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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:11
Même les députés de la majorité doutent de Sarkozy

Ce mardi, députés et sénateurs sont conviés à l'Elysée pour connaitre la feuille de route de Nicolas Sarkozy jusqu'à l'élection présidentielle.

Ce mardi, Nicolas Sarkozy reçoit les parlementaires UMP à l'Elysée pour les convaincre du bien-fondé de sa stratégie. Mais les doutes s'accumulent à droite, et pas sûr que Nicolas Sarkozy puisse convaincre tout le monde. 

Ce n'est pas un climat de fronde car les échéances électorales sont trop proches mais de nombreux parlementaires de la majorité restent dubitatifs devant les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy dimanche soir.

 

 Et ce mardi, justement, le chef de l'Etat les reçoit à l'Elysée. 

 

Il va leur expliquer pourquoi ils vont plancher quelques semaines de plus sur les bancs de l'Assemblée nationale et du Sénat. La perspective d'un nouveau collectif budgétaire et la prolongation des travaux parlementaires ne semblent en tout cas pas les déranger outre-mesure. "On est payé pour ça", s'amuse François Goulard.

 

En revanche, pour cet ex-villepiniste, c'est le timing qui interroge. Ces annonces arrivent bien tard et ressemblent avant tout à un quitte ou double en vue de l'élection présidentielle: "C'est un coup politique, il présente son programme au Parlement", avance-t-il.

 

L'intérêt est avant tout de donner de la crédibilité à son projet. Soumises puis votées par le Parlement, ces mesures sont certes concrètes, cependant, le député du Morbihan note que la modification trop répétée des lois, notamment fiscales, n'est pas ce qui amènera de la stabilité, condition première d'un retour de la croissance. 

 

La TVA sociale, le Fouquet's et les légions d'honneurs...

 

Un constat que partage largement le député centriste et vice-président de la Commission des finances, Charles de Courson. Lui et ses amis du Nouveau centre regrettent avant tout de ne pas avoir été entendus plus tôt sur le dossier de la TVA sociale, qu'ils défendent depuis longtemps.

 

 "Réformer le financement de la protection sociale va forcément dans le bon sens. Mais il aurait fallu le faire en début de mandat", déplore le député de la Marne.

 

"On ne pourra pas dire qu'on n'aura pas bossé jusqu'au dernier moment" lance pour sa part Lionel Tardy, légèrement fatigué par l'agitation présidentielle. Perplexe devant les mesures annoncées, le député Haute-Savoie est aussi loin d'être convaincu par la pertinence du moment choisi.

 

De toute façon, note-t-il, ce ne sont pas sur ces mesures que Nicolas Sarkozy sera jugé, mais sur son image: "C'est le Fouquet's, les légions d'honneurs données à n'importe qui qui cristallent l'opinion." 

 

Si Lionel Tardy n'est pas inquiet par sa réélection en juin prochain, d'autres députés ont eux des raisons de craindre le pire dans leurs circonscriptions. Et ce n'est pas l'impopulaire augmentation de la TVA annoncée cinq mois avant les législatives qui va les rassurer.

 

 "Je comprends que certains veuillent qu'il rentre en campagne tout de suite, ils redoutent de perdre leur fauteuil", note Lionel Tardy. Il faut dire qu'en 2007, la simple évocation d'un projet de TVA sociale durant l'entre-deux tours des législatives avait coûté environ cinquante députés à l'UMP.

  

Si tous les parlementaires ne se rendent pas à l'Elysée ce matin -"on ne prévient la veille pour le lendemain" s'emporte l'un d'eux- ceux qui s'y rendront sont curieux de savoir comment Nicolas Sarkozy va parvenir à les convaincre de la pertinence de la stratégie retenue. Et ils ne sont pas les seuls... 

source l'express 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:29
Sarkozy parle, Hollande engrange

 

Et aussi, au menu du réveil politique : la guerre Fillon-Dati, les signatures de Marine Le Pen...

 

François Hollande gagne trois points dans les intentions de vote du premier tour de la présidentielle par rapport au 14 janvier, s'affichant à 31%, devant Nicolas Sarkozy à 24,5% (+0,5) et Marine Le Pen à 19% (-1), selon un sondage Ifop-Fiducial. (c) Afp

François Hollande gagne trois points dans les intentions de vote du premier tour de la présidentielle par rapport au 14 janvier, s'affichant à 31%, devant Nicolas Sarkozy à 24,5% (+0,5) et Marine Le Pen à 19% (-1), selon un sondage Ifop-Fiducial.
 
 Le grand gagnant du discours de Nicolas Sarkozy dimanche soir est... François Hollande. C'est ce que relève un sondage Ifop-Fiducial paru mardi matin. Le candidat socialiste grimpe de 3 points au premier tour à 31% par rapport au 14 janvier. Nicolas Sarkozy gagne 0,5 point à 24,5%. Marine le Pen complète le trio de tête avec 19%, en baisse de 1 point.
 

François Hollande semble donc toujours bénéficier de l'élan de son discours au Bourget et de la publication de son programme de campagne. L'enquête a été réalisée pour Europe 1, "Paris Match" et Public Sénat entre dimanche 21h30 et lundi, à la suite de l'intervention télévisée du président de la République. François Bayrou est lui aussi en baisse de 1 point à 11,5%, puis viennent Jean-Luc Mélenchon à 7,5% et Eva Joly à 3%, qui restent tous deux stables.

 

Le sondage a été réalisée par téléphone et par questionnaire auto-administré en ligne, auprès d'un échantillon de 1.387 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1.655 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Guerre fratricide

La guerre de Paris aura bien lieu. A droite en tout cas. Rachida Dati a allumé une nouvelle mèche hier soir contre François Fillon, qui lui dispute l'investiture pour les législatives dans la 2e circonscription de la capitale. L'ex-garde des Sceaux s'est indigné :

"Il est mal élevé, il veut me piquer ma place !"

D'après la maire du VIIe arrondissement, "il a une image très lisse, il fait très bien élevé, il fait très gentil, et bien c'est tout le contraire. Il ne m'a pas appelé, il ne m'en a jamais parlé alors que j'ai été ministre dans le même gouvernement et que j'ai fait le boulot."

 

 

Alors que le Premier ministre sera l'invité de l'émission "Des paroles et des actes" jeudi sur France 2, Rachida Dati donne des armes à ses contradicteurs : "François Fillon, il a une volonté de vouloir se planquer, parce qu'il ne veut pas être député pendant cinq ans, je vous le dis, et il ne veut pas être maire de Paris."

 

Pour justifier sa position, Dati attaque les "comportements machistes" de la majorité. Martine Aubry qui débattra avec le Premier ministre jeudi n'en espérait pas tant.

Signatures

Le deuxième sondage du début de semaine qui fait parler de lui c'est celui qui concerne Marine Le Pen. D'après une étude BVA pour "Le Parisien", sept français sur dix souhaitent que la candidate frontiste obtiennent ses 500 signatures, sésame pour pouvoir se présenter à la présidentielle. Dans le détail 41% des personnes interrogées le souhaitent "tout à fait", et 29% "plutôt", contre 12% "plutôt pas" et 17% "pas du tout", précise l'étude. 1% ne se prononcent pas.

 

Chez les sympathisants de gauche, ils sont 60 % à être favorable, contre 86% à droite. L'enquête  a été réalisée par téléphone le 30 janvier auprès d'un échantillon représentatif de 924 personnes âgées de 18 ans et plus, d'après la méthode des quotas.

 

Marine Le Pen continue de clamer qu'elle n'a pas encore ses 500 signatures. Aux dernières nouvelles elle aurait réuni plus de 300 promesses. La date limite de dépôt des parrainages a été fixée au 16 mars.

 

René Dosière, le député apparenté PS spécialiste des dépenses de l'appareil d'Etat publie un livre qui décortique le train de vie des ministères et et de l'Elysée. "Le Nouvel Observateur" publie en exclusivité son interview sur son livre "l'argent de l'Etat".

Bettencourt 

Enfin le monde politique surveillera du coin de l'oeil la décision de la cour de cassation aujourd'hui dans l'affaire Bettencourt. La Cour doit se prononcer sur la validité de la procédure issue des enregistrements illégaux des conversations de la milliardaire. Ces écoutes avaient entraîné la mise en cause d'Eric Woerth, le ministre du travail de l'époque

source le nouvel obs

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 06:07

Le chef de l'État a dévoilé dimanche soir à la télévision des mesures "chocs" pour sortir de la crise, dont une hausse de la TVA et de la CSG.

 

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a qualifié lundi d'"erreur économique" et de "profonde injustice sociale" les mesures annoncées la veille par Nicolas Sarkozy lors de son intervention télévisée, des décisions prises, selon elle, "dans l'improvisation".

 

 "Pourquoi changerait-il de politique à 80 jours d'une élection ? Il a commencé en aidant les plus privilégiés, avec notamment le bouclier fiscal, et il termine en faisant payer les classes populaires et moyennes", a déploré Martine Aubry sur RTL. "C'est une erreur économique et une profonde injustice sociale", a-t-elle jugé.

 

Bernard Cazeneuve, un des porte-parole de campagne François Hollande, a estimé que "le candidat Nicolas Sarkozy" était "apparu comme le cruel commentateur du bilan du président Nicolas Sarkozy", lors de son intervention télévisée dimanche. "Le candidat Sarkozy est apparu tel qu'en lui-même, relativement brouillon, mais juste dans la sévérité" sur son bilan, a déclaré Bernard Cazeneuve lors d'une conférence de presse au QG de campagne du candidat PS à l'Élysée.

 

Le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, a estimé que l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, dimanche soir, avait "confirmé l'échec" de son quinquennat. Il a reproché au chef de l'État de "faire payer son pseudo-courage aux autres". "Tout ce qu'il a annoncé, ce sont des coûts pour les salariés, ce sont des injustices massives et ce sont des augmentations d'impôt dures", a dénoncé Pierre Moscovici sur France 3.

 

L'ex-Premier ministre socialiste Laurent Fabius a dénoncé lundi sur Europe 1 la hausse de la TVA, rebaptisée "TVA Sarkozy" et jugée "injuste, inefficace et peu démocratique". Le chef de l'État a annoncé dimanche soir une hausse de 1,6 point de la TVA.

 

Aurélie Filippetti, députée PS, a déclaré : "La droite s'obstine dans ses solutions ringardes et dépassées."

 

Pour Nathalie Arthaud, candidate LO à la présidentielle, "Sarkozy n'en a peut-être plus pour très longtemps à l'Élysée, mais le président des riches aura vraiment tout fait pour servir sa classe jusqu'au dernier euro. Quant à nous, les travailleurs, il nous faudra riposter comme il se doit dans la rue, dans les entreprises, dans les luttes, pour déjouer cette nouvelle offensive au service du patronat".

 

Eva Joly, candidate d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) à l'Élysée, a estimé dimanche que Nicolas Sarkozy "termine son mandat comme il l'a commencé" : il "protège les couches aisées et se préoccupe fort peu des souffrances des Français les plus modestes". "Sous le prétexte fallacieux de lutter contre les délocalisations, Nicolas Sarkozy organise en pratique un transfert de plusieurs milliards des consommateurs aux entreprises, sans aucune contrepartie, affaiblissant au passage les collectivités locales", a-t-elle accusé.

 

Le candidat du Front de gauche à l'Élysée, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé "une politique à l'allemande", "un triste et banal plan d'austérité" et une "très mauvaise nouvelle pour les ménages ouvriers", réagissant dimanche soir à l'intervention télévisée du chef de l'État. "Tout ceci est une politique à l'allemande : on a eu le sentiment à un moment donné que Nicolas Sarkozy était candidat à être chancelier socialiste de la République fédérale allemande", a déclaré Jean-Luc Mélenchon depuis son siège de campagne aux Lilas près de Paris.

 

 

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a estimé, lundi sur i>Télé, qu'il y avait de "bonnes idées" parmi les mesures annoncées dimanche soir par Nicolas Sarkozy, mais il a regretté que celles-ci "viennent trop tard", jugeant par ailleurs que "le grand échec de ce quinquennat (était) l'emploi et l'emploi des jeunes".

 

La présidente du Front national et candidate à l'Élysée, Marine Le Pen, a estimé dimanche soir que Nicolas Sarkozy proposait des "remèdes ultralibéraux à double dose", l'accusant de "chercher à jouer un coup de poker" à trois mois de la présidentielle. "Il nous a vanté l'Italie. Or, l'Italie, ce sont des privatisations massives, l'effondrement du système des retraites, la baisse du salaire des fonctionnaires", a déclaré Marine Le Pen en réaction à l'intervention télévisée du chef de l'État.

source le point 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 05:52

 

François Hollande conserve sa nette avance (31%) devant Nicolas Sarkozy (24,5%), au premier tour de la présidentielle, selon le baromètre Ifop pour Europe 1 - Paris Match - Public Sénat.

François Hollande conserve sa nette avance (31%) devant Nicolas Sarkozy (24,5%), au premier tour de la présidentielle, selon le baromètre Ifop pour Europe 1 - Paris Match - Public Sénat.

 

Le socialiste remporterait la présidentielle à 58% des voix, selon un sondage Europe1-Paris Match-Public Sénat.

L’interview télévisée de Nicolas Sarkozy n’a pas profité au chef de l’Etat. C’est ce que révèle le baromètre Ifop pour Europe 1 - Paris Match - Public Sénat, rendu public mardi.

 

Il s’agit de la première enquête réalisée après l’intervention de Nicolas Sarkozy dimanche soir, mais également le discours de François Hollande il y a une semaine au Bourget et le duel télévisé entre le candidat socialiste et l’UMP Alain Juppé jeudi dernier. Europe1.fr vous en détaille les principaux résultats.

"L’effet Hollande"

La gauche continue sa progression. Comme lors du premier baromètre Ifop pour Europe 1 - Paris Match - Public Sénat de l’année, le président sortant reste nettement devancé par son challenger socialiste. Un phénomène inédit sous la Ve République, concernant le premier tour d’une élection présidentielle.

 

 Avec 31% d’intention de vote si l’élection se déroulait dimanche prochain, François Hollande arriverait donc en tête du premier tour. Le candidat socialiste devancerait ainsi Nicolas Sarkozy - qui n’est pas déclaré -, avec 24,5% des voix, et améliorerait ainsi son résultat de trois points par rapport à la dernière enquête réalisée il y a quinze jours.

 

 

Pour Frédéric Dabi, directeur général-adjoint de l’Ifop, "on a un effet Hollande, alors qu’on attendait un effet Sarkozy". Nicolas Sarkozy stagne. Le chef de l’Etat ne semble pas bénéficier d’un avantage après son interview télévisée de dimanche soir. Selon ce sondage, Nicolas Sarkozy n’a pas réussi à inverser la tendance des précédentes enquêtes. Il n’enregistrerait qu’une faible progression (0,5 point) des intentions de vote au premier tour si l’élection devait se dérouler dimanche prochain, avec 24,5% des voix.

 

 

Point positif toutefois pour le président, l’enquête révèle que Nicolas Sarkozy a réussi à remobiliser le peuple de droite. Il recueille ainsi 84% des électeurs de droite et parvient à faire évoluer en sa faveur l’électorat traditionnel de droite : 39% chez les personnes âgées de plus de 65 ans (contre 34% le 17 janvier dernier) et 30% chez les artisans commerçants (contre 28% lors du premier sondage de l’année).

 

 

Le FN reste sur le podium. Ce baromètre confirme également la poussée de l’extrême droite. Si le premier tour de l’élection présidentielle se déroulait dimanche prochain, ce serait Marine Le Pen qui arriverait en troisième position avec 19% des intentions de vote (-1 point). Elle serait suivie de François Bayrou, pour le MoDem. Il s’imposerait à 11,5% des voix (-1 point).

Les +65 ans restent fidèles à Sarkozy

Hollande poursuit sa montée au second tour. Les intentions de vote au second tour restent en la faveur du candidat socialiste. François Hollande battrait ainsi Nicolas Sarkozy, si l’élection avait lieu dimanche prochain, selon cette enquête. Il remporterait la présidentielle avec 58% (+1 point) contre 42% (-1 point) pour le président sortant.

François Hollande obtient le soutien de toutes les catégories générationnelles hormis la population chère à la droite, l’électorat de plus de 65 ans (46% pour Hollande contre 56% pour la droite). Si Nicolas Sarkozy remporte les faveurs des artisans et commerçants (61%), François Hollande bénéficie de l’appui des professions libérales et des cadres supérieurs (56%). De même, le socialiste obtient l’appui des employés (60%) et ouvriers (69%).

source europe1

 

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 05:31

 

Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle.

A moins de trois mois du premier tour de la présidentielle, le Front national affirme rencontrer les pires difficultés pour réunir les 500 parrainages nécessaires pour se lancer dans la course à l'Elysée

 

Dans un sondage exclusif «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» réalisé par BVA* à paraître ce mardi, 7 Français sur 10 disent souhaiter que dispose de ses 500 signatures pour se présenter devant les électeurs.

A la question : «Vous personnellement souhaitez-vous que Marine Le Pen dispose de ses 500 signatures et puisse ainsi se présenter à l’élection présidentielle ?», 41% répondent «Oui, tout à fait», 29% «Oui, plutôt», 12% «Non, plutôt pas», 17% «Non, pas du tout». 1% des sondés ne se prononcent pas.

 

 Cette écrasante majorité (70%) dépasse très largement les seuls électeurs et sympathisants du et de son leader. La présidente du parti d'extrême droite dispose de 15% à 20% d’intentions de vote, et de moins de 30% de cote de popularité ou d’influence. 

Dans le détail, outre les sympathisants du FN (98%), ceux de la droite (86%) sont une majorité à souhaiter sa candidature. Mais ce pourcentage atteint aussi 60% parmi les sympathisants de gauche. De même, outre les ouvriers (72%), auprès de qui Marine Le Pen réalise ses meilleurs scores, les cadres supérieurs, qui la rejettent largement, sont aussi nombreux (74%) à souhaiter sa présence au premier tour le 22 avril prochain.

Plus qu’une nouvelle preuve de la réussite de la stratégie de dédiabolisation du FN par Marine Le Pen, les résultats de ce sondage illustre plus probablement la réaction de citoyens qui considéreraient comme un déni de démocratie que soit exclu de la compétition présidentielle un parti pesant un cinquième des intentions de vote

source le parisien

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 13:59
Au Royaume-Uni, ils n'ont plus d'industrie !", la phrase qui agace la presse britannique

(Capture d'écran de la rubrique économique du Daily Mail)

(Capture d'écran de la rubrique économique du Daily Mail)

La presse anglo-saxonne n’a pas tout à fait apprécié la déclaration du président Nicolas Sarkozy dimanche 29 janvier depuis l'Elysée sur la disparition de l'industrie au Royaume-Uni.

"Au Royaume-Uni, ils n'ont plus d'industrie !", s'est exclamé le chef de l'Etat après la remarque du journaliste économique de BFM. François Lenglet faisait alors valoir que le relèvement de la TVA Outre-Manche avait entraîné une hausse des prix.



 

"Malmené, le président a craché les mots", écrit ainsi Peter Allen du "Daily Mail" ce lundi matin dans son article "Sarkozy attaque la Grande-Bretagne en ricanant".

Le même journaliste souligne dans un autre article qu'"aucun des journalistes soigneusement sélectionnés par l'Elysée pour assister à l'allocution présidentielle n'a émis la moindre critique" après la réponse faite par Nicolas Sarkozy.

Kim Willsher, correspondant du "Guardian" à Paris, formule la même appréciation. "Pas un des quatre interviewers n’a poussé Sarkozy dans ses retranchements".

"Un ton churchillien"

Henry Samuel du "Telegraph" a également mis en exergue la pique du président pour en faire le bon titre qui allait interpeller ses lecteurs. Il estime par ailleurs que la prestation de Sarkozy relevait "de la vie ou de la mort" du président et que celui-ci avait adopté un ton "churchillien".

Mais après "le ricanement de Sarkozy", "la grande rencontre entre le président et David Cameron ce lundi à Bruxelles devrait être particulièrement glacial", poursuit "The Week" dans son édition britannique.

source nouvel observateur

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 13:48
Les approximations de Nicolas Sarkozy

C'est presque devenu une habitude : chaque intervention présidentielle comporte son lot d'approximations et de contre-vérités chiffrées. Celle du 29 janvier n'a pas échappé à la règle. Nous en avons trouvé six parmi les propos de Nicolas Sarkozy.

1/ “Le mot "TVA sociale" "n'a aucun sens", "vous ne m'avez jamais entendu le prononcer"


Première erreur. Nicolas Sarkozy réprime l’usage de ce mot de “TVA sociale”, lui préférant “TVA emploi” ou “TVA antidélocalisation”. Pourtant il n’a pas toujours été de cet avis, et de nombreux internautes ont rapidement retrouvé, dimanche soir, des preuves qu’il avait bel et bien évoqué la “TVA sociale”.

C’est le cas dans son ouvrage, Libre, paru en février 2007, où il propose "qu'avec l'accord des partenaires sociaux, toute avancée dans le sens de la TVA sociale s'accompagne d'un grand rendez-vous social à la fin de chacune des deux années suivantes". En juin 2007, il a aussi déclaré, dans un discours : "Si la TVA sociale contribue à freiner les délocalisations, si elle est bonne pour l'emploi, si elle est bonne pour la croissance, si elle ne pénalise pas le pouvoir d'achat, alors nous ferons la TVA sociale".

Lire : Les variations de Sarkozy sur la TVA

2/“Les charges des salariés français sont deux fois plus élevées que celles des salariés allemands”.

 

 

L’image est destinée à frapper les esprits. Pourtant, elle est exagérée. Selon un rapport du Trésor de mai 2011, sur un salaire compris entre 2184 et 2946 euros bruts les charges sont effectivement de 21,03 % pour l’employeur allemand contre 43,75 % pour son homologue français.

Mais, précise le rapport, ce calcul est théorique, et ne concerne que cette seule tranche de salaires. En faisant une analyse plus précise des cotisations sociales “effectives à la charge des entreprises (pour la part ‘employeur’), le Trésor évoque plutôt un taux de 35 % des recettes affectées à la protection sociale pour l’Allemagne contre 44 % pour la France, soit un écart de 9 points – ou 25 %, nous précise Chan dans les commentaires – et non plus du simple au double.

Rapporté au PIB, le financement de la protection sociale par les entreprises s’élève à 10,3 % en Allemagne contre 13,5 % en France. Quant aux bas salaires, le Trésor note que “les allégements généraux de charges conduisent à des taux de cotisation plus faibles en France qu’en Allemagne, jusqu’à 10 points”.

3/La TVA sociale, "Nos amis allemands l'ont fait en 2004, et c'était un socialiste, Gerhard Schröder"

Là encore, l’image est classique dans la bouche de Nicolas Sarkozy : les socialistes français seraient plus rétrogrades que leurs homologues européens qui, eux, ont su faire les réformes nécessaires. Mais encore une fois, la chose n’est pas exacte. En l'occurrence, ce n’est pas Gerhard Schröder qui a mis en place la TVA sociale allemande, mais Angela Merkel.

Le projet, porté par la CDU CSU, la formation de Mme Merkel, fit partie des grands débats de la campagne électorale de 2005. Mme Merkel, élue à la tête d’une grande coalition, mit en œuvre son projet de TVA sociale qu’un an après, en juin 2006. Cela faisait donc un an que Gehrard Schröder n’était plus au pouvoir.

4/"La France est le pays qui a la fiscalité la plus lourde d’Europe"

Cette confusion est un autre classique du chef de l’Etat, destiné à critiquer les défauts de notre pays par rapport à ses partenaires. Il a déjà évoqué ce record français dans d’autres émissions, à chaque fois à tort : il suffit de prendre le rapport 2011 de la commission européenne sur la fiscalité pour constater que la France est, en 2011, à la septième place européenne pour son taux de fiscalité rapporté au PIB, loin derrière le Danemark (48,1 %), la Suède (46,9 %), la Belgique (43,5 %), l’Italie (43,1 %), la Finlande (43,1 %) ou l’Autriche (42,7 %). Notre pays a des rentrées fiscales équivalentes à 41,6 % du PIB.


5/ "Les socialistes espagnols ont réformé les retraites, les socialistes allemands ont réformé les retraites”

Là encore, la confusion n’est pas nouvelle et a amplement servi lors des débats préalables à la réforme des retraites. L’Espagne a effectivement entamé une réforme des retraites fin 2011, sous la pression des marchés et dans le cadre de plans de rigueur drastiques

En revanche, la référence à l’Allemagne est en partie fausse. Le gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder a effectivement réformé en partie, en 2001, puis en 2003, les retraites, mais pour réduire en partie le taux de remplacement des revenus et pour mettre en place un système de financement assurantiel partiel. Mais la hausse de l’âge de départ, équivalent à la réforme française, a été mise en place en 2007 par Angela Merkel et donc la droite allemande.

6/ “Il n’y a plus d’industrie au Royaume-Uni”

Agacé qu’on lui oppose, concernant la TVA sociale, l’échec de la mesure en Grande-Bretagne, Nicolas Sarkozy a répondu par cette formule lapidaire, pour dire que la baisse des cotisations patronales n’avait pas fonctionné outre-Manche faute d’emplois industriels en nombre suffisant.

Un raccourci qu’il avait déjà fait voici quelques années, et qui s’avère totalement faux. Comme l’avait déjà expliqué Le Monde en 2009, la Grande-Bretagne est en fait plus industrialisée que la France. En 2007, son industrie représentait 16,7 % du PIB contre 14,1% pour la France. Une statistique qui n’a pas changé en 2011.

Selon l’Insee, la production de l’industrie manufacturière reste plus élevée en Grande-Bretagne qu’en France : l’indice de la production industrielle, qui était de 102,3 en 2007 outre-Manche contre 102,6 en France, est passé en 2011 à 93,4 au Royaume-Uni contre 89,1 en France. Le déclin industriel est donc plus fort dans notre pays.

source décodeurs.blog le monde

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 13:45
Sarkozy confirme une hausse de la TVA pour doper l'industrie française

Sarkozy confirme une hausse de la TVA pour doper l'industrie française © CAPTURE D'ECRAN FRANCE 2

"Vous ne m'avez jamais entendu prononcer le terme de TVA sociale", a assuré le président. Sauf que...

Le terme de "TVA sociale n'a aucun sens", "vous ne m'avez jamais entendu le prononcer". Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche, lors d'une intervention sur plusieurs chaînes de télévision françaises, un relèvement du taux de la TVA de 1,6% pour financer un allègement des charges patronales payées par les entreprises. Cette mesure est destinée à réduire le coût du travail pour doper la compétitivité. Elle a été critiquée par l'opposition sous le nom de "TVA sociale", que Nicolas Sarkozy juge ridicule et assure même "n'avoir jamais prononcé". Sauf que...

En 2007, Sarkozy parlait bien de "TVA sociale"

Sauf que, le 20 juin 2007, dans un discours aux parlementaires (le retrouver ici), Nicolas Sarkozy avait évoqué à neuf reprises de cette fameuse "TVA sociale", affirmant alors que "contrairement à ce que disent certains observateurs, s'abstenir sur la TVA sociale et regarder passer le train des délocalisations serait non seulement une faute économique, mais une faute morale et une faute politique".

"Si la TVA sociale contribue à freiner les délocalisations. Si elle est bonne pour l'emploi. Si elle est bonne pour la croissance, si elle ne pénalise pas le pouvoir d'achat, alors nous ferons la TVA sociale", avait-il ajouté.

Voici un petit rappel vidéo :




En 2011, Sarkozy était contre la hausse de la TVA

En octobre dernier, ce n'était pas le terme de "TVA sociale" qui dérangeait le chef de l'Etat, mais son idée même. Interrogé à l'Elysée par Yves Calvi et Jean-Pierre Pernaut, Nicolas Sarkozy assurait alors qu'il était opposé à une hausse "généralisée" de la TVA qui, selon lui, torpillerait la consommation. A ces yeux, cette mesure était donc "injuste".

Retour sur cette interview d'octobre :


>> A LIRE AUSSI - La TVA sociale, c'est quoi ?

source europe1

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 13:32

LA QUESTION DU JOUR - Le chef de l'Etat a fait des annonces lors d'une interview télévisée dimanche soir

Hausse de la TVA et de la CSG, réforme des règles d'urbanisme, retraite et 35 heures, bilan du quinquennat : Nicolas Sarkozy a évoqué, dimanche soir, la situation économique du pays, en tant que "président de la République du 5e pays au monde". Son intervention vous a-t-elle convaincu ? Que pensez-vous des mesures annoncées par le chef de l'Etat à trois mois de la prochaine présidentielle ?

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 12:47
Vincent Lindon s'en prend à des paparazzi qui planquaient devant le domicile de Laura Smet

L’acteur Vincent Lindon s’en est pris à des paparazzi, hier, dimanche 29 janvier, dans le VIe arrondissement à Paris.

Selon des informations mises en ligne sur le site internet du Parisien, l’acteur de 52 ans aurait eu une altercation avec deux photographes travaillant pour des magazines people qui se trouvaient au pied de l’immeuble de l’actrice Laura Smet.

 

Cette dernière avait été interpellée, vendredi matin, alors qu’elle déambulait en partie dénudée dans une rue à proximité de son domicile parisien.
«Le comédien a porté plusieurs coups de casque de moto sur la voiture d’un paparazzi, explique une source proche de l’affaire. Mais la situation s’est rapidement calmée».

Le propriétaire du véhicule dégradé aurait ensuite expliqué aux policiers ne pas vouloir déposer plainte.

source morandini.com

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