un peu plus complexe que celà.

 

En fait, pour qu'une grève soit licite, elle doit être en lien avec l'activité professionnelle du salarié. Ainsi, une grève qui viserait, par exemple, à faire pression sur le gouvernement pour ne pas faire la guerre en Libye, serait-elle abusive. Toute grève politique ou de "solidarité" avec d'autres travailleurs, ne peut être fondée en droit que si elle a un rapport avec la vie de l'entreprise dans laquelle le salarié travaille. Ainsi, une grève fondée sur des motifs politiques mais pour objet «le refus du blocage des salaires, la défense de l'emploi et la réduction générale du temps de travail, revendications étroitement liées aux préoccupations quotidiennes des salariés au sein de leur entreprise (Cass. soc., 29 mai 1979, n° 78-40.553, Bull. civ. V, n° 46» ne peut être attaquée.

 

La ligne est assez fine. Le critère de "défense de l'emploi" peut clairement justifier n'importe quelle grève! D'un autre côté, si l'on prend la journée de grève récente, elle a été décidée suite au plan de rigueur Fillon. Or celui-ci n'avait pas d'incidence directe sur les salariés (on peut dire que la hausse des taxes sur les mutuelles va venir toucher par ricochet les salariés...): la modification de la fiscalité sur les heure sup', par exemple, ne touchait que les entreprises, pas les salariés.

 

Tout cela est limite limite. On le voit, le droit de grève est peu encadré par la loi en France, la jurisprence faisant le plus référence. Dans les faits, les motifs de grève sont rarement contestés dans les entreprises publiques (ou même les grandes entreprises privées) et encore plus dans le cas de grève nationale, laissant une marge élevée de tolérance pour les syndicats. Par ailleurs, un encadrement plus fort serait complexe: les syndicats connaissent bien le droit et trouvent toujours des motifs rentrant dans le cadre de la loi (augmentations, plus de postes, ...) quand bien même les vraies raisons sont toutes autres

.

Resterait alors une certaine forme de modération et d'éthique syndicale qui puisse faire varier les formes de mouvement et réserver la grève à des cas plus légitimes. On peut aisément postuler que cela permettrait au grand public d'adhérer plus facilement aux motifs de revendications brandis notamment par les cheminots et surtout, cela éviterait de galvauder un acquis reconnu par tous.

source libération

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:13

 

Marine Le Pen écrit aux responsables du Medef

Marine Le Pen demande aux responsables du Medef s'ils cautionnent la prise de position de Laurence Parisot à son égard.

La présidente du Front national demande aux membres du conseil exécutif de l'organisation patronale s'ils sont d'accord avec Laurence Parisot à son sujet. 

La guerre est déclarée entre Marine Le Pen et Laurence Parisot, qui dénonce régulièrement le programme économique du FN et vient de publier un livre - avec Rose Lapresle - Un Piège bleu Marine (Calmann-Lévy).

 

Après avoir proposé, par courrier, un "débat public" à la patronne du Medef - laquelle a refusé: "Laurence Parisot ne veut pas lui donner l'occasion d'un spectacle supplémentaire", selon son entourage cité hier par Le Journal du dimanche - la présidente du Front national vient d'écrire aux 45 membres du conseil exécutif du Medef, où siègent les représentants des fédérations professionnelles et des territoires, ainsi que les poids lourds du patronat.

 

Dans une lettre envoyée le 13 octobre, dont LEXPRESS.FR a obtenu copie, Marine Le Pen s'indigne d'une déclaration de Laurence Parisot à l'hebdomadaire Paris Match le 29 septembre, qu'elle reproduit dans sa missive: "Notre livre a pour vocation de contribuer à empêcher que Marine Le Pen soit présente au second tour de l'élection présidentielle. Si, par malheur, elle l'était, j'organiserais une réunion exceptionnelle du conseil exécutif du Medef. Et je ne doute pas que, comme en 2002, il demanderait aux électeurs de faire barrage au Front national."

 

Marine Le Pen écrit: "Cette déclaration vous engage directement comme membre du conseil exécutif du Medef. Elle me paraît contradictoire avec les principes qu'ont souvent rappelés le Medef, et le CNPF avant lui: pas d'ingérence dans le débat électoral démocratique, et aucune consigne de vote." 

 

Puis elle demande aux membres du conseil s'ils se montrent solidaires de leur représentante: "Je me permets de m'adresser directement à vous pour savoir si vous cautionnez cette déclaration faite en votre nom et si vous vous associez à cette véritable déclaration de guerre contre une partie du corps électoral." 

 

Le sujet sera-t-il abordé lors de la réunion mensuelle du conseil exécutif de l'organisation patronale ce lundi?

source l'express

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 08:03

Les Menteurs et les valets de Sarkozy,  "Copé encore le premier"  se mettent en campagne aprés avoir mis la France dans la merde

 

 

Lire ci-dessous l'article  d'OUEST FRANCE

 

 

 

 

François Hollande a largement remporté dimanche soir la primaire socialiste face à Martine Aubry et portera donc les couleurs du PS en 2012, probablement face à Nicolas Sarkozy, avec l’ambition de « réenchanter le rêve français ».

 

 

Le second tour a été marqué par une participation en hausse, signe d’une « légitimité » forte pour le futur candidat PS, ont fait remarquer plusieurs ténors du parti.



Désireux de montrer l’unité des socialistes après plusieurs mois d’une campagne parfois tendue, Martine Aubry, Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Pierre Moscovici, son coordinateur de campagne, et l’ex-Premier ministre Laurent Fabius, soutien de la maire de Lille, ont accueilli sur le perron du siège du PS le vainqueur, arrivé vers 21 h 20 rue de Solférino.

 

« Besoin de l’unité, du rassemblement, d’un parti socialiste solidaire »

Devant des centaines de militants et sympathisants de gauche rassemblés dans la cour, scandant « tous ensemble socialistes ! », l’élu corrézien a dit son « besoin de l’unité, du rassemblement, d’un parti socialiste solidaire » pour « la vraie bataille » à venir en 2012.



M. Hollande entend « réenchanter le rêve français », « celui qui a permis à des générations durant toute la République (de) croire à l’égalité et au progrès ».



« C’est pourquoi j’ai fait de l’école de la République la grande priorité de ce qui pourra être demain mon prochain quinquennat », a lancé celui qui avait reçu le soutien des quatre éliminés du premier tour (Montebourg, Royal, Valls et Baylet).



Une demi-heure plus tôt, Martine Aubry dont M. Hollande a souligné « la dignité », avait reconnu et salué « chaleureusement » la « victoire » de son rival, annonçant qu’elle allait reprendre son poste de première secrétaire, après l’avoir abandonné pendant la durée de sa campagne.

 

Leader incontesté



 

Selon des résultats partiels portant sur près de 2,2 millions de bulletins dépouillés, le député de Corrèze était en tête avec 56,38 % de voix, contre 43,62 % à la maire de Lille.



C’est une « avance incontestable » et une « marque de confiance très forte » pour M. Hollande, a déclaré son ex-compagne Ségolène Royal. Le PS « offre son meilleur candidat à la France » (Harlem Désir) et a désormais « un leader incontesté » (Arnaud Montebourg).



Auparavant, le porte-parole du PS Benoît Hamon, proche de Martine Aubry, avait reconnu « avec tristesse » la défaite de sa championne.

À 17 h, deux heures avant la fermeture des bureaux, la participation était « en hausse de 6 % » par rapport au premier tour à la même heure, selon Harlem Désir, disant s’attendre à dépasser les près de 2,7 millions de votants de dimanche dernier.



En outre-mer, François Hollande l’emporte largement en Guadeloupe (77,44 %, définitif), en Martinique (72,44 %, quasi-définitif) et en Guyane (62 %, quasi-définitif).

 

 Également en tête en Nouvelle-Calédonie (55 %). En revanche, Aubry est devant à La Réunion (55/45).

 

« Monsieur je ratisse tout »

 

Jean-François Copé (UMP) a minimisé la victoire de François Hollande, en estimant qu’avec tous les ralliements qu’il avait engrangés, il aurait dû l’emporter avec « 65 ou 70 % » des voix. « Monsieur je ratisse tout, je ramasse tout mais je ne me positionne sur rien », a raillé Christian Jacob pendant que Laurent Wauquiez fixait l’objectif de la majorité : « rassembler le peuple de France ».

source ouest france

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