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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 09:20

 

Pour Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis Nicolas Sarkozy a «franchi un pas de plus dans la logique du trucage permanent .»
Pour Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis Nicolas Sarkozy a «franchi un pas de plus dans la logique du trucage permanent .»
Député de Seine-Saint-Denis, est membre de l’équipe de campagne de , le candidat socialiste pour 2012. Dans une interview au Parisien ce vendredi, il tacle sévèrement Nicolas Sarkozy après son déplacement jeudi en Essonne, au cours duquel des ouvriers auraient été rameutés pour rencontrer le président de la République.

Le déplacement de Nicolas Sarkozy hier dans l’Essonne aurait fait l’objet d’une mise en scène. Ca vous fait sourire ?
 
Claude Bartolone. Et bien pas du tout ! Il franchit un pas de plus dans la logique du trucage permanent : je suis président de la République mais pas tout à fait ; je ne suis pas candidat mais je le suis un peu tout de même, etc... Ca commence à faire beaucoup ! Plus Nicolas Sarkozy avance dans ce quinquennat, plus il s’arrange avec la vérité. Que vient faire ce goût ridicule de la mise en scène dans le cadre d’une élection présidentielle, qui doit être une rencontre sincère entre un candidat et le peuple ? Sarkozy prend le risque de donner à cette campagne une image artificielle.

Vous mettez en cause la sincerité de Nicolas Sarkozy ?
L’épisode de cette visite est un élément de plus. En terme symbolique, il est caractéristique de ce quinquennat. Si j’étais membre du jury, je lui décernerai bien volontiers l’Oscar de la meilleure mise en scène...

Toute la classe politique peut elle en pâtir ?
Au contraire, ce trucage permanent de Nicolas Sarkozy va donner de la force supplémentaire au slogan de François Hollande de vouloir être un président normal. Etre normal, c’est avoir la force de la vérité à l’égard des Français.

Pouvez vous garantir que le PS n’a jamais mis en scène le déplacement de ses propres candidats ?
Jamais. Le PS, comme toutes les organisations politiques, peut convier des militants lors du déplacement d’un candidat. Mais de là à faire venir des ouvriers sur un chantier pour obtenir une image qui ne correspond pas à la réalité, non. Je ne me suis jamais permis ce genre de choses.
source le parisien
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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 08:34

 

La communication politique, orchestrée par les pontes de la com, arrive à ses limites.

 

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La communication politique, orchestrée par les pontes de la com, arrive à ses limites. LIONEL BONAVENTURE / POOL / AFP

La communication politique, orchestrée par les pontes de la com, arrive à ses limites.
  

Le président de la république aurait-il embauché dans son équipe de campagne un certain Potemkine ? On est tenté de le croire quand on s’aperçoit qu’une partie des spectateurs présents lors de son dernier déplacement, au chantier de Mennecy dans l’Essonne, loin d’avoir participé spontanément à cette visite médiatisée, ont été acheminés pour les besoins de la cause, de manière à étoffer artificiellement les rangs du public.

 

 

Grigori Potemkine était le favori de l’impératrice de Russie Catherine II. Il n’a pas seulement attaché son nom à un cuirassé immortalisé par Eisenstein. La légende – contestée – veut que ce ministre du début du 18e siècle faisait construire dans les villages traversés par la tzarine des façades de bois pimpantes qui cachaient les baraques délabrées dans lesquelles habitaient les misérables paysans russes. Ainsi Catherine II avait-elle le sentiment que la Sainte Russie était une nation prospère qui faisait le bien du peuple.

Figurants

Cette tactique de communication n’est pas nouvelle en sarkozie. Plusieurs fois, les journalistes s’étaient aperçus qu’une partie des foules enthousiastes qui accueillaient le président lors de ses déplacements étaient en fait composées pour partie de militants de l’UMP convoqués pour faire masse.

 

En 2009, lors d’une autre visite d’usine, la télévision belge avait constaté que les ouvriers et les ouvrières avaient été sélectionnés sur leur taille, de manière à ne pas apparaître trop grands par rapport au président. Au chantier de Mennecy, la ruse a été éventée : le "buzz" subséquent porte, non sur les propos présidentiels, mais sur cet artifice un peu ridicule.

 

L’anecdote illustre un phénomène plus profond. Il est probable que nous assistons en direct, pendant cette étrange campagne, à l’effondrement d’un mode de communication politique. Il y a bientôt quatre ans, à la suite d’erreurs grossières, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy a soudain chuté au plus bas.

Eléments de langage

Pour la remonter, le président a appliqué cette méthode dont tant de commentateurs nous ont expliqué qu’elle était redoutable, absolument moderne et hyper-professionnelle : saturation des écrans de télévision par une activité incessante ; définition systématique de l’agenda médiatique par le lancement à jet continu d’idées nouvelles, de polémiques inattendues, de décisions spectaculaires et surprenantes ; éléments de langage répétés partout par des ministres ou des députés changés en autant de perroquets cathodiques ; tirs groupés de "snipers" désignés à l’avance et maniant sans vergogne l’outrance la plus impudente, dont Nadine Morano est la plus caricaturale ; formules à l’emporte-pièce qu’on répète inlassablement de discours en discours, comme si le public n’avait aucune mémoire des paroles prononcées et comme si les journalistes ne gardaient aucune trace des discours précédents.

Fin d'une période

Que s’est-il passé pendant ces quatre années ? Rien. Quel a été l’effet de ce déferlement communicationnel ? Nul. La cote de popularité du président n’a jamais bougé. Pire, à force de mises en scène trop visibles et d’exagérations polémiques, la parole présidentielle est aujourd’hui totalement dévaluée. Comme dans un théâtre dont on verrait les coulisses et les cintres, le spectateur ne marche plus. Il va toujours au spectacle mais il sait que c’est chiqué. Trop de com tue la com.

 

Du coup, la communication artisanale de l’équipe Hollande, fondée sur des visites classiques, une parole discrète et parfois hésitante, un mélange d’humour et de simplicité, des meetings traditionnels avec militants chaleureux et lyrisme à l’ancienne, un programme prudent travaillé au cordeau et écrit dans un langage sobre, l’absence de ces gourous mirobolants dont on croyait ne jamais pouvoir se passer, cette communication, donc, ringarde aux yeux des professionnels, maintient le champion du PS au zénith des sondages depuis bientôt six mois.

 

 L’absence de com est la meilleure com.

Qu’on soit favorable à l’un ou à l’autre des deux champions, on accueillera cette nouvelle avec un soulagement certain. La politique spectacle arrive à sa limite. Le public préfère une certaine maladresse si elle est gage de sincérité. Les agences de com y perdront du chiffre d’affaires. Mais la démocratie y gagnera peut-être en qualité

source le nouvelobs

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 05:31
 

Les sept représentantes de l’entreprise de Haute-Loire ont été reçues à l’Elysée, hier, par Nicolas Sarkozy

Paris. Les ouvrières d’Yssingeaux ont averti le chef de l’État : « A l’avenir, il faudra se préoccuper plus de l’emploi en France. »

 

« On n’est pas venu faire du tourisme à Paris, ni visiter l’Élysée, même si c’est un très beau bâtiment. On est là pour défendre l’emploi en France » rappelle Bernadette Pessemesse, déléguée syndicale de Lejaby à Yssingeaux (CGT).

 

Hier matin, en assemblée générale, le mot d’ordre avait été voté à l’unanimité : « Si M. Sarkozy nous fait venir pour qu’on le remercie, il fait erreur. Fallait pas qu’il se dérange ! Cette victoire c’est le résultat de notre lutte à nous ».

 

Les sept représentantes de l’entreprise de Haute-Loire, conviées, l’après-midi, rue du Faubourg-Saint-Honoré, n’ont pas été impressionnées par le protocole. Durant une heure, chaperonnée par le préfet de Haute-Loire, Denis Conus, la délégation s’est entretenue avec le chef de l’État, entouré de Vincent Rabérin, le PDG de Sofama qui s’apprête à reprendre une activité de maroquinerie de luxe avec l’ensemble du personnel d’Yssingeaux, des ministres Xavier Bertrand (Travail), Laurent Wauquiez (Enseignement supérieur) et Eric Besson (Industrie).

 

« Le chef de l’État a été à l’écoute. Mais il campe sur ses positions notamment concernant les plans FNE qui permettaient de partir en préretraite à 55 ans pour laisser la place aux jeunes, regrette Huguette Fayolle. On ne réfléchit pas de la même façon ».

Juste le temps d’apprendre

Lors de cette réunion de travail, les « Lejaby » ont aussi demandé « des engagements durables sur le projet de reprise. Gandrange et les emplois qui n’ont finalement pas été sauvés, sont dans toutes les mémoires ». Elles se sont voulues aussi les porte-parole des 450 emplois supprimés en dix-huit mois chez Lejaby. « Le combat pour l’emploi ne s’arrête pas au sauvetage de notre usine. Il reste encore 350 postes à sauver à Rillieux-la-Pape, Bellegarde-sur-Valserine et au Teil.

 

 On n’oublie pas non plus toutes les entreprises en difficultés partout en France. Le président a dit bien connaître les dossiers ».

Nicolas Sarkozy pourrait venir à Yssingeaux après le 1er mars, date du début de la formation des ouvrières au travail du cuir. Une formation qui sera prise en charge par le gouvernement de même que les salaires jusqu’aux premières productions.

 

Les sept femmes ont ensuite été conduites dans des bureaux parisiens où les attendait Bernard Arnault, le patron de LVMH, principal donneur d’ordre de Sofama. La visite d’une boutique Louis Vuitton a été particulièrement appréciée. Les ouvrières ont été impressionnées par le prestige de la maison. Huguette Fayolle en témoigne : « C’était une chance de rencontrer le PDG de chez Vuitton. On a bien en tête le travail qu’on va nous demander. Il faut juste nous laisser le temps d’apprendre »

source le progrés

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 17:14

Nicolas Sarkozy sera mardi dans le Tarn pour évoquer la "politique familiale", un des thèmes qui l'opposent à François Hollande. Coïncidence?

Le président Nicolas Sarkozy en déplacement jeudi à Longjumeau (Essonne)
Le président Nicolas Sarkozy en déplacement jeudi à Longjumeau (Essonne) AFP/Lionel Bonaventure

Officiellement, donc, Nicolas Sarkozy n'est pas candidat, pas encore. Pourtant, dans cette « période d'approche » présidentielle, selon sa propre expression, il suit de très près chaque mouvement ou proposition de François Hollande, et semble caler les thèmes de ses déplacements en province en fonction.

 

Mardi prochain, Nicolas Sarkozy sera ainsi dans le Tarn pour évoquer la politique familiale. Un sujet sur lequel il s'oppose justement au candidat socialiste à la présidentielle. Lorsque François Hollande avait évoqué une réforme du quotient familial (déduction fiscale dont bénéficient les familles en fonction du nombre d'enfants, NDLR), Sarkozy avait aussitôt vivement réagi en dénonçant une « folie » qui menacerait les classes moyennes.

 

 Un discours qu'il devrait donc à nouveau développer mardi à Lavaur, où il doit visiter une crèche, rencontrer des parents et évoquer le plan 2008-2012 de développement des solutions de garde pour la petite enfance.

Cliquez ici !
Sans jamais citer Hollande

Déjà, Nicolas Sarkozy s'était rendu jeudi dans l'Essonne pour faire le service après-vente des mesures sur l'immobilier annoncées dimanche à la télévision et, là aussi, critiquer son probable adversaire de la présidentielle. François Hollande propose d'encadrer les loyers sur les marchés les plus tendus? « Si on bloque les loyers, on bloque la construction et on bloque la location », a lancé Nicolas Sarkozy, sans jamais citer nommément François Hollande.

 

 La candidature, Sarkozy n'en parle jamais, en tout cas pas devant les caméras, mais visiblement, il y pense beaucoup.

source france soir 

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 15:38
Fillon monte au front, avec une cote de confiance en chute

Seules 35 % des personnes sondées par CSA font encore confiance au Premier ministre, qui a défendu hier soir sur France 2 le bilan gouvernemental face à la première secrétaire du PS, Martine Aubry.

 

La chute est rude. François Fillon est désormais tout aussi impopulaire que Nicolas Sarkozy selon le dernier baromètre CSA pour « Les Echos ». Pas moins de 61 % des sondés ne font « pas confiance » au Premier ministre « pour aborder efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays », soit 7 points de plus que le mois dernier. Le contingent de ceux qui lui font confiance (35 % à égalité avec le chef de l'Etat) a diminué de 6 points. La baisse est particulièrement sensible chez les ouvriers et employés, ainsi que chez les travailleurs indépendants.

 

Les premiers sont sensibles au chômage record, les seconds sont « traumatisés par la TVA sociale », selon Jérôme Sainte-Marie, le directeur du département opinion de CSA. Pour celui-ci, cette chute est aussi le signe que la différence de style entre les deux têtes de l'exécutif, qui a longtemps profité au Premier ministre, ne joue plus : « François Fillon s'est banalisé, car il est entraîné dans la campagne. Il était le numéro deux de l'exécutif ; maintenant il est le numéro deux de la campagne de Nicolas Sarkozy. »

Ce rôle-là ne déplairait sans doute pas au chef de gouvernement, mais il reste disputé en coulisses, notamment par Alain Juppé et Jean-François Copé. Sa prestation d'hier soir à l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2 faisait, de ce point de vue, figure de test. François Fillon avait pour mission de faire mieux, face à Martine Aubry, que le ministre des Affaires étrangères face à François Hollande la semaine dernière.

 

Etant l'invité principal de l'émission, il tenait à « faire un sort » à l'image de « président des riches » qui colle à la peau de Nicolas Sarkozy. « C'est une grande mystification ! » a-t-il affirmé, soulignant que « la fiscalité sur le capital a au-gmenté de 10 points depuis le début des années 2000 ». Désireux de faire de la pédagogie sur la TVA sociale, contestée même à droite, François Fillon a commencé par confesser un « regret » : ne pas avoir fait dès 2007 cette « réforme qui conduit à baisser les charges sociales ». « Il y a eu une hésitation, il ne faut jamais hésiter. »

Une impopularité record

Le Premier ministre a banalisé l'impopularité record de l'exécutif, la jugeant « normale » après « deux crises financières majeures ». Il en a néanmoins tenu compte en admettant n'avoir « pas tout réussi », mais, a-t-il insisté, « personne ne pourra nous reprocher d'avoir fait preuve de lâcheté ». L'occasion de réaffirmer le credo de l'Elysée : « Ma conviction c'est que, dans cette crise, les Français choisiront le plus solide. »

 

Depuis la rentrée de janvier, François Fillon a rendossé son costume de « cogneur » face à la gauche. Il a noté la constance avec laquelle le chef de l'Etat se félicite publiquement de leur collaboration et il participe au comité stratégique hebdomadaire à l'Elysée. « Plus notre couple dure, meilleur il est », s'est félicité François Fillon hier soir. Le Premier ministre qui a mis en avant sa « ténacité » s'est cependant fait quelques ennemis de taille, tels Jean-François Copé et Jean-Louis Borloo. Sans parler de Rachida Dati qui lui reproche son manque de franchise et de courage. François Fillon a taclé cette dernière hier soir : « Chercher les caméras et la lumière n'est pas ma conception de la politique. »

ELSA FREYSSENET, Les Echos
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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 15:35

L’Elysée aurait demandé au chantier de Mennecy d’augmenter les effectifs le jour de la visite du chef de l’Etat, jeudi 02 février. En 2009, la télévision belge avait déjà révélé une histoire similaire.



Septembre 2009, Nicolas Sarkozy visite l’usine d’équipement automobile Faurecia en Normandie. La télévision belge RTBF diffuse un reportage sur les coulisses du déplacement et révèle que des employés d’autres sites sont venus spécialement pour le passage du président. Plus étonnant encore, les travailleurs qui figurent sur les prises de vue auraient été sélectionnés selon un critère de taille, excluant les "grands".

Selon un délégué syndicaliste du groupe, il s’agissait d’une demande de l’Elysée, qui aurait orchestré toute la visite, en concertation avec la Préfecture de l’Orme et les Renseignements Généraux. L’Elysée dément mais une ouvrière confirme dans le reportage que pour être sur la photo, il ne fallait pas être plus grand que le président. La direction de Faurecia publie, elle, un communiqué pour démentir "les rumeurs faisant état d’"exigences particulières de l’Elysée".

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 10:36

Nicolas Sarkozy l'a voulu, Bernard Arnault l'a fait. Le président de la République avait promis dimanche 29 janvier qu'il ne laisserait pas "tomber les gens de Lejaby" et l'ami de longue date, le PDG de LVMH, va lui permettre de sortir la tête haute de ce dossier devenu un symbole du "made in France" en péril.

Le site d'Yssingeaux (Haute-Loire), dont les 93 salariés fabriquent de la lingerie, était voué à une fermeture le 7 février. Les bonnes nouvelles sont rares, mais une offre sérieuse de reprise leur a été présentée mercredi 1er février par un fournisseur auvergnat de Louis Vuitton (la filiale la plus rentable de LVMH), la PME Sofama qui a proposé de réembaucher tout le personnel en CDI dès le 1er mars.

Une formation de six mois à un an, financée par l'Etat, devrait permettre aux ouvrières de passer de la corseterie à la maroquinerie. Deux millions d'euros d'investissements - là encore aidés par l'Etat au titre des fonds de revitalisation - permettront d'adapter l'atelier à sa nouvelle destination.

Cette solution inespérée a été mise sur pied en une dizaine de jours par Laurent Wauquiez, maire du Puy-en-Velay et ministre UMP de l'enseignement supérieur. "Ce combat n'est ni de droite ni de gauche, il fallait sauver les salariés", a-t-il expliqué. Il connaissait de très longue date Vincent Rabérin, le PDG de Sofama, lui-même originaire de Sainte-Sigolène (Haute-Loire). Son entreprise, installée dans l'Allier, à Espinasse-Vozelle, depuis 1989, compte 200 salariés qui fabriquent des articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie de luxe. Son principal client, LVMH l'a assuré de "lui allouer, au cas où sa proposition aboutirait, un plan de charge de plusieurs années, assurant le maintien des emplois sur place".

 

BOUFFÉE D'OXYGÈNE

Bernard Arnault, de son côté, qui doit publier jeudi 2 février des résultats historiques pour son groupe, se félicite : "Nous sommes fiers aujourd'hui de faciliter le sauvetage des emplois du site d'Yssingeaux et de contribuer ainsi à la bataille pour l'emploi en France."

"On fait ça pour Yssingeaux ", a déclaré le repreneur potentiel, très préoccupé par le sort de ces ouvrières et les difficultés économiques de la région. "Etre chômeur à Paris, ce n'est certainement pas drôle, mais être chômeur à Yssingeaux, c'est encore plus compliqué", a-t-il ajouté.

"C'est une bouffée d'oxygène", affirme Chantal Gibert, ouvrière mécanicienne. "C'est une victoire contre le fatalisme de la désindustrialisation. C'est parce que les filles se sont battues qu'elles ont pu faire bouger les choses ", commente Raymond Vacheron, représentant de la fédération CGT Textile.

 

D'autres offres de reprise pourront encore être déposées jusqu'au 6 février. Neuf dossiers ont déjà été examinés par les services de la préfecture.

L'épilogue heureux du dossier Lejaby - qui a ému la classe politique en pleine campagne électorale - cache la forêt. L'industrie textile reste sinistrée. Rien qu'au cours des huit derniers jours, l'entreprise ardéchoise Chomarat a annoncé 182 licenciements sur un total de 680 salariés et la PME Meryl Fiber, qui emploie 350 personnes dans la fabrication du polyamide, a été mise en liquidation par le tribunal de commerce d'Arras.

Nicole Vulser

source le Monde

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:30
L'Elysée aurait expressément demandé au responsable du chantier qu'a visité Nicolas Sarkozy jeudi de doubler le personnel. La raison ? Garantir une présence importante sur le site.

L'Elysée aurait expressément demandé au responsable du chantier qu'a visité Nicolas Sarkozy jeudi de doubler le personnel. La raison ? Garantir une présence importante sur le site. © REUTERS

Des personnes ont joué les ouvriers lors de la visite du président dans l'Essonne jeudi.

"Ils voulaient plus de monde autour de Nicolas Sarkozy". Un cadre du chantier de Mennecy, dans l'Essonne, qu'a visité jeudi le chef de l'Etat, s'est confié anonymement à Europe 1. Selon lui, l'Elysée aurait organisé dans les moindres détails ce déplacement, allant jusqu'à demander de doubler les effectifs le temps du passage du président.

De 60 à 120 ouvriers

Plusieurs dizaines de personnes, n'appartenant pas au chantier, seraient ainsi venues en plus de la soixantaine d'ouvriers présents quotidiennement, pour garantir une présence importante sur le site. Cette requête présidentielle n'est pas passée inaperçue aux yeux de ceux qui travaillent réellement sur le chantier.

"Il y en a qui sont venus d'autres chantiers", a affirmé l'un des ouvriers en intérim depuis plusieurs mois au micro d'Europe 1, assurant en avoir reconnu certains et ne pas s'être laissé berner. Des fournisseurs, des partenaires, des chefs de chantiers et même des inconnus parfois travaillant à l'autre bout du département francilien auraient été ainsi invités à venir faire de la figuration, selon un autre ouvrier. Ce dernier parle même de consignes patronales.

Les ouvriers et les faux ouvriers auraient été même priés de faire semblant de travailler devant la presse. Une consigne donnée, alors qu'à cause de la température glaciale ce jour, il leur était pourtant interdit de travailler. Aucun n'aurait dû se rendre sur le chantier. D'ailleurs, dès la fin de la visite, tous les ouvriers sont rentrés chez eux.

La possibilité pour tous d'"être présents"

Des consignes que l'Elysée ne nie pas. "Nous avons simplement voulu donner la possibilité d'être présents, à tous ceux qui ont, par le passé, ou auraient à l'avenir à travailler sur ce chantier", a expliqué le service communication de la présidence à Europe 1.

source europe1

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:28
Présidentielle: Geneviève de Fontenay annonce qu'elle votera pour François Hollande

A l'approche de l'élection présidentielle, de nombreuses personnalités annoncent, dans la presse, pour quel candidat elles vont voter. C'est notamment le cas de Geneviève de Fontenay. L'ex présidente du Comité Miss France s'est exprimée dans les colonnes du Parisien. 

"Je vais certainement voter pour Hollande, déclare-t-elle. On sent qu'il s'est préparé, qu'il n'est pas corrompu, qu'il est serein. Les Français ont besoin de quelqu'un en qui ils puissent avoir confiance, et qui ne les assommera pas. J'ai été impressionnée par son discours du Bourget mais très déçue qu'il ne mentionne pas Ségolène Royal. Quelle muflerie !". 

En 2002, Geneviève de Fontenay avait soutenu Arlette Laguiller. "C'était un choix affectif. Arlette, elle savait occuper le terrain, comme Marchais à l'époque. Nathalie Arthaud fait ce qu'elle peut, mais ça ne passe pas", a-t-elle indiqué. 

Avant d'ajouter qu'elle trouve Jean-Luc Mélenchon "trop brutal et parfois méprisant" et "choquant que Marine Le Pen puisse ne pas se présenter, faute de parrainages. L'élection de mes Miss, c'est plus démocratique que la présidentielle". 

source morandiniblog

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:22

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Le haras qui rit de Florence Woerth --- d'après l'Express

Alors ministre du Budget, Eric Woerth assiste avec sa femme

Florence au Prix de l'Arc de Triomphe 2009. Florence Woerth a fondé l'écurie Dam's, où se côtoie le gratin des affaires et du monde hippique.
Reuters

Gestionnaire avisée, Florence Woerth a aussi créé une écurie hippique, où se côtoie le gratin des courses et des affaires. Un petit monde ravi de la politique de Bercy en matière de défiscalisation ou de paris en ligne...

Nous sommes le 28 octobre 2008, à Neuilly-sur-Seine, dans les bureaux de Clymène,la société en charge de gérer la fortune de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal. Florence Woerth, alors directrice des investissements de Clymène, tient une assemblée générale extraordinaire. Non pour le compte de sa richissime patronne, mais pour ses affaires personnelles, où flotte un parfum de courses hippiques et de défiscalisation.
Autour de la table sont en effet réunis les actionnaires d'Ecurie Dam's, une société créée par l'épouse d'Eric Woerth en mai 2008. Son objet? Acheter, élever et faire concourir des chevaux de courses. Ses propriétaires? Exclusivement des femmes, et non des moindres.

 


Mariée au maire de Chantilly, Florence Woerth a fondé sa petite entreprise en compagnie de quatre égéries du luxe et du hippisme: Nathalie Bélinguier, épouse de Bertrand Bélinguier, P-dg du PMU jusqu'en avril 2009; Réjane Lacoste, à la ville Mme Michel Lacoste, le président du célèbre groupe au crocodile; Dominique Ades-Hazan, qui dirige, avec son mari, un groupe de prêt-à-porter haut-de-gamme; enfin Nicole Seroul, femme de Jean-Claude Seroul, président d'honneur du syndicat des propriétaires de chevaux de courses au galop.

Protocole bien réglé

A partir de ce quintet gagnant, l'écurie ne va cesser de s'agrandir. Et justement l'assemblée qui "squatte" les locaux de Liliane Bettencourt, en ce mois d'octobre 2008, doit entériner l'arrivée de nouvelles et influentes figures. Entre autres Caroline Guerrand-Hermès, héritière du groupe Hermès -où Florence Woerth siège désormais au conseil de surveillance; Agnès Touraine, ancienne dirigeante du groupe Lagardère, puis de Havas et enfin de Vivendi Universal, sous le règne de Jean-Marie Messier; Emmanuelle Bour-Poitrinal, première directrice générale des Haras nationaux et soeur du P-dg d'Unibail Rodamco, leader européen de l'immobilier commercial. Ou encore, côté people, Françoise Boulain, la réalisatrice de télévision, épouse de Thierry Roland, commentateur de foot et turfiste émérite.

 


Cette première vague sera suivie d'une deuxième, tout aussi sélect, le 11 juin 2009, à l'issue d'une nouvelle assemblée générale. Avec notamment Marie-Caroline Giral, fille de Jean-Louis Giral, figure du patronat du BTP français et ex-élu RPR. Ou encore Françoise Kron, épouse de Patrick Kron, le P-dg d'Alstom, invité au Fouquet's à célébrer la victoire présidentielle, le 6 mai 2007.

 


Chez Dam's, le protocole est bien réglé. Chaque nouvelle arrivante acquiert une ou plusieurs parts de l'écurie, à 7500 euros la part. Constituée initialement de 5 parts, pour un capital de 37 500 euros, l'écurie Dam's en compte aujourd'hui 48, pour un capital de 360 000 euros, et une trentaine d'actionnaires. Comment expliquer un tel pouvoir d'attraction, cette concentration inédite de VIP, où tout est luxe, CAC 40 et tiercé? La passion des chevaux? Sans doute.

 


Et peut-être, aussi, le goût de la défiscalisation. Florence Woerth est une gérante de patrimoine avertie. Elle a créé l'Ecurie Dam's quelques mois après la promulgation du premier grand oeuvre de Nicolas Sarkozy: la loi "TEPA" (Travail Emploi et Pouvoir d'Achat). Présenté comme un soutien à "la France qui se lève tôt le matin", le texte instaure le bouclier fiscal à 50% et, parmi d'autres dispositions, crée un avantage de taille pour les contribuables assujettis à l'ISF.

Une écurie est-elle une PME?

Ceux-ci obtiennent la possibilité de déduire de l'impôt sur la fortune 75% de leurs investissements directs dans des PME, à concurrence de 50 000 euros. Initialement, il s'agissait de stimuler le tissu industriel et la création d'emplois. Mais les "pros" de l'optimisation fiscale ont eu tôt fait de s'engouffrer dans la niche, en élaborant des placements sans risque ou presque, et n'ayant qu'un lointain rapport avec la notion de PME. "A l'époque, en juillet 2007, j'avais déjà mis en garde sur les risques d'abus, ce qui n'a pas manqué de se produire", soupire le député UMP Gilles Carrez, rapporteur général de la commission des finances, le 10 décembre 2008 à l'Assemblée nationale.

 


Ce jour-là, l'élu du Val-de-Marne soutient un amendement du groupe UMP, visant à réduire la portée de certains montages, effectués via des holdings, et jugés peu conformes à l'esprit comme à la lettre de la loi TEPA. Eric Woerth, alors ministre du Budget, monte au créneau, et s'oppose aux députés de son propre camp, quelque peu interloqués. "Je répète que le gouvernement ne souhaite pas que l'on resserre le dispositif permettant d'investir l'ISF dans les PME. Celui-ci doit au contraire être étendu à n'importe quel instrument juridique dès lors qu'il n'existe pas d'abus. S'il y en a, il faut les combattre, et non limiter le dispositif", explique-t-il.

 


Mais le ministre, dont le cabinet n'a pas répondu à nos questions, ne se prononce pas sur le bien-fondé de cette innovation des gérants de patrimoine: assimiler une écurie de groupe -réunissant plusieurs actionnaires- à une PME, afin de pouvoir profiter du rabais d'ISF. Parmi les plus en pointe sur ce créneau: une filiale du groupe Banque Populaire Caisse d'Epargne (BPCE), la Banque Privée 1818, spécialisée dans la gestion de fortune. Là où travaillait Florence Woerth jusqu'à son entrée chez Clymène, à l'été 2007. "Des écuries de groupe, gérées comme des petites entreprises, permettent de rentrer dans le monde des courses hippiques tout en réalisant une bonne opération financière", indique la banque 1818 dans sa communication. Et un peu plus loin: "Avec des champs aussi prestigieux dans le monde entier que Chantilly, première ville du cheval en France, ou Longchamp, il n'y a pas plus ludique pour voir courir son capital!"

 


Autre ardent promoteur du capital qui court: France Galop, la société qui organise toutes les grandes courses de plat et d'obstacle en France, et détient avec Cheval Français (son homologue pour le trot) près de 70 % du PMU. Florence Woerth a longtemps siégé chez France Galop, et plusieurs actionnaires de son écurie, ou leur famille proche, y occupent aujourd'hui une place en vue. A ces passionnés du cheval, France Galop assure une promotion appuyée: "DAM's, c'est une façon originale et trendy d'élargir un réseau d'influence féminin de manière agréable et conviviale."

"Hobby et placement"

Sans oublier de vanter les mérites financiers de ce type d'écurie. Ainsi dans l'Agefi, le 21 décembre 2007: "France Galop veut rendre plus accessible l'investissement dans un cheval de course par l'achat de parts dans les écuries. Le conseiller peut ainsi proposer à son client d'allier au plaisir une espérance de gain à risque amoindri."
Et des conseillers, fiscaux et financiers, il n'en manque pas chez Dam's. Parmi les derniers entrants se trouve notamment Mathilde de Cheffontaines-Decaudaveine, membre de l'UMP, secrétaire générale de l'Association des gérants de patrimoine privé, auteur d'un prémonitoire rapport, en 2007: "Les chevaux de course, hobby et placement."

 


Au-delà de l'attrait fiscal, l'écurie DAM's, comme la liste des invités du Fouquet's, présente une saisissante convergence d'intérêts financiers. Prenons la loi sur les jeux d'argent et les paris sportifs en ligne, dont Eric Woerth, en tant que ministre du Budget, a été le principal architecte et promoteur. France Galop et sa filiale, le PMU, se déclarent enchantés de son travail. "Le projet de loi est extrêmement positif et très favorable à l'institution des courses", rappelait Edouard de Rothschild, le président de de France Galop, dès le 30 mars 2009.

Un homme au coeur du système

Il est vrai que Bercy n'a pas lésiné sur les compensations accordées à la filière hippique. Le PMU a obtenu la permission de diversifier ses activités en proposant des paris sportifs en ligne; la taxe sur les paris en dur (la version papier) a été abaissée de 11,5% à 7,5%, soit un cadeau annuel, pour le PMU, estimé à une grosse centaine de millions d'euros - et autant de moins dans les caisses publiques; les opérateurs de paris hippiques en ligne devront verser aux organisateurs des courses, France Galop et Cheval Français (pour le trot), une redevance comprise entre 7,5% et 9% du montant des paris récoltés; le taux de retour aux parieurs est plafonné à 85% de leur mise, ce qui limite la concurrence et assure une marge encore plus confortable au PMU.

 


Enfin le gouvernement s'est apparemment engagé à maintenir le monopole du PMU sur le réseau en dur, les bons vieux bars PMU. "Il faut savoir que, dans la phase en amont de ce projet de loi, la fin du monopole du PMU a été négociée par la filière hippique, notamment par le président de France Galop, avec la contrepartie que le PMU puisse prendre des paris sportifs (...) Et aujourd'hui, comme on me l'a confirmé récemment à Bercy, les Etats sont plus déterminés que jamais à ne pas ouvrir le réseau en dur", confie Hubert Monzat, le directeur général de France Galop, dans une interview à Paris Turf, le 14 février 2010.

 


Celui-ci est particulièrement bien placé pour obtenir des assurances de Bercy et d'Eric Woerth, avec qui il a longuement travaillé. Sous-préfet de Senlis, entre 1999 et 2002, Hubert Monzat avait mobilisé les financements du prince Karim Aga Khan IV, propriétaire d'une prestigieuse écurie de chevaux, pour la rénovation de l'hippodrome et du château de Chantilly, ville dont Eric Woerth est le maire depuis 1995. Ensuite, en juin 2007, Hubert Monzat a été recruté par Eric Woerth au ministère du Budget, avec le titre de conseiller spécial, et la mission de préparer la loi sur les jeux d'argent et les paris sportifs en ligne...

Le PMU, grand gagnant

Ayant contribué à une loi très favorable à France Galop - de l'avis de son propre président, Edouard de Rotshchild, Hubert Monzat a ensuite été nommé, en juin 2008, directeur général de cette même société. "Rien à voir avec son rôle au ministère du Budget, même si son expérience de l'ouverture du marché des paris en ligne a pu constituer un plus. Mais la raison première, c'est que M. Monzat est un très fin connaisseur du monde hippique. Du reste, nous lui avions proposé le poste deux fois déjà, en 2002 et 2007", précise-t-on chez France Galop. Quoi qu'il en soit, la promotion d'Hubert Monzat a été rendue possible par la démission, quelques jours plus tôt, de son prédécesseur, Emmanuelle Bour-Poitrinal. Laquelle est ensuite devenue actionnaire de l'écurie Dam's de Florence Woerth.

Autre grand gagnant de la loi sur les paris en ligne: le PMU, filiale de France Galop. Avec, ici encore, des connexions entre la tête de l'entreprise et l'écurie de Florence Woerth. L'une des co-fondatrices et co-actionnaires de Dam's est en effet Nathalie Bélinguier, épouse de Bertrand Bélinguier, p-dg du PMU jusqu'en avril 2009. Celui-ci vient de prendre la présidence de la toute nouvelle Fédération française des entreprises de jeux en ligne (FFEJEL), chargée de veiller aux intérêts de ses membres, notamment en incitant les pouvoirs publics à lutter contre la concurrence indésirable.
La FFEJEL réunit La Française des Jeux, le PMU, ainsi qu'EurosportBet, filiale du groupe de Martin Bouygues, et les casinos Lucien Barrière, présidés par Dominique Desseigne, patron du Fouquet's. Ils devraient être bientôt rejoints par Betclic, appartenant à Stéphane Courbit, avec Alain Minc pour actionnaire de référence; et par PokerStars, dirigé en France par Alexandre Balkany, fils du député Patrick Balkany. Autant de cracks qui, sur le champ des affaires, portent les couleurs du sarkozysme.
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