18 octobre 2008
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Sculpteur à cire perdue un métier à découvrir
Régis Lhuiller maîtrise une technique exigeante pour sculpter le métal, mais envisage sa pratique comme un outil d'expression.
PEINTRES, décorateurs, tapissiers, céramistes, ébénistes… Une vingtaine d'artisans d'art participent cette année aux Journées des métiers d'art qui débutent aujourd'hui et se terminent dimanche.
L'occasion de pénétrer dans les ateliers, de découvrir un savoir-faire hors pair ou des techniques ancestrales. Savez-vous par exemple ce qu'est la sculpture sur métal ou bronze à cire perdue, pratiquée depuis des millénaires ?
Nous avons poussé la porte de Régis Lhuillier, à Arnicourt, près de Rethel, pour en savoir plus. Ce chaudronnier-soudeur de formation s'est lancé dans la sculpture à cire perdue en 1998.
Sur les murs de sa maison, une trentaine de sculptures de bronze aux patines diverses sont exposées. Penseur invitant à la méditation, silhouettes verticales ou personnages fantastiques prennent forme sous les mains de Régis Lhuillier.
La première étape est de façonner un moule d'argile. « Quand je commence quelque chose, je ne sais pas ce qui va sortir, prévient le sculpteur, d'ailleurs je ne sais pas du tout dessiner. »
Une fois la pièce d'argile terminée, commence un long processus. Il crée un moule dans une matière type silicone. Puis, le moule creux sera rempli de cire.
Régis Lhuiller devra ensuite souder des canalisations sur le moule en cire, sorte de canaux que suivra le métal fondu pour alimenter uniformément la pièce. Enfin, un moule de la pièce et de ses canalisations est réalisé en plâtre réfractaire, et porté de 0 à 750° en une trentaine d'heures
.
La cire fond, libérant l'espace nécessaire pour couler le métal en fusion.
Au-delà de la maîtrise de cette technique, certes exigeante, Régis Lhuiller envisage la sculpture comme un outil d'expression.
Pour en savoir plus, poussez la porte de sa maison ce week-end source:"l'ardennais
PEINTRES, décorateurs, tapissiers, céramistes, ébénistes… Une vingtaine d'artisans d'art participent cette année aux Journées des métiers d'art qui débutent aujourd'hui et se terminent dimanche.
L'occasion de pénétrer dans les ateliers, de découvrir un savoir-faire hors pair ou des techniques ancestrales. Savez-vous par exemple ce qu'est la sculpture sur métal ou bronze à cire perdue, pratiquée depuis des millénaires ?
Nous avons poussé la porte de Régis Lhuillier, à Arnicourt, près de Rethel, pour en savoir plus. Ce chaudronnier-soudeur de formation s'est lancé dans la sculpture à cire perdue en 1998.
Sur les murs de sa maison, une trentaine de sculptures de bronze aux patines diverses sont exposées. Penseur invitant à la méditation, silhouettes verticales ou personnages fantastiques prennent forme sous les mains de Régis Lhuillier.
La première étape est de façonner un moule d'argile. « Quand je commence quelque chose, je ne sais pas ce qui va sortir, prévient le sculpteur, d'ailleurs je ne sais pas du tout dessiner. »
Une fois la pièce d'argile terminée, commence un long processus. Il crée un moule dans une matière type silicone. Puis, le moule creux sera rempli de cire.
Régis Lhuiller devra ensuite souder des canalisations sur le moule en cire, sorte de canaux que suivra le métal fondu pour alimenter uniformément la pièce. Enfin, un moule de la pièce et de ses canalisations est réalisé en plâtre réfractaire, et porté de 0 à 750° en une trentaine d'heures
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La cire fond, libérant l'espace nécessaire pour couler le métal en fusion.
Au-delà de la maîtrise de cette technique, certes exigeante, Régis Lhuiller envisage la sculpture comme un outil d'expression.
Pour en savoir plus, poussez la porte de sa maison ce week-end source:"l'ardennais