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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 07:23
VIDEO. "Méthodes fascistes" de Mediapart : Bertrand renvoyé en correctionnelleXavier Bertrand
Alors secrétaire général de l'UMP, le ministre du Travail avait été mis en examen pour pour diffamation envers le site d'information.
  Le ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand, mis en examen pour diffamation pour avoir accusé Mediapart d'utiliser des "méthodes fascistes", est renvoyé devant le tribunal correctionnel, a-t-on appris mardi 27 décembre de source judiciaire, confirmant une information du site.

 

L'ordonnance de renvoi du ministre a été signée par une juge d'instruction parisienne le 16 décembre et la date de son procès devrait être fixée en mars, a-t-on précisé.

 

Un des avocats de Xavier Bertrand, Me Edouard de Lamaze a indiqué que son renvoi devant le tribunal correctionnel était automatique dans le cadre d'une procédure de dépôt de plainte en diffamation avec constitution de partie civile, choisie par Mediapart, à partir du moment où le ministre avait reconnu avoir prononcé les propos pour lesquels il est attaqué par le site d'informations fondé par Edwy Plenel.

Mais dans quel monde on est, dans quel monde on est !"

Alors secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand avait accusé le 6 juillet 2010 Mediapart d'user de "méthodes fascistes". Le site avait déposé une plainte en diffamation.

 

"Quand certains médias, notamment un site qui utilise des méthodes fascistes à partir d'écoutes qui sont totalement illégales [...], mais dans quel monde on est, dans quel monde on est !", avait dit Xavier Bertrand en marge d'un meeting.

 

Dans une interview au site, l'ex-comptable de Liliane Bettencourt avait affirmé que le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, lui avait demandé, lors de la campagne présidentielle de 2007, de retirer 150.000 euros qu'il comptait remettre à Eric Woerth, trésorier de l'UMP.

Xavier Bertrand a été mis en examen pour diffamation le 30 juin 2011.

Par Le Nouvel Observateur
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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 06:36
Le coût des débats de la primaire PS, hors frais de campagne

Lors du troisième et dernier débat avant le premier tour de la primaire PS.

L'UMP demandait à la Commission nationale des comptes de campagne d'intégrer au budget de François Hollande le coût des débats télévisés tenus pendant la primaire PS. L'instance a répondu: "Non".

 

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a estimé mardi que les dépenses engagées lors des débats télévisés de la primaire PS n'avaient pas à être imputées au compte de la campagne de François Hollande, en réponse à une demande de l'UMP.

 

"Sous réserve des observations éventuelles du Conseil constitutionnel, la commission considère (...) que de telles dépenses, qui n'ont pas été exposées directement au profit du candidat désigné in fine et en vue de son élection, n'ont pas à être rattachées à son compte de campagne", écrit le président de la commission François Logerot au secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé.

 

"Les dépenses engagées lors de ces émissions se rapportent à des confrontations contradictoires entre plusieurs pré-candidats du même parti, en vue de la désignation de l'un d'entre eux", relève en effet François Logerot. Dans son courrier, la commission rappelle aussi que "toutes les questions relatives à l'appréciation des temps de parole politique dans les médias relèvent exclusivement du CSA", le Conseil supérieur de l'audiovisuel. 

 

Le 9 décembre, Franck Riester, secrétaire national en charge de la communication de l'UMP, avait demandé à la CNCCFP si, dans le cadre de la primaire socialiste, "les dépenses engagées par les chaînes de télévision et de radio doivent ou non être intégrées dans le compte de campagne du candidat socialiste". Il avait aussi attiré l'attention de la Commission sur le partage inégal, selon lui, du temps de parole dans les médias entre le PS et l'UMP au troisième trimestre.

 

Ces questions font régulièrement l'objet de joutes entre la droite et la gauche. Ainsi, le PS demande depuis plusieurs années que le temps de parole du chef de l'Etat soit décompté, en partie, de celui de l'UMP.

  

Le 30 novembre, le mandataire de la campagne de François Hollande, Daniel Vaillant, et le président de la commission de contrôle financier du PS, Pascal Terrasse, avaient aussi saisi la Commission sur les frais de déplacement du président Nicolas Sarkozy "qui relèvent d'actes de propagande" selon eux. La commission avait répondu qu'une partie du coût des déplacements du chef de l'Etat pourrait être intégrée à son compte de campagne s'il était "amené à exposer les éléments d'un programme de futur candidat" avant sa déclaration de candidature.

source l'express 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 16:49
Nicolas Sarkozy aux restos du coeur.

Nicolas Sarkozy aux restos du coeur.Lorsque j'ai entendu à la radio que notre président allait se rendre aux Restos du coeur, je me suis vite jeté sur mon calendrier pour vérifier si nous n'étions pas le 1er avril.

 

Mais non, nous sommes bien à l'approche de Noël et cette information est réelle, Nicolas Sarkozy, le Président du bouclier fiscal, est allé visiter les Restos du coeur du XVe arrondissement de Paris.

 

Quelle surprise pour les gens en souffrance qui ont vu débarquer le président venu saluer le travail exceptionnel de l'association.

 

Le chef de l'Etat a déclaré : "j'ai voulu la mettre à l'honneur, la remercier, et à travers les Restos du coeur remercier tous les bénévoles (...) qui sont auprès de nos compatriotes dans la souffrance", cite 20minutes.

 

Des bénévoles qui viennent pallier les promesses d'un Président qui annonçait, par exemple, que plus un français ne dormirait dans le rue.

Une promesse en totale contradiction avec la situation très préoccupante du logement que dénonce Antoine Bour, un responsable de l'association.

 

Quant à Olivier Berthe, président des Restos du coeur, il a profité de la venue de Nicolas Sarkozy pour lui faire savoir qu'en 2010-2011, les Restos ont servi 109 millions de repas à 860.000 personnes, et que "cette année, on reçoit déjà 10% de personnes en plus" .

 

Avant de quitter les Restos, s'adressant à Véronique Colucci et Olivier Berthe, le chef de l'Etat lance "Ce que vous faites est exceptionnel, soyez-en fiers" .

 

Je sais, nous sommes beaucoup à penser la même chose, "tout le monde ne peut pas en dire autant ".

 

Quant à l'opposition, elle ne s'est pas gênée pour ironiser sur ce qui peut apparaître comme une provocation.

 

Pour Najat Belkacem, porte-parole du candidat PS François Hollande "alors que le 6 mai 2007 Nicolas Sarkozy dînait au Fouquet's, il fréquente désormais les Restos du coeur" .

 

On peut également mettre en parallèle la visite du Président aux Restos du coeur, avec la déclaration de Laurent Wauquiez  sur BFMTV il y a quelques mois, quand il osait affirmer que pour lui la principale injustice dans ce pays, c'était que celui qui travaille n'ait pas un véritable écart avec celui qui bénéficie des minimas sociaux, et que cette situation était pour lui "le cancer de la société française" .

 

En se remémorant ce célèbre mot du ministre, on comprend déjà mieux ce qui habite notre Président de la République. Que nous avons là tout simplement un Nicolas Sarkozy en campagne électorale, qui est prêt à user de toutes les ficelles, même les plus grosses, pour reconquérir un électorat qu'il a déçu tout au long de son quinquennat.

source le post

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 10:11

Le site internet de Arnaud Dassier candidat UMP dans la 3e circonscription du Loiret.

 

L’entrepreneur Arnaud Dassier, ancien responsable de la campagne web de Nicolas Sarkozy en 2007, a indiqué lundi qu’il ne renouvellerait pas en 2012 son adhésion à l’UMP.

 

 

M. Dassier, 43 ans, entend notamment protester contre « l’opacité » dans laquelle s’organise, selon lui, l’investiture UMP aux législatives de juin 2012 dans la 3e circonscription du Loiret, qu’il briguait.

 

Petits arrangements

 

 

« Il n’y a aucune démocratie, ce sont des petits arrangements politiciens et je ne peux pas accepter ça. L’UMP a manifestement beaucoup de mal à se faire aux primaires », a-t-il déclaré.

 

 Une allusion au fait que l’investiture UMP, qui sera officiellement attribuée courant janvier, devrait revenir à un élu local radical-valoisien, Claude de Ganay.

Arnaud Dassier a toutefois l’intention de se présenter dans cette circonscription en candidat indépendant.

 

 

Cet ancien membre de Démocratie libérale se dit par ailleurs déçu par « le bilan en demi-teinte de Nicolas Sarkozy », qui « avait fait campagne sur la rupture en 2007 et n’a rien changé fondamentalement ».

 

En revanche, aucune chance de le voir passer dans le camp Hollande, en effet sur son compte Twitter il parle d’un programme « clientéliste ».

 

Arnaud Dassier consultant internet et actionnaire du site de droite Atlantico avait été accusé par de nombreux internautes d’avoir orchestré un complot contre DSK dans l’affaire du Sofitel.

source ouest france

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 09:16

Aorés avoir lu l'article ci dessous, voici ma conclusion Bertrand ne manque pas de souffle. Voilà seulement qu'il y pense; il a enfin trouvé deux mesures, qui vont se retrouver comme toutes ses autres ;promesses, à la poubelle,.ça sent le roussi c'est le moment de faire la valise.

            --------------------------------------

Lisez donc l'article ci dessous:

 Le gouvernement français espère mettre en oeuvre des mesures sur l'activité partielle et les "pactes compétitivité emploi" dans les entreprises d'ici à l'élection présidentielle de 2012 afin de lutter contre la hausse du chômage, a déclaré mardi Xavier Bertrand.

 

 
<p>Le gouvernement français espère mettre en oeuvre des mesures sur l'activité partielle et les
Le taux de chômage en France a augmenté de 1,1% en novembre pour atteindre son plus haut niveau depuis novembre 1999 (4.244.800 demandeurs d'emploi en métropole).
 

Le président Nicolas Sarkozy organise le 18 janvier un sommet social avec l'ambition de proposer des solutions "d'application rapide pour contenir au maximum les effets de crise".



Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, doit recevoir du 5 au 12 janvier les partenaires pour préparer la réunion.

"Le chômage n'est pas un problème franco-français. Il n'y a que l'Allemagne aujourd'hui qui voit son chômage reculer parce qu'ils ont fait des réformes de fond sur le marché du travail depuis dix ans et pendant dix ans", a dit ce dernier sur RTL.

 

 "Nous, nous l'avons entrepris depuis quelques années seulement. C'est la différence", a-t-il ajouté.

 

 Deux mesures peuvent être mises en oeuvre rapidement pour contenir les effets de la crise, a estimé le ministre.

 "Sur l'activité partielle, simplifier, raccourcir les délais pour y avoir davantage recours, c'est tout à fait possible", a expliqué Xavier Bertrand.

Source reuters



 

   

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 08:37

 Jean-Luc Mélenchon, Charb,Laurent Cabrol

 

Liberté de la presse, partage des richesses et du soleil pour tous... Nos invités ont en commun certaines valeurs. Et espèrent un avenir plus radieux à la veille de l’élection présidentielle… A la Closerie des Lilas : Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle ; Charb, le patron de Charlie Hebdo ; Laurent Cabrol, le M. Météo d’Europe 1

Pas question, pour Charb, de retourner dans les anciens locaux de Charlie Hebdo. « Vous nous voyez vivre comme des assiégés ? Mais on ne quittera pas pour autant le 20e arrondissement de Paris.

 

 Si certains nous reprochent de nous faire de la pub sur le dos du prophète Mahomet, c’est cher payé, il y a des campagnes de publicité moins onéreuses. On a critiqué bien plus souvent les chrétiens que les musulmans, l’extrême droite catholique nous a attaqués en justice quatorze fois, en dix-neuf ans ; les musulmans, une seule fois. Le radicalisme islamiste, c’est en tout et pour tout quinze personnes, leur attaché de presse, c’est la violence.

 

Notre journal est résolument athée. À ce jour, je suis en permanence protégé par deux gardes du corps. Je ne peux même plus faire de Vélib’. Mourir, je n’en ai rien à faire, j’ai plus peur d’une prise de sang que d’une balle dans le dos. Ma vie, je l’ai déjà bien remplie. Si j’avais à me définir, je dirais que je suis un communiste et que je vote Mélenchon. Si on présentait une chaise ou une banane face à Sarkozy, la chaise serait élue. » Jean-Luc Mélenchon, de réagir : « Sarko a encore du ressort. La situation est très mouvante. À ce jour, on vit la danse de Saint-Guy des plans d’austérité qui, forcément, aggravent le déficit. Ce que je ne supporte pas, c’est le caractère ultra-autoritaire de l’Union européenne.

 

L’Italien comme le Grec sont convoqués et surveillés comme des délinquants. Cela déclenche forcément de l’humiliation nationale. » L’auteur de Qu’ils s’en aillent tous ! prône la révolution citoyenne. « Les patrons sont hors de prix. Les sorciers du fric transforment tout ce qui est humain en marchandise, les finances vampirisent les entreprises, les barons des médias ont effacé le peuple des écrans…

 

Du balai, oust ! Je suis un régime d’acier, je travaille comme un fou. Je n’ai plus de vie de famille, plus de vie sociale. J’ai fait un choix. Je gagne 6 000 euros par mois. Je suis un nanti, j’ai d’ailleurs proposé un amendement pour diminuer de 25 % le salaire des députés européens, proposition rejetée. » Et Charb, de préciser « Moi aussi, avec 3 500 euros de salaire mensuel, je suis un privilégié.

 

Mélenchon persiste et signe « Pas question de tendre la joue gauche aux journalistes qui m’offensent, les plus violents sont soit proches du PS, soit des socialistes repentis. Qui suis-je ? Modestement un intellectuel en colère. »

Laurent Cabrol observe les politiques comme il observe les nuages, s’adressant à son voisin. « Vous êtes notre nouveau Georges Marchais. Vous faites du spectacle. Vous savez parler aux foules. Vous me rappelez Mitterrand jeune. Président, vous le serez peut-être, mais pas avant dix ans. »

 

 Jean-Luc Mélenchon ne doute de rien : « Faire 51 % au deuxième tour, pourquoi pas ? Je milite pour une VIe République, le partage des richesses, un smic européen, la sortie du nucléaire… » Laurent Cabrol, d’intervenir : « Expliquez-moi alors comment vous allez pouvoir stocker de l’électricité. En période de froid, quand il n’y a pas de vent, les éoliennes sont inutiles. »

 


Jean-Luc Mélenchon ne se démonte pas : « Il existe des énergies de substitution : la géothermie, le solaire, la mer… J’ai l’optimisme de l’action. Il y a toujours des solutions. Les Français ont du talent quand ils ont un horizon en commun. Faisons-leur confiance. » Cabrol d’insister « Sans nucléaire on revient au charbon, à l’âge de pierre. »

 

Pour clore le sujet, Mélenchon a le dernier mot : « Eh bien je propose un référendum. » Cabrol, nostalgique des trente glorieuses, publie un bel ouvrage, La France des années 60 vue d’en haut. « J’ai pu rassembler cette incroyable documentation grâce au premier éditeur de cartes postales en France, qui a photographié tout le pays de son avion, à 50 mètres d’altitude. Ah ! si seulement je pouvais revivre cette époque heureuse et prospère, j’y serais très à l’aise. »

 

Jean-Luc Mélenchon, de reprendre son discours alarmiste. « Tout va se disloquer, ça n’est pas une régression vers le passé, mais vers la barbarie qui nous attend. Dire qu’on ne peut même plus consulter son dentiste, faute d’argent. » Et puis, subitement tout souriant, il nous rassure : « On va s’en sortir, on est jeunes, courageux, on ne demande qu’à bien faire. Depuis Vercingétorix, tout le monde râle, dans ce pays. »

 

Le M. Météo d’Europe 1 vit l’essentiel de son temps dans sa ferme de montagne, 80 hectares dans le Tarn. « Mes bêtes engraissent dans le pré. Je fais mon miel, mon pain, ma viande et je vis comme mes ancêtres. » Charb l’avoue : « J’aime être soûlé par le boulot. C’est une vraie maladie. Au journal, je suis comme la reine d’Angleterre, je garantis à tout le monde le droit d’exprimer ses idées, mais tant qu’elles sont de gauche. Si j’en chope un de droite, il est viré ! »


Puis, marquant un silence : « Je n’écris pas pour blesser les gens. Je ne m’adresse qu’à l’électorat de Charlie Hebdo, je n’imagine pas qu’un jeune musulman achète mon journal pour se faire du mal. Enfin, je vous rassure, je reçois plus de lettres d’insultes que de menaces de mort. » 

source VSD
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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 08:35

 Denis Jeambar

 

Retrouver les suffrages des électeurs, se faire une place parmi une vieille tribu ou quitter élégamment une femme, nos hôtes échangent leurs recettes… A la Closerie des Lilas : Robert Hossein, une légende du spectacle ; Isabelle Debré, sénatrice des Hauts-de-Seine ; et Denis Jeambar, un écrivain pamphlétaire.
 

S’appeler Debré n’est-il pas un handicap ? Isabelle Debré, sénatrice UMP, répond : « J’ai épousé Vincent, le frère de Bernard et de Jean-Louis. Je suis une modeste pièce rapportée, et peut-être une valeur ajoutée. Quand vous êtes une femme, dans une assemblée, on vous repère, c’est un nom qu’on retient. Mais on n’a pas droit à l’erreur. Paradoxalement, j’ai voté contre la loi sur la parité.

 

Et si je suis élue, c’est bien grâce à cette loi. Au Sénat, je gagne 6 000 euros par mois, et j’ai des avantages : gratuité pour le train, le téléphone, un forfait taxi. » Denis Jeambar n’est pas tendre à l’égard du chef de l’État. « Sarkozy ne pratique pas l’excès de pouvoir, mais le pouvoir à l’excès. Sa modernité a sombré dans la trivialité. Partir avant d’être renvoyé, tel est l’enjeu. Il terminera en guenilles s’il se représente.

 

Se faire réélire sur son bilan, c’est -impossible. Sarkozy est incapable de tenir la posture présidentielle. Il n’a pas l’épaisseur culturelle, l’historique nécessaire, il est incapable de donner un sens à son action. Et quand il fait bien – ce qui lui arrive [retraites, universités…] –, il n’en est pas crédité. Ne pas se représenter serait un geste gaullien. Deux ans plus tard, il obtiendrait 80 % de popularité. Non seulement il sortirait par le haut, mais il pourrait se représenter en 2017. Si François Hollande gagne la primaire, la droite a perdu. » Isabelle Debré rêve : « Si le candidat socialiste est élu, il n’est pas exclu que l’Assemblée reste à droite. »

 

Robert Hossein est un rien exalté, une béquille à la main. « J’ai fait une mauvaise chute à Lourdes. Mais souffrir n’a jamais fait de mal, ça rend humble. Mon nouveau spectacle, Une femme nommée Marie, a réuni à Lourdes 25 000 spectateurs dont 3 000 malades. Tous étaient invités. Voilà deux ans d’ailleurs que je n’ai pas de salaire. Ce ne sont pas les gens de mon métier qui m’ont aidé, j’ai dû faire la manche. Le vrai miracle, c’est que Marie a réuni plus de 2 millions de télé-spectateurs sur France 3, face à un match de rugby. Un spectacle que je reprends au Palais des Congrès dès le 24 octobre. »

 

 Hossein est toujours aussi mystique. « Avant, je croyais en Dieu car je croyais dans les hommes. Aujourd’hui, je crois dans les hommes car je crois en Dieu ! J’y crois tellement qu’il finira bien par exister. Si nous n’avons pas le pouvoir de guérir, nous avons celui d’aimer, d’aider, de partager. Mais, avec tout ce qui se passe dans le monde, on est mal embarqués. Si toutes les religions ne s’unissent pas pour donner un sens à la vie, ça va péter. »

 

Robert Hossein se prendrait-il pour l’abbé Pierre ? « Je souhaite faire voter un nouvel impôt. Tout individu gagnant plus de 10 000 euros par mois devra obligatoirement verser un dixième de ses revenus aux plus démunis. Mon père me disait toujours : “Je suis né pauvre avec une cervelle de riche. Il vaut mieux cela que le contraire.” » Décidément, la foi l’obsède. « Je connais des athées plus près de Dieu que nombre de grenouilles de bénitier. » La mort, il en rigole : « Un de mes amis m’a confié récemment : “Robert, tu n’en as plus pour longtemps. Tu es presque immortel. Tu as déjà ton nom dans le Larousse.” »

 

Denis Jeambar, aujourd’hui président de l’Institut pratique de journalisme Dauphine, éditorialiste pour la chaîne LCP, achève un film sur François Hollande et continue de décrypter le landerneau politique : « François Bayrou sait être tolérant ; Mélenchon sait mobiliser ; Martine sait diviser. »

 

À 83 ans, Robert Hossein aime à nous rappeler sa vie de don juan, un rien tumultueuse. « Je ne me suis jamais fâché avec les femmes de ma vie. Quand je partais, je leur faisais croire que c’étaient elles qui me quittaient. » Un bel exemple de savoir-vivre.

source: VSD

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 06:48

Le mois dernier, le nombre de chômeurs a augmenté en France métropolitaine pour s'établir à 2 844 800.

Le nombre de demandeurs d'emploi augmente toujours à quelques mois de la présidentielle.

Le nombre de demandeurs d'emploi augmente toujours à quelques mois de la présidentielle.

 

Le chômage a encore augmenté en France en novembre pour atteindre son plus haut niveau depuis novembre 1999, un phénomène qui pourrait peser lourd dans le choix des électeurs à quatre mois de la présidentielle de 2012. Selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail et Pôle emploi, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A (ceux n'ayant exercé aucune activité) a augmenté de 29 900 (+ 1,1 %) le mois dernier en France métropolitaine pour s'établir à 2 844 800. Sur un an, la hausse est de 5,2 %.

 

4 500 000 chômeurs avec l'outre-mer

En ajoutant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 1,2 %, soit 51 800 personnes de plus, pour atteindre 4 244 800. Sur un an, la hausse est de 5,6 %. Avec les départements d'outre-mer, le nombre de demandeurs d'emploi s'établit à 4 510 500. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a estimé dans un communiqué qu'il s'agissait d'une "conséquence directe du ralentissement de l'activité économique".

 

"Le sommet pour l'emploi doit permettre, autour du président de la République et avec les partenaires sociaux, de proposer des solutions d'application rapide pour contenir au maximum les effets de la crise", poursuit le texte. Xavier Bertrand rencontrera les syndicats et représentants du patronat entre les 5 et 12 janvier pour préparer ce sommet prévu le 18 janvier.

 

Les jeunes particulièrement touchés

La hausse du nombre de demandeurs d'emploi a été particulièrement vigoureuse pour les moins de 25 ans, puis pour les plus de 50 ans. En catégorie A, le nombre de demandeurs âgés de moins de 25 ans a ainsi progressé de 2,2 % (+ 2,3 % sur un an) contre 0,7 % pour les 25-49 ans (+ 2,9 % sur un an) et 1,5 % pour les plus de 50 ans (+ 15,4 % sur un an).

En catégories A, B et C, ce nombre a augmenté de 2,2 % pour les moins de 25 ans (+ 2,5 % sur un an), de 0,9 % pour les 25-49 ans (+ 3,6 % sur un an) et de 1,5 % pour les 50 ans et plus (+ 15,3 % sur un an). Le nombre des chômeurs de longue durée (inscrits depuis un an ou plus) augmente moins que celui des autres demandeurs d'emploi, soit + 1,1 % pour les catégories A, B et C (+ 6,5 % sur un an) contre + 1,3 % (+ 5,0 % sur un an).

 

Le nombre des offres d'emploi collectées par Pôle emploi a augmenté de 6,3 % en métropole (+ 11,8 % sur un an) et le nombre des offres d'emploi satisfaites a progressé de 9,9 % (+ 14,8 % sur un an).

 

L'Insee a annoncé le 1er décembre que le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) avait augmenté de 0,2 point au troisième trimestre à 9,3 % en métropole (9,7 % en incluant les départements d'outre-mer). Dans sa note de conjoncture publiée le 15 décembre, l'institut de la statistique estimait que le taux de chômage pourrait atteindre 9,6 % fin juin 2012 en métropole et dépasser 10 % sur la totalité du territoire.

source le point

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 16:38
 
Encore un « bide » de Sarkozy / Merkel
Hélas, cela fait 7 fois depuis deux ans, de sommet en sommet, qu’ils nous font le coup : « Rassurer les marchés », cela ne fonctionne pas !


(Sarkozy et Merkel - Sebastian Zwez - wikimedia - cc)
(Sarkozy et Merkel 
La troika, UE / BCE / FMI et les duettistes Sarkozy / Merkel sont décidément trop liés banksters et aux spéculateurs pour s’opposer à eux. Pour eux, de mois en mois, « rassurer les marchés », du haut de la passerelle de leur bateau, cela revient à jeter des steaks aux requins. Et les requins ne lâchent pas le navire.

Mai 2010 : la Grèce

Le 7 mai 2010, le conseil européen valide un plan de sauvetage de 110 milliards d’euros (Union européenne et FMI) des banques et des assurances créancières de la Grèce.

Le 6 mai, sur RTL, le ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner déclare : « Est-ce qu'il faudrait arrêter l'Europe ? Que la Grèce reprenne la drachme ? Ce serait d'abord une très grosse faute pour eux, ce serait ensuite pas supportable sur le plan européen. »

Dans la nuit du 9 au 10 mai 2010, pour rassurer les marchés et éviter que la crise grecque ne s’étende à l’Irlande ou au Portugal, l’Union européenne crée le Fonds européen de stabilité financière (le FESF) doté, en théorie, de 440 milliards d’euros.

Novembre 2010 : l’Irlande

Hélas ! En novembre 2010, les taux auxquels les marchés prêtent à l’Irlande atteignent 9 %, un niveau totalement insupportable pour le budget irlandais comme pour tout autre budget. 

Pour sauver les banques et les assurances créancières de l’Irlande, le FESF, l’Union européenne et le FMI accordent, le 21 novembre 2010, un prêt de 85 milliards d’euros à l’Irlande.
Selon les dirigeants européens, ce prêt rassure les marchés et écarte tout danger de contagion de la crise de la dette. François Baroin, Ministre du Budget et porte-parole du gouvernement Sarkozy précise qu’il n’y a « aucun risque » pour que la note de la France, son triple A, soit dégradée.

Mai 2011 : le Portugal

Hélas ! Après l’appel au secours, sur une chaine de télévision portugaise, du président de la deuxième banque portugaise, la banque Espirito Santo, le gouvernement portugais décide de faire appel à l’Union européenne et au FMI pour sauver les banques et les assurances créancières de la dette publique portugaise. 

Le 4 mai 2011, le conseil européen valide le prêt de 78 milliards d’euros de l’UE et du FMI.
Les dirigeants européens l’affirment de nouveau avec une grande fermeté : les marchés sont rassurés et le risque de contagion est définitivement stoppé.

Eté 2011 : la Grèce, l’Italie et l’Espagne

Hélas ! Pendant l’été 2011, craignant que la crise de la dette grecque qui a redémarré de plus belle ne s’étende à l’Espagne et à l’Italie, les marchés financiers se déchainent contre les obligations d’Etat de ces deux pays. Les taux de rendement de leurs obligations à 10 ans atteignent 5,5 %.

Pendant 15 jours les cours des principales places boursières européennes dégringolent. Les titres bancaires sont dans le collimateur des marchés, tout spécialement ceux des banques italiennes et françaises. Le 18 août, le titre de la Société générale, après plus d’une semaine de baisse, perd 12,3 % de sa valeur. 

Interrompant leurs vacances d’été, Sarkozy et Merkel « sauvent une nouvelle fois l’Europe » en faisant voter par le conseil européen un nouvel accord, le 27 octobre 2011, validant un nouveau prêt de 110 milliards pour sauver les banques et les assurances créancières de la Grèce.

Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP déclare : « Aujourd’hui, la zone euro ressort grandie, avec des perspectives d’avenir claires et les Européens sont rassurés. L’accord trouvé est à la hauteur des attentes des citoyens et des défis futurs de la zone euro ». Le 27 novembre toujours, Nicolas Sarkozy triomphe lors de son show télévisé.

Novembre-décembre : la crise de l’euro

Hélas ! Dès le lendemain les cours boursiers recommencent à dégringoler. Le 29 octobre, le premier Ministre Grec, Georges Papandréou, déclare qu’il va soumettre à l’accord du 27 octobre à un référendum et accentue la panique des marchés financiers. 
Sarkozy, oubliant les paroles de son ministre des Affaires étrangères le 6 mai 2010, menace la Grèce d’une sortie de l’euro et d’un retour à la drachme. Il faut dire que l’idée que les peuples aient leur mot à dire dans la crise de la dette publique l’a fait sortir de ces gonds.

Les marchés ne sont pas rassurés pour autant. Les cours boursiers continuent à dégringoler, particulièrement ceux des valeurs bancaires italiennes et françaises.

Aux grands maux, les grands remèdes. Les marchés ayant voté avec leurs bulletins de vote, les taux d’intérêt, Georges Papandréou et Silvio Berlusconi deux chefs de gouvernement issus d’une majorité élue au suffrage universel (quoi que l’on pense par ailleurs de ces deux personnages) sont expulsés du pouvoir et remplacés, à la mi-novembre, par deux anciens de la banque Goldman Sachs : Lucas Papadémos en Grèce et Mario Monti en Italie. Ils font aussitôt voter de nouveaux plans d’austérité par leurs parlements respectifs. Avec Mario Draghi nommé à la tête de la BCE les anciens de Goldman Sachs (la banque qui avait aidé le gouvernement Caramanlis à maquiller les comptes publics grecs) se taillent la part du lion dans l’Union européenne.

Hélas ! Même avec les Goldman’s boys aux commandes, les marchés ne sont toujours pas rassurés. La valeur de l’euro bat de l’aile (ce qui en d’autres circonstances pourrait être une bonne nouvelle). La France est menacée de perdre son triple A. La droite accuse François Hollande, qui se contente de constater que les marchés considèrent depuis un certain temps que ce triple A est perdu, de torpiller la France. Le 25 novembre 2011, les obligations italiennes à deux ans se sont négociées à un taux de 7,8 % contre 4,6 % lors de la précédente émission. 

Merkel et Sarkozy imposent alors un nouvel accord européen, le 9 décembre 2011. Cet accord tente d’infliger une « règle d’or » budgétaire à tous les pays européens. Cette règle de plomb, si elle était adoptée, signifieraient des plans d’austérité à répétition et un recul considérable de la démocratie dans tous les pays signataires qui, après avoir perdu tout pouvoir sur la politique monétaire avec le traité de Maastricht, perdraient la plus grande partie de leur pouvoir budgétaire. 

Hélas ! Les marchés ne sont toujours pas rassurés. Les cours boursiers continuent à faire du yo-yo. Le triple A français paraît définitivement perdu et Sarkozy affirme maintenant que cette perte ne serait pas « insurmontable » : ce que la droite appelait, hier, torpiller la France. La crise bancaire, lourde d’une crise systémique, s’accentue, obligeant les six principales banques centrales du monde à mettre sous perfusion les banques européennes pour que leur approvisionnement en dollars ne soit pas interrompu.
source marianne 
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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 16:34
Proxénétisme : l’affaire qui fait peur au tout-Paris

 

Les Chandelles, le plus célèbre des clubs échangistes parisiens, est menacé de fermeture dans le cadre d’une enquête sur un réseau de prostitution. Mais voilà : ce lieu VIP bénéficierait de solides soutiens...

« Je n’ai rien à vous dire, si ce n’est que mon établissement n’a rien à voir avec cette histoire. »

 

 Malgré plusieurs relances au téléphone, la gérante et propriétaire des Chandelles s’en tiendra à cette courte déclaration. Madame Valérie Hervo, 44 ans, ne souhaite pas s’exprimer. Ni sur ses tracasseries administratives, ni sur l’affaire de prostitution qui lui a valu d’être placée en garde à vue, fin novembre, dans les locaux de la police judiciaire.

 

Relâchée sans avoir été présentée à la justice, cette figure bien connue du Paris noctambule fait pourtant l’objet d’une demande de fermeture administrative émanant de la brigade de répression du proxénétisme (BRP, ex-Mondaine).  Motif : Les Chandelles apparaîtraient en trop bonne place dans une enquête sur un réseau de prostitution de luxe démantelé cet automne par la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris.

 

Un dossier où ces juges, en charge de la lutte contre le crime organisé, ont déjà mis en examen (pour proxénétisme aggravé) trois personnes : deux femmes et un ancien joueur de football. Cet ex-international algérien est soupçonné d’avoir fourni des professionnelles à des amateurs pour qu’ils puissent entrer dans divers lieux chauds tels que Les Chandelles. Suspectés de figurer parmi ses clients, les joueurs professionnels Jérémy Ménez (PSG) et Ludovic Giuly (AS Monaco) ont été entendus, eux, comme simples témoins par les policiers. 

 

« C’est vieux comme le monde, résume un habitué du milieu libertin. étant donné que la plupart des soirées sont réservées aux couples, certains types friqués y vont avec des prostituées. Le tout, pour le club qui ferme les yeux, étant de ne pas se faire attraper.

 

 Cette pratique est parfois répandue dans les lieux moins huppés ou ceux qui veulent animer leurs soirées, histoire de faire croire aux clients qu’ils y rencontrent des bourgeoises dévergondées.  Mais bon, Les Chandelles n’ont jamais eu cette réputation. » Vrai. élevé au rang d’institution parce que justement ultra-sélectif, pour ne pas dire élitiste, le club parisien affichait officiellement un CV sans tache, assorti d’une belle santé financière.

Lire l'article intégral dans VSD n°1791 (du 22 au 28 décembre 2011)     

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