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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:19

L'affaire Bettencourt est relancée

La Cour de cassation a validé mardi la procédure issue des enregistrements pirates qui avaient donné en 2010 à l'affaire Bettencourt un tour politico-financier dépassant très largement le cadre familial.

La cour a rejeté les pourvois formés l'un par Liliane Bettencourt, l'autre par sa fille Françoise, qui contestaient une décision de la cour d'appel de Bordeaux ayant validé en juin 2011 ces enregistrements et la procédure qui en a résulté. Les enquêtes diligentées à Bordeaux vont donc se poursuivre, y compris celle concernant le volet politico-financier.

 

Ces enregistrements avaient été remis mi-2010 aux enquêteurs par Françoise Bettencourt-Meyers, qui tentait alors de prouver que sa mère était victime d'abus de faiblesse de la part de membres de son entourage, le photographe François-Marie Banier notamment. Certaines conversations enregistrées étaient à cet égard assez probantes.

 

Mais les enregistrements suggéraient aussi des opérations financières destinées à échapper au fisc, des immixtions de l'Elysée dans la procédure en abus de faiblesse, ainsi que des liens troubles entre Liliane Bettencourt et l'ancien ministre du Travail Eric Woerth et son épouse Florence. L'ancien trésorier de l'UMP, exposé au soupçon de conflit d'intérêts et financement politique illégal, avait quitté le gouvernement en novembre 2010. A ce jour, il n'a pas été mis en examen.

 

Dans le volet "abus de faiblesse" en revanche, trois personnes ont été mises en examen: François-Marie Banier, ainsi que le compagnon de ce dernier, Martin d'Orgeval, et l'ancien gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre. Les conclusions d'une expertise médicale menée sur la milliardaire, atteinte notamment de "démence mixte", ont par ailleurs abouti à sa mise sous tutelle en octobre dernier.

 

Pour Liliane Bettencourt, les enregistrements clandestins étaient une violation grave de sa vie privée et auraient dû être considérés comme nuls. La Cour de cassation en a jugé autrement, constatant que les enregistrements n'étaient pas des "actes ou des pièces de l'information (...) susceptibles d'être annulés", mais des "moyens de preuve qui peuvent être discutés contradictoirement". Leur transcription, "qui a pour objet d'en matérialiser le contenu, ne peut davantage donner lieu à annulation", ajoute-t-elle dans son arrêt.

 

Pour Françoise, c'est la procédure ayant découlé des enregistrements pirates qui aurait dû être annulée, parce que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, avait ouvert une enquête pour atteinte à la vie privée dès leur réception, alors que les personnes enregistrées à leur insu n'avaient pas encore porté plainte. "L'action publique ne peut être exercée que sur plainte de la victime (...), car il s'agit d'un délit à caractère privé", avait plaidé à l'audience, le 17 janvier, Me Emmanuel Piwnica, pour le compte de Françoise Bettencourt-Meyers.

 

Mais là aussi, la Cour a considéré que l'article invoqué du code pénal ne s'appliquait pas à ce stade de l'enquête, puisqu'aucune "juridiction d'instruction ou de jugement" n'avait été saisie. "C'est un grand regret", a commenté devant la presse Me Piwnica. "A partir du moment où ces documents ont été validés, les informations se poursuivent", a-t-il constaté.source http://www.france-amerique.com/articles/2012/01/31/l_affaire_bettencourt_est_relancee.html

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:12

«Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent»

Comme libérée de pouvoir enfin soulager sa conscience, Claire T. poursuit son récit. « Comme les 50.000 euros ne suffisaient pas, Maistre s'est rendu – ou a envoyé quelqu'un, je ne sais pas – en Suisse, pour prélever en urgence le complément, à savoir 100.000 euros. D'après ce que j'ai compris, il n'a pas puisé dans le compte de Vevey mais plutôt dans celui de Genève. De toute façon, il allait toutes les semaines en Suisse... Ensuite, Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, “discrètement” comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... »

Les fonds, à en croire la comptable, étaient donc destinés à la campagne du candidat de l'UMP lors de la dernière présidentielle, avec qui elle assure que Patrice de Maistre avait également dîné, dans les mois précédant son élection. « Maistre était très fier de côtoyer Sarkozy », se souvient Claire T. Nicolas Sarkozy. Un nom que l'on entendait souvent dans le superbe hôtel particulier des Bettencourt, et ce bien avant que Claire T. ne se mette au service du richissime couple.

Maire de Neuilly-sur-Seine entre 1983 et 2002, M. Sarkozy était souvent l'hôte des Bettencourt. « Il venait déjeuner ou dîner avec Cécilia », se souvient Claire T. Lui aussi avait-il droit aux « attentions » accordées aux personnalités politiques en visite chez les Bettencourt ? Un brin hésitante d'abord, mesurant sans doute la gravité de ses propos, Claire T. confirme :

« Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l'un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ça se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l'autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l'on n'aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent. C'était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d'ailleurs, on me demandait juste avant le repas d'apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu'il se passait... »
 source http://www.aacwiki.fr/phpBB/post4959.html 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:04
Christophe Alévêque maintient ses accusations à l'égard de Zinédine Zidane

"Je ne renie rien de ce que j'ai dit". Face au tribunal correctionnel de Paris, Christophe Alévêque a maintenu ses accusations de mercantilisme à l'égard de Zinedine Zidane, assurant qu'il ne faisait que jouer son "rôle de bouffon" et ne pouvait à ce titre être condamné pour injure.

Au coeur du procès de jeudi, une interview de l'humoriste publiée en janvier 2011 au magazine SportMag. Christophe Alévêque y déclarait à propos de l'ancien footballeur : "Ce mec est un panneau publicitaire qui a trois neurones (...) et qui maintenant profite de son image à outrance".

 

"Pour moi, c'est une forme de prostitution. Ce mec est une pute", poursuivait l'ancien chroniqueur de Laurent Ruquier sur France 2, en brocardant le statut d'icône marchande acquis, selon lui, par l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France. "Ambassadeur de Danone, qu'il crève dans le yaourt !"

Enfin, il ajoutait que l'ancien capitaine de l'Equipe de France était "lisse" et "con comme une bite".

 

Le champion du monde 1998 a cité l'artiste en justice pour injure. Il lui réclame 75.000 euros de dommages et intérêts.

"L'humour ne va jamais trop loin", se défendait Christophe Alévêque, 48 ans, avant d'entrer dans la salle d'audience.

 

"Je suis un bouffon, j'ai critiqué avec mes mots quelque chose que j'ai trouvé vulgaire", se défendait-il, avant de préciser : "Je n'ai absolument rien contre M. Zidane. Longue vie à lui ! Mais l'icône, le symbole (...) a dérapé".

Quelques minutes plus tard, il confirme devant le tribunal : "C'est cette liberté qu'a toujours eu le bouffon qui était le seul qui pouvait s'attaquer au roi."

"Si je devais avoir des procès pour toutes les personnes que j'attaque en spectacle, je pense que je camperais ici", ironise le comique, regrettant que "le chemin de la caricature se restrei(gne) de plus en plus".

 

Le rôle des humoristes est de "grossi(r) le défaut de la bêtise humaine", poursuit-il, amer, car, explique-t-il, "il m'est arrivé de dire pire sur des gens qui sont président de la République, président du FMI ou pape et il n'y a pas eu de problème. (...) Personne n'est inattaquable dans notre pays".

Concernant Zidane, s'est-il souvenu, "ça m'a choqué qu'un footballeur qui a fait toute sa carrière avec le peuple, les smicards, les RMIstes" se fasse payer onze millions d'euros, soit "une somme extravagante pour soutenir la candidature du Qatar pour la coupe du monde de foot".

 

A un moment, la présidente Anne-Marie Sauteraud s'étonne qu'il ait employé une expression telle que "con comme une bite". Mais, répond-il, "dans mes spectacles, j'emploie ça régulièrement", et puis surtout, là, "je pouvais pas dire con comme ses pieds..."

L'affaire sera mise en délibéré à l'issue de l'audience.

source morandini.com

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:02

La saga des frères Sarkozy

On parle beaucoup de conflits d’intérêts dans la vie politique ces derniers temps. Des amitiés de Nicolas Sarkozy avec le milieu de la finance et des médias, de l’affaire Woerth-Bettencourt aux récentes révélations du livre de Martin Hirsch, mais les journalistes « officiels » oublient aussi d’autres évidences. Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu’une diminution des remboursements est d’ores et déjà au programme, il est temps de se pencher sur le secteur de la santé, de comprendre son fonctionnement, et surtout d’en connaître les acteurs.

Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les Complémentaires Santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une « mutuelle employeur obligatoire ». Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayant-droits sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence de la loi Fillon de 2003.

 

Ce qui est encore plus étonnant, c’est de constater que c’est le même organisme qui a remporté les deux marchés. Je ne connais pas les modalités des appels d’offre mais je m’étonne de voir que c’est le groupe Malakoff-Médéric qui a raflé la mise, obtenant d’un coup, d’un seul, 170.000 adhérents supplémentaires, sans compter les ayant-droits. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui rentreront dans le dispositif en janvier 2011… c’est encore Malakoff Médéric qui a emporté le marché. Revenons donc sur l’histoire de cette compagnie d’assurance et de prévoyance pour comprendre un peu mieux les enjeux.

 

Pour vous donner une idée du poids de Malakoff-Médéric sur le marché français, c’est le n°1 des groupes paritaires de protection sociale, n°2 de la retrait e complémentaire et n°3 en santé collective (classement Argus de l’Assurance). Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric (d’où son nom) le 30 juin 2008, soit 6 mois avant la mise en place du dispositif « mutuelle obligatoire employeur » pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi. Ainsi, dès le 1er Juillet, le président de Médéric cède sa place pour laisser seul au commande du groupe, le président de Malakoff : un certain Guillaume Sarkozy. Ce dernier est loin d’être un inconnu : au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005. Guillaume Sarkozy, comme son nom l’indique, est le frère de Nicolas.

 

Puisque j’évoque la fratrie Sarkozy, intéressons-nous maintenant au troisième larron : François Sarkozy. Pédiatre de formation, François a abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à l’industrie pharmaceutique (principalement orientée vers la gériatrie) depuis 2001. Ainsi, il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d’AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d’investissement.

 

Par ailleurs, François Sarkozy a également lancé une chaîne de télévision spécialisée dans la santé sur internet… financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons à cela ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l’un des protagonistes de l’affaire de l’Arche de Zoé, et on l’aura compris, l’homme a tissé sa toile : il fait partie aujourd’hui des puissants lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. D’ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d’euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts.

 

Et maintenant la cerise sur le gâteau, celui dont on ne parle jamais, le cerveau, l’éminence grise : Olivier Sarkozy (demi-frère de Nicolas Sarkozy), qui copilote depuis avril 2008 l’activité mondiale de services financiers de Carlyle Group (), probablement celui qui tire les ficelles. Le Groupe Carlyle est une société d’investissement américaine fondée en 1987.

 

Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d’activités, comme l’aéronautique, la défense, l’industrie automobile et des transports, l’énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe possède 89,3 milliards de dollars de capitaux propres et il emploie plus de 515 professionnels de l’investissement dans 21 pays. Les différentes entreprises de son portefeuille emploient, quant à elles, plus de 286 000 personnes dans le monde et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à travers le monde.

 

Pour rappel, le groupe Carlyle a ou a eu parmi ses membres actifs l’ancien Premier ministre britannique John Major, James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.

 

Le groupe Carlyle n’est pas coté en Bourse, et n’est donc non tenu de communiquer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que le nombre de leurs parts respectives.

 

4 frères : Le cerveau qui copilote l’activité mondiale des services financiers d’une multinationale tentaculaire, l’un en charge de l’exécutif de la France, notre Président, l’un à la tête d’un des plus gros groupe d’assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires. Si ça ne s’appelle pas un conflit d’intérêt, je me demande ce que c’est…

 

Pourtant les médias en parlent peu et préfèrent s’étendre sur les amis milliardaires de Nicolas Sarkozy. On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l’avenir de notre pays. Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l’on peut prédire le démantèlement de toutes nos structures sociales et services publiques d’ici quelques années.

source http://www.mecanopolis.org/?tag=martin-hirsch

http://www.hardinvestor.net/t11882-la-saga-des-freres-sarkozy

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 08:49
L'Elysée aurait expressément demandé au responsable du chantier qu'a visité Nicolas Sarkozy jeudi de doubler le personnel. La raison ? Garantir une présence importante sur le site.

L'Elysée aurait expressément demandé au responsable du chantier qu'a visité Nicolas Sarkozy jeudi de doubler le personnel. La raison ? Garantir une présence importante sur le site. © REUTERS

Des personnes ont joué les ouvriers lors de la visite du président dans l'Essonne jeudi.

"Ils voulaient plus de monde autour de Nicolas Sarkozy". Un cadre du chantier de Mennecy, dans l'Essonne, qu'a visité jeudi le chef de l'Etat, s'est confié anonymement à Europe 1. Selon lui, l'Elysée aurait organisé dans les moindres détails ce déplacement, allant jusqu'à demander de doubler les effectifs le temps du passage du président.

De 60 à 120 ouvriers

Plusieurs dizaines de personnes, n'appartenant pas au chantier, seraient ainsi venues en plus de la soixantaine d'ouvriers présents quotidiennement, pour garantir une présence importante sur le site. Cette requête présidentielle n'est pas passée inaperçue aux yeux de ceux qui travaillent réellement sur le chantier.

"Il y en a qui sont venus d'autres chantiers", a affirmé l'un des ouvriers en intérim depuis plusieurs mois au micro d'Europe 1, assurant en avoir reconnu certains et ne pas s'être laissé berner. Des fournisseurs, des partenaires, des chefs de chantiers et même des inconnus parfois travaillant à l'autre bout du département francilien auraient été ainsi invités à venir faire de la figuration, selon un autre ouvrier. Ce dernier parle même de consignes patronales.

Les ouvriers et les faux ouvriers auraient été même priés de faire semblant de travailler devant la presse. Une consigne donnée, alors qu'à cause de la température glaciale ce jour, il leur était pourtant interdit de travailler. Aucun n'aurait dû se rendre sur le chantier. D'ailleurs, dès la fin de la visite, tous les ouvriers sont rentrés chez eux.

La possibilité pour tous d'"être présents"

Des consignes que l'Elysée ne nie pas. "Nous avons simplement voulu donner la possibilité d'être présents, à tous ceux qui ont, par le passé, ou auraient à l'avenir à travailler sur ce chantier", a expliqué le service communication de la présidence à Europe 1.

source europe1

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 17:19

L'ancien ministre du budget et ex-trésorier de l'UMP, Eric Woerth, est convoqué, d'après l'AFP, par les juges de Bordeaux aux fins de mise en examen pour « financement illégal de parti politique » dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Dans la mire des magistrats : les relations financières entre l'héritière de L'Oréal, l'UMP et le financement de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy.

source http://www.mediapart.fr/journal/france/010212/bettencourt-les-juges-sapprochent-de-sarkozy

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 16:33
La maison de Fourniret est à l'abandon

LES MAISONS DE L'HORREUR

 

Toute la semaine, France-Soir vous fait découvrir ce que sont devenues les « maisons de l'horreur », ces lieux qui, un jour, ont été le théâtre de crimes atroces. Troisième étape, Sart-Custinne, chez Michel Fourniret.

La maison du 18, rue de Vencimont, à la sortie de Sart-Custinne, près de Gedinne.
La maison du 18, rue de Vencimont, à la sortie de Sart-Custinne, près de Gedinne.
 
 Jeudi 8 octobre 2009, tribunal civil de Dinant, en Belgique.
 Le juge François Francis examine la demande de saisie-exécution de la maison de Michel Fourniret. Celle du 18, rue de Vencimont, à la sortie de Sart-Custinne, près de Gedinne.
 
 Une bâtisse en pierre située à une dizaine de kilomètres de la frontière française, que celui qu'avait surnommé les médias le « monstre des Ardennes » avait achetée avec son épouse, Monique Olivier, en 1991.
 
 En passant la frontière, ils voulaient échapper à Jean-Pierre Hellegouarch, à qui Fournet avait dérobé le butin du « gang des postiches ». Le fils du « couple diabolique », Sélim - baptisé ainsi en l'honneur d'un compagnon de cellule de Fourniret  - est alors âgé de 2 ans et demi.
Cliquez ici !
Taches de sang, préservatifs et jupe d'enfant

Le 26 juin 2003, les gendarmes s'apprêtent à faire irruption dans la maison. Ils soupçonnent Fourniret d'avoir, un peu plus tôt dans la journée, essayé d'enlever une adolescente à Ciney, à 50 kilomètres plus au nord. En début d'après-midi, Marie Ascension, 13 ans, part faire des courses quand le conducteur d'une camionnette blanche lui demande son chemin. Il lui propose de l'accompagner, elle accepte.

 

L'homme devient brutal, la ligote, la jette à l'arrière du véhicule et repart. Par chance, elle parvient à s'échapper. Une automobiliste la recueille et prévient les secours après avoir noté le numéro de la plaque d'immatriculation du Citroen C25 qui prend la fuite : BMP 967. À 16h55, les gendarmes, qui ont identifié le propriétaire du véhicule, se rendent à Sart-Custinne pour l'arrêter. Ils retrouvent, dans la camionnette, une carte postale écrite par Marie, un lit de camp, des taches de sang, des préservatifs, une jupe d'enfant et des débris d'ampoule d'éther.

 

 Dans la maison, ils mettent la main sur plusieurs armes à feu et remarquent que des chaînes sont fixées à un mur. Le lendemain, la Belgique découvre dans la presse le visage de Michel Fourniret.

Demande de saisie-exécution

Le 28 mai 2008, le couple diabolique est condamné par la cour d'assises de Charleville-Mézières à la réclusion criminelle à perpétuité pour cinq meurtres et deux assassinats de jeunes filles en France et en Belgique. Michel Fourniret et Monique Olivier doivent verser comme indemnisation 1 888 000 euros aux parties civiles.

 

Le couple étant insolvable, celles-ci ont demandé à la justice belge de saisir la maison de Sart-Custinne en vue d'en obtenir la vente et de percevoir une partie des sommes qui leurs sont dues. Mais lorsqu'ils ont acheté la maison, en 1991, Michel Fourniret et Monique Olivier en avaient laissé la nue-propriété à leur fils, Sélim. Il en est le propriétaire légal.

 

 Voulaient-ils protéger leur patrimoine au cas où ils se feraient attraper un jour ? Lors de l'audience du 8 octobre 2009, le tribunal a répondu qu'il n'était « pas rapporté à suffisance que l'acte incriminé a été fait dans le but de frauder les droits des créanciers » et a rejeté la demande des parties-civiles.

''Elle appartient toujours à son fils''

Aujourd'hui, la maison de Sart-Custinne est à l'abandon. Les fenêtres ont été condamnées avec des plaques de bois. « Elle appartient toujours au fils de Fourniret qui ne veut pas la vendre. En plus, elle est encore sous scellés, il y des enquêtes judiciaires qui se poursuivent je crois », nous confie une secrétaire de la mairie de Gedinne.

 

 A l'époque, Monique Olivier avait déclaré aux enquêteurs que son mari avait assassiné, entre 1996 et 2000, plusieurs jeunes filles venues pour s'occuper de leur petit garçon. Mais elle n'a jamais voulu désigner l'endroit précis où les corps étaient enterrés. Les fouilles, effectuées entre 2004 et 2006, n'ont jamais abouti et les adolescentes jamais retrouvées. Sélim, lui, a changé de prénom. Il s'est rapproché de la famille du premier mari de sa mère, Monique Olivier, et de ses deux demi-frères, âgés de 27 et 28 ans.

 

 Le jeune homme a refait sa vie dans la région de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, et ne porte aucun intérêt à la maison de Sart-Custinne. L'employée de la mairie, elle, aimerait qu'elle soit abattue rapidement. « Mais il faudra encore attendre ».

source france soir

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 12:44

POLITIQUE - Le député passe au crible les dépenses de l'Elysée depuis dix ans...

Député de l’Aisne et auteur de L’argent de l’Etat (Ed. du Seuil) qui paraît le jeudi, René Dosière répond aux questions de 20 Minutes sur les dépenses de l’Elysée et de Matignon pendant le quinquennat de Sarkozy…

 

Le budget de l’Elysée a-t-il augmenté avec l’arrivée de Sarkozy?

Difficile à dire car on ne connaissait pas le budget total de l’Elysée à l’époque de ses prédécesseurs. Selon mes recoupements, il y a eu une augmentation de 20% entre 2007 et 2008 pour arriver à plus de 110 millions d’euros de budget de fonctionnement. Disons que Nicolas Sarkozy a visé large, qu’il a mis la barre un peu trop haut.

 

Justement, le vote d’un budget unique de l’Elysée voté par le Parlement. C’est une des avancées  de ce quinquennat?

Oui. Dans ce quinquennat il y a eu aussi une évolution très positive avec la mise en place d’un réel budget de l’Elysée qui peut être contrôlé par la Cour des comptes. Avant, l’Elysée recevait une dotation de 30 millions d’euros et les ministères finançaient le reste de ses dépenses. Le fait de tout regrouper dans un même budget est un réel progrès dont je suis assez fier car je pense que mon travail a contribué à faire évoluer cette bizarrerie.

 

Comment Nicolas Sarkozy a-t-il pu augmenter son salaire de 172%?

Le problème est que cette augmentation a d’abord été passée sous silence. Dès que Nicolas Sarkozy arrive à l’Elysée, il ne comprend pas d’être payé un peu plus de 6.000 euros alors qu’il gagnait environ 13.000 euros en tant que ministre. Et il augmente son salaire tout de suite car l’Elysée dispose de son argent comme elle l’entend. Cette augmentation n’a  été officialisée qu’à l’automne avec le vote par le Parlement d’un budget unique pour l’Elysée. Ensuite, c’est aux gens d’apprécier si un salaire de 20.000 euros est trop important pour un président.

 

49 personnes au service de communication de l’Elysée, 3,3 millions en 12 mois pour financer des sondages. Sarkozy dépense beaucoup en com’…

 

Sarkozy est un homme de communication. Ce poste de dépense explose avec son arrivée. Il y a le personnel, les dépenses dans les sondages ou des gabegies incompréhensibles. Comme lors de ce voyage aux USA où le président demande de changer de salle pour la conférence de presse au dernier moment car elle ne lui plaît pas. Tarif 20.000 euros pour 15 minutes d’images télé.

 

250 millions d’euros pour lA 330 vite surnommé Air Sarko One, est-ce justifié?

Vues les contraintes de l’avion précédent limité en autonomie, ce n’est pas forcément une mauvaise chose d’en avoir changé. Reste que l’on aurait pu dépenser moins. Le coût a par exemple grimpé en flèche car il fallait que ce nouvel appareil soit disponible très rapidement et le secret qui a entouré son aménagement a alimenté la rumeur, comme celle du four à pizzas. Les aménagements sont plutôt dans la norme, selon les gens qui l’ont visité. Après je ne suis pas sûr qu’il ait était indispensable de faire une isolation phonique aussi importante ou d’avoir un appareil pour faire griller la viande.

 

Jusqu’à 310 personnes, le président actuel se déplace-t-il avec une délégation trop importante?

En ce qui concerne les déplacements à l’étranger, il est difficile de comparer avec Chirac ou Mitterrand car justement, rien n’était transparent à l’époque. A mon avis, ses prédécesseurs pouvaient parfois transporter une aussi grande délégation. Ce qui est sûr, c’est que Sarkozy a diminué le nombre de personnes dans sa délégation en 2011, après que la Cour des comptes a signalé une dérive. Lors du prochain quinquennat, on pourra comparer précisément car aujourd’hui c’est plus  transparent.

 

Vous pointez également une augmentation de 60% des déplacements en France en 2011. Est-ce une façon de faire campagne?

C’est vrai. Sarkozy a fait campagne aux frais du contribuable. La commission nationale des comptes de campagne étudiera ces déplacement mais son analyse ne sera que partielle. Par exemple, dans le discours de Toulon, elle prendra en compte la location de la salle mais pas le coût des déplacements. Par ailleurs, je regrette que la Cour des comptes ne contrôle pas le budget 2011 de l’Elysée. C’est une coutume des années pré-électorales regrettable.

 

Le Premier ministre conteste votre information sur l’agrandissement de 210 mètres carrés pour ses appartements de Matignon.

François Fillon m’a appelé pour me dire qu’il n’avait pas agrandi son logement ; qu’il faisait déjà cette taille à son arrivée. Fillon m’a invité chez lui pour vérifier. J’irai.

source 20 minutes

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 10:59

Si le juge Gentil suivait la logique de son dossier, il devrait interroger rapidement Nicolas Sarkozy. Selon le témoignage de l’ex-comptable des Bettencourt, il est le bénéficiaire final des 150 000 euros destinés à Eric Woerth et était un habitué de la maison Bettencourt (son ex-femme Cécilia, aussi). Il existe de fortes présomptions qu’il ait lui-même touché des enveloppes en liquide. Selon la juge Isabelle Prévost-Desprez, des témoins auraient affirmé, hors PV, avoir vu des remises d’espèces...

source libération

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 07:05
Nadine Morano : La chauffarde de la république

Responsable, avec son escorte, d’un accident de la route, la ministre ne craint pas les dérapages. Surtout pour défendre son mentor, Nicolas Sarkozy, dont elle devrait être le porte-parole de campagne.

 

Le samedi soir, entre une bouchée de fondue savoyarde et une lampée de riesling, on ne peut pas s’en empêcher. On l’appelle la Nadine. « T’as vu ce qu’elle a fait hier, la Nadine ? » Ça sonne comme le nom d’une vieille tante, pas bien maligne mais que l’on ne peut pas éviter.

 

 L’une de celles qui ne rate jamais un mariage. Jamais un enterrement. Jamais un plateau de télévision. Et qu’a-t-elle fait, la Nadine, le 20 janvier dernier ? Elle a renversé un piéton.

 

Enfin, pas elle, son escorte. Mais, à écouter les commentateurs, c’est tout comme. Sans doute parce que l’on imagine bien la ministre gouailleuse, le pied appuyé sur le champignon, hurlant « Pousse ton char » à son voisin d’embouteillage.

 

 Nadine, « une ministre renversante », rigole-t-on sur Twitter.

Elle, ça ne la fait pas rigoler. La ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle nous reçoit quelques heures après que l’info a fuité dans la presse. Dans son petit ministère coincé au 55, rue Saint-Dominique, elle a ce ­sourire crispé qui trahit une envie de mordre.

 

 Elle ­commence calmement, comme on récite son texte : « On ne roulait pas vite, j’étais plongée dans un dossier, on s’est arrêtés, j’ai vu le blessé. Il s’est mis assis. » Nous noyant sous une profusion de détails, elle ponctue son récit de quelques « N’importe quoi ». Le Canard enchaîné a écrit que le jeune homme avait passé deux jours dans le coma, « N’importe quoi ! » D’ailleurs, « le père de la ­victime va communiquer à la presse », ­affirme la ministre, il était « atterré », elle appuie sur le mot, « at-ter-ré », « quand il a vu que ça ­sortait dans les médias de façon totalement ­déformée ».

 

 En fait de communiqué, le père a ­remercié les ­services du ministère d’« avoir pris les dispositions pour que son fils soit bien traité ». Elle est comme ça, ­Nadine, elle s’arrange avec la vérité. « Elle a un déni de réalité hallucinant, explique un conseiller ­ministériel qui l’a bien connue. Lorsqu’elle a été écartée de la campagne de Sarko en 2007, elle ­disait : “Mais non, je n’ai pas été mise à l’écart”. »

 

Il faut dire que la réalité n’est pas tendre avec elle. Les attaques dont la ministre est la cible sont souvent d’une violence peu habituelle, même en politique. Sophia Aram, humoriste en titre de France Inter, la trouve « vulgaire », pour Brice Hortefeux elle est « Madame Sans-Gêne », « la Castafiore » pour Fadela Amara, Jean-Jacques Bourdin ose « Vous dites des bêtises ». Mais, lorsqu’on lui oppose que ses détracteurs sont moins violents avec d’autres, elle se défend : « Ah oui. Ah oui, avec qui ? Qui ? Hein, dites-moi ! » Elle avoue finalement : « Ça ne me touche pas, la seule chose qui me touche c’est ce qui peut arriver à ma famille. »

source vsd

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