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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 17:17

François Hollande s'est exprimé devant le paquebot libyen, dont la construction se poursuit

POLITIQUE - Mais le projet présidentiel ne sera pas dévoilé tout de suite…

Place à la deuxième phase. Après avoir digéré le succès des primaires lors des mois de novembre et décembre, l’équipe de Hollande a décidé d’intensifier la campagne du candidat à partir d’aujourd’hui. «Il faut adopter un rythme soutenu pour créer une campagne forte, populaire, qui entraîne», a expliqué ce mardi Manuel Valls, directeur de la communication du candidat socialiste.

 

Et les événements s’accumulent sur l’agenda. 20 heures de France 2 mardi soir, déplacement et meeting en Gironde mercredi, visite à Caen jeudi, vœux aux Corréziens samedi, hommage à François Mitterrand à Jarnac dimanche, rencontre avec les partenaires sociaux lundi, avant un déplacement en Guyane et enfin le premier grand «discours à la France », au Bourget, le 22 janvier. Au milieu de cette période intense, les locaux de campagne seront ouverts le 11, l’affiche ainsi que le slogan de campagne dévoilés «dans les jours qui viennent» et les militants mis à contribution pour pilonner le bilan de Nicolas Sarkozy.

Et le projet présidentiel?

A l’heure des galettes des rois et des vœux, la caravane Hollande s’accélère. «Ce sera à peu près le rythme de croisière de la campagne », poursuit Manuel Valls. Du moins jusqu’à l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, «où les choses s’intensifieront », poursuit un autre dirigeant. Lors de cette phase, le candidat PS axera ses interventions sur des thématiques précises (l’emploi en Gironde, la formation en Normandie…), sans dévoiler un projet présidentiel global, comme cela avait été envisagé dans un premier temps. «Nous avons encore plusieurs semaines devant nous.

 

 Il faut savoir prendre son temps, nous sommes en avance sur les programmes des autres campagnes présidentielles», estime un dirigeant de l’équipe.

 

Le seul document de référence sera donc encore le projet du PS, écrit il y a un an, bien avant les crises de la dette. Un projet que le candidat Hollande amende déjà au cas par cas (sur les retraites par exemple). «Les questions surgiront d’elles-mêmes au cours de la campagne.

 

 François aura l’occasion de s’exprimer sur tous les sujets », analyse un proche. Et tant pis si l’UMP profite de ce vide. A la décharge des socialistes, il apparaît compliqué de chiffrer précisément un programme alors que la France pourrait perdre son triple A d’une semaine à l’autre.

 

 A moins que la raison de ce choix ne soit plus stratégique: cacher son jeu pour ne pas donner des armes de riposte à un président-candidat qui n’est pas encore officiellement entré dans la danse

source 20 minutes

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 10:35

Le ralentissement économique n’a pas pénalisé les professionnels de la politique. Nombre d’entre eux ont vu leurs revenus augmenter au cours de l’année.

Dans le monde occidental, l’année qui s’achève aura été plus douce pour les professionnels de la politique que pour les simples citoyens. Rares sont les élus qui en 2011 ont souffert du ralentissement économique et des coupes budgétaires. Beaucoup ont même vu leurs revenus augmenter joliment. La semaine passée, une enquête du New York Times a ainsi révélé que les profits des députés américains avaient été en hausse constante, leur revenu net médian avoisinant aujourd’hui les 913 000 dollars (863 000 francs). L’année se clôt aussi en beauté pour les parlementaires suisses, qui ont décidé le 22 décembre d’augmenter leurs indemnités de 1,3 million et leur retraite de 700 000 francs.

 

Plus tôt dans l’année, au printemps, ce sont les députés européens qui ont voté une augmentation de 1500 euros de leurs salaires. Motif invoqué? «L’augmentation de la charge de travail issue des nouvelles compétences héritées du Traité de Lisbonne», entré en vigueur en 2009. Ailleurs, on ne s’est pas embarrassé de tant d’arguments. En Australie, la commission chargée de fixer les émoluments des élus a simplement indiqué qu’il n’était «pas déraisonnable» de gratifier la cheffe du gouvernement, Julia Gillard, d’une hausse de salaire de 31%. A compter de janvier 2012, celle-ci devrait donc toucher près de 480 000 francs par an. Soit 100 000 francs de plus que le président Obama.

Dans le climat d’austérité ambiant, les appétits des élus ont parfois été freinés: en Angleterre, le projet d’augmenter de 1% le salaire des «MP» a provoqué une levée de boucliers telle qu’ils ont dû accepter le gel de leurs salaires. Violente opposition

 

Ailleurs, en revanche, les parlementaires ont farouchement résisté à toute baisse ou gel de leurs émoluments. En France, en novembre, les députés ont refusé de réduire de 10% leurs indemnités, comme le proposait l’UMP Lionnel Luca, afin de «réconcilier les Français avec leurs élus». Aux Etats-Unis, la cheffe de file des représentants démocrates Nancy Pelosi, qui militait pour un gel des revenus des membres du Congrès, s’est heurtée à une violente opposition de la part des deux camps. En Grèce, les mêmes députés qui ont voté les mesures d’austérité budgétaire ont dit non à une baisse de leurs salaires.

 

En Italie, le combat pour réduire les privilèges exorbitants des parlementaires semble sur le point d’être perdu. Le gouvernement Monti avait pourtant annoncé vouloir mettre au pas les élus de la Péninsule, qui sont les mieux payés du continent et jouissent d’innombrables avantages. Courant décembre, l’exécutif a fini par reculer, en annonçant que les Chambres décideraient elles-mêmes des restrictions à opérer. Tout indique donc que les parlementaires, qui ont déjà bataillé l’été dernier pour sauver leurs privilèges menacés, se borneront à faire quelques concessions d’ordre symbolique. Et ce, en dépit de la colère de l’opinion. «Il est inacceptable que tout le monde fasse des sacrifices sauf les politiques», dénonçait récemment la présidente du patronat italien, Emma Marcegaglia. Ce ne sont pas les «indignés» de Rome, de Madrid ou de Wall Street qui diront le contraire.

RENAUD MALIK  source le matin

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 10:33

L’hôtel particulier de l'acteur Jean-Paul Belmondo a été cambriolé samedi. Son ex-femme y avait gardé un appartement. Des bijoux ont été dérobés.

 

L’hôtel particulier de l'acteur Jean-Paul Belmondo a été cambriolé samedi. L’appartement parisien de l’acteur Jean-Paul Belmondo et celui de son ex-femme Natty ont été cambriolés samedi, a- t-on appris dimanche de sources concordantes. Selon une source proche de l’enquête, c’est l’appartement de «Bébel» qui était visé et des bijoux y ont été dérobés.

 

Les constatations ont été effectuées dimanche en fin de journée et le préjudice des deux cambriolages restait indéterminé, selon des sources policières. Les cambrioleurs auraient pris la fuite au moment du déclenchement d’une alarme de l’appartement de Natty Belmondo, ont-elles ajouté.

 

L’ancienne épouse de Jean-Paul Belmondo, née Nathalie Tardivel, a gardé un appartement dans l’hôtel particulier parisien des Belmondo, après son divorce avec l’acteur en septembre 2008. Les ex-époux étaient absents de l’hôtel particulier au moment des cambriolages.

 

Jean-Paul Belmondo, qui aura 79 ans en avril, a reçu en mai une Palme d’or-hommage au Festival de Cannes. Le président du Festival Gilles Jacob l’avait alors salué comme «l’un des plus grands comédiens français de tous les temps».

 

L’acteur est depuis 2008 le compagnon de Barbara Gandolfi, une ex- modèle belge de Playboy, qui a eu plusieurs démêlés avec la justice. Le parquet de Bruges s’est notamment intéressé à des flux financiers présumés suspects sur les comptes des sociétés de l’ex-mari de la jeune femme, ce qui avait entraîné en 2010 une audition par la police parisienne de Jean-Paul Belmondo comme témoin.

source Le Matin

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 10:02
Un élu UMP des Hauts-de-Seine critique ouvertement ce "parachutage" et compte se présenter contre le ministre de l'Intérieur.
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait "accepté" la semaine dernière de se présenter pour la première fois aux législatives en 2012, dans une circonscription ancrée à droite.

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait "accepté" la semaine dernière de se présenter pour la première fois aux législatives en 2012, dans une circonscription ancrée à droite. © Christophe Petit Tesson / Maxppp

 

 

 

 

L'élu UMP des Hauts-de-Seine Thierry Solère a estimé lundi que la candidature de Claude Guéant aux législatives à Boulogne-Billancourt était "une erreur", assurant que lui-même serait candidat dans cette ville des Hauts-de-Seine. Vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, suppléant de Pierre-Christophe Baguet, actuel député de cette circonscription qui cède sa place au ministre de l'Intérieur, Thierry Solère a vivement critiqué l'arrivée de Claude Guéant.

 

 "Je pense que c'est une erreur. L'époque n'est plus du tout aux parachutages politiques. Boulogne n'est pas une ville-dortoir où l'on vient se faire élire pour chercher des voix", a dit cet élu local. "Et puis les Français en ont assez de ces décisions où quelqu'un vient dans le bureau de quelqu'un d'autre et puis je te refile ma circonscription. C'est d'une autre époque."

 

 

Thierry Solère a rappelé l'épisode des municipales de 2008 où un autre proche du chef de l'État, David Martinon, alors son porte-parole, avait tenté en vain de se présenter dans sa ville de Neuilly-sur-Seine et avait dû se retirer.

 

 "La population attend des élus de proximité, a-t-il expliqué. Moi, je suis élu à Boulogne depuis dix ans, j'ai quarante ans, je serai candidat à ces législatives", a assuré l'élu, jusqu'ici classé parmi les plus sarkozystes. Il avait déclaré notamment au moment de l'affaire de l'Epad, à propos de Jean Sarkozy dont il est proche : "Jean est le fils d'un génie politique, il n'est pas étonnant qu'il soit précoce."

 

Le ministre de l'Intérieur, qui, à près de 67 ans, n'a jamais eu de mandat électif, a annoncé jeudi qu'il acceptait la proposition de l'actuel député-maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet, de briguer sa succession à l'Assemblée en juin.

source le point

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 09:42
Insécurité: pourquoi Sarkozy souhaite-il publier des statistiques par nationalité ?

  
 
Sarkozy reprend sa tournée
A Paris, 171 personnes « seulement » ont été interpelées pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. « Sans aucun incident notoire » précisait la Préfecture. Circulez, braves gens, il n'y a rien à voir. Comme le rappelait le blogueur parisien Menilmuche, on ne comptait que 58 arrestations l'an dernier. Pour 2011, les traditionnels feux d'artifices du Nouvel An avaient été annulés.
 
Nicolas Sarkozy a filé à Metz, dimanche après-midi, pour visiter le pôle opérationnel zonal d’information et de coordination de la zone de défense et de sécurité Est et la préfecture de Moselle. Il débutait sa tournée électorale des voeux. Etre proche du terrain, c'est son dada électoral. 
 
La lecture de la dernière livraison de légions d'honneur, promotion du Nouvel An, montre d'ailleurs combien Nicolas Sarkozy est proche du terrain : il a fait décorer Eric Brunet, polémiste ultra-conservateur et auteur d'un récent « Sarko va gagner »; les chanteurs Stone et Charden (sic!); François Pinault (Grand Officier) et sa bru (l'actrice Salma Hayek), Antoine Gosset-Grainville l'ancien directeur adjoint de cabinet de Fillon propulsé à la Caisse des Dépôts en 2010, quelques sénateurs UMP récemment battus (Jacques Blanc, Nicolas About, Dominique Braye); le patron du promoteur immobilier Nexity; des banquiers (comme le président des Banques Populaires Philippe Dupont, Franck Petitgas, directeur de Morgan Stanley, ou la célèbre Dominique Sennequier ); la directrice d'un labo pharmaceutique; ou Monseigneur Vingt-Trois le cardinal-archevêque de Paris.
 
A Metz, le déplacement fut expresse. Une petite heure à peine, dont 25 minutes à discourir sur une estrade avec le traditionnel pupitre blanc. On avait tendu un large fond bleu assez artificiel dans une salle de la préfecture. Claude Guéant et Nadine Morano étaient évidemment là. Sarkozy est arrivé en retard. En sortant de la préfecture, il fut hué.
 
« A l'orée de cette année 2012, j'ai souhaité me rendre sur le terrain pour vous saluer et pour vous remercier ». Il lut scrupuleusement son discours.  Il avait quelques formules toutes prêtes mais anecdotiques pour montrer qu'Il savait prendre des Décisions Courageuses (majuscules obligatoires). Comme sur la nomination d'un pompier, en septembre dernier, comme préfet délégué pour la sécurité et la défense auprès du préfet de la région Lorraine et de la Moselle: « Et après tout, ce qui est extravagant, c'est qu'il ait fallu attendre toutes ces années pour qu'on comprenne qu'un pompier pouvait être préfet.» Il se permit aussi quelques approximations: « les faits de délinquance ont diminué » (cf. infra). Il eut des propos plus politiques, tout aussi attendus: ainsi, il répéta qu'il voulait un service minimum dans les transports aériens, fussent-ils privés: « ce que nous avons fait pour le métro, pour le train, il faut le faire pour le transport aérien ».
 
 Pu encore, l'axe franco-allemand est « absolument fondamental ». Il invoqua implicitement les précédentes déchirures franco-allemandes. « S'il y a une région où je peux dire cela en étant sûr d'être compris, quelque soit vos sensibilités politiques, c'est ici. La paix et l'amitié avec l'Allemagne, c'est un patrimoine que les générations nous ont donné (...). Il y a la politique, et puis, il y a la France, ses intérêts supérieurs ». Sarkozy aime bien nous rappeler l'Histoire. Il espère en faire partie. 
 
Il a promis des « mesures extrêmement importantes ». Pourquoi attendre deux ou trois mois avant le scrutin présidentiel ? 
 
Une quinzaine de minutes plus tard, c'était fini. Son programme de la semaine est faussement chargé. Il sera mardi en Bretagne à l'école navale de Lanvéoc-Poulmic, jeudi dans la Vienne, vendredi dans les Vosges pour fêter le 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc.
 
Mais lundi 2 janvier, il se « repose ». L'agenda officiel est vide. Il sera tout occupé à ses conciliabules électoraux avec ses quelques proches.
 
La diversion étrangère
Dans quelques jours, les premières statistiques de la délinquance par nationalité du quinquennat seront publiées par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales dirigé par Alain Bauer.
 
Cette information a été révélée vendredi dernier par Arnaud Leparmentier, du Monde. Elle était annoncée en décembre par l'ONDPR dans son dernier bulletin mensuel. L'Observatoire rappelait pourtant les consignes de l'INSEE: «L’Insee interrompt ses publications pendant les périodes de réserve électorale, à l’exception des publications conjoncturelles régulières ». Le début de cette période d'abstinence statistique n'était pas précisé, mais on peut deviner qu'il coïncidera, au plus tard, avec le dépôt des candidatures à l'élection présidentielle, soit le 16 mars prochain.
 
Alain Bauer précisa alors que l'ONDPR se dépêcherait de publier avant le début de cette période électorale, et après validation par le conseil d’orientation qu'il préside (sic!), les études suivantes: « les ménages victimes de retraits frauduleux sur le compte bancaire », « le profil détaillé selon le sexe, l’âge et la nationalité des personnes mises en cause par la police et la gendarmerie pour crimes et délits non routiers » (une mise à jour détaillée d’un document diffusé en 2006, le GA...) ou encore « les vols de métaux ».
 
La démarche est curieuse: la dernière publication de statistiques de la délinquance par nationalité remonte à ... 2006. Autant dire que l'Observatoire avait tout le temps, pour la réactualiser depuis, sans attendre 3 mois avant le premier tour.
 
Alain Bauer, ancien « rocardien», est devenu un proche de Nicolas Sarkozy depuis 2002. Il l'alimente en arguments statistiques, même si ses propres données ont depuis quatre servi davantage servi à l'opposition à démontrer combien Nicolas Sarkozy était inefficace en matière de lutte contre la délinquance.
 
La prochaine publication de statistiques par nationalité est la nouvelle la plus décisive de ce début d'année. Le signe que le candidat n'a pas abandonné l'idée d'instrumentaliser l'argument immigration=insécurité, malgré l'échec du discours de Grenoble. En août 2010, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, avait surpris tout le monde, jusqu'à l'ONDPR lui-même, en dévoilant des chiffres relatifs aux crimes et délits prétendument commis par des immigrés d'origine roumaines...
 
Opportun vacarme
Il s'agit aussi d'une diversion évidente, un vacarme provoqué pour éviter de s'attarder sur le véritable bilan insécuritaire de Nicolas Sarkozy. Les derniers chiffres, de décembre 2010 à novembre 2011, étaient à nouveau mauvais: 468.413 violences aux personnes (soit environ 4000 agressions supplémentaires, ou 10 par jour...). Depuis novembre 2005, la hausse est d'environ de 50.000 actes par an... L'ONDPR précisait que cette augmentation était due « à un phénomène concernant les violences physiques crapuleuses » et les violences sexuelles sur majeurs (+289 actes en un an).
 
Plus récemment, la publication, par le Monde, de l'inégale répartition des forces de l'ordre à Paris avait choqué. François Fillon et Claude Guéant venaient de lancer officiellement un plan d'équipement de 1.000 caméras de vidéosurveillance dans la capitale. La belle affaire ! En deux ans, « 400 postes ont disparu à Paris, sur environ 6 400 ». Mais surtout, l'adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité et de la prévention Myriam El Khomri, avouait avoir « le sentiment que les quartiers populaires ont été particulièrement touchés ». 
 
Effectivement, les quartiers les plus populaires, même quand ils sont soumis à de très fortes fréquentations (comme le 10ème arrondissement avec les gares de l'Est et du Nord ) apparaissent moins dotés que les plus bourgeois du centre-ville.

Ces premiers jours de janvier, l'année 2012 commençait donc fort. Le candidat inavoué allait parler à nouveau insécurité et immigration.
source sarkofrance chez marianne2
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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 07:10
Ministre du Budget en 1994, Nicolas Sarkozy a donné son aval à la création de la société luxembourgeoise Heine, chargée de verser des commissions dans le cadre de contrat d'armements.

Ministre du Budget en 1994, Nicolas Sarkozy a donné son aval à la création de la société luxembourgeoise Heine, chargée de verser des commissions dans le cadre de contrat d'armements. © REUTERS

Ministre du Budget en 1994, il a validé un circuit de commissions, selon un ex-haut fonctionnaire.

 

"Le nom de Nicolas Sarkozy n’apparait dans aucun des éléments du dossier". En septembre 2011, alors que deux proches du président de la République venaient d’être mis en examen dans la cadre de l’affaire Karachi, l’Elysée s’était fendu d’un communiqué pour dédouaner son locataire. Quatre mois plus tard, cette ligne de défense semble voler en éclat. Selon Libération de lundi, un ex-haut fonctionnaire a en effet confirmé en décembre au juge qui enquête sur l'affaire que Nicolas Sarkozy, ministre du Budget en 1994, avait bien validé la création d'une société luxembourgeoise servant à payer des intermédiaires dans des contrats d'armement.

"Le ministère du Budget a nécessairement donné son accord"

Le quotidien journal s'appuie sur un procès-verbal d'audition datant du 2 décembre, devant le juge Renaud Van Ruymbeke, de Gérard-Philippe Menayas. Cet ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense et ex-directeur administratif et financier de la DCNI, branche internationale de la Direction des constructions navales (DCN) qui a vendu en 1994 au Pakistan les fameux sous-marins Agosta. Interrogé sur la création en 1994 au Luxembourg de la société offshore Heine, utilisée par la DCNI pour verser des commissions, l’homme est catégorique.

 

 "Il est clair que le ministère du Budget a nécessairement donné son accord. Vu l’importance du sujet, cette décision ne pouvait être prise qu’au niveau du cabinet du ministre", a-t-il affirmé. Faute de quoi, "je n’aurais jamais obtenu l’accord de la direction générale des impôts pour payer des commissions via Heine".

 

Ces déclarations viennent confirmer un rapport de la police luxembourgeoise de janvier 2010 selon lequel Nicolas Sarkozy, ministre du Budget de 1993 à 1995, avait donné son accord à la création de Heine. Un document chronologique, non daté ni signé, saisi par la police à la DCN, évoque les circonstances de la création de Heine, mentionnant l'aval de Nicolas Bazire, directeur du cabinet du Premier ministre de l'époque Edouard Balladur, et de Nicolas Sarkozy.

Commissions et rétrocommissions

Jusqu’en 2000, le versement de commissions dans le cadre de contrats d’armement était légal, et même courant. Mais dans le cadre du contrat Agosta, la justice cherche à déterminer si les commissions n’ont pas donné lieu à des rétrocommissions, qui auraient financé la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995. Et si l’arrêt du versement des mêmes commissions, décidé par Jacques Chirac lors de son arrivée à l’Elysée en 1995, n’a pas abouti le 8 mai 2002 à l’attentat de Karachi, où 15 personnes, dont 11 employés français de la DCN avaient péri, en guise de représailles.

 

En septembre dernier, l'Elysée avait affirmé que le chef de l'Etat n'avait "jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne" Balladur. Nicolas Sarkozy est "totalement étranger" à cette affaire, "d'autant plus qu'à l'époque où il était ministre du Budget, il avait manifesté son hostilité à ce contrat comme cela apparaît dans les pièces de la procédure", avait précisé la présidence. Une défense qu’il va falloir adapter à la manière des dernières révélations.

 source : Europe1

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 12:33
ARCHIVES. Manuel Valls a été élu deuxième homme politique le plus sexy du monde d’après un sondage «Closer»-Harris Interactive.
ARCHIVES. Manuel Valls a été élu deuxième homme politique le plus sexy du monde d’après un sondage
Premier invité de l'année du «Grand rendez-vous Europe 1, Le Parisien - Aujourd'hui en France», Manuel Valls, le directeur de la communication de campagne de , a condamné sévèrement le bilan de et défendu le candidat , incarnation pour lui d'une nouvelle espérance.
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« Bonjour et tous mes voeux»

Pour le député de l'Essonne, il n'y a pas de doute.
«Le prochain Président de la République sera François Hollande ou Nicolas Sarkozy, car ce dernier est candidat». Incisif et virulent pour ce 1er janvier 2012, Manuel Valls a voulu clarifier les termes de la campagne et lever le voile sur les acteurs de la prochaine élection présidentielle. Pendant de longues minutes, il a méthodiquement pilonné le bilan du Président de la République.  

Les voeux présidentiels prononcés samedi et consacrés à la crise ? «C'est un profond aveu d'impuissance»  tranche-t-il. «A travers cette intervention classique, les français perçoivent la marque de Nicolas Sarkozy», dont le ressort est immuable : «jouer sur les peurs et la peur de la crise».

«Il est candidat depuis des mois, comme l'a prouvé le meeting  UMP de Toulon». «Mais Nicolas Sarkozy est un candidat qui a un bilan, et ça pèse lourd quand on a trahi la promesse qui a conduit à une élection».

Pour le maire d'Evry, «il n'y a pas d'indulgence possible pour ce candidat qui s'est fait élire sur l'idée d'arracher la croissance avec les dents, de travailler plus pour gagner plus, au moment même où Xavier Bertrand propose travailler moins pour gagner moins». «Quelle crédibilité accorder au Président qui a proposé de mieux former les chômeurs, alors que Pôle emploi est totalement désorganisé et qu'il n'y a pas de mesures pour lutter contre le chômage ?» s'interroge Manuel Valls.
 
 Soudain le mot «mensonge» est articulé avec soin. 

«C'est l'un des pires moments de l'histoire politique de notre pays. Comme il n'y pas eu de cohabitation, c'est le premier Président depuis Giscard qui va être comptable de son bilan». «Ce que je souhaite pour les Français en 2012, c'est que Nicolas Sarkozy ne soit pas réélu» martèle un Manuel Valls, en grande forme.

«Le programme d'Hollande, c'est le projet du PS»

«Il ne s'agit pas de faire rêver des Français, il faut redonner une espérance au pays et c'est à François Hollande de l'incarner», en réintroduisant les notions de «liberté, de fraternité, d'égalité», saccagées par les choix de Nicolas Sarkozy. 

Pour résorber cette crise morale, Valls propose «un Etat protecteur même si cela doit se faire dans un contexte difficile et contraint (...) La sortie de crise ne peut se préparer qu'en investissant sur l'avenir». Il en profite pour rappeler deux idées forces de la campagne de François Hollande : la réindustrialisation du pays et le respect des institutions. 

Tancé sur «la normalité» de son candidat, Valls réplique qu'Hollande peut se révéler «extraordinaire». Le gagnant de la Primaire socialiste est «préparé  à une situation exceptionnellement difficile, mais il souhaite  rester proche des Français». 

«Il faut un changement !» conclut-il le directeur de la communication de campagne d'une voix de stentor, avant que les micros ne se ferment.
source le parisien
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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 10:05

L’ex-ministre Renaud Donnedieu de Vabres, mis en examen dans l’affaire Karachi, a admis avoir imposé des informateurs, dont le Franco-Libanais Ziad Takieddine, dans la négociation de contrats d’armement avec le Pakistan et l'Arabie saoudite en 1994, selon un PV consulté samedi par l'AFP.

 

Interrogé par les enquêteurs de la Division nationale d’investigations financières (Dnif) lors de sa garde à vue les 13 et 14 décembre, pour savoir s'il avait imposé des intermédiaires, M. Donnedieu de Vabres leur a répondu: "Comme intermédiaire bénéficiant de contrat, non. Comme personne utile par leurs informations, c'est tout à fait possible", selon le procès-verbal d'audition que l'AFP a pu consulter.

 

Plusieurs témoins ont affirmé que M. Donnedieu de Vabres, alors conseiller de François Léotard au ministère de la Défense, avait imposé en 1994 à la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCNI) les intermédiaires Ziad Takieddine, Abdulrahmane Al-Assir et Ali Ben Moussalem, identifiés sous le nom de "réseau K", alors que les négociations du contrat Agosta étaient déjà bien avancées.

 

L'ancien ministre a été mis en examen le 15 décembre pour complicité d'abus de biens sociaux par les juges d'instruction Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke. Les deux juges tentent de déterminer si des rétrocommissions provenant des contrats Agosta et Sawari II, respectivement signés fin 1994 avec le Pakistan et l’Arabie saoudite, auraient pu contribuer à un éventuel financement illicite de la campagne présidentielle de 1995 d’Edouard Balladur.

 

Le 13 décembre, le juge Van Ruymbeke avait également mis en examen pour abus de biens sociaux l’ancien PDG de la DCN, Dominique Castellan. Devant le juge, ce dernier a réaffirmé que le réseau de M. Takieddine avait été imposé "courant 1994" par M. Donnedieu de Vabres.

source Libération

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 09:27

Seul politique samedi sur le terrain, le candidat a ironisé sur les éternels voeux de Nicolas Sarkozy.

François Hollande 

François Hollande, samedi, en visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Quand on demande au responsable du centre de contrôle de la RATP de Saint-Denis si un de ses bus mène à l’Élysée, il répond "non" et ajoute, face à François Hollande, venu en cette Saint-Sylvestre rendre hommage aux agents du service public, "il va falloir changer".

 

 Le candidat socialiste rebondit: "il va falloir changer, c’est le mot". "Changer de ligne", réplique celui qui contrôle 14 lignes de bus. "De ligne politique aussi", ajoute François Hollande en cette dernière journée de 2011. Il a choisi de passer sa fin d’après-midi aux côtés de ceux qui vont travailler toute la nuit, dans ce centre de la RATP comme, peu avant, aux urgences de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

 

"Je veux marquer ma confiance à l’égard du service public et mon respect à l’égard de ses agents", confie François Hollande au JDD. Dans ce service, le candidat discute avec les personnels médicaux et se met à saluer une patiente : "Oh! Françoise, que faites-vous là?" "Une urgence", réplique, étonnée de le voir dans de telles conditions, la philosophe féministe Françoise Héritier.

 

 "Aux urgences se croisent toutes les catégories sociales et toutes les professions, c’est pour cela qu’elles sont si précieuses", souligne Hollande. Il a déjà posté ses voeux aux Français sur son site Internet et trouve dans cette salle de soins une formule de circonstance : "Pour l’année 2012, on connaît l’objectif : bien soigner les Français".

Un agenda bien rempli

Car 2012 s’annonce et François Hollande est résolument en campagne: "Je souhaite que ce soit l’année du changement, j’imagine que Nicolas Sarkozy voudra que ce soit celle de la continuité, les Français auront le choix", décline-t-il face aux caméras. Pour lui, la confrontation électorale démarre bien aujourd’hui : "Nous sommes dans la campagne, je le fais franchement, sincèrement, plutôt que de manière oblique, biaisée", nous confie-t-il, sans qu’il ait besoin de cibler plus explicitement son adversaire.

 

 "J’ai choisi de ne pas répondre aux voeux de Nicolas Sarkozy, d’ailleurs lesquels? Ceux du 31 décembre, du 1er janvier ou de la saint-glinglin? Car il en fait de très nombreux et à force d’en faire, il doit s’inquiéter de ne pas être exaucé".

 

Mais François Hollande n’a nullement l’intention de laisser le terrain libre au chef de l’État. Mercredi, il fera à Bordeaux son premier meeting de l’année, puis un autre déplacement en province le lendemain avant de présenter, samedi prochain, ses voeux aux Corréziens, à Tulle. Le 8 janvier, il se recueillera sur la tombe de François Mitterrand, à Jarnac, seize ans après sa disparition.

 

 La semaine suivante, le candidat présentera ses propositions sur l’emploi, après avoir rencontré plusieurs syndicats, manière de ne pas laisser Nicolas Sarkozy faire seul son sommet social. "Les Français ont besoin de changer.

 

 Le rapport à Nicolas Sarkozy n’a pas été modifié par la crise et la manière dont il l’a gérée. Il n’a pas réussi sa tentative d’apparaître comme protecteur, il va prétendre qu’il a changé, que la situation l’a changé, mais les Français veulent le changer et ils ont compris que cela passait par nous".

 

 François Hollande n’entend pas "jouer au Président avant l’heure", il a son bréviaire pour 2012 : "Consolider ce qui est acquis, ne rien perdre et aller chercher des électeurs qui parfois avaient voté Sarkozy en 2007, se sont abstenus depuis, et dont certains sont aujourd’hui tentés par un vote extrême". À la recherche de l’électorat populaire qui fait défaut à la gauche depuis si longtemps.

source le jdd

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 08:53

Le candidat à la présidentielle a adressé un message à environ 250 000 électeurs de la primaire socialiste.

"Bonjour, c'est François Hollande qui vous parle", démarre le candidat dans ses voeux.

"Bonjour, c'est François Hollande qui vous parle", démarre le candidat dans ses voeux.

 

 

 

Le candidat PS à l'Élysée, François Hollande, a adressé samedi un message de voeux par téléphone à quelque 250 000 électeurs de la primaire socialiste, dans lequel il affirme "avoir encore besoin" d'eux en 2012, parce que, dit-il, "le changement, c'est maintenant".

 

 Dans un communiqué, le PS indique que ce message a été envoyé en fin de matinée "aux 250 000 électeurs des primaires citoyennes ayant laissé leur numéro de téléphone". Environ 2,9 millions de personnes avaient participé à cette consultation en octobre dernier.

 

"Bonjour, c'est François Hollande qui vous parle", démarre le candidat, qui commence par remercier ceux qui lui ont donné "la légitimité de conduire cette campagne au nom, bien plus que des socialistes, au nom de la gauche". "Je viens vous souhaiter une bonne année 2012, ce sera l'année du changement.

 

 Le changement, c'est maintenant", poursuit-il. "Nous sommes à quelques mois du choix essentiel. J'aurai besoin encore de vous pour cette campagne et aussi pour ce qui nous attendra après la victoire", déclare encore le député de Corrèze.

 

"Alors formons ce voeu ensemble, préparons-nous une belle année 2012 et faisons en sorte que notre pays retrouve fierté, considération et confiance, bref tout ce qui lui a manqué depuis cinq ans et tout ce qu'il doit retrouver avec nous tous ensemble pour le quinquennat qui vient, et qui commence en 2012. Bonne année", conclut-il. Le PS avait indiqué vendredi que des voeux par vidéo du candidat seraient mis en ligne sur son site de campagne samedi en fin d'après-midi.

 De son côté, Nicolas Sarkozy enregistrera, comme les années précédentes, une allocution de près de dix minutes à l'Élysée, retransmise en léger différé à 20 heures sur TF1, France 2, France 3, Canal+, M6 et les chaînes d'information en continu.

source le point

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