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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 07:11
Pour Hervé Morin,«si le président de la République sortant (était) appelé à être en situation de danger face à Marine Le Pen, c'est qu'il y a un vrai problème»
Pour Hervé Morin,«si le président de la République sortant (était) appelé à être en situation de danger face à Marine Le Pen, c'est qu'il y a un vrai problème»
 
« Si le président de la République sortant (était) appelé à être en situation de danger face à Marine Le Pen, c'est qu'il y a un vrai problème, celui de notre capacité à gagner», a analysé l'ancien ministre de la Défense. La droite tout entière craint la dispersion des voix en raison de la multiplicité des candidatures, notamment avec celle de Dominique de Villepin et d'Hervé Morin. Et le spectre d'un deuxième tour avec Marine Le Pen, la candidate frontiste a été au coeur des débats politiques ce week-end. 

La cible principale de Morin... Sarkozy

Déjà un peu plus tôt dans la matinée, Michèle Alliot Marie a fustigé les décisions d'Hervé Morin et de Dominique de Villepin de se présenter. Si Hervé Morin ne veut pas se fier aux études d'opinions qui ne lui confèrent toujours qu'un petit 0,5%, il les scrute de près en ce qui concerne Nicolas Sarkozy. Et doute qu'en face de Marine Le Pen, il n'arrive à remporter la partie. «Cela veut dire que le président ferait autour de 20%», a-t-il poursuivi, avant d'ajouter: «Je ne vois pas alors comment on pourrait estimer que cette élection pourrait être gagnée.»

Une nouvelle attaque de Hervé Morin contre Nicolas Sarkozy, qu'il a déjà qualifié dans Le Parisien de «capitaine sans cap d'un bateau qui prend l'eau». Sur cette formule, il a d'ailleurs mis un peu d'eau dans son vin en précisant sa formule. Pour lui, cela signifiait que «nous avons besoin d'anticiper les risques plutôt que de courir après».
source le parisien
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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 12:22

A quatre mois du premier tour, l'incertitude reste grande sur l'issue de l'élection. La présidente du FN et celui du MoDem sont à l'affût pour empêcher le duel Sarkozy-Hollande.

Depuis le 21 avril 2002, on sait que tout est possible. Les favoris de l'élection présidentielle ne sont pas nécessairement ceux que l'on retrouve à l'arrivée. Cette fois encore, à 130 jours du premier tour, les jeux restent ouverts. Le match attendu entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ne s'impose plus comme une évidence. Le pessimisme des Français, accentué par la crise, peut entraîner des surprises.
 

 

Déjà menacé par le Front national, qui se maintient à un haut niveau, Nicolas Sarkozy doit faire face à une concurrence de plus en plus forte dans son camp. Avec l'entrée en lice de François Bayrou et Dominique de Villepin, ils sont désormais neuf à se disputer les voix de l'électorat centriste et conservateur. Le risque est connu : la multiplication des candidatures aboutira à diluer le vote à droite et, donc, à affaiblir les positions du président sortant.

Une percée spectaculaire

 

En face, François Hollande n'est pas non plus à l'abri d'une mauvaise surprise. Depuis son triomphe aux primaires, le candidat du PS traverse un trou d'air qui n'en finit pas. Il fait une campagne chaotique, peine à répondre aux attaques de la droite, tient des propos variables sur le nucléaire ou les retraites... Certes, il domine toujours les sondages. Mais il ne s'impose plus comme la seule alternative possible à Nicolas Sarkozy.

 

François Bayrou profite, à l'évidence, de cette situation. Porté par sa déclaration de candidature, il a réalisé une percée spectaculaire dans les intentions de vote, grimpant jusqu'à 13 %. Il a gagné quatre points en un mois dans le baromètre de popularité mesuré par Ipsos et Le Point, se classant quatrième juste devant... François Hollande. Les retraits de Borloo et de DSK, qui captait beaucoup de voix au centre, font les affaires du président du MoDem.

 

Le candidat du PS ne suscite pas l'adhésion des foules. Il se nourrit plutôt de l'antisarkozysme et d'un fort désir d'alternance. François Bayrou peut lui disputer ce rôle, quitte à abîmer son image d'européen convaincu pour vanter le « made in France ». Car il ne lui suffit plus de rappeler qu'il a eu raison avant tout le monde, en insistant sur la nécessité de réduire la dette. Il lui faut encore convaincre les classes populaires, troublées par la mondialisation, qu'il peut incarner la troisième voie.

 

« Mobilisation et combativité »

En attendant, la victoire de Hollande reste quand même la plus probable. Mais le Parti socialiste a senti le danger. Oubliée l'arrogance des premiers jours de campagne où le candidat se voyait déjà en « prochain » président. Il faut serrer les rangs et montrer les dents.

 

Mardi soir, François Hollande a appelé à la « mobilisation » et à la « combativité » des socialistes. Le message est passé. En pleine polémique sur les retraites, jeudi, Laurent Fabius et Martine Aubry lui ont apporté un soutien appuyé. « Tous sur le pont », a tonné Manuel Valls, vendredi, lançant l'offensive de fin d'année

source ouest france

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 10:52

L'embellie n'a été que passagère. La cote de popularité de Nicolas Sarkozy stagne au mois de décembre, selon le baromètre Ifop pour le JDD à paraître dimanche. A quatre mois de l'élection présidentielle, seuls 34% des Français se disent satisfaits par l'action du président. Le Premier ministre François Fillon est quant à lui en nette hausse (+4 points à 48%) dans ce sondage.

Nicolas Sarkozy 

Après un mois de novembre prometteur, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy stagne.

 

 Il est toujours dangereux de trop extrapoler les courbes. La remontée de popularité de Nicolas Sarkozy depuis le printemps, après le record absolu de mécontentement enregistré au lendemain des cantonales (72 % pour 28 % seulement de satisfaction) et qui lui avait même permis d’atteindre 36 % en juillet avant de rechuter puis à nouveau de remonter de 31 % en octobre à 34 % en novembre, semble s’être bloquée, à en croire le nouveau Baromètre Ifop-JDD: 34% à nouveau en décembre pour 66% de mécontents (et même 32,5 % seulement pour la deuxième semaine contre 35,5% la première). François Fillon peut, lui, se réjouir de reprendre 4 points, à 48 %, après son record du mois dernier (44% seulement et 55% de mécontents), mais enregistre sa quatrième cote négative consécutive.

Deux Français sur trois mécontents de lui

Avec 34 % de satisfaits et 66 % de mécontents, comme le mois dernier, le Président est minoritaire dans toutes les catégories sociales et politiques, sauf chez les sympathisants UMP (85%, +3). Il est au plus bas chez les salariés du service public (26 %-74 %) et chez les ouvriers (28 %-72 %). Politiquement, le mécontentement est vif sur les ailes du parti présidentiel : 75 % au FN et 65 % au MoDem. Pour l’ensemble de l’année 2011, la moyenne de satisfaction s’établit à 32 %, soit 2 points de moins que la moyenne annuelle de 2010 (34%).

 

 

Les Français interrogés par l’Ifop ne mâchent pas leurs mots. "Je ne sais pas où on va, je pense qu’on va dans le mur", dit l’un ; "Maintenant on a l’impression que notre vie est suspendue à ces fameux triples A", enchaîne un autre. "On ne nous annonce que des catastrophes depuis des mois." La comparaison avec Hollande pousse les Français à l’indulgence à l’endroit de Sarkozy : "Il n’a pas été ridicule pendant un mois", affirme un des sondés par l’Ifop ; "Il a un comportement plus présidentiel", complète un autre.

 

Mais c’est sur les événements internationaux que le chef de l’État refait son retard: "Il se démène pour nous sortir de la crise […] Il fait des sommets sans arrêt", insiste une des personnes interrogées. À quatre mois de la présidentielle, le général de Gaulle comptait 52 % de satisfaits en 1965; Giscard d’Estaing, 40% en 1980; Mitterrand, 56% en 1987; Chirac, 54% en 2001:

 

c’est dire que jamais un président sortant n’avait engagé la bataille électorale à un aussi bas niveau (34%) et en d’aussi difficiles conditions.

source le jdd

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 09:52

Le Parti socialiste n'a pas l'intention de lâcher Nicolas Sarkozy sur le contrôle de ses dépenses de campagne. Une "task force" a été créée pour les surveiller et un compteur sera bientôt mis en ligne.

Nicolas Sarkozy à Toulon

Nicolas Sarkozy à Toulon, où il a prononcé un discours sur la zone euro. Le PS juge qu'il s'agissait d'un meeting politique.

 

 Le Parti socialiste veut mener la vie dure au président-candidat. Pour mieux dénoncer ce qu'il estime être une confusion des genres entre exercice de l'Etat et campagne électorale, il vient de créer une cellule spéciale, chargée de décortiquer les dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy.

 

 Le trésorier du PS, Régis Juanico, le mandataire de François Hollande, Daniel Vaillant et le président de la commission de contrôle financier du parti, Pascal Terrasse, sont à l'origine de ce qu'ils appellent une "task force", dont la création a été révélée par Mediapart et Le Parisien. "Elle a pour mission de se réunir toutes les semaines. Elle sera accompagnée par des experts comptables, des avocats et des spécialistes de l'événementiel pour évaluer le coût des déplacements de Nicolas Sarkozy, mais également de ses ministres.

 

 On aura dans chacun des départements un référent pour nous faire remonter les informations", explique au JDD.fr Pascal Terrasse. Ces "référents" seront autant d'agents de terrain, chargés de rapporter les faits et gestes du président et des membres du gouvernement dans leurs déplacements.

 

Les ministres en vadrouille seront donc sous haute surveillance. "Par exemple, j'ai vu dans une émission que Madame Morano, ministre chargée de l'Enseignement professionnel, s'est rendue dans un lycée. Dans cette même émission, on voyait que, le soir, elle avait un meeting avec les élus UMP. Qui paye ce déplacement? Le ministère ou l'UMP?", pointe Pascal Terrasse.

Un compteur en ligne des dépenses de Nicolas Sarkozy

Le PS entend d'abord attirer l'attention sur ce qu'il considère comme des errements. Il y est en partie parvenu auprès de la Commission des comptes de campagne (CNCCFP), qui a indiqué jeudi qu'une partie des dépenses liées aux déplacements du président de la République pourrait être intégrée aux comptes de campagne si Nicolas Sarkozy était "amené à exposer les éléments d'un programme de futur candidat". La "task force" s'est d'ailleurs donnée pour mission d'alimenter en informations la CNCCFP. "Le fait d'attirer l'attention empêchera le président de la République et ses ministres de faire tout et n'importe quoi", espère le député de l'Ardèche.

 

Le Parti socialiste craint en effet que François Hollande ne soit pas sur un pied d'égalité avec le président sortant. "Nicolas Sarkozy a souhaité réduire le plafond des dépenses pour la campagne présidentielle. Ça l'arrange, parce qu'en se déclarant au dernier moment, il pourra faire campagne sur le dos de l'Etat", dénonce Pascal Terrasse. Les socialistes vont donc tenter de marteler cet argument pour toucher l'opinion. Pour les y aider, un site Internet va être créé, avec un compteur de dépenses sur le même principe que le "Sarko Bingo", une page web qui joue déjà ce rôle mais avec laquelle, assure Pascal Terrasse, la cellule socialiste n'a rien à voir.

 

Pour autant, il n'est pas question de faire de ce sujet un véritable thème de campagne. Pascal Terrasse assure d'ailleurs que la création de sa "task force" n'est "pas une commande de François Hollande, c'est simplement la gestion par son équipe des bonnes conditions de la campagne". En clair : le candidat fait de la politique, quand les hommes de la "task force" se chargent de la polémique.

source le parisien

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 06:19

Journaux britanniques Kiosque

 

 

REVUE DE PRESSE. Les propos tenus vendredi par le ministre de l’Economie François Baroin au sujet de l’économie britannique ont tendu un peu plus les relations entre la France et le Royaume-Uni. Déjà aux aguets depuis plusieurs jours, la presse d’outre-Manche s’en est pris unanimement au gouvernement français.

 

Entre la France et le Royaume-Uni, c’est "la guerre des mots" depuis plusieurs jours. C’est en tout cas ce que pensent plusieurs journaux d’outre-Manche, comme le Telegraph ou The Independant. La presse britannique est montée au créneau ces derniers jours après la série "d’attaques" de plusieurs responsables français à l’encontre du gouvernement de David Cameron.

 

Dernier évènement en date, largement relayé en Grande-Bretagne : les déclarations de François Baroin qui ont ravivé un peu plus "la mésentente cordiale" entre les deux pays, comme le note le Guardian. Le ministre de l’Economie avait affirmé vendredi que "la situation économique de la Grande-Bretagne est aujourd'hui très préoccupante", avant d’ajouter : "On préfère être Français que Britannique en ce moment". Selon The Guardian, les dirigeants français sont descendus à "un niveau de cour de récréation".

 

Pour The Independant, le ministre français a "fouetté" le gouvernement britannique. Une offense qui fait rappeler au quotidien les "pires insultes" formulées par des dirigeants français à l’égard du Royaume-Uni. François Baroin s’ajoute ainsi à une longue liste qui retrace, selon le journal, près de 700 ans d’histoire tumultueuse entre les deux Etats voisins, allant de Rabelais à Jacques Chirac, en passant par Napoléon…

source le jdd

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 05:46

L'embellie n'a été que passagère. La cote de popularité de Nicolas Sarkozy stagne au mois de décembre, selon le baromètre Ifop pour le JDD à paraître dimanche. A quatre mois de l'élection présidentielle, seuls 34% des Français se disent satisfaits par l'action du président. Le Premier ministre François Fillon est quant à lui en nette hausse (+4 points à 48%) dans ce sondage.

Nicolas Sarkozy

Après un mois de novembre prometteur, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy stagne.La remontée aura été de courte durée pour le président de la République.

 

 Avec 34% de Français satisfaits, comme l'indique le dernier baromètre Ifop pour le JDD, Nicolas Sarkozy reste largement impopulaire en décembre. Il reste toujours l'hôte de l'Elysée candidat à sa réélection le plus impopulaire de l’histoire de la Vème République. "Nicolas Sarkozy a perdu la bataille de la popularité, estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Son socle de popularité (34%) se confond avec son score électoral (il avait obtenu 31% au premier tour en 2007, Ndlr). Cela lui donne des marges de manœuvre assez faibles."

Fillon repart à la hausse

L'action européenne du chef de l'Etat pour lutter contre la crise économique ne semble donc pas avoir été récompensée. A commencer par son discours de Toulon, prononcé le 1er décembre, qui lui a davantage fait endosser les habits de candidat à la présidentielle. Mais le scrutin du printemps prochain se présente dans de mauvaises conditions. Surtout au moment où tout indique que le chômage explosera en 2012, la croissance sera proche ou égale à zéro et la note souveraine de la France devrait être, selon toute vraisemblance, dégradée. Pour reprendre la formule de François Mitterrand lancée à son rival Valéry Giscard d’Estaing, Nicolas Sarkozy risque d’apparaître comme "l’homme du passif".

 

 

La surprise de ce baromètre est le regain de popularité de François Fillon. Pendant que Nicolas Sarkozy stagne, le Premier ministre repart à la hausse (+4 points, 48%). Une divine surprise pour l'hôte de Matignon au moment où il est attaqué par Rachida Dati et malmené en coulisses par le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé. En première ligne dans l'annonce des deux plans de rigueur, sa cote avait baissé pendant trois mois consécutifs.

 

 

 Mais depuis, le Premier ministre se fait moins entendre, sauf pour attaquer François Hollande. Après un intermède de quelques mois, tout se passe donc comme si l’exécutif reprenait ses habitudes. En clair, c’est Sarkozy qui personnifie ce couple exécutif. C’est donc lui qui subit les griefs des Français.

source le jdd

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 06:37
 lille (nord), hier. Marine Le Pen montre des photocopies de courriers écrits par Gérard Dalongeville, qu’elle dit avoir reçues dans « une enveloppe anonyme ». Dans ces lettres, l’ancien maire d’Hénin-Beaumont, aujourd’hui en détention, dénonce le système de corruption qui aurait existé entre le PS local et des entreprises.
lille (nord), hier. Marine Le Pen montre des photocopies de courriers écrits par Gérard Dalongeville, qu’elle dit avoir reçues dans « une enveloppe anonyme ». Dans ces lettres, l’ancien maire d’Hénin-Beaumont, aujourd’hui en détention, dénonce le système de corruption qui aurait existé entre le PS local et des entreprises.
Marine Le Pen s’invite dans l’affaire de financement occulte du PS dans le Pas-de-Calais! A sa manière : devant une brochette de caméras et de photographes convoqués dans une permanence lilloise du FN et avec le ton péremptoire de celle qui flaire le bon coup médiatique et politique
 
« J’ai reçu la semaine dernière, à mon domicile d’Hénin-Beaumont, une enveloppe anonyme contenant des lettres écrites par Gérard Dalongeville (NDLR : l’ancien maire PS d’Hénin, aujourd’hui en détention pour prise illégale d’intérêts) et adressées aux magistrats », déclare la candidate à l’Elysée, brandissant les photocopies de courriers que ce dernier a envoyés à la justice pour dénoncer le système de corruption qui aurait existé entre des entreprises et les barons locaux du PS.
 
 Des lettres dont notre journal a diffusé des extraits la semaine dernière. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lille.

« Il s’agit d’un scandale encore bien plus grand que celui de M. Guérini dans les Bouches-du-Rhône », assure la conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, affirmant que le « cas Dalongeville » n’est « que la partie émergée de l’iceberg ». « Je réclame que la justice fasse son travail, car cette région a besoin d’une grande opération mains propres », poursuit-elle, tout en visant François Hollande qui, « en tant que premier secrétaire du PS à l’époque, ne pouvait pas ne pas savoir ».

Rétrocommissions

Que contiennent ces lettres portées à la connaissance de Marine Le Pen? Dalongeville y donne les noms des élus locaux et des sociétés impliqués dans les rétrocommissions qui auraient été accordées au PS. L’enveloppe qu’elle a reçue contenait aussi la photocopie d’un chèque de 215280 € émis par la société de travaux publics Ramery à Guy Mollet, ancien éditeur du journal municipal d’Hénin-Beaumont, écroué pendant un temps.

Implantée depuis 2007 dans cette ville sinistrée du bassin minier, Marine Le Pen entend donc prospérer sur ce climat d’affaires qui pourrait la servir, à quelques mois de la présidentielle et des législatives. Surtout à Hénin, où le FN a manqué de peu la conquête de la mairie lors d’une municipale partielle en 2009 (à 265 voix près).
 
 Steeve Briois, leader local du FN, avait encore rassemblé 44% des suffrages au premier tour des cantonales en mars… sans pour autant être élu au second. « Cette région est devenue une terre de corruption, de scandales politico-financiers, de système mafieux, d’argent sale et de pots-de-vin », martèle Marine Le Pen, avant d’estimer qu’il « serait quand même assez paradoxal, et même immoral, que le PS continue d’avoir la confiance des Français après ces révélations et celles qui devraient encore tomber dans les semaines et les mois à venir ».
source le parisien
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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 11:45
Tron entendu par le juge dans l'enquête pour viols
Tron entendu par le juge dans l'enquête pour viols

Le député-maire de Draveil, Georges Tron, a été entendu mardi par le juge d'instruction, dans le cadre d'une enquête pour viols et agressions sexuelles.

Mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur deux ex-employées, le député-maire (UMP) de Draveil et ex-ministre a été entendu ce mardi par le juge d'instruction. L'une des plaignantes a été placée en garde à vue durant quelques heures. 

L'affaire Tron continue. Le député-maire (UMP) de Draveil et ex-ministre Georges Tron, a été entendu mardi par le juge d'instruction, a-t-on appris ce mercredi auprès du procureur de la République d'Evry. Mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur deux ex-employées de mairie, l'ancien ministre avait déjà été entendu le 28 novembre.

 

Le juge d'instruction d'Evry a entendu Georges Tron, dans le cadre d'une enquête pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité à l'encontre de deux ex-employées municipales, a précisé la procureure de la République d'Evry Marie-Suzanne Le Quéau. 

Selon une source proche de l'enquête, "tout le monde a été entendu" par le juge d'instruction, qui a terminé ses auditions.

 

L'une des plaignantes en garde à vue

Par ailleurs, l'une des deux plaignantes a été placée en garde à vue durant quelques heures mardi, dans un dossier de détournement de fonds publics. Sa garde à vue a été levée au bout de quelques heures, en raison de son état de santé, a précisé la procureure.

 

Elle doit de nouveau être entendue mercredi après-midi dans ce même dossier, dans le cadre d'une audition libre. 

Il lui est reproché d'avoir détourné de l'argent de la régie dont elle était responsable à la mairie de Draveil, raison pour laquelle elle en avait été licenciée en 2009.

 

Une plainte avait été déposée, et "le dossier avait été classé sans suite parce que la plainte avait été retirée", a indiqué le procureur d'Evry. Il a "décidé d'ouvrir une enquête" sur ces faits, mis au jour suite au dépôt de plainte des deux femmes contre Georges Tron. L'antenne de police judiciaire d'Evry est chargée de l'enquête.

 

Georges Tron, 54 ans, a été mis en examen le 22 juin pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Son adjointe à la culture a également été mise en examen dans ce dossier, pour viols et agressions sexuelles en réunion. 

 

Ils ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire. Georges Tron, qui reste député et maire, avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique le 29 mai.

source l'express

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 11:45

 

 

Trois jours après l'annonce de sa candidature à la présidentielle, Dominique de Villepin est revenu ce mardi 13 décembre sur les critiques sur son isolement ou son manque de moyens et affirmé son intention d'«aller jusqu'au bout» assurant aussi que le ralliement ne fait pas partie de son programme ni de son «tempérament».

Trois jours après l'annonce de sa candidature à la présidentielle, Dominique de Villepin est revenu ce mardi 13 décembre sur les critiques sur son isolement ou son manque de moyens et affirmé son intention d'«aller jusqu'au bout» assurant aussi que le ralliement ne fait pas partie de son programme ni de son «tempérament».
 

 

« La course a commencé et en matière de course, j'en connais un rayon », s'est amusé invité au grand journal de Canal + mardi soir. Après une conférence dans la matinée au Press Club dans laquelle il a précisé ses motivations pour se lancer dans l'aventure présidentielle, l'ancien premier ministre de n'a pas perdu de temps pour rentrer dans le vif de la campagne et enchaîner les rendez-vous médiatiques.

Devant , il a assuré ressentir «un sentiment de liberté, de l'enthousiasme» depuis l'annonce de sa candidature surprise, dimanche soir sur le plateau de Claire Chazal.

 

 Un état d'esprit nourri par les «nombreux messages de soutien» qu'il reçoit depuis dimanche. «Oui il y a quelque chose qui bouge», martèle le candidat le sourire vissé au visage, qui rappelle que «c'est la première fois que je suis candidat» 

Sur les affaires : «On m'a tout fait, on n'arrivera à rien»
Et sa mise en cause dans l'affaire Relais & Château ou encore l'apparition de son nom dans l'affaire Karachi ne l'empêcheront pas d'aller jusqu'au bout. «On m'a tout fait, explique-t-il, on peut tenter les amalgames, on n'arrivera a rien». Concernant plus précisément l'affaire Relais & Château, il se dit confiant : «Je ne connaissais rien à l'affaire». Pour lui, il n'y aura «aucune portée judiciaire» le concernant dans ce dossier. 


Selon lui, Sarkozy est «un des bénéficiaires» de la dissolution de l'Assemblée de 1997
Dominique de Villepin est revenu sur l'annonce de sa candidature et a assuré que Nicolas Sarkozy n'était pas au courant de sa décision avant qu'il l'annonce devant les milliers de téléspectateurs de dimanche soir. Il est également revenu sur la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997 pour une raison simple. Pour ses détracteurs, il fut à l'époque le principal instigateur de cette décision politique qui avait fait perdre la majorité du Palais Bourbon à la droite française, sous la présidence de Jacques Chirac.

 

 Cet épisode que la droite lui ressort aujourd'hui, lui permet d'attaquer une nouvelle fois le président de la République. Selon lui, la droite ne devrait pas trop lui rappeler cet épisode car Nicolas Sarkozy en a finalement été «un des bénéficiaires»... «Il faut bousculer le système et je suis là pour ça», résume Dominique de Villepin.

«700 ou 800 maires (qui) vont donner leurs parrainages» selon le président de République solidaire
Depuis des mois, des doutes ressurgissent sur la capacité de Dominique de Villepin de rassembler les 500 signatures de maires nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle. En septembre, Villepin assurait déjà que c'était «in the pocket». Aujourd'hui il continue à le marteler, il n'y aura pas de soucis de ce côté. «Il y aura bien 700 ou 800 maires qui vont donner leurs parrainages, a confirmé Jean-Pierre Grand, le président de République solidaire.

 

 Pour l'instant, on en a un certain nombre, à commencer par mon département», a-t-il déclaré à la presse dans les couloirs de l'Assemblée. «Il y aura les 500 et au-delà, parce qu'on n'est quand même pas des perdreaux de l'année, on sait très bien qu'il y aura des pressions sur les uns et les autres», a-t-il rajouté.
source le parisien

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 11:02

La candidature de Dominique de Villepin continue de susciter des remous au sein de l'UMP.

Invité ce mercredi matin de RMC/BFM TV, l'ex-Premier ministre répond aux responsables de la majorité qui l'accusent de faire le jeu de la division.

"Il ne faut pas se foutre du monde", lance Dominique de Villepin.

Il dénonce les propos tenus par le ministre de l'Education Luc Chatel, le conseiller politique de Nicolas Sarkozy Brice Hortefeux, mais aussi la politique menée par Nicolas Sarkozy en général.

"Luc Chatel, je l'aime bien, je l'ai aidé à rentrer en politique. Honnêtement, ce n'est pas digne du ministre de l'Education nationale d'aller faire des jeux de mots comme ça, sur le nom d'un mouvement", affirme l'ex-Premier ministre.

"Ce n'est pas digne. Dans la politique, on peut ne pas être d'accord, mais on doit y mettre, au coeur, le respect. Qu'est-ce que c'est que ce mépris, et au nom de quoi un jeune élu se permet comme cela de renvoyer un aîné ? Un peu de respect", poursuit-il.

Lundi sur RMC/BFM TV, Luc Chatel conseillait  à Dominique de Villepin d'appeler République Solidaire, son mouvement politique, "République Solitaire" (en référence au peu de soutien dont dispose l'ancien Premier ministre) et de se ranger de préférence aux côtés de Nicolas Sarkozy.


( Images BFM TV)

Mercredi matin, au micro de RTL Brice Hortefeux mettait en garde Domminique de Villepin de toute division.

( Images RTL)

"Si je restais dans le même registre, je pourrais dire que je ne crois pas que nous ayons navigué à vue, mais en revanche je suis certain qu'il est resté à quai", explique Brice Hortefeux. "Il parle lui-même de la crise, à juste titre, et demande l'union nationale. Elle ne passe pas par la division électorale".

La réplique de Dominique de Villepin ne sait pas fait attendre.

"Mais qui a divisé les Français depuis quatre ans et demi ? Là aussi, il ne faut pas se foutre du monde. Que Brice Hortefeux relise ses classiques, qu'il relise ces quatre années, qu'il revoie les déclarations, qu'il revoie en profondeur le discours de Grenoble. À chaque fois, le gouvernement a choisi de diviser, de stigmatiser pour soi-disant éviter la montée des extrêmes. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la France", accuse-t-il.

source le post

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