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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 09:17
Nadine Morano a-t-elle acheté des followers sur Twitter ?

Nadine Morano est soupçonné d'avoir acheté des followers pour gonfler son nombre d'abonnés sur Twitter.

A l'heure actuelle, la ministre de l'Apprentissage est suivie par plus de 53 000 abonnés.

"Cette audience est sujette à caution, depuis que les Anonymous ont révélé sur internet un document pointant du doigt les récents abonnés de la ministre UMP" indique le site Internet.

 

Pour les Anonymous, des comptes auraient été créés afin de faire monter la popularité de la ministre sur Twitter. Ces faux comptes ne possèdent ni photo, ni aucun élément sur leur personnalité.

 

"Et surtout le recours soit à des logiciels soit à des sociétés spécialisées, lesquelles n’offrent pas ce type de services gratuitement. D’où la question que se pose ouvertement les internautes : Nadine Morano a-t-elle achetée ses followers?" se demandent plusieurs sites internet.

 

 «Non je n'achète pas de followers c'est grotesque», dément la principale interéssée, cet après-midi sur Twitter.

 

De son côté, le quotidien Métro affirme: "La ministre de l'Apprentissage n'est pas la seule à être suivie par des comptes peu actifs. Un rapide coup d'oeil sur le profil de François Hollande fait le même état des lieux : des dizaines de followers sans avatar et seulement quelques abonnés. Même son de cloche du coté d'Eric Besson, également très présent.

 

Par ailleurs, si on consulte les stats des followers de la ministre, on s'aperçoit aussi que la courbe est assez constante : pas de "pic" constaté, mais une progression stable. De là à dire qu'il y a du #moranobashing dans l'air..."

Rappelons qu'une opération a été lancée, cette semaine, sur Twitter afin que les followers de Nadine Morano se désabonnent de son compte

source morandini

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 06:39

TRIBUNEDans une tribune à «Libération», la première secrétaire du Parti socialiste réagit à l'interview du président dans «le Figaro Magazine».

Par MARTINE AUBRY Première secrétaire du Parti socialiste

Martine Aubry à Reims, le 8 février 2012.

 

Avec son interview au Figaro Magazine, M. Sarkozy commence sa campagne de 2012 comme il a gouverné depuis 2007: en voulant désigner des boucs émissaires -les chômeurs, les étrangers, les homosexuels, les professeurs, la gauche...- qui seraient les responsables de tous les maux du pays. Une nouvelle fois, il cherche à diviser les Français au lieu de les rassembler.

 

Une campagne électorale doit être un grand moment de débat, particulièrement dans la crise que traverse notre pays, pas de stigmatisation comme le pratique M. Sarkozy. Ce devrait être un moment d'examen de son bilan, le candidat sortant en rajoute dans la défausse. Ce devrait être un moment où l'on parle de solutions, il n'en apporte aucune, ni pour sortir de la crise, ni pour faire reculer les inégalités, ni pour faire progresser la démocratie, ni pour redonner sa voix et son poids à la France dans le monde:

 

 il se contente de proférer des accusations comme il l'a toujours fait.

Le jour même où Renault annonce une nouvelle délocalisation et alors qu'il y a mille chômeurs de plus chaque jour et un million depuis cinq ans, M. Sarkozy explique que si les chômeurs sont au chômage, c'est de leur faute. Après un premier quinquennat à fabriquer de l'injustice et du chômage, il candidate à un second pour radier des chômeurs!

 

Alors que la dette de la France a augmenté de 612 milliards en cinq ans avec notamment la multiplication des cadeaux aux privilégiés, M. Sarkozy voudrait faire croire que c'est de la faute des collectivités locales. Mais les collectivités locales n'y sont pour rien: leur dette, c'est moins de 7% de l'endettement public, leurs comptes sont en excédent. Heureusement qu'elles ont été là pour atténuer autant qu'elles le pouvaient les dégâts de la crise et du sarkozysme !

 

Et ceux qui vont payer l'addition, ce ne sont pas les financiers qui ont été choyés, ce sont les salariés et les retraités qui sont taxés par la TVA Sarkozy à 21,2% annoncée lors de l'intervention télévisée du 29 janvier, qui va réduire encore un pouvoir d'achat qui n'a cessé de fondre depuis cinq ans!

 

Et je n'ai rien vu dans cette interview ni sur l'emploi, qui devrait être la priorité numéro un, ni sur le pouvoir d'achat, ni sur la santé, ni sur le logement, ni sur la sécurité. Ni sur la vraie compétitivité, c'est-à-dire l'innovation, la recherche, la formation, la qualité du dialogue social. La vraie compétitivité, c'est tout le contraire de la course sans fin à la baisse des salaires que M. Sarkozy voudrait enclencher en autorisant les entreprises à revoir les contrats de travail sans l'accord des salariés, avec ces mal-nommés accords de «compétitivité-emplois», qui sont en réalité des accords pour «travailler plus et gagner moins».

 

M. Sarkozy nous annonce des référendums pour 2012 sur des sujets qui ne régleront aucun problème et opposeront les français. Le vrai référendum, il a lieu les 22 avril et 6 mai. Il opposera un président sortant sans cap et qui porte une conception rétrograde de la société et étriquée de la France. Et un homme qui a une vision pour redresser la France dans la justice, la volonté de rassembler les Français dans la confiance et la fraternité. Un homme qui veut que, malgré la crise, notre pays retrouve le chemin du progrès en assurant notamment l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, en bâtissant une sécurité sociale professionnelle, en ouvrant le mariage et l'adoption à tous les couples et en accordant le droit de vote des étrangers aux élections locales: François HOLLANDE.

 

M. Sarkozy prétend parler de «valeurs»! Tout dans son discours tourne le dos à celles de la République. Les valeurs que nous voulons retrouver avec François Hollande, c'est la liberté qui rime avec égalité, c'est la fraternité, c'est la laïcité: la France n'a jamais été aussi belle, aussi confiante en elle, et aussi admirée que lorsqu'elle a su les porter haut en son sein et partout dans le monde.

source libération

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 06:04

Hervé Gattegno, rédacteur en chef au "Point", intervient sur les ondes de RMC du lundi au vendredi à 8 h 20 pour sa chronique politique "Le parti pris".

 

Nicolas Sarkozy accorde un long entretien au Figaro Magazine dans lequel il lance notamment l'idée d'un référendum sur le statut des chômeurs. Est-ce que ce texte marque sa véritable entrée en campagne ? Votre parti pris : Nicolas Sarkozy a oublié la présidentielle ! Vous n'êtes pas sérieux...

 

 

C'est une observation qui peut paraître baroque ou sarcastique, mais, à lire cette longue interview, la question mérite d'être posée. Voilà un président dont la France entière sait qu'il va être candidat, dont tout le monde peut observer qu'il est déjà en campagne (presque un discours par jour !) et qui commence même à décliner son programme - et malgré tout ça, il ne mentionne pas une seule fois l'élection qui arrive.

 

 Il dit qu'il a réfléchi, que le moment approche... Il explique tout ce qu'il compte faire, réformer, transformer, mais sans tenir compte du fait que son mandat se termine - et que, pour mettre tout cela en pratique, il faut qu'il soit réélu. Il fait comme s'il voulait rester président sans avoir besoin d'être candidat. Ce n'est pas un coup d'État, parce qu'il y aura bien une élection et qu'il sera bien candidat ; mais ça ressemble fort à un coup d'esbroufe. Ou à un coup de poker.

 

La proposition qui retient l'attention, c'est cette réforme qui imposerait aux chômeurs de suivre une formation ou d'accepter un emploi - et qui pourrait être soumise à un référendum. Qu'en pensez-vous ?

C'est une idée inspirée du "modèle allemand" cher à Nicolas Sarkozy. Sur le plan social, elle n'est viable que si elle est précédée d'une immense réforme de la formation professionnelle - parce que le système actuel serait bien incapable d'offrir des formations à tous les chômeurs qui le demanderaient. Donc, c'est un projet qui n'est réalisable qu'en plusieurs années. Sur le plan politique, ça peut sembler habile, parce que c'est toujours flatter l'opinion que de promettre qu'on donnera "la parole au peuple". Sauf que s'il croit à cette idée, il n'y a pas besoin d'attendre des années : il suffit de l'inscrire en tête de son projet. S'il est réélu, il fera cette réforme. S'il est battu, on saura que les Français n'en voulaient pas.

 

Nicolas Sarkozy explique que le référendum permettrait de "surmonter les blocages" de la société et qu'il veut, d'une façon générale, donner du pouvoir aux Français. Vous n'êtes pas d'accord ?

Dans la théorie, pourquoi pas. Il faut quand même observer qu'en cinq ans il n'a pas organisé un seul référendum. Il a créé le référendum d'"initiative minoritaire", mais sans faire adopter la loi organique qui permettrait de le mettre en oeuvre. La réalité, c'est que l'instrument du référendum jure avec la pratique présidentielle de Nicolas Sarkozy : cela revient à faire trancher les citoyens alors qu'il était convaincu, en arrivant à l'Élysée, qu'il lui revenait de décider de tout. Si on prend sa proposition au pied de la lettre, c'est la fin explicite de l'omni-président. On n'est pas obligé d'y croire.

 

François Hollande répond : "Le vrai référendum, c'est l'élection présidentielle." Il a raison ?

Il exprime son désir, qui, pour l'instant, correspond à une réalité : fonder l'élection sur le rejet de Nicolas Sarkozy. À l'inverse, Nicolas Sarkozy sait que, compte tenu de son impopularité, il n'aura une chance de l'emporter qu'en s'extirpant de ce piège. Pour cela, son calcul est d'entraîner les Français à se prononcer non pas sur des personnes, mais sur des idées, des "valeurs" - à se demander s'ils se sentent "de droite" ou "de gauche", à choisir un modèle de société plutôt qu'un candidat. À réfléchir sur eux-mêmes plutôt que sur les hommes (et les femmes) qui se présentent à l'élection. On attendait une entrée en campagne coup-de-poing ; c'est un coup de poing... d'interrogation.

source le point

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 16:52


Marine Le Pen a estimé vendredi matin, sur BFM TV, que Nicolas Sarkozy fera tout pour l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle.

Pour Marine Le Pen, « le président de la République table sur (son) absence » du scrutin présidentiel
Pour Marine Le Pen, « le président de la République table sur (son) absence » du scrutin présidentiel
 

La dérive à droite du discours de Nicolas Sarkozy, comme l'ont illustrée ses propositions pour la France jeudi, n'est clairement pas du goût de tout le monde. Vendredi matin sur BFM TV, Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle, considère que l'actuel chef de l'État mettait en œuvre une stratégie destinée à prendre des voix à l'extrême droite. « Nicolas Sarkozy n’a plus aucune crédibilité dans ces domaines. Ni sur l’immigration, ni sur la lutte contre l’insécurité, ni évidemment sur cette problématique de l’assistanat », estime la présidente du FN.

Cliquez ici !

 

Pour Marine Le Pen, toujours confrontée à des difficultés pour recueillir les 500 parrainages d'élus nécessaires à sa candidature, l'actuel président « cherchera à (l') empêcher d’être candidate, toute sa stratégie électorale tourne autour de cette absence supposée ». Quand bien même Sarkozy aurait affirmé qu'un « courant politique qui réunit plusieurs millions de citoyens à chaque élection doit pouvoir être représenté » à l'élection présidentielle.

"Le président table sur mon absence" 

« Il a dit lui-même qu’il était contre l’anonymat des parrainages. Alors qu’il avait lui-même demandé lorsqu’il a été élu, à ce que M. Fillon change ce processus, réagit la présidente du FN. Aujourd’hui, il trouve que ce processus ne doit pas être changé. On voit bien qu’il y a une très grande hypocrisie. Très clairement tout permet de dire maintenant que le président de la République table sur mon absence. »

 

Cette absence envisagée sera-t-elle effective ? « Je dois en être aujourd’hui à 380 promesses. Et par conséquent il m’en manque encore un grand nombre, que nous allons chercher sur le terrain avec beaucoup d’énergie. Mais je demande aux maires encore une fois de ne pas tomber dans ce scandale démocratique qui voudrait que l’UMP et le PS décident qui est candidat et qui ne l’est pas. Il faut qu’ils fassent preuve de courage », déclare une nouvelle fois Marine Le Pen.

source france soir

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 16:33
Bayrou : Sarkozy veut "mettre le pays à feu et à sang"

Présidentielle 2012

 

François Bayrou, candidat du MoDem à l'Élysée, a violemment réagi jeudi aux propositions formulées par Nicolas Sarkozy dans le ''Figaro Magazine'', en qualifiant son projet de référendum sur les indemnisations des chômeurs de "pernicieux".

Pour le candidat du MoDem à la présidentielle François Bayrou, "cibler les chômeurs, c'est une perte inacceptable du sens des responsabilités"
Pour le candidat du MoDem à la présidentielle François Bayrou, "cibler les chômeurs, c'est une perte inacceptable du sens des responsabilités"
 
 François Bayrou, candidat du MoDem à l'élection présidentielle, montre les dents. En déplacement dans l'Orne, il s'en est violemment pris jeudi à Nicolas Sarkozy et à son idée de référendum sur les indemnités des chômeurs, formulée dans un long entretien au ''Figaro Magazine''. L'annonce du président de la République « est une idée pernicieuse qui montre à quel point le pouvoir est aujourd'hui dans le désarroi », a déclaré le candidat centriste. « Cibler les chômeurs, en faire un sujet d'affrontement au sein de la société française, comme s'ils étaient le problème, et pas l'absence d'emploi, c'est une perte inacceptable du sens des responsabilités ».
Cliquez ici !
"Ennemis publics"
 

François Bayrou voit même dans ce projet un mauvais présage: « si on veut mettre le pays à feu et à sang en faisant des chômeurs des ennemis publics, en leur faisant porter scandaleusement le poids des difficultés du pays, on fait courir les plus grands risques à la solidarité qui seule fait les pays en bonne santé ».

Le chef de l'Etat se perd "dans la quête éperdue d'un électorat dont il croit que l'extrémisme est la clé", a-t-il accusé.

 

Alors que Nicolas Sarkozy droitise son discours, le leader du MoDem, qui s'affaisse dans les sondages avec désormais  environ 10% d'intentions de vote, en a donc profité pour rappeler à lui ses anciens camarades centristes: « ce qui apparaît de plus en plus aujourd'hui, c'est que la droite républicaine française et les modérés qui se réclament du Centre ne peuvent pas soutenir plus longtemps une démarche politique qui fait courir de si grands risques à la société française et à l'unité du pays ».

source francesoir

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 09:40
Woerth mis en examen, mauvaise nouvelle pour la campagne de Sarkozy

Même débarqué du gouvernement en novembre 2010, Eric Woerth continue d'être un boulet pour le président de la République.

 

Le trésorier de la campagne 2007 du chef de l'Etat est mis en examen pour "recel" dans le volet politique de l'affaire Bettencourt. Pile au moment où Nicolas Sarkozy s'apprête à entrer officiellement en campagne. 

A l'Elysée, à l'UMP, dans la majorité, le "ouf" de soulagement a été poussé trop vite. Mis en examen pour "trafic d'influence passif" mercredi, Eric Woerth est bel et bien, ce jeudi, poursuivi pour "recel à raison d'une présumée remise de numéraire qui lui aurait été faite par Patrice de Maistre", précise le parquet, dans le volet politique de l'affaire Bettencourt.

 

Les juges bordelais ont ainsi commencé à écrire le pire scénario pour la Sarkozie: celui d'irrégularités dans les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. 

 

Evidemment, rien ne dit qu'Eric Woerth a reçu de Liliane Bettencourt 150 000 euros en liquide pour les remettre à l'actuel chef de l'Etat, mais l'hypothèse paraît suffisamment crédible aux enquêteurs pour qu'elle soit officiellement étudiée. Les comptes de Nicolas Sarkozy, saisis en janvier dernier, vont donc être épluchés dans les moindres détails.

  

Polluer la campagne

Même débarqué du gouvernement en novembre 2010, Eric Woerth continue d'être un boulet pour le président de la République. Député de l'Oise, il occupe toujours des fonctions au sein de l'UMP: il en est un des conseillers politiques et participe aux réunions de la cellule "Riposte". 

 

L'annonce de sa mise en examen ne pouvait pas plus mal tomber pour le chef de l'Etat en plein lancement de sa candidature. Jusqu'ici, il s'était limité à des démentis, dont un particulièrement affirmatif le 12 juillet 2010. Il répétera cette version au fil de l'enquête. Mais, désormais, les informations risquent de se succéder. Et polluer sa campagne. Comme celles dans l'affaire Karachi, autre scandale politico-financier supposé. A l'immense différence que dans ce dossier, Nicolas Sarkozy a toujours pu objecter qu'il n'était "que" porte-parole du candidat Balladur en 1995.

  

Du pain bénit pour les adversaires de Sarkozy

Le nouvel épisode de l'affaire Woerth, c'est en tous cas du pain bénit pour les adversaires de Nicolas Sarkozy. Jean-Luc Mélenchon ne devrait pas se gêner pour tonner contre le chef de l'Etat. Tout comme Eva Joly, qui a fait de la lutte contre la corruption une valeur cardinale de sa carrière de magistrate et aujourd'hui de candidate. François Bayrou, qui avait promis "aux Français la fin des affaires qui salissent notre pays" lors de sa déclaration de candidature en décembre dernier, ne devrait pas rester inactif. Quant à Marine Le Pen, pourfendeuse du "système UMPS", inutile d'en dire plus.

 

François Hollande s'est, lui, toujours montré plus prudent sur ce terrain, voulant préserver la présomption d'innocence, ne serait-ce que pour mieux la brandir en cas d'attaques venues de la droite sur les affaires Guérini, Kucheida ou Navarro

 

Le candidat PS peut, de toute façon, supposer que l'opinion publique fera son boulot, qu'elle discréditera d'elle-même le chef de l'Etat, si d'aventure, les enquêteurs venaient à tomber sur une bombe, planquée dans les comptes de 2007.

source l'express  

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 06:37

 

Les journalistes du "Figaro" se sentent enrôlés dans l'actuelle majorité. Ils demandent à Étienne Mougeotte un peu plus d'"honnêteté" dans le traitement de la campagne.

Étienne Mougeotte (à gauche) préside la conférence de rédaction du "Figaro".

Étienne Mougeotte (à gauche) préside la conférence de rédaction du "Figaro".

 

 

Le général de Gaulle avait 77 ans quand éclata Mai 68. Étienne Mougeotte, quant à lui, connaît l'une de ses premières frondes au Figaro à près de 72 ans. À TF1, ça filait plus doux... Les journalistes, réunis en assemblée générale, ont adopté un texte qui exprime un certain malaise vis-à-vis de la ligne suivie par le quotidien. Ils demandent à Étienne Mougeotte de "veiller à ce que les articles, mais aussi les titres et les manchettes, rendent compte de manière complète et pluraliste de l'actualité (...) sans occulter tel ou tel sujet au motif qu'il pourrait embarrasser l'actuelle majorité".

Contacté par Le Point, Étienne Mougeotte n'en fait pas un drame. "Moi, leur texte me va très bien. Ils m'ont demandé un rendez-vous et je les vois la semaine prochaine, confie-t-il au Point. Je ne vais pas vous apprendre que la une d'un journal doit être vendeuse et accrocher son public. Les unes de Libération accrochent un lectorat de gauche, notre public est de droite et du centre. Dans les focus groups auxquels j'assiste en province derrière une vitre teintée, je n'ai jamais entendu un lecteur se plaindre de la ligne politique du journal. Au contraire, ils seraient plutôt demandeurs qu'on aille plus loin."

Chacun ses ouailles

Les journalistes du Figaro, quotidien propriété du sénateur UMP Serge Dassault, font observer à leur direction que le titre "n'est pas le bulletin d'un parti, d'un gouvernement ou d'un président de la République". Ce n'est pas la première fois que la société des journalistes du titre attire l'attention d'Étienne Mougeotte sur les partis pris du journal. Ce dernier avait convié les mécontents à postuler à Libération. En référence à cet épisode, le texte adopté souligne que les journalistes du Figaro sont "fiers du titre auquel ils collaborent" et "n'envisagent pas de postuler ailleurs pour se sentir à l'aise dans leur profession".

 

Précisément, voyons comment Libération et Le Figaro hiérarchisent l'information en une. En ce jeudi 9 février, Libération monte l'affaire Woerth en une, au Figaro, elle n'y figure pas. Le 8 février, Le Figaro titre "Le dérapage d'un député PS enflamme la campagne", à propos de l'incident parlementaire provoqué par Serge Letchimy opposé aux propos de Guéant sur les civilisations.

 

 Pas de Letchimy en une de Libération ce jour-là. Le 7 février, Le Figaro rebondit sur l'interview croisée de Sarkozy et de Merkel et titre sur leur "pacte anti-Hollande." Du côté de Libération, c'est Jean-Luc Mélenchon qui tient la vedette en tant qu'invité spécial du journal.

 

 Une phrase de son entretien est reprise en une : "Il faut frapper, frapper, frapper". Le 6 février, Libération y va franco avec ce titre : "Classes populaires : On l'a assez vu". C'est bien entendu Nicolas Sarkozy qui est visé.

 

Au Figaro, le même jour, on préfère souligner que "Merkel affiche son soutien à Sarkozy". Parfaite illustration du propos d'Étienne Mougeotte : chacun parle à ses ouailles. Pas vraiment un scoop. Au-delà même de l'idéologie respective des deux titres, il s'agit aussi de bon sens marketing...

source le point

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 06:14
L'ancien ministre et ex-trésorier de l'UMP, Eric Woerth, a été mis en examen mercredi pour trafic d'influence passif après avoir été entendu pendant près de douze heures par les juges en charge de l'affaire Bettencourt à Bordeaux.
L'ancien ministre et ex-trésorier de l'UMP, Eric Woerth, a été mis en examen mercredi pour trafic d'influence passif après avoir été entendu pendant près de douze heures par les juges en charge de l'affaire Bettencourt à Bordeaux. | Bertrand Guay
L'ancien ministre , , a été de nouveau mis en examen jeudi 9 février, cette fois pour «recel de illicite de parti politique» dans l'enquête sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a déclaré à Reuters son avocat, Jean-Yves Leborgne. Alors que celui-ci avait laissé entendre quelques minutes plus tôt qu'il n'y avait pas de nouvelles poursuites, l'ex-ministre s'est bien vu notifier des poursuites sur la partie du dossier qualifiée d'éventuel «financement illicite de parti politique».
Une allégation portant sur un versement supposé de 150 000 euros en espèces pour la campagne de Nicolas Sarkoy en 2007. 

Le 10 janvier dernier le quotidien Sud Ouest révélait que les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007 faisait désormais l'objet d'une réquisition judiciaire. Des réquisitions, selon le quotidien, liées à l'affaire Bettencourt.


Le recel, c'est quoi ?


L'article 321-1 du code pénal définit le recel comme le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit. Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit.

Les éléments constitutifs du recel sont l'infraction ayant procuré la chose, et la détention de la chose elle-même (créance ou bien). Pour prouver le recel, il faut donc que le receleur détienne la chose ou la dissimule, peu importe la durée de la détention, le fait d'avoir été intermédiaire ou non, ou encore que la chose ait été acquise à titre onéreux ou gratuit.
Mais la détention matérielle de l'objet n'est pas nécessaire pour constituer le recel. Le simple fait de profiter du fruit de l'infraction constitue déjà un recel. La mauvaise foie est quant à elle l'élément moral qui constitue le recel. Cela signifie que le receleur connaissait l'acte matériel de recel, et savait que son origine était frauduleuse.

Le recel est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 375000 euros d'amende. Le receleur reste poursuivable si l'auteur de l'infraction est inconnu, n'est pas poursuivi, ou bénéficie d'une immunité. L'auteur de l'infraction d'origine, quant à lui ne peut être poursuivi pour recel.



Woerth mis en examen pour trafic d'influence passif

Alors que tout autre chef semblait presque exclu, il s'agit de la deuxième mise en examen en cette deuxième journée d'audition. Mercredi, à l'issue d'une journée d'audition palais de justice de Bordeaux, l'ex-ministre Eric Woerth avait déjà été mis en examen du chef de trafic d'influence passif, délit prévu et réprimé par les articles 432-11 et 432-14 du Code pénal, ajoute le parquet.

Le trafic d'influence passif, c'est quoi ?

Le trafic d'influence est une notion voisine de la corruption. L'article 432-11 du droit pénal français définit le trafic d'influence passif comme le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, chargée d'une mission de service public, ou investie d'un mandat électif public, de solliciter ou d'agréer, sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour elle-même ou pour autrui. Et cela :
  • soit pour accomplir ou pour s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat.
  • soit pour abuser de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d'une autorité ou d'une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable.
Le trafiquant se présentant comme un intermédiaire entre le bénéficiaire potentiel et le destinataire de cet abus, il y a trafic actif lorsque l'initiative est prise par un particulier qui demande à la personne influente d'en abuser. Le trafic passif a lieu lorsque l'initiative est prise par la personne influente. Le trafic d'influence passif est puni au maximum de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.

Matériellement, il y a trafic d'influence dès lors que des manoeuvres ont été effectuées pour faire jouer le trafiquant. Moralement, il y a trafic d'influence lorsque l'auteur a eu conscience d'abuser de son influence illégalement ou de demander d'en abuser et qu'il a eu la volonté de faire obtenir ou d'obtenir d'une autorité une décision favorable.



Dans l'affaire Eric Woerth, le trafic d'influence passif pourrait viser notamment le possible échange de bons procédés qui aurait permis à Florence Woerth de trouver un travail dans la société Clymène en 2007, tandis qu'Eric Woerth faisait obtenir la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, le directeur de Clymène, un an plus tard
source le parisien.
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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 05:55

CHRONIQUE «ENTRE LES LIGNES»Pendant toute la campagne présidentielle, Antoine Guiral décrypte le dessous des cartes politiques.

Obsédante campagne de 2007. C'est plus fort que lui, le chef de l'Etat ne parvient pas à s'en détacher pour inventer autre chose. Cette victoire l'impressionne toujours autant... Elle est son horizon indépassable. Dans son entretien fleuve sur les «valeurs» à paraître dans le Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy remet ce coup de barre à droite toute, qui lui avait valu cinq ans plus tôt de détourner à son profit une large part de l'électorat FN.

 

 Signe de sa grande panne d'imagination, il donne dans le comique de répétition en allant jusqu'à reprendre mot pour mot en 2012 une expression martelée dans tous ses discours de 2007 à propos des «racines chrétiennes» de la France: «Voyez le long manteau d'églises et de cathédrales qui recouvre notre pays», dit-il dans son entretien au journal.

 

Plombé par des sondages atones, chahuté par des troupes qui doutent ouvertement de sa capacité à l'emporter, le président de la République est en quête d'une introuvable martingale politique pour sortir la tête de l'eau. Ses équipes ont disséqué les campagnes de ses prédécesseurs (Chirac, Mitterrand, Giscard), candidats comme lui à leur succession.

 

 Ses communicants se sont retournés les méninges pour échafauder maint scénarios d'entrée et de conduite de campagne. Tout a été mouliné, trituré, décortiqué... Mais au final, Sarkozy fera du Sarkozy! Même trame, mêmes «trucs» qu'en 2007 avec l'espoir que renaisse la « magie» évanescente...

«Dominer le terrain des idées»

Pour tenter à nouveau de frapper les esprits, il signe sa pré-déclaration de candidature avec un référendum sur les obligations pour les chômeurs. Il s'agit tout d'abord de «dominer le terrain des idées», confiait jeudi à Libération Brice Hortefeux. Imprimer la cadence, faire tourner le débat autour de ses idées:

 

Nicolas Sarkozy a tant usé de ces ficelles qu'il ne surprend plus et donne un sentiment de perpétuelle fuite en avant. A travers cette proposition de consultation, l'autre idée remise au goût du jour consiste à diviser, à stigmatiser les plus faibles dans la société et à faire s'abattre sur eux le couperet de mesures dites de «bon sens». Pas très rassembleur pour un président de la République sortant mais qu'importe!

 

A ce jour, Nicolas Sarkozy estime qu'aucune des propositions de François Hollande n'a marqué l'opinion. Il juge par ailleurs «stupide» de désigner la finance comme ennemi sans accompagner le propos d'un véritable projet politique. Le sien commence par la réaffirmation de valeurs propres à fédérer toutes les droites.

 

 Le message subliminal reste le même qu'en 2007 avec l'identité nationale: avec ou sans Le Pen, la vraie droite, ce sera finalement toujours lui. Ce qui ne l'empêche pas de réfuter le terme de «conservatisme» dont il affuble tous ses adversaires. Contre tous les «conservatismes», il sera donc «le candidat de la réforme», selon son ami Hortefeux, après avoir été celui de la rupture voilà cinq ans.

 

Le professionnalisme et l'audace d'antan ressemblent fort aujourd'hui à de l'improvisation et à du désarroi.

source libération

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 05:09

 

Le candidat socialiste a détaillé son programme en matière d'éducation, jeudi. L'occasion de répondre au quasi-candidat Sarkozy.

François Hollande à Orléans, jeudi soir.

François Hollande à Orléans, jeudi soir.

 

Martine Aubry avait adopté le mot durant la primaire, alors que François Hollande, prudent, l'avait écarté. Jeudi soir, à l'occasion d'une journée et d'un meeting consacrés, à Orléans, à l'éducation, le candidat socialiste à l'Élysée a repris le mot : la refondation de l'école. Hollande veut aller loin, et vite, pour réformer l'éducation, qu'il considère comme la "première promesse de la République".

"Il y a une dette éducative, comme il y a une dette financière", a critiqué Hollande. L'idée essentielle est de privilégier un enseignement par les compétences plus que par disciplines au collège. Les enseignants devront faire des efforts : même s'il ne l'a dit ce soir, dans la salle des fêtes de Saint-Jean-de-la-Ruelle, qu'à mots couverts, le candidat PS souhaite rendre obligatoires le suivi individualisé, le travail en équipe, l'accueil des parents, etc. Une petite valorisation salariale pourrait faire passer la pilule auprès des profs.

Semaine de quatre jours... et demi

Le candidat compte surtout sur sa promesse, réitérée ce soir, d'affecter 60 000 postes à l'Éducation nationale (dont 5 000 dans le supérieur) pour les convaincre d'accepter ses réformes. De plus, François Hollande entend reprendre la formation initiale des enseignants, en rétablissant notamment l'année de stage. Un cursus de formation continue sera aussi imposé aux enseignants durant leur carrière.

Le paquet sera mis sur la maternelle et le primaire : augmentation de la scolarisation des élèves de deux ans, obligation d'accueil des enfants de trois ans dans le public, renforcement de l'encadrement dans les écoles situées dans les quartiers difficiles, fin des évaluations "permanentes", allongement de la semaine de classe (elle devrait passer de quatre à quatre jours et demi) et de l'année scolaire en rognant sur les vacances d'été... La sécurité dans tous les établissements sensibles sera assurée par de nouveaux professionnels chargés de la prévention et de la sécurité.

"Clarté"

"C'est la première fois que le PS est aussi clair sur l'éducation", assure un conseiller de François Hollande. Il lui faudra malgré tout se frotter aux syndicats, qui sont loin de tous partager le bien-fondé des réformes.

 

 Mais François Hollande, qui avait rendu dans l'après-midi un bel hommage à Jean Zay, ministre de l'Éducation nationale du Front populaire fusillé par des miliciens en juin 1944, entend faire de la réforme de l'enseignement l'un des chantiers-phares de son quinquennat, s'il est élu en mai. Il a annoncé ce soir qu'il voulait en débattre dès l'été avec les syndicats enseignants, avant de présenter au Parlement une loi de programmation et d'orientation à l'automne.

Pas besoin de référendum, comme Nicolas Sarkozy le préconise dans une interview à paraître samedi. "Ma méthode est simple, a lancé Hollande à une salle ravie. Que chaque candidat présente ses engagements, et que les Français choisissent !" En d'autres termes : "Le prochain référendum, c'est l'élection présidentielle."

source le point

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