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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 06:57

 

En soutenant le président français pour la présidentielle, la chancelière allemande crée des remous à la fois à Paris et à Berlin.

Angela Merkel a apporté, lundi, tout son soutien à Nicolas Sarkozy.

Angela Merkel a apporté, lundi, tout son soutien à Nicolas Sarkozy.

 

 

Le soutien appuyé d'Angela Merkel à un Nicolas Sarkozy pas encore candidat à sa propre succession provoque des remous des deux côtés du Rhin, sur fond de crise européenne et de campagne présidentielle française où le "modèle allemand" fait débat.

 

 Critiqué par une partie de la presse allemande, objet de l'ironie de la gauche française, le geste de la chancelière embarrasse jusqu'aux proches du président. Qu'elle entre "dans le débat public sur tout ce qui concerne l'Europe, les rapports entre la France et l'Allemagne, je trouve cela tout à fait légitime", a déclaré, mardi sur Europe 1, le conseiller spécial du chef de l'État, Henri Guaino. "Dans la campagne présidentielle elle-même, je suis plus réservé."

 

Le Premier ministre François Fillon, qui s'exprimait devant des parlementaires UMP, juge pour sa part "normal qu'Angela Merkel défende ses idées et ses convictions politiques. Il est normal qu'elle apporte son soutien à Nicolas Sarkozy". Au sortir du conseil des ministres franco-allemand de lundi à Paris, la chancelière a mis tout son poids dans la balance en faveur de Nicolas Sarkozy en affirmant le soutenir "sur tous les plans, car (ils appartiennent) à des partis amis".

 

 Une posture qui provoque mardi l'ironie caustique de la presse allemande, à l'image du titre du quotidien Die Welt : "Comment Angela Merkel s'est éprise d'un lourdaud". Le journal revient sur le fait que la chancelière a un temps comparé Nicolas Sarkozy à l'acteur Louis de Funès, archétype du Français pour les Allemands.

Pourquoi tant d'admiration ?

Pour le Süddeutsche Zeitung, Angela Merkel fait peut-être preuve d'un "courage excessif" et prend le risque de "brusquer" le candidat socialiste François Hollande, favori des sondages.

 

 Le quotidien soupçonne le gouvernement allemand de vouloir "provoquer une défaite socialiste". "Pourquoi la chancelière admire tant Sarkozy ?" s'interroge le quotidien populaire Bild, tandis que Der Spiegel évoque la "Dream Team" de l'Élysée et le "couple harmonieux" formé par Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy. L'hebdomadaire souligne lui aussi que le "flirt" entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pourrait endommager la relation franco-allemande en cas de victoire de François Hollande.

Dans un entretien au quotidien français Le Monde daté de mercredi, le ministre allemand des Affaires étrangères, le libéral Guido Westerwelle, tente un rééquilibrage. "Le gouvernement allemand est neutre et ne participe pas aux élections en France, souligne-t-il. Nous avons toujours eu de très bonnes relations avec M. Sarkozy. Personnellement, je n'ai aucun doute sur le fait que le peuple français saura prendre des décisions sages pour l'Europe." Un ton sensiblement différent de celui de la chancelière, qui a peu goûté le souhait affiché de François Hollande de renégocier le traité européen adopté dans la douleur par 25 membres désireux de sortir l'Europe de la crise.

 

 Pour François Fillon, "ce qui est le plus critiquable pour elle, c'est (que le PS) remette en cause le traité européen". "Les traités sont signés par des pays, pas par des formations politiques", a-t-il dit mardi, selon des députés UMP. Lundi, à Dijon, le candidat socialiste a répliqué par une boutade aux dernières manifestations du tandem "Merkozy". "Si Mme Merkel veut faire campagne pour Nicolas Sarkozy, elle a parfaitement le droit. Si Nicolas Sarkozy veut que Mme Merkel participe à des meetings, puisqu'il est candidat, il a parfaitement le droit", a-t-il ironisé.

Le modèle allemand en question

Depuis le début de sa campagne, François Hollande joue les équilibristes, rappelant l'importance du couple franco-allemand - Berlin sera sa première destination s'il est élu le 6 mai - tout en prenant ses distances avec un "modèle allemand" regardé avec scepticisme par les Français, que seule une courte majorité souhaiterait voir repris dans l'Hexagone.

 

 Son directeur de campagne, Pierre Moscovici, a appelé la chancelière à ne pas compromettre l'avenir de l'amitié franco-allemande en soutenant Nicolas Sarkozy. "L'amitié franco-allemande, c'est un bien commun qui ne doit pas être abîmé par des amitiés partisanes", a-t-il dit. "Mme Merkel, en tant que chancelière - je ne parle pas là de la chef conservatrice -, doit savoir qu'il y a une possibilité sérieuse, forte, que son prochain interlocuteur ne soit plus Nicolas Sarkozy mais François Hollande. Bref, n'insultons pas l'avenir", a ajouté l'ancien ministre sur France Info.

 

Jean-Marc Ayrault, conseiller spécial du candidat, espère toujours une rencontre entre François Hollande et Angela Merkel - qui avait reçu la candidate PS Ségolène Royal en 2007 - avant le premier tour de l'élection présidentielle. "Je pense que ce serait utile qu'elle le reçoive pour discuter", a-t-il dit sur RTL. Lors de son interview télévisée avec Nicolas Sarkozy lundi soir, la chancelière a refusé de dire si ce serait le cas.

 

 Le très germanophile député-maire de Nantes donne en exemple François Mitterrand et Helmut Kohl, "qui ne se connaissaient pas" quand le socialiste a été élu en France en 1981. "C'est vraiment pour moi la référence : deux politiques, l'un socialiste, l'autre conservateur, et qui ont créé un élan en Europe, qui ont pris des décisions à l'échelle de l'Histoire", a dit Jean-Marc Ayrault, qui a beaucoup oeuvré pour calmer les tendances germanophobes apparues fin 2011 dans les propos de certains dirigeants PS comme Arnaud Montebourg.

source le point

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 06:47

 

La présidente de la région Poitou-Charentes déplore "un soutien politicien" de la chancelière allemande au probable futur candidat de l'UMP à la présidentielle.

Ségolène Royal le 26 janvier.

Ségolène Royal le 26 janvier.

Nicolas Sarkozy avait l'air d'être sous tutelle." C'est le jugement sans appel de Ségolène Royal sur la prestation commune de son ex-rivale à la présidentielle et d'Angela Merkel sur France 2 lundi soir.

 

 "Angela Merkel était la prof, et lui l'élève", poursuit la présidente de la région Poitou-Charentes mardi, en marge d'un déplacement de soutien à Francois Hollande, à Marseille. Un élève Sarkozy qui mériterait "un zéro pointé" d'après Royal.

Un soutien politicien

D'ailleurs, "Merkel n'était là que par solidarité politique tant elle ne peut délivrer de satisfecit en matière économique", assène la dirigeante socialiste : "c'est un soutien politicien" dont elle déplore qu'il ne soit "rien" ressorti sur le fond.

 

 "On s'attendait au moins à une déclaration commune sur la stratégie économique..." Ségolène Royal parle d'autant plus facilement que la chancelière allemande devrait participer au premier meeting de campagne de Nicolas Sarkozy.

 

 Alors que Francois Hollande, s'il est élu président de la Republique, souhaite renégocier le traité de Bruxelles, la chancelière allemande a d'ores et déjà fait valoir sa désapprobation. "Merkel devrait bien tenir compte de la volonté du peuple francais", rétorque Royal.

source le point

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 05:39

L'ancien ministre du Travail doit être entendu, ce mercredi, par les juges bordelais chargés d'instruire le dossier concernant l'héritière de L'Oréal. Issue probable ? Une mise en examen pour financement illégal de parti politique et abus de faiblesse. Retour sur les faits

 

 

 

Eric Woerth gouvernement Economie Finances

 

En juin 2010, le site d'informations Mediapart publie des extraits d'enregistrement pirates réalisés en 2009-2010 par le maître d'hôtel de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal. Au cœur de ces sonores ? La mise au jour d'une possible fraude fiscale et des liens avec Eric Woerth, alors ministre du Travail, ex-ministre du Budget, trésorier de l'UMP et son épouse Florence, employée depuis 2007 par Clymène, société qui gère la fortune de la famille Bettencourt. C'est justement ces deux derniers postes qui vont être au centre de l'affaire.

 

Que lui reproche-t-on ?

Eric Woerth est soupçonné d'avoir perçu de la part de la milliardaire, en qualité de trésorier de l'UMP, des sommes largement supérieures au plafond légal pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Il est également soupçonné d'abus de faiblesse, une expertise médicale réalisée en juin dernier montrant que Mme Bettencourt, 89 ans, souffre de problèmes cérébraux depuis 2006. Des soucis de santé qui laissent planer le doute sur sa volonté réelle dans la plupart de ses décisions depuis cette date.

Comment son nom est-il apparu dans l'affaire ?

 

L'ancien ministre du Travail a été mis en cause par l'ancienne comptable des Bettencourt, Claire Thibout. Moins d'un mois après la publication des enregistrements, elle a raconté à la police comment l'ancien homme de confiance de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, lui aurait demandé en janvier 2007, de lui apporter 150.000 euros en liquide. Destinataire de cette somme ?

 

 Eric Woerth, qui, supposait-elle, devait les utiliser pour la campagne présidentielle du candidat UMP. Elle n'avait pu lui apporter que 50.000 euros. Elle les avait alors donnés à Mme Bettencourt qui, à son tour, les avait transmis à M. de Maistre. Un échange qui est intervenu la veille d'un entretien entre M. de Maistre et M. Woerth, comme le prouvent en partie les agendas. Des accusations qu'ont niées les deux hommes.

  

Quels liens entretenait-il avec Clymène ?

Conflit d'intérêt dans cette affaire ? La société qui gère la fortune de la famille Bettencourt. Dirigée par Patrice de Maistre, elle employait la femme d'Eric Woerth, Florence Woerth. Dès la parution des enregistrements, le couple a déclaré n'avoir jamais "été informés d'une quelconque fraude ou évasion fiscale". L'ancien ministre a également nié avoir favorisé l'embauche de son épouse.

 

 Une dizaine de jours après le début de l'affaire, Florence Woerth démissionne. Son époux quittera lui ses fonctions de trésorier de l'UMP le 30 juillet 2010. Il sera débarqué du gouvernement en novembre de la même année, lors d'un remaniement. Autre source de conflit d'intérêt : la presse révèle qu'Eric Woerth a remis la Légion d'Honneur à M. de Maistre en janvier 2008. Plusieurs mois plus tard, il reconnaîtra être intervenu auprès de Nicolas Sarkozy pour cette attribution.
 
Que risque-t-il ?

Tout dépendra des qualifications de sa mise en examen qui pourrait avoir lieu ce mercredi. Il devrait être mis en examen pour financement illégal de parti politique et abus de faiblesse.

source tf1 neuws 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 05:17

L’implication de Ségolène Royal dans la campagne de François Hollande a pris un nouveau tour à Marseille. Tandis que l’horizon se dégage à La Rochelle.

Ségolène Royal à Marseille, dans les quartiers populaires et cosmopolites de la ville, en mission pour François Hollande. Ségolène Royal à Marseille, dans les quartiers populaires et cosmopolites de la ville, en mission pour François Hollande

 

La présidentielle de 2007 et les primaires socialistes – même si Arnaud Montebourg y a marché sur ses plates-bandes – ont confirmé la réelle popularité de Ségolène Royal dans les milieux populaires.

 

 Hier, la présidente de Poitou-Charentes a été le bras armé de son ancien compagnon, rival socialiste et désormais chef de file au PS, François Hollande, à Marseille.

 

En meeting et en visite dans une école, elle a rappelé qu'elle était là pour « lever une espérance » pour que « les jeunes de ces quartiers populaires aient le droit d'avoir une ambition scolaire ». Et Ségolène Royal fait déplacer toujours autant de micros et de caméras.

 

Le recours de l'électeur rochelais rejeté

Après une parenthèse en début d'année et des séjours en Inde et au Sénégal, elle semble entrer de plain-pied dans la campagne présidentielle. En soutien de François Hollande. Mobiliser ceux qui l'avaient choisie avec ferveur en 2007, ceux qui la croient seule capable, par la radicalité de son discours, de faire changer les choses. « Elle va aussi taper sur le FN avec sa radicalité, sa capacité à toucher le cœur des citoyens », expliquait cette semaine sa conseillère Françoise Degoix au journal Libération. Celle qui vise le perchoir de l'Assemblée nationale a été le bras armé de François

 Hollande.

 

 A faire passer son message « de volontarisme » avec le style qui lui est propre. « Je suis venue dire à tous ceux qui ont voté pour moi en 2007 de voter, et de faire le mouvement de revenir vers les urnes », lors de sa prise de parole lors d'une réunion publique. « Chacun doit être mis devant ses responsabilités », a-t-elle dit aux jeunes. « Nous ne voulons pas vous plaindre. […] Oui, c'est dur de travailler à l'école. On n'a rien sans efforts ».

 

 Mais elle veut croire que la France possède dans sa jeunesse et notamment « dans les banlieues, dont on parle si peu dans cette campagne mais qui fait partie de la solution du redressement de la France ». Se faisant le relais de « notre candidat », de « François » Hollande, elle martèle

 

« Tout se tient : éducation, emploi, sécurité ». Enfin, à La Rochelle, l'horizon se dégage aussi un peu pour Ségolène Royale. Son tribunal d'instance ayant jugé, mardi, recevable mais mal fondée la contestation d'un électeur rochelais. Celui-ci refusait l'inscription de la présidente de Poitou-Charentes sur les listes électorales, contestant sa domiciliation à La Rochelle. Même si ce dernier a toujours la possibilité de se pourvoir en cassation dans les dix jours.

source la nouvellle république

 

 

 

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 10:49
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Nicolas Sarkozy sur un ton enjoué, Angela Merkel avec davantage de raideur, ont tenté,une fois encore de démontrer qu'il n'y avait pas d'autre politique possible que celle qu'ils pratiquent. Bien entendu, Nicolas Sarkozy parlait comme Président, pas comme candidat. Ben voyons!


Sarkozy et Merkel ont joué un morceau de pipeau à quatre mains
C'est au fond le clivage des clivages, le sujet sur lequel Nicolas Sarkozy et François Hollande vont s'affronter : la question allemande.
 
 Sur ce point au moins, les choses paraîssent assez claires : alors que François Hollande semble avoir oublié son extraction delorienne et a annoncé son refus d'avaliser, s'il était élu, le projet de traité européen concocté par Merkel et Sarkozy en l'état, ce dernier a choisi de s'afficher à la télévision avec la chancelière allemande. Quel est son objectif ? Montrer son poids et son influence dans le destin de l'Europe ? Convaincre les Français que l'adoption du modèle allemand est la meilleure option pour leur pays ? On pouvait se poser bien des questions à propos de l'intervention conjointe de Nicolas Sarkoy et d'Angela Merkel sur France 2 et la chaîne allemande ZDF.

Les deux dirigeants se sont payé une bonne tranche de pédagogie, en donnant parfois l'impression de parler aux téléspecteurs français comme s'ils étaient des enfants ou des personnes malades, ou incapables de comprendre le monde cruel dans lequel ils vivent. Nicolas Sarkozy a commencé ce pas de deux en magnifiant la relation franco-allemande : « L'Europe traverse encore et toujours une crise sans précédent. Il a fallu une alliance totale entre la France et l'Allemagne, mettre de côté les ego. L'Allemagne a fait des pas vers la France avec le gouvernement économique. La France a fait des pas vers l'Allemagne en acceptant plus de rigueur budgéataire. » Il a ajouté « Des efforts ont été faits par nos amis allemands avant nous. »
 
De son côté, Angela Merkel a déclaré que son pays devait s'inspirer de la France pour sa politique familiale et que le problème de la retraite sera réglé plus tôt en France qu'en Allemagne.  Le Président baissait les yeux pour cacher son plaisir avec humilité. Tout était bien et on se rappelait la chanson de Juliette Gréco : 
 
« Marions-les, marions-les, je crois qu'ils se ressemblent, marions-les, marions-les, ils seront très heureux ensemble. »
 

On a pu croire que cet étrange échange – passe moi le sel, je te renvoie le poivre – allait se transformer en une véritable interview lorsque David Pujadas a évoqué les critiques dont faisait l'objet le modèle allemand en France.
 
 Il aurait pu ajouter en Allemagne également, puisqu'un économiste keynésien allemand, Peter Bofinger, vient de déclarer au Monde que « 17 France auraient été supportables pour l'Union. Une zone euro avec 17 Grèce ne fonctionnerait pas, pas plus qu'avec 17 Allemagne ». 
 
Bref, la compétitivité allemande se déploie aux dépens de ses partenaires. Bien entendu, la chancelière n'a pas vraiment répondu à cette objection : « C'est une façon très unidimensielle d'aborder la question », a-t-elle déclaré avant de rappeler les liens économiques entre son pays et le reste de l'Europe. Elle a été jusqu'à préciser, en parfaite adepte du néolibéralisme, que la rigueur budgétaire favoriserait la croissance.
 
 Personne ne lui a rétorqué que ce n'est pas eactement ce qui se passe en Italie en Irlande et en Grèce... Nicolas Sarkozy a volé à son secours en annonçant des banalités du genre « si l'Allemagne va bien, c'est bon pour l'économie française, si l'économie française va bien, c'est bon pour l'Allemagne ».
 
 Oubliant l'essentiel, c'est-à-dire le facteur démographique (il y a 20 millions de jeunes en France et 13 millions seulement en Allemagne), le Président a prétendu qu'il y avait moins de chômage en Allemagne grâce à l'apprentissage...
Il a bien fallu demander à la Chancelière ce qu'elle pensait de l'idée de François Hollande de renégocier le Traité européen, et si elle comptait recevoir le candidat du PS
 
 Là, Merkel marchait sur des oeufs. Rien n'est encore décidé, a-t-elle déclaré, en rappelant toutefois que Nicolas Sarkozy n'a pas non plus reçu le chef de l'opposition social-démocrate Frank-Walter Steinmeier. François Hollande peut se préparer... à rendre visite au chef du SPD. Puis, Nicolas Sarkozy à entonné le refrain de l'amitié franco-allemande : « Nos deux pays se sont affrontés » blablabla, « au siècle dernier », blabla bla, « dans des conditions terribles », blabla bla, « il y a eu des millions de morts, des souffrances », etc.
 
Il restait au Président à rappeler qu'il parlait là comme un chef de l'Etat, et non comme un candidat. On avait envie de lui dire « Tu parles, Charles. » Mais c'eût été manquer à la mémoire de son glorieux prédécesseur. Pour convaincre les Français de lui redonner les clés de l'Elysée, il faudra à Nicolas Sarkozy trouver d'autres subterfuges qu'une caution de celle qui se montre de plus en plus comme la véritable dame de fer de l'Europe du XXIe siècle.
source marianne

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 09:14

 

 

Le candidat PS à l'Elysée, François Hollande, a proposé lundi soir de faire voter une loi

Le candidat PS à l'Elysée, François Hollande, a proposé lundi soir de faire voter une loi "supprimant la Cour de justice de la République" (CJR), qui juge les crimes et délits imputables aux ministres dans l'exercice de leur fonction. |

 

«Les ministres doivent être considérés comme des citoyens comme les autres». la candidat à l'élection présidentielle a émis le souhait en cas de victoire en mai prochain de «supprimer» la Cour de de la République (CJR). Peu connue du grand public, cette instance juge les crimes et délits imputables aux ministres dans l'exercice de leur fonction.

 

Elle s'était réunie dans le cadre de l'affaire du sang contaminé en 1998 ou dans l'affaire VA-OM pour statuer sur la cas de Bernard Tapie. Plus récemment, elle s'est penchée sur l'arbitrage rendu par l'ex-ministre de l'Economie Christine Lagarde sur la cession de la societé Adidas.

Lors d'une soirée-débat sur la justice au théâtre Dejazet à Paris (XIe), le député de Corrèze a déclaré que s'il était élu il ferait «voter une loi supprimant la Cour de justice de la République», jugeant notamment que sa «composition crée un doute sur son impartialité».

 

 «Les ministres doivent être considérés comme des citoyens comme les autres et ils seront soumis aux juridictions de droit commun», a ajouté François Hollande. Le candidat PS s'exprimait devant les membres du club Droits, Justice et Sécurités, classé à gauche et qui compte notamment son ami l'avocat Jean-Pierre Mignard.

Interrogé un peu plus tôt dans la journée à Dijon sur cette question, François Hollande avait déclaré que les membres du gouvernement n'avaient «pas besoin d'une protection particulière».

Créée par Mitterrand en 1983

Les juges de la Cour de justice de la République, créée en 1993 sous François Mitterrand (article 68-2 de la Constitution), sont quinze: trois magistrats de la Cour de cassation, six députés et six sénateurs élus par leurs pairs. Chaque juge a un suppléant.

Toute personne qui se prétend victime d'un membre du gouvernement peut porter plainte devant «la commission des requêtes» de la CJR.


Une journée sur le thème de la sécurité

«Les violences aux personnes ont progressé en 10 ans de 20%, jamais elles n'avaient atteint un tel niveau», a dénoncé François Hollande à Dijon, avant de préciser ses propositions en matière de sécurité articulées autour de quatre axes : prévention, dissuasion, sanction et réparation.

Affirmant qu'il y a, selon lui, «130 000 peines non appliquées», il a affiché sa volonté de faire en sorte que «toute peine soit exécutée». Lors de la visite du quartier des Grésilles, où le chômage des jeunes atteint 47 % sur fond de petite délinquance, le député de Corrèze a pris l'engagement, s'il était élu en mai prochain, de «généraliser les Contrats locaux de prévention de la délinquance, déjà conclus entre l'Etat et certaines agglomérations» pour qu'ils «deviennent la règle».

Clin d'oeil à Ségolène Royal, il s'est prononcé pour une «démocratie participative» en matière de prévention de la délinquance. Il a aussi plaidé pour une police «au plus près» des gens, notant que «patrouilleurs ou police de proximité tout le monde est revenu» à cette idée.

M. Hollande a affirmé sa détermination à combattre «les multirécidivistes» estimant qu'il y a «une obligation de sortir ces individus des quartiers» et à «lutter contre les bandes», rappelant son programme de création de «zones de sécurité prioritaires» et la création de 1 000 postes par an globalement dans la police, la gendarmerie et la justice.

Outre la suppression de la Cour de justice de la République (CJR, voir plus haut) il a aussi réaffirmé sa volonté de réformer le statut pénal du chef de l'Etat ainsi que le conseil supérieur de la magistrature. 

Pour un accès à la justice facilité, il a affirmé vouloir «revoir le périmètre des compétences des tribunaux d'instance et des tribunaux de grande instance, aussi créer un guichet unique de greffe (...) dans toute la France, pour toutes les demandes, quelle que soit la juridiction regardée comme compétente».

Il a en outre répété vouloir «revenir» sur les peines planchers, «pas pertinentes en matière de lutte contre la récidive».
source le parisien








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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 09:07

Aprés avoir lu l'article ci-dessous, je me marre. Moi je conseille à Sarkozy de se déclarer le 21 février, jour de Mardi-gras.

Pour le chef de l'État, que certains conseillers poussent à se déclarer dès la semaine prochaine, le choix d'une date est plus compliqué qu'il n'y paraît.

Nicolas Sarkozy accélère. Selon un stratège de sa campagne, il pourrait déclarer sa candidature dès la semaine prochaine, celle du 13 au 19 février. Au plus tard, la semaine suivante, celle du 20. «A partir du 15 février, tout est possible», nuance un conseiller du président, qui rappelle le seul impératif: s'être déclaré avant le 16 mars, date limite de dépôt des parrainages au Conseil constitutionnel.

 

Le choix de la date n'est toutefois pas aussi aisé qu'il y paraît. Le calendrier des prochaines semaines est plein de chausse-trappes pour un candidat à la présidentielle, qui sait que chaque détail de sa déclaration sera scruté, pesé, analysé, commenté. Or, dans les prochains jours, ce sont les saints du calendrier qui pourraient compliquer la donne.

 

La semaine du 20 février est, en la matière, un champ de mines. Sarkozy peut difficilement se déclarer le 21 février, jour de Mardi-gras, traditionnellement dévolu au carnaval: ce serait la porte ouverte à tous les sarcasmes. Le lendemain, 22 février, est le mercredi des Cendres, jour d'entrée dans le temps du Carême: une déclaration de candidature à la présidentielle ce jour-là serait jugée trop «bling bling» par les catholiques (électorat naturel de l'UMP), qui lui en voudraient.

 

Saint-Modeste ou Saint-Aimée

Le jeudi 23? La Saint-Lazare, le ressuscité le plus célèbre de l'Évangile. Touché par le Christ, Lazare se leva du tombeau. Même si Nicolas Sarkozy est devancé par François Hollande dans les sondages, l'image serait douteuse. Le lendemain, le 24 février, c'est la Saint Modeste: pour Sarkozy, qui veut trancher avec le slogan hollandais de «président normal», ce n'est pas idéal non plus. Quant au premier jour de la semaine, le 20 février, c'est le jour de Saint-Aimée: un choix qui pourrait être perçu comme le signe d'un excès de confiance. «Nous avons évidemment regardé tout cela de très près», admet un conseiller. «Dans une déclaration de candidature, tout compte», ajoute un autre.

 

La semaine prochaine offre plus de possibilités, même si deux jours apparaissent proscrits: le 14, jour de la Saint-Valentin: trop mièvre. Et le 15, jour de la Saint Claude. Après la sortie polémique du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, sur les civilisations qui ne se «valent pas» et les critiques de la gauche, qui reproche au chef de l'État de s'appuyer sur le premier flic de France pour séduire une partie du FN, une entrée en campagne le jour de la Saint Claude susciterait, là encore, les sarcasmes de l'opposition.

Reste trois jours neutres: le lundi 13 (Sainte Béatrice), le vendredi 17 (Saint Alexis) et le jeudi 16, jour de la Sainte Julienne. Pour mémoire, Julienne, en italien, se dit Giuliana, de la même famille que... Giulia. Sarkozy choisira-t-il de dédier son entrée en campagne à sa fille de quatre mois?

source le figaro

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 08:26

Après Berlu, le nouveau bouffon européen s'appelle Sarko

 

Depuis la démission du Cavaliere, le président français est devenu de fait le chef de gouvernement le moins recommandable d'Europe et rafle la palme des plaisanteries de mauvais goût. Un point de vue égratignant du Corriere della Sera.

 

Dessin de Côté paru dans Le Soleil, Québec.

Dessin de Côté paru dans Le Soleil, Québec.

Nicolas peut se sentir chez lui en Italie. Après tout, c’est un cousin (transalpin), il a épousé une Italienne et il s’est proposé comme médiateur auprès du président Giorgio Napolitano pour débloquer l’affaire Monti. En Europe, il est considéré comme le nouveau Berlusconi. Comment oublier l’humiliation infligée par le sourire dédaigneux avec lequel il a balayé la situation italienne.

 

Quelle “rupture*” que le sarkasme de Sarko ! En dépit des apparences, Angelona [la grosse Angela] ne le supporte pas – surtout depuis que le Petit Napoléon* s’est permis quelques commentaires sur son régime. Il n’est pas parvenu à lui dire qu’elle est un “gros c… imb…” [gros cul imbaisable], dotée d’un postérieur peu avenant, comme l’a qualifiée Berlusconi, mais il a fixé du regard l'assiette de la chancelière [lors d'un repas officiel au sommet de Bruxelles, fin octobre].Elle dit qu’elle est au régime… et se ressert de fromage.” Et il paraît que Sarkozy s’amuse à se moquer d’elle en l’appelant la Boche*”. Merkel lui rend la pareille en le comparant à Louis de Funès.

 

On est loin des idéaux européens des Schuman, Adenauer et autres De Gasperi.

Sarko aspire au titre de gaffeur numéro un. Sur Berlusconi, tout comme sur Papandréou ou Nétanyahou, il ne s’est jamais privé de faire des plaisanteries méprisantes. Pour lui, tous ne sont que de la “racaille*”. Fort du triple A de la France, bénéficiant du désert de l’opposition politique, fier du scalp de Kadhafi qu’il s’est offert, comblé par une nouvelle paternité, Sarkozy envisage de briguer un second mandat. Même si, durant ses années à l’Elysée, on a tout vu : les interventions en faveur de son fils Jean, les assemblées de copropriétaires pour le compte de sa belle-mère, les deux journalistes du Journal du dimanche qu'il a fait licencier parce qu’ils avaient osé parler de ses frasques amoureuses. Il a même confondu la prononciation du nom de Roland Barthes avec celui de l’ancien gardien de but des Bleus*, Barthez.

 

Ce n'est pas tout : Nicolas Sarkozy a obligé sa femme à porter des ballerines, de façon à paraître plus grand. De même, pour les photos officielles, il exige de monter sur un escabeau. Souvenez-vous d’une scène racontée par Stendhal. Un jour, Talleyrand invita à la chasse le jeune (et provincial) Bonaparte au bois de Boulogne, sans le prévenir qu’il s’agissait d’un simple parc. Talleyrand ordonna qu’on achète tous les lapins de Paris et qu'on les disperse dans les grandes allées du bois. Avec son fusil, le Corse massacra les animaux. Et fut, depuis lors, convaincu d’être un grand chasseur.

source http://www.courrierinternational.com/article/2011/11/16/apres-berlu-le-nouveau-bouffon-europeen-s-appelle-sarko

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 07:55

Invitée à Paris, la chancelière a confirmé qu’elle soutiendra le sortant lors de sa future campagne.

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy s'expriment ensemble à l'Elysée le 6 février 2012
 

Angela Merkel a donc officialisé la candidature de… Nicolas Sarkozy. Hier soir, sur France 2, la chancelière a oublié de prendre les précautions d’usage. A la question de savoir pourquoi elle soutenait Nicolas Sarkozy, elle a tout simplement répondu : «Il m’a soutenu, c’est donc tout naturel que je le soutiens pendant la campagne.» Oubliant le conditionnel de circonstance. Si les grands stratèges de l’Elysée espéraient encore un (tout petit) effet de surprise sur la candidature du chef de l’Etat, c’est désormais fichu.

 

En revanche, s’il y a un effet qui n’a pas été loupé, c’est bien le procès en irresponsabilité de François Hollande. Le numéro de duettiste entre Sarkozy et Merkel a fonctionné à merveille lorsque David Pujadas a demandé à la chancelière quelle serait sa réaction lorsque le candidat socialiste viendra lui demander une renégociation du traité européen, pour y introduire des mesures en faveur de la croissance. D’abord, elle fait comprendre qu’elle n’était pas très pressée de le recevoir.

 

 «On a d’autres problèmes à régler pour l’instant», a-t-elle balayé. Puis, Angela Merkel a rappelé que les «25 pays d’Europe ont signé ce traité» et «qu’il est néfaste d’opposer rigueur budgétaire et croissance». L’allusion était limpide : le projet de renégociation des socialistes est, pour Berlin, politiquement impossible et économiquement nul et non avenu.

 

 Et Merkel d’enfoncer le clou : «L’Europe est une affaire de confiance.» Puis ce fut au tour de Nicolas Sarkozy d’embrayer, cette fois plus frontalement, en rappelant que respecter la signature de son pays, «ça s’appelle avoir un comportement d’homme d’Etat»,«ça s’appelle la continuité de l’Etat».

 

Mais inviter Angela Merkel à un 20 heures, dans la foulée d’un Conseil des ministres franco-allemand (lire aussi page 22) à moins d’un mois d’une très probable déclaration de candidature, n’est pas dénué de risque.

 

 Cela peut renforcer un peu plus la position d’infériorité économique de la France vis-à-vis de son partenaire, et donner l’impression que la future campagne de Sarkozy sera sous influence germanique.

 

 Alors, hier soir, le chef de l’Etat a, une nouvelle fois, rappelé que l’Europe n’impliquait pas un «abandon de souveraineté», mais «l’exercice en commun d’une même souveraineté». Et qu’il ne «s’agit pas de copier» le modèle allemand, mais «de converger».«Les Français décideront eux-mêmes», a tenu à rappeler Sarkozy. Nous voilà rassurés.

source libération

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 05:44
Au lendemain du soutien de la chancelière allemande Angela Merkel à Nicolas Sarkozy, à moins de trois mois de la présidentielle, Les éditorialistes de la presse quotidienne sont sceptiques quant aux gains à attendre de l'exercice. 

Au lendemain du soutien de la chancelière allemande Angela Merkel à Nicolas Sarkozy, à moins de trois mois de la présidentielle, les éditorialistes de la presse quotidienne sont sceptiques quant aux gains à attendre de l'exercice.

 

Dans Le Figaro, Paul-Henri du Limbert estime que "l'époque où la France et l'Allemagne pouvaient mener des politiques divergentes sans que la qualité de leur relation en soit affectée est révolue. Angela Merkel et la classe politique allemande le savent. Il est dommage que François Hollande feigne encore de l'ignorer."

 

Selon Michel Guilloux (L'Humanité) au contraire dénonce "le programme du candidat Sarkozy, soutenu par le Medef français et le capital allemand (qui) s'inspire de recettes qui, paraît-il, ont fait merveille outre-Rhin". Le quotidien communiste remarque que "le peuple allemand n'a tiré nul avantage du +modèle+ mis en place".

 

La presse de province, préfère évaluer l'importance politique qu'il faut accorder à cet exercice, voire lequel des deux dirigeants a le plus besoin de l'autre.

 

Car, comme le souligne Le Midi libre, sous la plume de Yann Marec, "ce rapprochement de circonstance ... n'a qu'un seul but : servir les intérêts personnels des deux leaders européens".

 

Dominique Garraud, de La Charente Libre estime que "c'est évidemment la chancelière allemande qui mène la danse" car, assure Denis Daumin (La Nouvelle République) "jamais l'Allemagne n'a été aussi puissante et jamais, au fond, l'Europe n'a été plus allemande".

 

Pourtant, dans La Montagne, Xavier Panon remarque que la chancelière a besoin "de son partenaire français pour ne pas se retrouver seule face à la meute des Européens sans le sou". Ce que La République du Centre (Jacques Camus) dit aussi: "La chancelière a besoin de Nicolas Sarkozy pour échapper au reproche de "domination allemande".

 

Michel Urvoy, dans les colonnes de Ouest-France, estime qu'Angela Markel craint que François Hollande "crée un autre rapport de force en Europe et que ses thèses ne trouvent un écho en Allemagne où le débat sur les limites de l'austérité monte en puissance".

 

Mais, en revanche, "reste à savoir si notre président a vraiment intérêt à être sponsorisé de la sorte par la Maison Merkel", s'interroge Jean-Claude Souléry de La Dépêche du Midi.

 

Car comme Bruno Dive l'écrit dans Sud-ouest: "cette intrusion à gros sabots de la chancelière dans la campagne française ... risque de faire passer Nicolas Sarkozy pour un vassal plus que comme un allié" ou tout au moins comme "un candidat affaibli à la recherche d'un soutien" (Rémi Godeau, l'Est Républicain).

source le point

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