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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 06:11
Alain Juppé au Quai d'Orsay le 21 janvier.

Dans un mélange d'admiration et de volonté de le rabaisser, Nicolas Sarkozy a longtemps moqué «le grand Alain Juppé». C'est pourtant lui que le Président a envoyé au charbon jeudi soir face à François Hollande. Juppé a contribué de manière décisive à la victoire de Jacques Chirac en 1995, puis en 2002. Alors, quand les vents sont mauvais, c'est comme un réflexe, on se tourne vers ce grand fauve expérimenté de la droite française...

 

Le chef de l'Etat doit s'en mordre les doigts. Passée une entrée en matière qui laissait augurer que son ministre des Affaires étrangères n'avait rien perdu de sa superbe, il s'est très vite éteint, faisant preuve d'un manque de combativité relevant quasiment de la «faute professionnelle». Hollande a pourtant eu la courtoisie de ne pas l'attaquer sur la personnalité du président de la République ou sur le bouclier fiscal considéré comme une «erreur» par le maire de Bordeaux.

 

Juppé n'a jamais été convaincu par le sarkozysme. Homme d'Etat et serviteur de la France, il est certes là où il est par goût du pouvoir mais aussi pour permettre au pays «de tenir son rang» (à travers lui, bien sûr...) sur la scène internationale. En août 2010, pressé par Sarkozy d'entrer au gouvernement mais ne croyant déjà guère dans les chances de ce dernier d'être réélu, l'ancien Premier ministre de Chirac lui avait lancé: «Ai-je intérêt à monter sur le Titanic?»

 

Cette question, Alain Juppé a donné le sentiment face à Hollande de toujours se la poser... Lorsque le terme «Sarko» lui a échappé alors qu'il parlait du chef de l'Etat, on a compris le degré de considération dans lequel il tient son «patron». Enfin ces mots dévastateurs et démobilisateurs quand Juppé a lâché à son adversaire: «On verra ce que vous ferez»... Sous-entendu, une fois à l'Elysée. Une erreur de débutant? Pas le genre de la maison Juppé. Plutôt l'aveu chez ce pur politique que la partie est déjà pliée.

source libération

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 05:12

 

Comment avez-vous jugé la prestation de François Hollande jeudi soir?
Sur la forme, elle était très réussie. J’ai eu dû mal à lui trouver des failles durant cette émission. Il y a pourtant eu de nombreux pièges. Notamment sur son changement de look, un thème sur lequel il a été beaucoup cuisiné. Mais il s’en est plutôt bien sorti, en affirmant qu’il s’imposait une "rigueur à lui-même".

 

Quels autres pièges a-t-il déjoué, selon vous?
Le piège numéro un s’appelait Alain Juppé! Je ne sais pas si on doit désigner un vainqueur pour ce débat mais François Hollande a en tout cas réussi son pari. Le piège portait sur sa "mollesse" présumée. Là, il a montré qu’il était tout à fait pugnace.

 

«La droite a sans doute fait un cadeau François Hollande »Qu’est-ce qui illustre cette pugnacité?
 Il a occupé le terrain de la parole tout le temps, même en dehors du débat. Les journalistes et Alain Juppé - qui ne sont pourtant pas des amateurs - n’ont jamais réussi à l’interrompre. C’est une technique à la Mitterrand. Cela montre une certaine détermination et c’est bien joué de sa part. A de nombreuses reprises, il a pris le dessus sur Alain Juppé. Ce dernier a même fait une autre erreur : il s’est retrouvé à devoir défendre son bilan de Premier ministre alors qu’il était censé attaquer son adversaire.

 

A-t-il fait preuve d’arrogance comme a affirmé Alain Juppé, repris par de nombreuses personnalités de droite?
 En tout cas, la préparation était mauvaise du côté de la droite. Alain Juppé a visiblement sorti un élément de langage que d’autres avaient déjà utilisé dans la journée.

 

Certaines des déclarations de Hollande laissaient tout de même penser qu’il s’apprête déjà à être le prochain président…
 Il s’est visiblement mis dans la peau du successeur de Nicolas Sarkozy. Mais est-ce vraiment de l’arrogance? Ce terme est utilisé à contre-emploi. Je pense que c’est un mauvais argument. La preuve, Alain Juppé est lui-même tombé dans ce piège en lui disant "quand vous serez président". La droite a sans doute fait un cadeau à François Hollande sans le vouloir. Face à lui, ils ont mis "le meilleur d’entre eux" et le socialiste a réussi à le dominer. Alain Juppé a probablement servi de tremplin pour montrer que François Hollande a une étoffe de chef d’Etat.

 

«Il aurait pu le tester sur les questions internationales »Le débat entre les deux hommes était-il trop technique?
Il me semble que ce déballage de chiffres a également servi François Hollande. On l’attendait sur des précisions concernant son programme. Il a su répondre du tac au tac à Alain Juppé. Il a montré qu’il maitrise - ou du moins semble maitriser - son argumentaire. Son adversaire l’a attaqué sur l’économie, un domaine dans lequel Hollande semble au point. Mais en tant que ministre des Affaires étrangères, il aurait par exemple pu le tester sur les questions internationales…

 

François Hollande a-t-il raison de ne pas nommer explicitement le président de la République?
On peut le lui reprocher mais sa stratégie est de tourner la page de la présidence actuelle. Après qu’Alain Juppé a voulu lui faire prononcer son nom, il a changé néanmoins d’approche. Il était attendu sur ce refus absolu de parler de Nicolas Sarkozy et il l’a par la suite cité directement. Là encore, il a été malin. La prise n’a pas pris et il a donné le sentiment d’être insaisissable.*

 

Revivez le débat entre le candidat socialiste et le ministre des Affaires étrangères :

source le jdd 

INTERVIEW - Au lendemain de l’émission Des paroles et des actes consacrée à François Hollande, la presse et les observateurs tentent de décrypter la prestation du candidat socialiste à l’Elysée, notamment lors de son duel avec Alain Juppé. Pour le linguiste Jean Véronis, interrogé par leJDD.fr, il a su éviter les pièges et a rendu une copie presque parfaite.



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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:43
Milligazete Hurriyet

source arret sur image

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:20

Un astéroïde de la taille d'un bus a frôlé la Terre vendredi, ont affirmé ce samedi les experts du Minor Planet Center, un organisme qui traque ces objets dans le système solaire.

L'astéroïde est passé à 60.000 km de la Terre
L'astéroïde est passé à 60.000 km de la Terre

Les spécialistes ont beau assurer qu'ils n'ont jamais été inquiets quant à la possibilité d'un éventuel impact entre l'astéroïde et la Terre, il s'en quand même fallu de peu. A 60.000 kilomètres près, soit une brindille à l'échelle cosmique. Baptisé 2012 BX34, le bloc mesurait entre six et 19 mètres de diamètre, a indiqué Gareth Williams, directeur associé de cet organisme dont le siège se trouve aux Etats-Unis.

Cliquez ici !

L'objet céleste est soudainement apparu mercredi dans le champ de vision d'un télescope de l'Arizona (sud-ouest des Etats-Unis), a précisé à l'AFP Gareth Williams, assurant pour sa part qu'une collision avait « été évitée de peu ».

Phénomène fréquent dans l'orbite de la Lune

L'agence spatiale américaine (NASA), elle, avait annoncé jeudi sur Twitter que l'astéroïde « passerait sans problème à côté de la Terre le 27 janvier. » Gareth Williams a expliqué que l'objet n'avait pu être détecté que lorsqu'il s'était trouvé tout près de la Terre en raison de sa petite taille.

 

L'expert a cependant estimé que ce phénomène n'est pas totalement inhabituel. Selon lui, l'année dernière environ 30 objets qui sont passés dans l'orbite de la Lune ont pu être observés. C'est-à-dire, tout près...

source france soir

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 10:53

Carla Bruni-Sarkozy et Julien Civange en Tunisie le 29 avril 2008.

Carla Bruni-Sarkozy et Julien Civange en Tunisie le 29 avril 2008.
 
Dans une longue enquête d’Ariane Chemin, publiée ce soir dans le journal Le Monde (daté de samedi 28/dimanche 29 janvier), de nouvelles révélations viennent compléter nos informations sur l’affaire Carla Bruni-Sarkozy.

Les principales révélations d’Ariane Chemin :

 

- Il y a d’abord la très grande proximité de Julien Civange, l’acteur central de l’affaire, avec Nicolas Sarkozy. Ariane Chemin en apporte de nouvelles preuves et les photos qui illustrent l’article sont elles-mêmes très parlantes. Chemin nous apprend aussi que Civange passe ses étés au Cap Nègre avec Carla et Nicolas Sarkozy et fréquente aussi la résidence de Jean-Michel Goudard, le communicant en chef de Sarkozy.

 

- Ariane Chemin confirme que Civange a bien été le témoin du mariage de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, ce qu’on savait, mais qui a été démenti. En fait, l’explication est simple. Le Monde écrit : « Témoin de coeur du mariage de Carla Bruni (il n’a pas signé le registre), il a été l’un des rares amis du couple admis au salon vert du Palais, pour l’échange des consentements ».

- Subtile, Chemin décrit très bien aussi le monde auquel appartient Civange et qui est « la vie d’avant » de Carla Bruni qui réapparaît du fait de cette affaire.

 

Elle écrit, citant des témoins, qu’il était « un clochard mondain » – allusion au goût de Julien Civange pour les fêtes. Elle poursuit : « A l’Elysée, beaucoup notent sur son visage cet air à la fois froissé et agité des gens qui aiment brûler leurs nuits. Julien Civange marche parfois, seul, dans Paris, jusqu’au petit matin« . Ariane Chemin laisse plus entendre entre les lignes, qu’elle ne peut écrire. Car beaucoup reste à dire sur ce « bad boy » du sarkozysme.

- Révélation de toute première importance : Ariane Chemin évoque Jérôme Blouin.

 

On sait depuis une enquête de Médiapart que Jérôme Blouin a reçu pour une de ses sociétés, « La Fabrique du Net », 132 756 euros du Fonds mondial de lutte contre le sida. D’une part, on a appris grâce à Mediapart que cette somme n’a pas été incluse dans l’opération Born Hiv Free, mais est en complément (la somme de 2,8 millions de dollars reconnue par le Fonds mondial est donc bien dépassée et s’approche peu à peu des 3,5 millions cités par Marianne).

 

 On sait aussi qu’elle n’a pas fait l’objet d’un appel d’offre. Le site Numerama (Guillaume Champeau) s’est par ailleurs intéressé à cette nouvelle société, La Fabrique du Net, et a découvert qu’il s’agissait d’une SARL avec un actionnaire unique, M. Jérôme Blouin. Or, Ariane Chemin révèle dans Le Monde, que Blouin travaillait lui aussi, comme Civange, à l’Elysée et qu’il a été chargé notamment du site Internet Carlabrunisarkozy.org. Autrement dit, le Fonds mondial a financé lourdement, sans appel d’offre, une société privée d’un ami de Carla Bruni-Sarkozy et de Julien Civange, alors que celle-ci a pour gérant, Jérôme Blouin, lui-même salarié de l’Elysée. Après Civange, il y a donc un deuxième personnage au centre du dossier.

 

- Ariane Chemin confirme les informations du Canard Enchaîné selon lesquelles Julien Civange était bien salarié de l’Elysée. Chemin cite même Civange lorsqu’il dit « mi-sérieux, mi-blagueur : « L’Elysée me paye plus que Guéant ! »

- Autre révélation de poids : Ariane Chemin revient sur une autre société de Civange : Mars Browsers. Chemin révèle qu’il existait des clauses de confidentialité. Elle écrit : « Etrange aussi, cette clause de confidentialité à en-tête de « Mars Browsers » et que Julien Civange, volontiers parano, fait signer à ses partenaires. Mars Browsers ? Une société dont les comptes ne sont pas déposés au tribunal de commerce, et domicilée chez le notaire de Julien Civange, dans le 16e arrondissement de Paris ».

- Enfin, Ariane Chemin met en lumière, après Marianne, une deuxième société de Julien Civange (parmi plusieurs autres marques et sociétés) qui a racheté la marque « Born Hiv Free » en février 2010 : RH et Cie. Cette société appartient à Julien Civange et a été créée peu après Mars Browsers, à l’occasion du G8 de Deauville, et possède la même adresse que Mars Browsers. Sauf que la campagne de la Première Dame de France et du Fonds mondial a été faite entre le printemps et le mois d’octobre 2010 : pourquoi des organismes et une première Dame rattachés aux Nations Unies ont-ils faits une campagne mondiale avec une marque qui appartenait à une personne privée, par ailleurs amie de Carla Bruni et rémunée par l’Elysée ? C’est une autre questions sensible du dossier. Et en réalité, j’ai de sérieux doutes sur le fait que cette marque ait un jour appartenue au Fonds mondial – mais ce point sera à élucider.

Après celles de Marianne, du Canard Enchainé, de Mediapart, de Rue89, de Numérama, ces nouvelles révélations du Monde permettent de continuer à démêler les fils entrelacés et complexes d’une affaire qui n’a pas fini de nous surprendre.

source l'express

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 10:26

 

Economie et présidentielle: objectif double pour Sarkozy à la télévision

 

Economie et présidentielle: objectif double pour Sarkozy à la télévision

 

Le président-quasi-candidat, en quête d’un coup d’éclat, intervient dimanche à la télévision.

Objectif est simple, reprendre la main à 12 semaines de la présidentielle. Dimanche soir à la télévision, Nicolas Sarkozy va dévoiler et détailler un ultime paquet de réformes censé enrayer la progression du chômage et doper au passage sa candidature non-officialisée.

 

Rarement exercice de pédagogie économique n'a été aussi attendu. Et pour cause, le président, plombé dans les sondages, doit absolument, à l’occasion de cette intervention, trouver le moyen de se relancer dans la course à l'Elysée face à un François Hollande, dont la campagne a connu un sérieux coup d’accélérateur, depuis le week-end dernier au Bourget.

Un président en difficulté

Nicolas Sarkozy "est désormais au pied du mur", analyse pour Europe1.fr le politologue Stéphane Rozès, fondateur de l’agence CAP. "Et ce pour plusieurs raisons. Sa posture de président-candidat a d’abord du plomb dans l’aile. Depuis la perte du triple A, Nicolas Sarkozy ne peut plus endosser l’image du candidat qui retient la France au bord du précipice", ajoute le politologue.

 

D’autant que depuis qu’il a dévoilé son programme chiffré, François Hollande ne cesse de se présenter comme un candidat crédible, capable - lui-aussi - d’apporter des solutions solides face à la crise. Dans un contexte anxiogène, l’élu de Corrèze s’applique aussi à envoyer un message "protecteur" et "rassurant" aux Français, martelant : "La France n’est pas le problème. La France est la solution".

 

Nicolas Sarkozy ne pourra plus se contenter de son habituel discours de la capitaine dans la tempête. "Nicolas Sarkozy est également en difficulté dans la mesure où François Hollande, au Bourget, l’a lourdement attaqué sur les fondamentaux républicains du pays, accusant le président sortant d’avoir désacralisé la fonction", juge encore Stéphane Rozès.

Bayrou torpille son électorat

Le politologue estime donc, pour ces raisons, que "Nicolas Sarkozy aurait tout intérêt à se déclarer candidat à la présidentielle au plus vite". Il est d’autant plus urgent "qu’il reprenne la main que François Bayrou, positionné au centre, centre-droit, est en train de dévier une partie de son électorat. Plus Nicolas Sarkozy attend, plus certains de ses électeurs franchissent le pas et rejoignent François Bayrou", assène Stéphane Rozès.

 

Une éventuelle déclaration de candidature à l'élection présidentielle est cependant écartée par son entourage. "Ce n'est pas à l'ordre du jour, le calendrier a toujours été le même en ce qui le concerne, il ne le changera pas", affirme-t-on à l'Elysée, où l'on ne souhaite surtout pas donner l'impression d'une fébrilité ou d'un sentiment d'urgence face à un candidat socialiste en train de gagner en crédibilité auprès des Français.

Sarkozy, en quête d’un coup d’éclat

"Aujourd'hui, il part du principe que la crise est assez grave pour qu'un président de la République s'occupe matin, midi et soir des Français et pas d'une campagne présidentielle qui a lieu dans plus de deux mois. C'est un état d'esprit", assure-t-on à l'Elysée. Il n'empêche que c'est un oeil rivé vers l'élection que Nicolas Sarkozy s'appliquera à déployer son volontarisme pour convaincre des téléspectateurs, qui sont aussi des électeurs, qu'il est bien l'homme de la situation.

 

"Le président doit s’obliger à renouer avec le pays, se montrer à l’écoute, faire acte de contrition pour certains épisodes de son quinquennat", insiste Stéphane Rozès. Dans ce contexte, le candidat risque de prendre vite le pas sur le président. Le CSA a d'ailleurs indiqué que son temps de parole serait décompté quand il interviendra "en tant que candidat présumé".

source europe1

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 09:53

RécitVendredi, lors du forum organisé par «Libération», le candidat est revenu sur son attaque contre le «monde de la finance» devant une salle conquise.

 

François Hollande aux Etats généraux du renouveau.
 

Pour ses fans, François Hollande dégage une «force tranquille» toute mitterrandienne. La majorité dénonce, elle, «l’arrogance» déplacée du favori de janvier. Deux visions d’une même apparente sérénité. Toujours largement en tête dans les sondages, le candidat socialiste évoque en tout cas le prochain quinquennat de plus en plus au futur et de moins en moins au conditionnel. «C’est pour mobiliser», s’est-il justifié d’un sourire lors du grand oral qu’il a passé hier au forum «Vivre la République» organisé par Libération à Grenoble.

 

 Au lendemain de sa prestation télévisée dans Des paroles et des actes sur France 2 (près de 5,5 millions de téléspectateurs), il a évoqué pendant une heure et demie ses projets et ses valeurs face à plus de 1 000 participants. Faute de places, ils étaient 500 de plus dans le grand auditorium pour suivre son intervention à distance.

 

A la Maison de la culture de Grenoble, François Hollande est d’abord revenu sur son choix d’avoir fait du «monde de la finance» son «seul adversaire» dans son discours, dimanche dernier, au Bourget. Une mise à l’index qui lui a valu les foudres de la majorité et les commentaires amusés de Jean-Luc Mélenchon.

 

Confidences. Une nouvelle fois, le député de Corrèze a précisé qu’il compte s’attaquer à «la spéculation financière» et non au «système financier», avant de citer des confidences de Charles de Gaulleen 1969 : «Malraux lui demande quel a été son plus grand adversaire pendant toute sa vie politique, et De Gaulle répond : "Je n’ai eu comme seul adversaire que l’argent, qui n’a cessé d’être devant moi."» Et Hollande d’observer aussi que lors du dernier discours de Barack Obama sur l’état de l’Union, le président américain a lui aussi pointé du doigt les marchés et la finance. «La mondialisation des marchés, c’est aussi la mondialisation des idées», en a conclu le candidat socialiste.

 

Décrivant les marchés comme «des forces anonymes mais pas virtuelles et même bien réelles», il a affirmé que savoir si la démocratie est plus forte que les marchés est«la grande question qui nous est posée».Hollande en a d’ailleurs profité pour répondre à une autre critique, assurant qu’un président «normal» est le mieux placé pour affronter la crise, avant d’inviter son auditoire «à ne pas confondre anormal et exceptionnel». Un classique hollandais au succès garanti dans une salle déjà conquise.

 

«Rupture». A propos de sa conception du pouvoir, il a martelé qu’il n’est pas possible de changer la société «si un seul décide de tout», avant de souligner le besoin d’une «mobilisation collective» basée sur «le respect et la considération».«Le rôle du Président, c’est d’être un facteur de confiance, pas de division et de trouble», a-t-il ajouté, se posant en garant plus qu’en arbitre de futures négociations entre les partenaires sociaux, notamment sur la question des salaires. Un dossier qu’il promet d’aborder comme tous les autres, «en faisant de la justice et l’égalité les seuls guides de son action», s’il est élu en mai.

 

Déclinant la «rupture» que cela constituerait avec l’actuel locataire de l’Elysée, Hollande a jugé nécessaire que «les citoyens se reconnaissent dans celui qui occupe la fonction». Et le candidat d’emporter de nouveau la salle avec un «je veux rester parmi les Français», qui sont traversés, selon lui, par deux «aspirations contradictoires». D’une part, une radicalité «qui ne prend pas toujours l’expression d’un vote pour un parti démocratique», et d’autre part une lucidité, car «les Français savent qu’on ne pourra pas tout faire».

 

Dans la posture de celui qui refuse de promettre ce qu’il ne pourra pas tenir, Hollande a ponctué sa prestation d’un autre classique de sa campagne en mettant en garde les Français : «Si vous entendez aujourd’hui ou demain un président en fin de mandat venir vous dire qu’il a fait beaucoup d’erreurs mais qu’il a changé, alors changez-le.» Une formule un peu facile que le socialiste s’applique désormais à lui-même : «L’espérance nécessaire, c’est de faire réussir la génération qui arrive. Alors si la vie des jeunes n’a pas changé entre 2012 et 2017, c’est moi qu’il faudra changer.» C’est du futur, pas du conditionnel.

source libération

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 09:34

Dominique Paillé était l'invité d'Audrey Crespo-Mara ce matin. A l'occasion de la sortie de son roman "Panique à l'Elysée", l'ancien porte-parole de l'UMP règle ses comptes avec Jean-François Copé. Ecoutez-le.
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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 06:31

 

Après tout, pourquoi pas ? On sait que l'ancienne Ministre de la justice, épanouie place Vendôme, est en peine pour se faire une place face à François Fillon pour les élections législatives à venir dans la 2ème circonscription de Paris. Alors, après avoir joué des coudes contre Fillon, Rachida Dati se console peut-être dans les bras de Lindon...

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Rachida Dati, amoureuse de Vincent Lindon, info ou intox ?

Oui, j’ai un homme dans ma vie et je le préserve plus que tout ”, déclarait-elle à “ Elle ” samedi dernier. A J + 7, dommage !, “ Voici ” l’a outé. Qui ? Le chéri de Rachida Dati : on a nommé… Vincent Lindon. Hé oui ! “ Après avoir publiquement affiché son soutien à Jacques Chirac en 1988 et 1995, puis s’être engagé auprès de François Bayrou en 2007, ironise “ Voici ”, photos à l’appui, Vincent Lindon semble avoir décidé de vivre la politique autrement. Non, il n’a pas retourné sa veste, il l’a carrément tombée (et le reste aussi…) ! Cette année, il soutient Rachida Dati. Elle n’est pas candidate à l’élection présidentielle. Mais elle gouverne ses désirs avec tellement de dextérité qu’il semble prêt à enchaîner les quinquennats dans ses bras… ” Les “ quinquennats ”… heu, vraiment ?

 

Rachida et Vincent : la rencontre

Le people nous l’apprend : les amoureux roucoulent “ depuis un mois ”. “ Le 8 novembre dernier, déjà, quand elle s’était retrouvée à côté de lui sur le plateau du “ Grand journal ”, elle n’était pas restée insensible à son charme, explique “ Voici ”. Elle l’avait trouvé à l’écoute, il semblait apprécier son sens de la répartie, le feeling était passé. Deux mois plus tard, c’est une évidence : ils ont bien fait de se revoir ! Depuis qu’ils se sont avoué leur attirance mutuelle, la brune piquante et l’acteur ténébreux de 52 ans ne se quittent plus. Récemment, les clients d’un resto chic, Chez les Anges, qui ont eu la surprise de dîner à côté d’eux, se sont émus de tant de complicité. Il la fait rire, elle le captive, ils semblent vraiment faits l’un pour l’autre ”. C’est chouette !

 

Chacun chez soi, pour l’instant

“ Parfois, poursuit “ Voici ”, ils finissent la nuit chez elle, le plus souvent chez lui, du côté de Saint-Germain-des-Prés. Insouciants comme deux ados que rien ne peut arrêter. Rachida savoure sa belle histoire comme une gamine. Maintenant que sa fille Zohra a trois ans, elle s’autorise plus de liberté. Elle n’hésite pas à confier la petite à sa sœur pour aller retrouver son homme. A 46 ans, pas question de sacrifier sa vie personnelle (…) ”. Au moins une bonne nouvelle : à 46 ans, on peut encore avoir une vie personnelle.

source Atlantico

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 06:15

 

 

Regret ”, “ erreur ” : Nicolas Sarkozy s’est laissé aller à un peu d’autocritique devant des journalistes le week-end dernier en Guyane.

Nicolas Sarkozy reconnaît désormais ses erreurs. Nicolas Sarkozy reconnaît désormais ses erreurs. - (Archives NR, Hugues Le Guellec)

Nicolas Sarkozy regrette ne pas avoir assez « protégé » Rachida Dati et Rama Yade, ex-étoiles de la Sarkozie aujourd'hui en froid avec le chef de l'État. Toutes deux icônes de la diversité de l'UMP en début du quinquennat, elles ont été écartées du gouvernement, la première en juin 2009, la seconde en décembre 2010. Et usent aujourd'hui de leur franc-parler pour décocher des flèches contre le camp présidentiel.

 

« Oui, j'ai peut-être fait l'erreur de leur en donner trop et trop vite. Si c'était à refaire, je les protégerais davantage », a confié Nicolas Sarkozy lors d'une longue discussion avec des journalistes, le 21 janvier à Cayenne. Ses propos n'étaient pas destinés à être publiés, mais l'ont été finalement, notamment par le Monde vendredi soir. A propos de l'ex-garde des Sceaux, Rachida Dati, aujourd'hui maire du VIIe arrondissement, en guerre avec l'UMP de Paris pour n'avoir pas été investie dans la circonscription qu'elle briguait pour les législatives, le président de la République dit : « J'ai cru en elle. Elle a du talent ».

 " C'est capital de s'autoanalyser "

Associant les cas Dati et Yade, il les compare à la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, qu'il estime avoir « mieux protégée ». « Je l'ai nommée simple secrétaire d'État. Vous voyez aujourd'hui, elle est à la tête d'un des plus gros ministères ! Elle était prête. Je n'ai pas eu cette prudence avec d'autres. Ca explique leur comportement. J'en ai ma responsabilité ».

 

 Lors de cette discussion, le chef de l'État a aussi évoqué son fils cadet Jean Sarkozy et l'épisode de sa tentative ratée, en octobre 2009, de se faire élire à la présidence de l'Epad, l'établissement public gérant le quartier de la Défense, dans les Hauts-de-Seine. « Oui, je le regrette », dit-il. « Jean en a bavé, il en a beaucoup souffert. Moi, je n'ai pas vu venir. Je ne pensais pas que cela tournerait comme cela ».

 

 Une vive polémique avait éclaté avec l'opposition, des accusations de « népotisme » avaient fusé contre Nicolas Sarkozy, dont les Hauts-de-Seine sont l'ancien fief électoral. Le 22 octobre Jean Sarkozy avait renoncé à briguer le poste. « Je n'ai jamais dit que les erreurs, c'était la faute des autres, a-t-il aussi assuré. J'ai toujours pensé que j'étais le premier responsable de mes erreurs. C'est capital de s'autoanalyser. C'est la seule façon d'accepter l'âge. »

à suivre

TVA, flexibilité et logement dimanche soir ?

 

 > Dimanche. Nicolas Sarkozy exposera dimanche à la télévision une série de mesures destinées à lutter contre le chômage, mais tentera aussi de reprendre la main. Il sera interrogé une heure durant, à l'Élysée, par des journalistes de TF1, France 2, BFMTV, i-TELE et LCI. C'est la première fois que les chaînes d'information en continu sont invitées à interviewer le président au palais présidentiel. > TVA sociale. Il devrait annoncer une hausse de la TVA, de façon à réorienter vers elle une partie du financement de la protection sociale, qui pèse jusqu'ici uniquement sur les cotisations salariales et patronales. Autre réforme envisagée : la flexibilité du travail, grâce à des « accords de compétitivité » par entreprise ou par branche. Il devrait également annoncer des mesures en faveur du logement.

source la nouvelle république

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