Bonne soirée
Bonne soirée
L'ancienne secrétaire, qui a travaillé pour l'époux de la milliardaire à partir de la fin des années 90, et jusqu'à sa mort en 2007, disposait d'un bureau au domicile des Bettencourt.
Son avocat, Me Antoine Gillot, explique qu'elle savait qu'André Bettencourt remettait de l'argent à certaines personnalités. Et tout le monde dans la maison Bettencourt était, assure-t-il, «au courant». Seul hic : comme l'ex-comptable, Chantal Trovel affirme n'avoir jamais assisté à une quelconque remise d'enveloppe.
Reste à savoir si les perquisitions débutées ce matin vers 10 heures et menées par la même Brigade financière, viendront corroborer les accusations de l'ex-comptable.
Claire Thibout affirme que Patrice de Maistre, patron de la société Clymène, lui a demandé en 2007 d'effectuer un retrait d'argent de 150 000 euros, pour les reverser ensuite au trésorier de l'UMP de l'époque, Eric Woerth.
«M. Maistre m'a demandé avant les élections présidentielles d'aller lui chercher 150 000 euros à la banque. Je n'avais pas la possibilité de traiter une telle somme car il fallait une autorisation spéciale.
Quand je lui ai demandé pourquoi c'était faire, pourquoi une telle somme, il m'a répondu qu'il devait organiser un dîner avec M. Woerth pour la lui remettre», a déclaré mot pour mot l'ex-comptable lors de sa dernière audition, dont le PV a été publié par le site Médiapart. Patrice de Maistre, confronté hier à son ancienne comptable dans les locaux de la PJ parisienne, lui, continue de tout nier en bloc
source:le parisien
Où : Dans l'émission Bourdin Direct sur BFM TV dont voici quelques extraits
Contexte : L'Ex-comptable affirme que plusieurs hommes politiques ont reçu des sommes d'argent en liquide de la part de Liliane Bettencourt. Me Guillot est venu affirmer que contrairement à ce qui avait été dit, elle ne s'est pas rétractée du, mais a simplement "nuancé" ce qu'elle avait dit.
On apprend d'ailleurs aujourd'hui que plus de 300 000 € ont été retirés en espèces à la veille des élections présidentielles de 2007.
Bonus-Track : "Il est plus qu'urgent que dans cette affaire, un juge d'instruction, c'est-à-dire un magistrat indépendant soit chargé de suivre cette affaire. "
Un véritable harcèlement.
"Tout ça dans un très grand empressement, et dans des conditions que je trouve inadmissible s'agissant de ma cliente qui a fait l'objet d'un véritable harcèlement, et je dis les choses telles qu'elles sont, depuis un certain nombre de jours".
Qui organise les fuites?
"Que les P.V. d'audition de ma cliente sont diffusés quasiment en direct dans les médias, alors je pose la question : Qui diffuse ces P.V. d'audition? (...) Je ne pense pas que ce soit la police, ou alors peut-être sa hiérarchie, et quand je dis sa hiérarchie, sa très haute hiérarchie…"
J.J. Bourdin : "Le Ministre de l'Intérieur?"
Me Guillot : "Ce n'est pas exclu. Et par ailleurs, ben oui, le parquet."
Elle ne s'est pas du tout rétractée.
"Et puis pour dire également, que contrairement à ce que j'entend dire partout, elle ne s'est pas du tout rétractée. Elle a confirmé ses propos, alors avec quelques nuances par rapport à ce qui a été dit dans Médiapart".
(
M. Woerth a menti
J.J. Bourdin : "Est-ce qu'elle maintient que Liliane Bettencourt n'a jamais été contrôlé fiscalement?"
Me Guillot : "Elle maintient mot pour mot, encore une fois vous savez cette femme elle est très claire"
J.J. Bourdin : "Ca veut dire quoi? Que là, le pouvoir exécutif, en l'occurrence Eric Woerth, a menti?"
Me Guillot : "Ah mais clairement! Moi je le dis clairement aujourd'hui, M. Woerth a menti quand il nous a dit que Mme Bettencourt avait fait l'objet de contrôles fiscaux réguliers. C'est absolument faux!"
De l'argent de poche? Faut pas prendre les gens pour des imbéciles?
"Et que sur ces 388 000 €, près de 190 000 € ont été affectés à M. Bettencourt. (…) Ben oui, 100 000 € à M. Bettencourt, c'était son argent de poche, mais enfin attendez, faut pas prendre les gens pour des imbéciles!"
La femme à abattre!
"Sur le fond, elle confirme mot pour mot ce qu'elle a dit concernant l'argent que lui avait demandé M. Maistre pour M. Woerth. Elle conforme les visites de M. Sarkozy chez les Bettencourt, et elle confirme la visite d'autres hommes politiques chez les Bettencourt.
Elle confirme les enveloppes qu'elle préparait avec de l'argent en espèces pour le compte de M. Bettencourt, et le fait qu'elle constatait que, après la visite de ces personnes, ces enveloppes étaient vides."
"Non je vous le dit dans cette affaire, il y a une véritable volonté de décrédibiliser ma cliente, parce qu'elle en sait trop, parce que c'est véritablement aujourd'hui la femme à abattre.
source:le post
________________________Humour:l'argentde lavieille_______________________________
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Lors de ses auditions de jeudi et sa confrontation avec le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, l'ex-comptable de la milliardaire est partiellement revenue sur ses déclarations faites au site Mediapart lundi dernier. Elle a totalement affirmé n'avoir jamais dit au site d'information que «des enveloppes étaient remises régulièrement à M. Sarkozy»
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Marianne dévoile les retraits d'argent «fréquents» et «très élevés» entre janvier à avril. Toutefois, le journal précise : «Rien, dans les cahiers de caisse de Claire T., ne permet de savoir à qui cet argent liquide était réellement destiné. Ce qui est logique, puisqu'elle-même indique qu'il ne fallait pas laisser de trace», écrit encore Marianne.
Toutefois, les mentions «Monsieur» ou «Monsieur Bettencourt», nom sous lequel les retraits d'argent aux fins politiques étaient consignés, selon les déclarations de l'ex-comptable à Mediapart, apparaissent à de «nombreuses reprises», pour un total de «183 350 euros en quatre mois», calcule l'hebdomadaire.
La cellule Tracfin a-t-elle été alertée ?
«Tracfin, la cellule de renseignements financiers qui dépend du ministère des Finances et lutte contre les mouvements suspects de capitaux, a-t-elle ou non été alertée par la (ou les) banque(s) concernée(s) ? Et si oui, Tracfin en a-t-elle informé Bercy ?», s'interroge l'hebdomadaire.
Marianne parle d'ailleurs d'une employée de la BNP-Paribas qui aurait mis en garde Claire Thibout par téléphone sur les risques d'un retrait de 150 000 euros. L'ex-comptable avait révélé que cette somme qu'on lui avait demandé de retirer en liquide, alors qu'elle ne disposait que d'une autorisation de retrait de 50 000 euros pour le compte sa patronne, aurait été destinée via Patrice de Maistre à Eric Woerth pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy.
«Une telle somme», aurait fait savoir l'employée de la banque, «à l'ancienne comptable, aurait pu intriguer les services de Tracfin. Mieux valait donc s’abstenir et se contenter de retirer les 50 000 euros autorisés,» écrit Marianne.
L'hebdomadaire indique avoir par ailleurs comparé les sommes retirées en 2007 avec «celles sorties sur la même période de l'année 2006» et conclut que «les mouvements ne sont pas de la même ampleur».
source:le parisien
Humour: l'affaire méne en suisse
Selon le baromètre CSA* publié dans les éditions de vendredi du «Parisien» - «Aujourd'hui en France», moins d'un tiers des Français (32%) font confiance à Nicolas Sarkozy pour affronter les problèmes du pays. La cote de confiance du président de la République recule ainsi de deux points en juillet par rapport au précédent sondage de juin (34%).
La cote de confiance du Premier ministre François Fillon baisse également de deux points à 40%. 54% (+5) des sondés ne lui font pas confiance et 6% (-3) ne se prononcent pas.
Cette baisse coïncide avec une succession de polémique sur le train de vie des ministres et l'éclatement de l'affaire Woerth-Bettencourt le 16 juin dernier. Le chef de l'Etat, pressé de «parler aux Français» par les membres de sa majorité, devrait intervenir la semaine prochaine.
Depuis plus de trois semaines, le chef de l'Etat et le gouvernement tentent d'éteindre l'incendie provoqué par la mise en cause du ministre du Travail, Eric Woerth, par ailleurs trésorier de l'UMP. La gauche dénonce un conflit d'intérêt car sa femme, Florence Woerth, travaillait dans une société chargée de gérer la fortune personnelle de Liliane Bettencourt, la richissime héritière de l'Oréal. Et l'ancienne comptable de la milliardaire, Claire Thibout, affirme que 150 000 euros ont été remis à Eric Woerth pour financer la campagne présidentielle en 2007
source:le parisien
Elle a notamment nié les accusations proférées contre Nicolas Sarkozy à l'époque où il était maire de Neuilly. Un démenti partiel aussitôt salué par l'Elysée.
Elle confirme en revanche ses déclarations sur un possible financement politique illégal de l'UMP. Jeudi après-midi, elle a été confrontée au gestionnaire de la fortune de la milliardaire, Patrice de Maistre, qui continue de contester formellement toutes ces accusations. Le face à face aura duré trois heures dans les locaux de la Direction des affaires économiques de la police judiciaire parisienne. Les deux protagonistes sont ensuite ressortis libres des locaux de la PJ.
Dans ses confessions explosives à Mediapart, Mme Thibout avait accusé Patrice de Maistre d'avoir remis 150 000 euros en liquide à Eric Woerth, alors trésorier de l'UMP durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le gestionnaire a porté plainte pour diffamation contre X. Il dit ne rien savoir de ces 150 000 euros. «J'affirme ne rien savoir de l'existence supposée de cette remise de 150 000 euros», a-t-il expliqué devant les enquêteurs mardi.
source:le parisien
Accusations contre Sarkozy : une version «romancée»
Ré-entendue mercredi soir par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), l'ex-comptable réfute avoir mis en cause Nicolas Sarkozy à l'époque où il était maire de Neuilly. Selon le Monde et le Figaro, qui se sont procuré le procès-verbal de l'audition, Claire Thibout affirme n'avoir jamais dit au site d'information que «des enveloppes étaient remises régulièrement à M. Sarkozy». «L'article de Mediapart me fait dire que j'aurais déclaré quelque chose concernant la campagne électorale de M. Balladur. C'est totalement faux. C'est de la romance de Mediapart», a-t-elle déclaré.
Néanmoins, dans le PV de sa dernière audition récupéré par Mediapart, Claire Thibout affirme : «Il y avait des enveloppes d'espèces qui étaient remises par M. Bettencourt ou de temps en temps par Mme Bettencourt à des politiques. Je n'ai pas cité de noms mais le journaliste de Médiapart m'a demandé si M. Sarkozy venait à la maison (avant qu'il soit président) et s'il avait touché des enveloppes. Je lui ai répondu que c'était possible».
Mediapart maintient l'intégralité de ses écrits
Dans ce maelström judiciaire, Mediapart maintient lui «l'intégralité de ses écrits du 6 juillet». «Les propos retranscrits dans notre article du 6 juillet constituent une reproduction fidèle de nos entretiens avec la comptable», écrivent Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi, les deux journalistes qui ont mené l'interview.
«Nous l'avons rencontrée une première fois, en tête-à-tête, dimanche 4 juillet, en présence d'un témoin», rapportent-ils. «Puis nous l'avons à nouveau questionnée, au cours de deux entretiens téléphoniques (avec un téléphone mobile, en mode haut-parleur afin de pouvoir prendre des notes) dans la soirée du lundi 5 juillet, juste après» une de ses auditions par la police.
source le parisien