Ce matin , sur RTL, Pierre Bergé, qui est actionnaire du journal Le Monde et Militant de gauche, a répondu franchement à la question de savoir s'il allait porter le drapeau de François Hollande: "Bien entendu et sans hésiter même.(...) Je soutiens officiellement François Hollande"‏

Et d'ajouter: "Je dirais surtout que depuis l'arrivée de Sarkozy c'était aussi indéfinissable et quelque chose avait changé mais dans le très mauvais sens. Et moi je voudrais que les français, que la France respire à nouveau. Je ne crois pas, et personne ne croit, que Hollande va tout bouleverser, lui-même ne le croit pas mais  on le voit quand même, on sent, on ressent la manière dont un bateau est conduit. " 

Pierre Bergé a également évoqué Jean-Luc Mélenchon, et la gauche de la gauche dont il aura besoin des voix pour faire élire son candidat: "Je dis à Jean-Luc Mélenchon  que j'aime, qui est un ami, que c'est très bien de porter comme cela le fardeau des précaires et de la pauvreté, et je le comprends très bien, mais il va falloir qu'il se rallie et je suis sûr qu'il va le faire. Mais il ne faut pas non plus qu'il se taise. Il ne faut pas non plus que cet espoir qu'il porte, et qui est justifié s'évanouisse. Il faut qu'on l'entende!"  

Avant d'affirmer qu'un journal comme Le Monde ne doit pas donner de consignes de vote: "Je pense qu'il ne doit pas donner de consignes de vote. Et je pense que si François Hollande est élu, ce que je souhaite profondément et je ferais tout pour qu'il le soit, Le Monde doit dès le lendemain rentrer en opposition." 

A la question "Vous dites aux journalistes : faites attention?", il répond: "C'est ce que je leur dit au micro parce que je ne leur parle pas en vrai. Je leur dis qu'ils doivent être attentif, et que si que si François Hollande est élu il faudra toujours comparer ses promesses, la réalité, voir ce qu'il a dit, ce qu'il a promis, et voir ce qui se fait et être impartial et juger. C'est ce que doit être un journaliste et c'est particulièrement ce que doit être le journal Le Monde."

source morandiniblog

 Le député PS Didier Mathus a réclamé au président du CSA une réunion "d'urgence" sur les conditions d'intervention à la télévision de Nicolas Sarkozy dimanche prochain, portant atteinte à ses yeux "à l'équité de traitement entre candidats", ce qui a déclenché des protestations à l'UMP.
"Le président sortant-candidat monopolisera six chaînes au même moment, et ce, pendant toute la durée de cette interview", selon son courrier à Michel Boyon .

Pour ce député de Saône-et-Loire, vice-président du groupe PS chargé des médias, "cette confiscation sans précédent des canaux de télévision, à l'heure de plus grande écoute, en période électorale, soulève un grave problème".
Il demande donc à M. Boyon de "réunir le CSA en urgence" pour "évaluer l'atteinte à l'équité de traitement entre candidats qu'institue cette surexposition et en tirer toutes les conséquences en matière de restitution de l'espace démocratique".

A trois mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy répondra dimanche pendant une heure, de 20H15 à 21H15, aux questions des journalistes sur TF1, France 2 et les chaînes d'information en continu iTélé, BFMTV, LCI et les chaînes parlementaires.
Dans la soirée, plusieurs responsables UMP ont dénoncé dans des communiqués distincts ces propos de M. Mathus, et défendu "la légitimité" de l'intervention présidentielle.

Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe du parti présidentiel, a jugé "pour le moins cocasse que le PS qui a monopolisé la scène médiatique pendant des semaines avec ses primaires, au point de voir le CSA faire un rappel à l'ordre, puisse aujourd'hui parler de +confiscation des canaux télé+"
"Par ailleurs, le grand meeting fondateur de François Hollande au Bourget a été retransmis par 4 chaînes de télévision", a affirmée la députée de Meurthe-et-Moselle.

"En démocratie, il est tout à fait légitime que le président de la République explique aux Français le sens de son action, en cette période de crise. Il est tout aussi naturel que les principaux médias de notre pays diffusent les propos du chef de l'Etat élu au suffrage universel", a fait valoir de son côté Franck Riester, secrétaire national de l'UMP.

source morandiniblog

Dimanche dernier, Yannick Noah a chanté lors du meeting de François Hollande au Bourget. Suite à sa participation, Valérie Rosso-Debord, la déléguée générale adjointe de l'UMP, s'est exprimée en l'attaquant: "Un homme qui prétend être irréprochable en matière notamment fiscale et qui fait intervenir en première partie de son meeting un chanteur qui doit 580.000 euros au fisc français n'est pas crédible".

Ce matin, sur France Info, le chanteur a répondu aux attaques de l'UMP. Il trouve étonnant que cette affaire ressorte aujourd'hui dans les médias.

"Le fisc me réclame des impôts depuis 1994. Je suis un citoyen comme tout le monde et je pense que je peux défendre mes droits. Je ne suis pas du tout d'accord avec ce que l'on me demande", a-t-il déclaré à Jacques Vendroux.

Avant d'ajouter: "C'est de bonne guerre. Arrivera le moment où il va y avoir une décision qui va être prise par la Justice. Soit je ressors tranquillement sans aucun souci, sans redressement. Soit on me demande de payer et je paierai". 

source morandiniblog