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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 09:27

 

Affaire du Carlton: tensions entre le parquet et les juges

 

La façade de l'hôtel Carlton, à Lille.

 

"Une justice à deux vitesses"

La requête endépaysement déposée par le procureur et le sort judiciaire réservé à un policier de haut rang créent un malaise au palais de justice de Lille. Des avocats s'insurgent.

 

Le torchon brûle entre le parquet de Lille (Nord) et les juges d'instruction Stéphanie Ausbart et Mathieu Vignau saisis de la délicate affaire de prostitution dite de l'hôtel Carlton. La requête en dépaysement du dossier déposée par le procureur de la République, le 25 octobre, ainsi que le sort judiciaire réservé à un policier de haut rang, le patron de la sûreté urbaine de la ville, a fortement déplu aux deux magistrats, soutenus sur ces points par plusieurs avocats de la défense.

 

Le commissaire Jean-Christophe Lagarde est mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée, soupçonné d'avoir "convoyé" à Paris et à Washington des prostituées professionnelles ou occasionnelles. Selon plusieurs témoignages, entre février 2009 et mai 2011, ces jeunes femmes ont été présentées au patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, par ailleurs futur candidat du Parti socialiste (PS) à l'élection présidentielle de 2012.

  

Le policier, qui se présente comme libertin, a, lui-même, participé à la plupart de ces soirées. Au terme de sa garde à vue, les juges ont également retenu le délit de recel d'abus de biens sociaux.

 

 

Dans une ordonnance détaillée, ils soupçonnent Jean-Christophe Lagarde d'offrir un "soutien matériel" aux proxénètes depuis 2006. Il aurait, par ailleurs, fait prendre en charge ses "séjours dispendieux" par le réseau, dont il "ne pouvait ignorer" les pratiques illicites. Un groupe évoluant aux "confluences des réseaux francs-maçons, libertins et politiques." 

Les magistrats font clairement état de risque de transmission d'informations à Dominique Strauss-Kahn, dont il convient, écrivent-ils, d'établir "le rôle exact". Ayant demandé l'incarcération des principaux suspects interpellés quelques jours auparavant, les juges d'instruction ont donc proposé que le patron de la sûreté urbaine soit, lui aussi, placé en détention provisoire. 

 

"Une justice à deux vitesses"

Le parquet a opté pour une analyse opposée, résumé dans une ordonnance sibylline. "En l'état de la procédure", les faits de proxénétisme aggravé visant le policier de haut rang ne sont pas avérés, selon le procureur. Celui-ci soutient qu'un simple contrôle judiciaire est suffisant dans le volet financier du dossier. En définitive, le juge des libertés et de la détention a finalement décidé de ne pas envoyer Jean-Christophe Lagarde en prison. Du coup, les avocats des autres protagonistes du dossier s'insurgent de cette différence de traitement. Franck Berton, conseil du directeur de l'hôtel Carlton, dénonce "une justice à deux vitesses". Quant à Me Christophe Snyckerte, qui défend le directeur des relations publiques de l'établissement, il stigmatise "une justice de classe". 

Aujourd'hui, une nouvelle initiative du parquet mobilise les avocats. Le procureur s'est prononcé en faveur d'un dépaysement du dossier afin que l'impartialité de la justice ne soit pas "mise en doute". Il fait en effet valoir qu'une partie de la "haute hiérarchie policière locale" et un avocat pénaliste, sont visés. Selon le parquet, cette situation fait naître des " doutes objectifs sur de possibles interférences." Si la Cour de cassation suivait son avis, l'affaire pourrait être instruite dans une autre juridiction que Lille, à Paris par exemple. "Pour conserver la maîtrise du calendrier politique?", s'interroge Me Eric Dupond-Moretti, avocat d'un chef d'entreprise mis en examen

source l'express. 

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 08:44

 

Royal fait fantasmer les hommes, Montebourg les femmes

 

52% des hommes sont séduits par Ségolène Royal et 46% des femmes par Arnaud Montebourg.

  Quelle personnalité politique fait le plus craquer les Français? Le magazine Closer y répond dans un numéro spécial consacré au look de nos leaders politiques, ce samedi. Selon un sondage réalisé par l'hebdomadaire, c'est Arnaud Montebourg qui séduirait le plus ces dames.

 

En politique, en dehors des propositions de fond, l'élégance et le charme de nos élus ont leur importance. Surtout à l'approche d'une présidentielle. Dans les débats télévisés, les meetings, l'apparence des politiques est scrutée à la loupe. Sans pour autant être un critère décisif dans le choix des électeurs, elle peut favoriser l'image des candidats.

 

Serait-ce ses cheveux en bataille ou son air décontracté? Pour 46% des femmes interrogées, Arnaud Montebourg est l'homme politique qui fait le plus fantasmer. Vient ensuite Manuel Valls avec 31,4% et Nicolas Sarkozy, avec 12,3%.  

Le troisième homme de la primaire socialiste devient numéro 1 dans le coeur des sondées puisque 48,2% le choisiraient pour passer une nuit en tête à tête. De même, 45,6% le choisiraient pour faire un enfant.

 

A défaut d'être le plus sexy, Nicolas Sarkozy est le politique le plus "show-biz" pour 62,2% des français

.  

Du côté des femmes politiques, c'est Ségolène Royal qui fait le plus rêver les hommes. 52% d'entre eux sont séduits par la candidate malheureuse de la primaire PS. Viennent ensuite Marine Le Pen avec 18,3% et Corinne Lepage avec 10%

Sondage réalisé par Harris Interactive du 19 au 21 octobre 2011. Echantillon de 1467 individus issus de l'access panel Harris Interactive, représentatifs de la population âgée de 15 ans et plus. Méthode des quotas: sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d'habitat.

source l'express

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 08:14

En 2008, Sarkozy entraînait l'Europe. Aujourd'hui, il est bien affaibli...

Le triple A, cauchemar de l'Élysée

Le 23 octobre, Nicolas Sarkozy face à José Luis Zapatero

 

Il s'appelle Alexander Kockerbeck. Même s'il n'a pas l'air franchement rigolo, sa photo (que l'on peut consulter sur Internet) est celle d'un homme plutôt sympathique. De Kockerbeck, on sait qu'il vit à Francfort, qu'il connaît le moindre détail des petits secrets budgétaires de la France.

 

 Analyste chargé de la France chez Moody's, Kockerbeck et quelques-uns de ses collègues (il n'y a pas un Français dans le groupe) ont signé la note d'une vingtaine de pages dans laquelle ils annoncent que, d'ici à février, ils vont se pencher plus particulièrement sur le cas de l'Hexagone, passer en revue sa croissance, ses finances publiques ainsi que ses débats politiques. Et qu'ils décideront ensuite si oui ou non la France mérite pleinement son triple A (sa note depuis 1979). Ou bien si elle est résolument sur le chemin de l'Italie, de l'Espagne ou de la Grèce.

 

Kockerbeck est le cauchemar de Nicolas Sarkozy depuis quelques jours. Sarkozy rêvait de se présenter en mai 2012 devant les Français comme le seul candidat crédible pour affronter la crise, le seul capable de conserver la meilleure note financière de la France, celle qui lui permet de s'endetter à bon compte. Un diagnostic négatif de Moody's en février, et tout serait par terre. Un véritable désastre. Pas seulement pour lui, mais aussi pour le pays, bien sûr : la France emprunte sur les marchés à un taux très faible (autour de 3 % sur dix ans), grâce à sa place sur la première marche du podium des nations les plus solides financièrement. Une dégradation, et la sanction est immédiate : les taux d'intérêt partent à la hausse. Le montant de l'addition est déjà connu. Les économistes de Natixis estiment ainsi que 1 point supplémentaire de taux d'intérêt représenterait 15 milliards d'euros sur 7 ans.

 

Récession

Nicolas Sarkozy a longtemps pensé qu'il pourrait passer au travers des gouttes. Lors de la réforme des retraites, il y a un an, certains de ses conseillers n'étaient d'ailleurs pas mécontents de la forte mobilisation des Français contre le projet du gouvernement. Puisque le gouvernement ne cédait rien sur l'essentiel, cela montrait aux agences de notation, pensaient-ils, que la majorité était prête à tout pour s'attaquer aux déficits. L'idée que ceux-ci voulaient faire passer : la réforme n'aura certes pas d'effet immédiat sur la dette (le régime des salariés du privé sera déficitaire de 7,8 milliards en 2015), mais la détermination du gouvernement est, elle, inébranlable ! Un message pour les marchés... Un autre pour les Français. Car, vis-à-vis des Français, Nicolas Sarkozy a toujours été ambigu. Au début de la crise, il a même vertement sermonné François Fillon, qui avait osé dire que l'équipe actuelle était "à la tête d'un État en faillite". Lui expliquait plutôt qu'il fallait "dire la vérité aux Français". Mais sans jamais prononcer les mots "rigueur" ou "austérité" dans ses interventions publiques.

 

Reconnaître la faillite, cela voulait dire trouver des économies. Et Sarkozy ne voulait pas faire son deuil des "cadeaux" fiscaux de la fameuse loi Tepa votée au lendemain de son élection. Jusqu'ici, il n'a jamais voulu revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires (4 milliards d'euros par an), sur la TVA pour la restauration (2,5 milliards d'euros) ou sur la baisse des droits de succession (2 milliards d'euros par an). Du coup, les mesures d'urgence concoctées au coeur de l'été 2011 (taxe sur les sodas, taxation des plus-values immobilières, etc.) pour maintenir à flot les rentrées fiscales et surtout tenir les engagements de déficits budgétaires vont rapporter un petit milliard en 2011 et 11 milliards en 2012.

 

Autant dire une paille quand le déficit budgétaire annuel dépasse 80 milliards. De la cosmétique, au moment où, pour la première fois dans l'histoire budgétaire, la charge de la dette, une cinquantaine de milliards d'euros, sera en 2012 le premier poste de dépenses de l'État, devant le budget de l'Éducation nationale ou celui de la Défense. Et la barre est haute : la France s'est engagée à réduire ses déficits publics à 5,7 % du PIB cette année, à 4,5 % l'an prochain et à 3 % en 2013 ! Alors même que le pays entre en récession.

 

Excédé

Ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy imaginait que, grâce au G20, il pourrait rejouer une partition devant les Français. Celle qu'ils ont entendue au début de la crise financière, à l'automne 2008. Un président volontariste, capable d'aller chercher tous ses homologues par la manche, à commencer par Angela Merkel, et les placer face à leurs responsabilités. Patatras... Paris n'est plus en situation de mener le jeu en Europe. D'abord parce que la BCE estime qu'elle ne doit plus donner davantage de coups de canif dans son contrat. Ensuite parce que, au FMI - c'est le reproche que lui font les technos français -, Christine Lagarde écoute d'abord les Américains (en tout cas davantage que DSK, qui jouait résolument une carte européenne).

 

Ensuite parce que, avec les Allemands, le jeu s'est singulièrement brouillé. Il y a encore quelques semaines, les Français comptaient sur Wolfgang Schäuble, le ministre de l'Économie, francophile et assez ouvert aux propositions françaises sur la crise, pour convaincre Angela Merkel. Désormais, la chancelière et son ministre sont en froid. Et la task force montée par l'Élysée pour "gérer" la crise doit intégrer toutes les subtilités de la vie politique allemande afin de parfaire ses arguments.

 

Une scène, dans le hall de l'hôtel Amigo, le 22 octobre, en plein psychodrame européen, ne trompe pas. Celle que rapporte le journaliste Jean Quatremer, le correspondant de Libération à Bruxelles. À 23 h 30, après deux heures de discussions, Nicolas Sarkozy paraissait excédé. Angela Merkel, elle, entourée de cinq de ses conseillers, commandait un verre de vin blanc... Les Allemands profitaient de l'instant. Debout, Xavier Musca, le secrétaire général de l'Élysée, le sherpa de Sarkozy sur les questions économiques, échangeait quelques mots avec les Allemands. Sans être invité à s'asseoir. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts. Et à espérer qu'Alexander Kockerbeck ne soit pas de mauvais poil en février...

 

 

 

 

 

L'Italie prise pour cible

 

A Bruxelles, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tapé sur les doigts de Silvio Berlusconi comme on le fait pour un mauvais élève. A y regarder de près, pourtant, sa situation, si elle n'est pas bonne, n'est pas (encore) catastrophique. L'Italie souffre de deux maux : une dette publique (120 % du PIB, contre 86 % en France) trop lourde et, surtout, une croissance anémiée. Mais, une fois payé le service de sa dette, elle est en excédent budgétaire (1,9 % en 2012), contrairement à la France (- 2,5 %), qui, elle, continue de payer ses fonctionnaires en s'endettant.

 

 Le déficit commercial et le chômage sont moindres en Italie qu'en France. Mieux encore, la part de la dette publique détenue par des étrangers est bien moins importante en Italie (45 %) qu'en France (65 %). Alors, pourquoi l'Italie fait-elle si peur ? Sans doute parce que Berlusconi a perdu tout crédit et, pis encore, parce que aucun leader à gauche ne se lève.

 

Mais aussi (surtout ?) parce que, si la mèche grecque se consume et serpente jusqu'à l'Italie, la France, où une banque (Dexia) vient d'exploser, sera le pays le plus menacé de la zone euro (390 milliards de dollars d'engagements en Italie, contre 162 milliards pour l'Allemagne). Pas très agréable.

source le point

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 05:18

Au lendemain de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, jeudi soir, où celui-ci a évoqué l'enquête sur l'attentat de Karachi, le collectif des familles des victimes dénonce «la consigne claire envoyée au Parquet» par le chef de l'Etat.

 

Le collectif des victimes de l'attentat de Karachi en 2002 se sont insurgés de l'allocution du président hier soir où celui-ci défendait «son ami» Bazire.
Le collectif des victimes de l'attentat de Karachi en 2002 se sont insurgés de l'allocution du président hier soir où celui-ci défendait «son ami» Bazire.

 

Interrogé jeudi soir sur TF1 et France 2 sur le financement de la campagne Balladur, dont il était porte-parole en 1995, a pris la défense de Nicolas Bazire, récemment mis en examen dans ce volet de l'affaire Karachi. Les juges souçonnent qu'une partie des commissions versées à des intermédiaires pour des contrats d'armement avec le Pakistan et l'Arabie saoudite soient revenues à via des sociétés écrans pour financer sa campagne.
 
L'arrêt du versement de ces commissions, sous le mandat de , serait à l'origine de l'attentat qui a tué onze français à Karachi en 2002.

«N'avez-vous rien su d'un financement illégal ?» a interrogé jeudi soir le journaliste Yves Calvi. «Ça fait bientôt 17 ans. Est-ce que vous imaginez que, s'il y avait quoi que ce soit à reprocher à M. Balladur, on ne l'aurait pas trouvé ?» a repondu le chef de l'Etat. «Je trouve particulièrement odieux qu'on utilise la douleur de familles (des victimes de l'attentat de Karachi en 2002) au service d'intérêts politiciens, de magouilles et, pour tout dire, dans la volonté de salir les gens», a déploré le président.

Le collectif des familles de victimes s'interroge à son tour. «Comment peut-il ainsi évoquer la douleur des familles, lui qui n'a finalement pas été capable de tenir une promesse aussi simple que celle de nous recevoir une fois par an ?». Les membres du collectif jugent Nicolas Sarkozy mal placé pour tenir ces propos alors qu'un de ses conseillers leur aurait un jour rétorqué : «Monsieur le Président en a assez qu'on l'importune avec des bobos personnels». 

«Il ne sortira rien de cela et tout le monde le sait»

A la question de savoir s'il se sentait «visé» par ces affaires, le président a choisi jeudi soir de répondre par l'ironie : «Pas du tout ! Pourquoi ?» avant d'énumérer les récentes affaires récentes telles que Clearstream, Bettencourt ou Karachi, où son nom a été cité. Selon Nicolas Sarkozy, il ne s'agirait que de tentatives pour le déstabiliser. «Vous savez, un président doit rendre des comptes, la transparence je suis d'accord, la calomnie, non !», a-t-il ajouté.

«Deux de vos proches sont néanmoins mis en examen, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert…», a relancé Yves Calvi. «Nicolas Bazire a été votre témoin de mariage. Il ne vous a jamais parlé de financements inquiétants dans la campagne d'Edouard Balladur ?», a insisté le journaliste. «Nicolas Bazire est quelqu'un que j'aime beaucoup et qui est mon ami. Et maintenant, vous inventez la présomption de culpabilité ? Il a été directeur de cabinet de M. Balladur (NDLR. alors Premier ministre), ce qui n'est pas infamant à ma connaissance. Il a toute ma confiance et toute mon amitié», a déclaré le président, convaincu que Nicolas Bazire est un «homme profondément honnête».

«Il ne sortira rien de cela et tout le monde le sait», a alors conclu le président.

C'est cette phrase qui a le plus choqué les familles des victimes. Dans un communiqué, elles «déplorent, une fois de plus, le mépris sans limite du chef de l'Etat non seulement à (leur) égard, mais aussi à l'égard du travail des juges d'instruction». «Nous prenons bonne note de la consigne claire envoyée au Parquet par le chef de l'Etat qui a affirmé, alors que l'enquête est en cours, qu'il «ne sortira rien» de la mise en cause de Nicolas Bazire. Nous ne souhaitons entrer dans cette polémique politicienne orchestrée par Nicolas Sarkozy et lui faisons simplement remarquer que les juges d'instruction en charge des différents volets de cette affaire font un travail remarquable», conclut le collectif.

Vingt millions de francs d'origine trouble

Interrogé durant sa garde à vue, Nicolas Bazire avait fait part de son «absence totale d'implication», dans la signature des contrats. Il est pourtant présenté comme un protagoniste essentiel de l'enquête. Alors directeur de cabinet à Matignon, il participa directement aux négociations des contrats Agosta (la vente de sous-marins au Pakistan) et Sawari II (l'achat de frégates par l'Arabie saoudite).


Selon plusieurs témoins interrogés par le juge Van Ruymbeke, il disposait en effet d'un coffre-fort au sein du QG de campagne. «De grosses sommes arrivaient dans le coffre de Nicolas Bazire», s'est rappelé Raymond Huard, alors affecté à la trésorerie. Selon les enquêteurs, 20 millions de francs (3 millions d'euros) auraient alimenté de manière trouble la campagne de l'ancien premier ministre.

A ce sujet, François Fillon a donné son feu vert vendredi à la déclassification de documents secret-défense réclamée par des juges Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke.

Les enquêteurs chargés du volet financier de l'enquête sur les l'attentat de Karachi sont également à la recherche d'enregistrements clandestins qui auraient visé des personnalités ayant participé à cette fameuse campagne.

Nicolas Sarkozy n'a, par contre, pas évoqué la mise en examen de Thierry Gaubert.
source le parisien
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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 14:40

 

François Hollande (PS) a jugé vendredi que depuis 2007, Nicolas Sarkozy avait rendu les Français "plus vulnérables, plus dépendants, du fait de l'endettement public".

 

 

François Hollande

 

Les projets du gouvernement en matière fiscale relèvent d'une "fuite en avant" improvisée a indiqué François Hollande, dans un entretien au Monde.fr.  Réagissant à l'intervention télévisée du chef de l'Etat la veille, le candidat socialiste à la présidentielle a critiqué l'hypothèse de l'instauration d'un taux intermédiaire de TVA entre 5,5% et 19,6%, mesure de rigueur que Nicolas Sarkozy n'a pas exclue.

 

Cela "introduirait une nouvelle complexité et une injustice supplémentaire dans un pays où 30 taxes nouvelles ont été instaurées depuis 2007", estime François Hollande, selon lequel "cette fuite en avant fiscale tient davantage de l'improvisation qu'à une réforme sérieuse de nos prélèvements".

Le candidat investi par le PS, qui prône une vaste réforme fiscale s'il est élu à l'Elysée, juge que l'impôt sur les sociétés doit se rapprocher de ce qu'il est en Allemagne: "c'est d'ailleurs ce que je propose quand je dis qu'il faut moins imposer les PME et détaxer le bénéfice quand il est réinvesti et non redistribué aux actionnaires".
 

"Un habillage commode pour justifier un quinquennat raté"
 

En revanche, ajoute-t-il, "les structures de financement de la protection sociale sont très différentes, comme notre organisation territoriale. Et ce n'est pas la fiscalité qui explique que la France ait 75 milliards de déficit commercial en 2011 et l'Allemagne 150 milliards d'excédents. Ce n'est pas non plus à cause des 35 heures, mais à cause de l'abandon de toute politique industrielle depuis dix ans".
 

Pour le député de Corrèze, la prestation télévisée du président de la République n'a été "qu'un habillage commode pour justifier un quinquennat raté". "Nicolas Sarkozy ne protège pas les Français. En cinq ans, il les aura rendus plus vulnérables et plus dépendants, du fait de l'endettement public et de la dégradation de notre compétitivité", affirme-il.
 
"C'est lui qui, en 2007, est allé voir nos partenaires européens pour les avertir qu'il ne respecterait pas les engagements pris par son prédécesseur en matière de réduction des déficits. C'est lui qui a fait 75 milliards de cadeaux fiscaux qui ont dégradé les comptes publics. C'est lui qui a laissé filer 500 milliards d'euros de dette publique sur son quinquennat. Nicolas Sarkozy a peut-être une expérience, mais il n'échappera pas à son bilan", conclut M. Hollande.
source actualité

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 13:25

 

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 le chef de l'État lie,sans l'avouer, son redressement personnel à celui de l'Europe.


  Pour reprendre la main et réduire son retard sur François Hollande, il s'est montré pédagogue, déterminé, responsable et rassurant. Bref, il rappelle, avec humilité et application, qu'il tient la barre dans la tempête. Suivez mon regard... Quitte à privilégier la bouteille à moitié pleine, à travers quelques affirmations clés.

 

On a évité une catastrophe en Grèce. C'est exact. Mais le Président insiste davantage sur les 100 milliards effacés que sur les 260 milliards qu'il reste à Athènes à rembourser. En particulier, la récession provoquée par la rigueur risque de tarir les rentrées fiscales et de reposer le problème dans quelques mois.

 

On a sauvé l'Europe, oui. Mais il ne commente pas l'insuffisance du fonds de garantie s'il fallait supporter une défaillance de l'Italie ou de l'Espagne.

On a préservé le contribuable français. En tout cas, un échec à Bruxelles lui aurait coûté très cher.

 

 Mais il n'est pas tout à fait épargné : les banques paieront moins d'impôt à l'État, prêteront moins d'argent et rémunéreront moins les actionnaires pour compenser les milliards perdus en Grèce. Par ailleurs, le Président, obsédé par la convergence avec l'Allemagne, admet qu'il faudra trouver des milliards de dépenses en moins et de recettes en plus pour accompagner la baisse de la croissance.

 

Bruxelles a été une victoire politique. Nicolas Sarkozy a parfaitement rappelé que ce sont trente années de déficits budgétaires, donc de défaillance du politique, qui ont conduit à l'impasse actuelle. Il accuse la spéculation qui joue contre le contribuable ou le salarié, mais sans en tirer toutes les conséquences, par exemple sur la séparation des activités bancaires. En même temps, il montre que le volontarisme politique peut éviter le pire.

 Au prix, tout de même, d'exigences allemandes ou de dépendance à la Chine.

 

La France est un bon élève avec son triple A. Si les salaires et les prestations n'ont pas baissé, c'est, rappelle le Président, grâce aux réformes, les retraites par exemple. Mais c'est aussi grâce à l'augmentation, moins médiatisée, des prélèvements obligatoires en hausse de 50 milliards en un an. Nicolas Sarkozy admet et déplore que la France dépense toujours 150 quand elle gagne 100. Une pratique incompréhensible pour qui paie des agios pour dix euros de découvert !

 

L'Europe en crise et la mondialisation offrent à Nicolas Sarkozy, même s'il se défend de penser à sa réélection, une occasion de tâter l'eau de la campagne, comme le prouvent les attaques contre les 35 heures. Rien ne prouve que l'énergie mise dans le sauvetage si compliqué de l'euro, ajoutée au rappel des affaires, suffira à y voir plus clair et à dégeler les sondages demain matin.

 

En revanche, il ne faudrait pas négliger l'effet politique qu'aurait une telle séquence dramatique, non plus à six mois, mais à quelques semaines du premier tour. Ceci pour dire que l'actualité a des talents - on sent bien que les racines de la crise ne sont pas éradiquées - qui peuvent réserver des surprises.

source ouest france

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 09:55

Nathalie Arthaud a présenté à Mézières son « programme de luttes ».


 

Nathalie Arthaud, héritière d'Arlette Laguiller au porte-parolat de Lutte ouvrière et candidate à la prochaine élection présidentielle, défendait son programme mercredi soir, à la mairie des fêtes de Mézières.
 

Profitant des vacances de la Toussaint pour effectuer un maximum de meetings, celle qui, à 41 ans, enseigne l'économie dans un lycée du 93 a fait le boulot. Plutôt bien même.
 

Devant les médias d'abord, face auxquels elle a réitéré, après une courte escale rémoise pour passer sur France 3, son « programme de luttes », en opposition au « programme de gouvernement » des autres candidats - y compris Jean-Luc Mélenchon.

 

 Dénonçant « les licenciements d'usine qui ne sont pas une fatalité mais bien un choix des décideurs et actionnaires qui en veulent toujours plus », Nathalie Arthaud propose « d'utiliser les profits comme variable d'ajustement pour sauver emplois et salaires ».

  

A l'entendre, il n'y aurait rien à attendre de la prochaine élection : « Au lendemain du 6 mai, on sera confronté à la même crise, à leur chantage, à leur diktat […] Merkel et Sarkozy sont au moins d'accord sur deux choses : renflouer les banques et faire payer la facture aux travailleurs. Il faut donc s'attendre à prendre de nouveaux coups sur la tête. »

 

A l'issue de ce préambule, Nathalie Arthaud, entourée de Thomas Rose et Mink Takawe, respectivement représentants départementaux et régionaux de Lutte ouvrière, enchaîna avec une réunion publique. L'occasion de rencontrer une soixantaine de militants et sympathisants acquis à sa cause et celle des « travailleurs, travailleuses ».
sourcel'ardennais

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 09:14
Jeannie Longo survit dans la tourmente
Jeannie Longo survit dans la tourmente
 Au cœur d'une procédure pour manquement aux règles antidopage et alors que des soupçons pèsent sur son mari, Jeannie Longo s'est pour la première fois confiée publiquement sur sa situation.

Pour la première fois depuis la révélation des deux «affaires» circulant au tour de son nom, Jeannie Longo s'est exprimée jeudi autrement que par le biais de communiqués.

 

 Marraine des Six Jours de Grenoble, la cycliste au palmarès le plus fourni de l'histoire (59 titres de championne de France) a accepté sans détour de répondre aux questions des journalistes. Elle est ainsi apparue sereine, détendue en dépit de la délicatesse de la passe qu'elle traverse. «Malgré les virus ambiants, je survis», peut-on lire dans Le Dauphiné Libéré.

 

 Plus que les trois défauts de localisation dont elle fait l'objet, ou les soupçons d'achat d'EPO chinoise par son mari Patrice Ciprelli en 2007, la championne de 52 ans (elle fêtera ses 53 ans le 31 octobre) est encore extrêmement touchée par la perte de son père, décédé fin septembre des suites d'une longue maladie. «C'est une période douloureuse par rapport à mon papa. C'est mon supporter n°1. J'encaisse et je suis encore triste. Mais comme on dit, la vie continue».

 

De nombreux messages de soutien
 Pour le reste, Jeannie Longo affronte la tourmente debout, avec la même force de caractère qui l'a poussée à reculer d'années en années l'âge de la retraite. «Je pourrais écrire un livre avec tous mes déboires. À chaque fois, il faut être solide et se redresser. Depuis 35 ans, j'ai montré que j'avais un tempérament de battante». Elle explique ainsi se nourrir des nombreux messages de soutien qu'elle reçoit - «tous les jours, dans la rue, les magasins, mais aussi par courrier et au téléphone» - pour résister dans la tempête.

 

Elle est d'ailleurs toujours en procès avec l'Agence Française de Lutte contre le Dopage pour violation du secret professionnel (elle a appris ses trois défauts de localisation dans le journal L'Equipe, avant que ne soit avertie la Fédération Française de Cyclisme). Elle se réjouit également de la levée de la suspension de son mari Patrice Ciprelli par le tribunal administratif de Grenoble. «C'est une première étape avant de gagner la suite». Positive et déterminée, elle évoque même le futur parcours des JO de Londres, qu'elle est allée reconnaître. «Je n'ai pas été affolée par la route mais le contre-la-montre convient bien à mes capacités (...) Mais c'est un peu prématuré pour en parler». L'heure de la retraite n'a visiblement pas encore sonné.

source le figaro

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 08:22

 

Gouvernement

Dans un communiqué, le Premier ministre, François Fillon, a indiqué que «ce soir, nos concitoyens ont pu mesurer la gravité des responsabilités qui distingue la fonction du président de la République. Loin du brouhaha des oppositions et des joutes partisanes, Nicolas Sarkozy a invité nos concitoyens à affronter ensemble les réalités d'un monde difficile qui a changé et bousculé les conditions de la prospérité européenne.» «Face à une crise financière brutale et destructrice, le chef de l'Etat a démontré combien sa détermination et son expérience constituaient un atout pour protéger la France et relancer l'Europe.»

 

François Baroin, ministre de l'Économie, a déclaré ce vendredi matin sur BFMTV que «le Président de la République nous a donné une feuille de route, au Premier Ministre, Valérie Pécresse et moi-même, pour dans les 10 jours proposer des mesures qui correspondent au fond, à la perspective d’activité économique l’année prochaine en fonction du ralentissement mondial (…). L’idée c’est d’avoir des mesures qui répondent à ce qui est souhaitable, c'est-à-dire soutien à la compétitivité économique».

 

Claude Guéant, ministre de l'intérieur, a estimé ce vendredi sur Europe 1 que Nicolas Sarkozy s'était montré «lucide» sur la question du chômage.

Toujours au gouvernement, Nadine Morano, ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, a déclaré sur LCI que Nicolas Sarkozy «assume totalement sa fonction de président de la république en faisant fi de son image ou des sondages, c'est le devoir avant tout». «C'est un homme d'expérience solide qui doit emmener la France là où elle doit aller, c'est-à-dire vers la réduction de ses déficits publics.»

 

Satisfecit également pour Nora Berra, secrétaire d’Etat chargée de la Santé, qui indique dans un communiqué que «ce soir, le Président de la République a rendu compte aux français de la situation de l’Europe et de la crise».

Opposition PS
Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS à l’Assemblée nationale, a jugé qu’«une nouvelle fois, Nicolas Sarkozy nous a ressorti sa panoplie usée de Superman, sauveur de la France, de l’Europe et du monde». «Voilà quatre ans que les Français ont droit à ce numéro de bonimenteur, mais aujourd’hui il ne marche plus», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen écrit qu’«après des mois d'esquives, Nicolas Sarkozy revient dans une émission ennuyeuse, préparée sur mesure, pour se livrer à des polémiques anti-socialistes qui lui tiennent lieu d'explication, oubliant qu'il est au pouvoir depuis près de dix ans». «A la suite d'un sommet aux résultats fragiles et déséquilibrés, il ne s'est pas livré à l'exercice de vérité que les Français attendaient.»

Le député PS de l’Indre Michel Sapin a quant à lui expliqué que «les déficits d'aujourd'hui, ce n'est pas le résultat de trente années de laxisme, c'est le résultat d'une politique qui a été menée ces cinq dernières années, et cela il ne veut pas le regarder en face».

Communistes

Le sénateur communiste Roland Muzeau s’est fendu d’un communiqué, indiquant que «ce soir, le président de la République, a joué au marchand de sable. Le numéro auquel il s'est livré, avait pour seul objectif de tenter d'endormir les Françaises et les Français afin de mieux leur faire avaler les effets désastreux d'une crise qui résulte directement de la soumission de l'Europe et de la France au diktat des marchés.»

Front national

Le vice-président du Front national, Louis Aliot, a déclaré sur LCI que le sommet de Bruxelles «est une rustine qui ne règle rien et ne laisse entrevoir rien de bon pour l'avenir». «Le chef de l'Etat nous dit 'rien n'est réglé', c'est assez angoissant pour l'avenir», a-t-il ajouté.

Parti Chrétien-Démocrate

Christine Boutin, la candidate à la présidentielle du Parti chrétien-démocrate (PCD), a jugé ce vendredi sur LCI que même si Nicolas Sarkozy s'est montré la veille très «pédagogue», on était «resté une peu sur sa faim».

Syndicats

Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, a noté dans un communiqué qu’«autant les décisions prises la nuit dernière à Bruxelles agissent à court terme sans pour autant résoudre la crise, autant il est inadmissible d'attribuer la situation française aux retraites et aux fonctionnaires». «De 58,8 % en 2002, la dette publique est prévue à 78,1 % en 2010!»

«L'austérité en vigueur et qui risque de s'accroître ne pourra que fragiliser la croissance économique et l'emploi (…) Pour Force ouvrière, une autre politique économique est indispensable au plan national, européen et international. C'est aussi ce que défendra FO à l'occasion du G20», a-t-il précis 

 source actualité

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 05:56

Le parti islamiste remporte les élections du 23 octobre avec 41,47 % des sièges, neuf mois après la chute de l'ex-président Ben Ali.

La victoire des islamistes confirmée en Tunisie

Le leader du parti Ennahda Rached Ghannouchi célèbre sa victoire au côté de sa fille Intissar Kherigi

 

La victoire du parti Ennahda a été confirmée jeudi soir par le chef de la commission électorale qui a précisé que les islamistes avaient obtenu 90 des 217 sièges à l'Assemblée constituante tunisienne. Ce succès d'Ennahda devrait lui permettre de former un gouvernement dirigé par les islamistes, le premier depuis les soulèvements du Printemps arabe qui ont conduit à la chute du président Zine Ben Ali.

 

 Cette annonce a été accueillie par des violences provoquées par des partisans du candidat de la Pétition populaire, mécontents que leur champion ait été éliminé du scrutin. Kamel Jandoubi a déclaré lors d'une conférence de presse que le Congrès pour la République, parti laïque classé à gauche, arrivait en deuxième place avec 30 sièges à l'issue des élections constituantes de dimanche.

 

Ennahda s'est employé depuis plusieurs jours à rassurer les laïcs et les investisseurs étrangers inquiets de voir émerger un gouvernement islamiste dans l'un des pays les plus libéraux du monde arabe. Les droits des femmes et de tous ceux qui n'ont pas d'appartenance religieuse affirmée seront protégés en Tunisie, a promis le dirigeant islamiste Rachid Ghannouchi après la confirmation de la victoire de son parti. "Nous allons poursuivre cette révolution pour atteindre l'objectif d'une Tunisie libre, indépendante, en développement et prospère dans laquelle les droits de Dieu et du Prophète, des femmes, des hommes, des croyants et des non-croyants seront garantis parce que la Tunisie appartient à tous", a-t-il dit.

 

 

Inquiétudes persistantes
Cela n'a pas eu l'air de rassurer les adversaires des islamistes qui ont incendié les bureaux du maire dans la ville de

 

Sidi Bouzid où des bulletins n'ont pas été comptabilisés en raison d'irrégularités, ont indiqué des témoins. La police a tiré des grenades de gaz lacrymogène pour disperser des centaines de manifestants dans cette agglomération à l'origine de la révolte provoquée par le suicide d'un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi, il y a dix mois.

 

 "Ils ont incendié une grande partie des locaux de la mairie et on n'a pas vu la police", a commenté un habitant de la ville joint par téléphone. Les manifestants auraient également mis le feu au bureau de campagne d'Ennahda et ont brûlé des pneus dans les rues.

 

La commission électorale avait annoncé un peu plus tôt qu'elle avait annulé les sièges remportés par la Pétition populaire de l'homme d'affaires Hachmi Hamdi dans six districts électoraux en raison d'infractions aux règles de financement de la campagne électorale. Ces violences n'impliqueraient que les partisans de Hamdi. "Nous rendons hommage à Sidi Bouzid et à ses fils qui ont lancé le mouvement et nous espérons que Dieu acceptera Mohamed Bouazizi comme un martyr", a ajouté Ghannouchi qui a passé 22 années en exil en Grande-Bretagne. "Ces élections ont été comme notre peuple et notre jeunesse les ont voulues, démocratiques, transparentes, propres et pluralistes, en rupture avec le passé", a commenté le président adjoint de la commission, Souad Triki. "En cette heure historique, nous ne pouvons que saluer la mémoire de nos martyrs innocents et la persévérance de notre jeunesse depuis le 14 janvier", a-t-il ajouté.

 

Gouvernement de coalition

Ennahda, qui était interdit sous le règne de Zine Ben Ali, n'a pas remporté la majorité absolue au sein de la nouvelle assemblée, mais elle a réuni suffisamment d'élus pour espérer former un gouvernement de coalition avec deux des formations laïques de centre gauche arrivées derrière elle. Les résultats confirment les prévisions faites par le parti lui-même. Le système électoral tunisien rendait presque impossible le scénario d'un parti obtenant la majorité des élus.

 

L'actuel Premier ministre, Beji Caïd Essebsi, qui devrait être remplacé par un représentant d'Ennahda, a affirmé jeudi qu'il n'avait aucune raison de douter des engagements des islamistes en faveur d'un État civil et démocratique. "Il ne m'appartient pas de juger des intentions, c'est à Allah de le faire. Je peux simplement juger ce qui a été rendu public et à ce stade, c'est positif. Au final, nul ne peut arriver et changer totalement les choses", dit-il dans les colonnes du quotidien égyptien Al Ahram. "Je pense, ajoute-t-il, qu'(Ennahda) gouvernera avec intelligence et fera face à la réalité. Ce n'est pas nécessairement une force obscure. La Tunisie continuera d'aller de l'avant, et non pas à rebours de son histoire."

 

Les élections tunisiennes, les premières organisées depuis le début du Printemps arabe, et leurs répercussions sont suivies de près à l'étranger, où l'on cherche des indications sur les bouleversements en cours dans cette partie du monde. Ennahda se situe dans la frange modérée et libérale du spectre des partis islamistes au Proche-Orient. Ghannouchi a lui-même présenté sa vision de la politique en la rapprochant de celle du Premier ministre turc Tayyip Erdogan.

source le point

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