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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 10:51

 

Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, le 22 septembre.

«La majorité de gauche au Sénat fait exactement le contraire de ce qui est utile et bon pour notre pays. 30 milliards d’euros de dépenses supplémentaires et 60 taxes créées ou augmentées par le Sénat socialiste.»

Xavier Bertrand ministre de l’Emploi, dimanche, dans l’émission Radio France Politique.

 

INTOX

«Dis-moi ce que tu fais au Sénat, je te dirai ce que tu ferais à l’Elysée.» Voilà, résumé dans un communiqué, le nouvel angle d’attaque de l’UMP : cibler l’action de la nouvelle majorité sénatoriale. Jusqu’ici, on avait surtout entendu Valérie Pécresse, ministre du Budget, sur le sujet :«Le Sénat devait être le miroir de la politique socialiste, quel beau reflet, ironisait-elle encore dimanche matin sur Europe 1. Soixante taxes votées en l’espace de deux semaines […], 2 milliards de dépenses sociales en plus, 30 milliards d’impôts en plus.» Le soir même, sur BFM TV, le ministre de l’Economie, François Baroin, évoquait «un choc fiscal de l’ordre de 30 à 45 milliards».

 

A la même heure, lors de l’émission Radio France Politique, c’est Xavier Bertrand (Emploi) qui interpellait : «Regardez de près ce qu’est en train aujourd’hui de faire la majorité de gauche au Sénat. Elle fait exactement le contraire de ce qui est utile et bon pour notre pays. 30 milliards d’euros de dépenses supplémentaires et 60 taxes créées ou augmentées par le Sénat socialiste.»

 

DESINTOX

A force de matraquer un élément de langage, on finit par tout mélanger. A ce jeu-là, la sortie de route est pour Xavier Bertrand : la gauche n’a pas voté 30 milliards d’euros de dépenses supplémentaires. Elle ne le pourrait d’ailleurs pas vraiment : l’article 40 de la Constitution rend irrecevable toute proposition parlementaire qui entraînerait «la création ou l’aggravation d’une charge publique» (1).

 

En revanche, les sénateurs ont bien voté des hausses d’impôts. Ils ont voulu montrer qu’«une autre politique est possible» en remaniant le budget 2012. Mais à quel point ? Bercy estime qu’il y a 42 hausses dans le projet de loi de finances et 17 dans celui de la Sécurité sociale. Ce qui ne tient pas compte de la dizaine de taxes que le Sénat a supprimées, comme celle sur les boissons sucrées ou la fiscalisation des indemnités d’accident du travail.

 

Dans le détail, il y a assez peu de «nouvelles taxes», la plus emblématique étant celle sur les transactions financières. En revanche, la gauche a supprimé des exonérations (comme celles de la loi Tepa sur les heures sup et les successions), rétabli l’ancien ISF, créé une tranche supplémentaire supérieure de l’impôt sur le revenu, plafonné les dérogations à l’impôt sur les sociétés… Mais compter les taxes une à une n’est pas le plus significatif : sur un peu moins de 30 milliards de recettes fiscales nouvelles (évaluation de Bercy), 25 sont le fait de seulement cinq mesures. Il en est même une qui rapporterait à elle seule 17 milliards… si elle n’était pas le résultat d’un texte mal rédigé.

 

 Le PS a en effet tapé trop large en voulant supprimer un avantage fiscal jugé trop favorable aux LBO (opérations de rachat par endettement). Et il ne défend donc plus cette modification. Le président (UMP) de la commission des finances a lui-même reconnu qu’il s’agissait, «sans doute, de l’adoption d’un amendement mal identifié». Les socialistes estiment donc avoir voté un peu plus de 11 milliards de recettes en plus.

 

Quoi qu’il en soit, l’exercice pratiqué au Sénat reste théorique : hier matin, la commission mixte paritaire a constaté le désaccord entre députés et sénateurs. L’Assemblée reprend la main sur le budget à partir de demain.

source le monde

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 10:48

Liliane Bettencourt lors de l'entretien avec Claire Chazal diffusé sur TF1, le 2 juillet 2010.

Liliane Bettencourt lors de l'entretien avec Claire Chazal diffusé sur TF1

 

La communication, arme de destruction massive. Les conseils de Liliane Bettencourt ont poussé ces derniers mois la milliardaire à accepter des entretiens avec les médias. Le communicant Laurent Obadia, proche de l'avocat Pascal Wilhelm, est en première ligne. Le 21 août, Me Wilhelm le dit clairement à sa cliente, dans un courriel saisi par le juge Jean-Michel Gentil : "Nous avons un plan de communication à la rentrée qui vise à empêcher votre fille de continuer à salir votre image en laissant penser qu'il faudrait vous mettre sous tutelle, ce qui n'arrivera pas."

Le 2 octobre, quinze jours avant la décision de la juge des tutelles de Courbevoie, qui va révoquer le mandat de protection future confié à l'avocat et placer sous tutelle la vieille dame, un entretien soigneusement préparé est diffusé dans l'émission Face à l'actu, sur M6, présentée par l'animateur Marc-Olivier Fogiel.

 

QUESTIONS ET RÉPONSES SUR UN PLATEAU

Rien n'est laissé au hasard. Me Wilhelm prépare lui-même le texte de l'interview, questions et réponses de Mme Bettencourt sont servies sur un plateau. Courant septembre, il envoie un courriel à Laurent Obadia pour valider le dispositif : "Salut mon Laurent, qu'en penses- tu ? Je veux montrer cela à Fogiel pour lui montrer le ton qu'on souhaite. Bises".

Première question exigée : "Comment allez vous madame ?". Le 2 octobre, M. Fogiel attaque son entretien : "Et vous allez bien aujourd'hui, Madame Bettencourt ?" Le reste de l'interview est à l'avenant… Interrogé par Le Monde, M. Fogiel a déclaré : "Aucun cadre ne m'avait été fixé, on ne m'a pas demandé d'aller dans un sens ou dans l'autre, simplement d'éviter d'agresser Mme Bettencourt."

 

Certains médias écrits ont droit au même traitement : Paris-Match, Le Journal du Dimanche... Les textes sont prémâchés, passés au tamis de la communication. Membre de l'agence Euro RSCG, Marion Bougeard s'était chargée, dès le 17 juin 2010, alors que le scandale éclatait, de répertortier des "phrases-clés" à faire apprendre à sa cliente, ainsi qu'en atteste un mail. Un an plus tard, Me Wilhelm se charge du travail lui-même. Il écrit, le 19 septembre, à un journaliste qui sollicite des propos de Mme Bettencourt : "J'ai déjà des premières réponses. Je t'envoie demain pour que tu brodes dessus. Bises."

Gérard Davet et Fabrice Lhomme

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 14:38

Malgré la faiblesse de sa cote et de ses moyens, systématiquement évoquée, la candidature de Dominique de Villepin à la présidentielle 2012 fait événement dans la presse internationale. De la Chine à la Pologne, en passant par la Finlande et la Thailande, la presse rappelle la vieille rivalité Villepin/Sarkozy et l'intervention de Villepin à l'ONU sur l'Irak.

 Exemples.

"La candidature présidentielle de Villepin inquiète Sarkozy" titre The Independent tout en expliquant que Villepin a peu de soutiens, pas d'argent, un parti qui n'est pas opérationnel, et 1 à 2% dans les sondages. Mais c'est pourtant un souci supplémentaire pour Sarkozy qui doit déja faire face à d'autres petits candidats de droite, estime le quotidien britannique.

 Le Guardian estime que Villepin, en se portant candidat, a surpris même ses amis.

"Sarkozy face au défi de son vieil adversaire" titre le South China Morning Post (Chine)

 

The Independent South China Morning Post

 

"Nouveau duel pour les deux rivaux" De Standaard (Belgique) "De Villepin irrite Sarkozy"Hufvudstadsbladet (Finande)

nouveau media Hufvudstadsbladet

 

"L'ennemi blessé attaque le président Sarkozy"Gazeta Wyborcza (Pologne) "Villepin se jette dans la course à la présidence" Bangkok Post (Thailande)

Gazeta Wyborcza Bangkok Post
source arrêt sur images
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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 14:21
L'ex-conseiller spécial de François Léotard au ministère de la Défense, Renaud Donnedieu de Vabres, a été placé en garde à vue mardi matin dans le cadre de l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi, a indiqué une source policière confirmant une information d'Europe 1.
  
Photographe : Guillaume Baptiste :: L'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres à Paris, le 07 juillet 2010 Une source proche de l'enquête a précisé à l'AFP que l'ancien ministre de la Culture devait être présenté mercredi aux juges Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke en vue d'une éventuelle mise en examen.
 

D'ici là, il va être entendu par les enquêteurs de la division nationale des investigations financières (DNIF) de la Direction centrale de la police judiciaire à Nanterre où il devrait donc passer une nuit en garde à vue.

Entendu comme témoin en novembre 2010, l'ancien ministre de la Culture avait réfuté tout lien dans la négociation du contrat de ventes de sous-marins au Pakistan et le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.

 

Selon des témoignages versés au dossier, deux intermédiaires, dont Ziad Takieddine mis en examen dans le dossier, auraient été imposés par le pouvoir politique, notamment par M. Donnedieu de Vabres, peu avant la conclusion de ce contrat Agosta conclu le 21 septembre 1994.

M. Donnedieu de Vabres avait reconnu devant le juge avoir rencontré les deux intermédiaires au ministère de la Défense.
 

"Leur propos était d'indiquer clairement la position du Pakistan et de Mme Bhutto qui était d'acheter des sous-marins, ce qui correspondait à la stratégie de Mme Bhutto d'affirmation de son pays sur la scène internationale", avait-il déclaré.

 

Dans cette affaire, l'intermédiaire Ziad Takieddine a été mis en examen, tout comme deux proches de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire.

 

L'enquête a mis au jour le versement d'importantes sommes en espèces sur le compte de campagne d'Edouard Balladur, d'un total 20 millions de francs (3 millions euros) dont 10 millions en une seule fois au lendemain du 1er tour.

 

De son côté, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin doit être entendu début janvier comme témoin.

 

M. de Villepin affirme que les commissions sur les deux contrats d'armement de 1994 ont été interrompues en raison de soupçons de rétrocommissions. Il a déjà été entendu à ce sujet par le juge van Ruymbeke le 25 novembre 2010.

source actualité 

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 10:07

 

Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le 7 décembre 2011.

Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le 7 décembre 2011

 

Du dépit! Voilà comment l’entourage de explique la candidature surprise de Dominique de Villepin. A l’Elysée, comme à l’UMP, tous sont tombés de leur chaise, persuadés que l’ancien Premier ministre avait renoncé à se présenter

 

« On s’est fait avoir comme des bleus », avoue un responsable . Bruno Le Maire, qui fut directeur de cabinet de Villepin à Matignon, avait déjeuné avec lui le 28 novembre. Il en était ressorti convaincu qu’il n’irait pas. « Vous verrez, Villepin annoncera le 13 décembre qu’il n’est pas candidat », assurait aussi Brice Hortefeux il y a quinze jours.

 

 Quelle mouche a donc piqué Villepin? Dans la majorité, chacun y va de son explication. Tout découle, jugent les uns, du discret rendez-vous entre Sarkozy et Villepin à la Lanterne, à Versailles, le 29 octobre. Ce jour-là, l’ex-Premier ministre aurait poussé le président à constituer un « gouvernement d’union nationale » de quinze ministres. « Il se serait bien vu à Matignon ou au Quai d’Orsay. Le président lui a dit qu’un jour il aurait besoin de lui », confie un ministre. « Il voulait renverser la table, mais on n’allait pas ajouter une crise à la crise », commente un ami du président.

 

 

Certains à l’UMP, plus rares, y voient une « vengeance personnelle » contre Sarkozy après l’affaire Clearstream. « C’est un fou! » jugent-ils. Mais beaucoup privilégient une autre thèse : « Villepin a vu que le jour où Jean-Louis Borloo n’était plus candidat, il n’était plus rien. En étant candidat, il gagne deux ou trois mois de présence dans les médias », analyse un conseiller ministériel.

 

 « Villepin fait monter les enchères », ajoute un ministre.

A l’UMP, certains s’alarment. En ajoutant les candidatures Morin, Boutin, Dupont-Aignan et Frédéric Nihous, ce sont 4 à 5% des voix qui échappent à Sarkozy, qui rêve du plus gros score possible au premier tour pour creuser l’écart avec Marine Le Pen. L’Elysée jure ne pas s’inquiéter. « Il n’ira pas jusqu’au bout ou il fera le score de Michel Debré (NDLR : 1,66% en 1981) », lâche Alain Minc.

 

 Nul doute que l’Elysée va ressortir le rouleau compresseur… « Mais il ne faut pas lui taper dessus méchamment », glisse un ministre. « Il a vocation à nous rejoindre, le plus tôt sera le mieux », insiste Xavier Bertrand.

source le parisien

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 09:52

Humour politique: Jack Lang à la recherche d'une  circonscription

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 09:46

Pour ces députés de droite, pas question d'accepter des montres ou des voyages. Mais s'agissant de Copé et de son ami Takieddine, ils sont moins catégoriques.

Une Rolex et plusieurs voyages, tous frais payés... ce sont les quelques cadeaux que Ziad Takieddine a offerts à son « ami » Jean François Copé, qu'il fréquente depuis le début des années 2000. Des présents dont le secrétaire général de l'UMP a admis la réalité dans une enquête parue dans le JDD du 20 novembre.

Selon l'ancienne épouse de Ziad Takieddine, Jean-François Copé, depuis 2001-2002, a été invité, seul ou en famille :

  • à Londres,
  • à Beyrouth,
  • à Antibes,
  • à Venise.

Soupir d'exaspération pour Christian Jacob

S'il n'y a rien d'illégal à accepter une montre, aussi chère soit-elle, et des billets d'avions pour toute sa famille, un homme politique, élu et exerçant des responsabilités importantes, lorsqu'il accepte d'être ainsi couvert de cadeaux s'expose à des soupçons de conflits d'intérêts et de corruption.

Ce sont les députés UMP eux-mêmes qui le disent. Ce mardi, dans les couloirs de l'Assemblée, nous leur avons posé une simple question :

« Un homme politique peut-il accepter une Rolex et des vacances à Venise ? »

Christian Jacob a répondu par un soupir d'exaspération. Les autres représentants de la majorité l'ont joué irréprochable :

  • « Je ne reçois pas ce genre de cadeaux. »
  • « Je n'accepterais pas, je n'accepte pas quoi que ce soit. »
  • « En vingt ans [...] je n'ai jamais accepté un cadeau de ce type. »

Avant de défendre du mieux qu'ils pouvaient leur patron Jean-François Copé :

  • « Je ne suis pas trop au courant de cette affaire-là. »
  • « Un élu peut aussi avoir des amis. »
  • « Chacun peut avoir sa propre éthique. »
  • « Ça dépend du contexte et de qui offre ces présents. »

Le contexte dans lequel la Rolex et les vacances ont été offerts devrait être éclairci. Selon le JDD, la justice s'intéresse à un autre « présent » qu'aurait reçu Jean-François Copé de la part de Ziad Takieddine : plusieurs versements en espèces pour des travaux dans son appartement de la rue Raynouard, dans le XVIe, à Paris. Les deux amis en ont nié l'existence.

source rue89

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 09:31
Banier arrêté à son domicile

Interpellé hier à Paris, le photographe, gratifié de 1 milliard d'euros de dons par l'héritière de L'Oréal, devrait être mis en examen à Bordeaux.

 L'étau se resserre autour de François-Marie Banier qui pensait, à tort, s'être sorti du guêpier… archives afp
L'étau se resserre autour de François-Marie Banier qui pensait, à tort, s'être sorti du guêpierL'accord signé le 6 décembre 2010 entre Liliane Bettencourt et sa fille, Françoise Meyers, n'est plus qu'un lointain souvenir. À l'époque, le photographe François-Marie Banier pensait pourtant s'être sorti du guêpier où son insatiable avidité l'avait conduit. L'artiste, gratifié de 1 milliard d'euros de dons divers par la milliardaire, avait certes renoncé à deux juteux contrats d'assurance-vie. Mais en contrepartie de sa promesse de s'éloigner de sa bienfaitrice, il conservait tout de même près de 400 millions d'euros et une kyrielle d'objets d'art. Peu de temps après, le parquet de Bordeaux tirait les conclusions de cette transaction et renonçait à le poursuivre pour abus de faiblesse.

En quelques mois, les charges pesant contre le photographe ont repris de la consistance. Au point qu'hier matin, François-Marie Banier a eu la surprise de voir les policiers frapper à la porte de son domicile parisien. Le photographe et son compagnon Martin d'Orgeval n'ont eu d'autre choix que de les suivre.

 

Leurs visiteurs étaient porteurs d'un mandat d'amener, délivré par le juge bordelais Jean-Michel Gentil, qui instruit depuis un an les différents volets de l'affaire Bettencourt. Le magistrat dispose de trois jours pour les entendre, en vue de leur probable mise en examen. S'il n'a pu organiser dès hier soir leur transfert en Gironde, il est probable que les deux hommes ont passé la nuit dans une prison parisienne.

 

Saisi d'un dossier tentaculaire qui vise aussi bien des faits d'abus de faiblesse que de blanchiment ou de trafic d'influence, le juge Jean-Michel Gentil, assisté de ses collègues Valérie Noël et Cécile Ramonatxo, a multiplié les perquisitions. Il a aussi lancé plusieurs commissions rogatoires, notamment pour identifier des mouvements financiers.

 

Toutes les vérifications n'ont pas forcément encore été menées à bien. Mais manifestement, les choses sont en train de s'accélérer. L'interpellation de François-Marie Banier a peut-être été précipitée de peur qu'il ne parte pour les fêtes à l'étranger. Mais elle signifie aussi que le magistrat dispose désormais de certains éléments susceptibles de le mettre en cause.

Coup de poker

 

En 2009, Liliane Bettencourt avait consulté un neuropsychiatre de son choix. Ce dernier avait alors attesté qu'elle jouissait de son entier discernement avant de détruire son dossier médical. Jusqu'alors, la vieille dame, de sa propre volonté ou du fait de l'influence de son entourage, se refusait à toute expertise médicale indépendante. Au mois de juin dernier, le juge Gentil a réussi un coup de poker. Voyant que la milliardaire ne répondait pas à ses convocations, il a dépêché, dès potron-minet, à son hôtel particulier parisien, cinq experts médicaux. Pris de court, les proches de Liliane Bettencourt n'ont pu s'opposer aux examens menés par ce collège de sachants.

 

Troubles cognitifs, de mémoire, du raisonnement… Le diagnostic posé par ces spécialistes est sans appel. La femme la plus riche de France souffre de la maladie d'Alzheimer et d'une « démence mixte » qui altère ses capacités de discernement.

 

Quand est apparue pour la première fois cette vulnérabilité ? En saisissant fin septembre le juge Gentil d'un réquisitoire supplétif pour enquêter sur des faits d'abus de faiblesse, le procureur de Bordeaux a visé la période 2006-2011. Soit plusieurs années au cours desquelles François-Marie Banier a continué à bénéficier des largesses de l'héritière de L'Oréal, le leader mondial des cosmétiques.

 

Reste que le débat sur la dégradation de l'état de santé de Liliane Bettencourt - l'information judiciaire le montrera sans doute dans les mois à venir -, ne fait que commencer. Il est toujours difficile de dater avec précision le début de la dégénérescence des facultés psychiques. La maladie d'Alzheimer étant d'évolution lente, une personne qui en souffre peut avoir, tout du moins dans un premier temps, des périodes de lucidité.

source sud ouest

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 09:26

Le Nouvel Observateur décerne un Pinocchio au président de la République pour son interview dans "Le Monde" lundi 12 décembre :

-"Mon amour de la France ne m'a jamais conduit à accuser nos voisins, nos alliés, nos amis."

Le 17 avril 2007, Nicolas Sarkozy avait déclaré à Metz : "La France n'a jamais cédé à la tentation totalitaire. Elle n'a jamais exterminé un peuple. Elle n'a pas inventé la solution finale, elle n'a pas commis de crime contre l'humanité, ni de génocide".

Lundi, en réponse aux journalistes du Monde lui rappelant justement ses discours contre la repentance faisant référence à l'Allemagne nazi, Nicolas Sarkozy a adapté son discours aux circonstances européennes : "Les Allemands ont assumé leur histoire avec courage et lucidité. Nous n'avons rien à leur reprocher".

Le Nouvel Observateur

 

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 09:20
Bayrou roule en twingo

François Bayrou, désormais officiellement candidat à l'élection présidentielle a fait les frais du Petit Journal lundi soir sur Canal Plus. Le président du MoDem qui vante le "made in France" et s'agace des "pubs pour les voitures allemandes" est ensuite filmé repartant à bord d'une voiture de la marque… Audi. Une mauvaise pub pour le centriste qui lançait sa campagne il y a quelques jours. Toutefois, ses proches ont rapidement indiqué qu'il s'agissait de la voiture d'un élu de Pau. Ouf. François Bayrou roulerait lui en Twingo Renault certifiée française.

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