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Un petit café
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Bon Dimanche
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Bonne nuit
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Paysage de Fête
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Paysage de Noël
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A l'écoute de la détresse
Au local d'écoute de SOS Amitié à Charleville-Mézières. Un téléphone, un bureau, un fauteuil, une pendule, un lit, un planning sur un pan de mur, des gravures d'oiseaux. Le local d'écoute de SOS Amitié dans les Ardennes est une petite chambre d'appartement dans d'une tour qui domine la Meuse à Charleville-Mézières.
Françoise (*), la soixantaine pimpante, s'apprête à passer la nuit de Noël à l'écoute de tous ceux et celles qui appelleront le 03.24.59.24.24, la ligne de l'association dans le département. Cette ancienne clerc d'avocat fait partie depuis huit ans des 25 « écoutants », comme on les appelle. Ils se succèdent en permanence, y compris pendant les fêtes de fin d'année, « une période de pointe », selon elle, « avec des appels qui peuvent parfois durer plus d'une heure ».
« On ne voit pas passer le temps », assure cette retraitée habituée à écouter les détresses et les angoisses d'interlocuteurs inconnus. Si les « écoutants » se relaient en moyenne toutes les quatre heures la journée, une seule personne tient la permanence de nuit, de 21 heures à 8 heures du matin.
« Actuellement, on décroche à peine après avoir raccroché », raconte Françoise. « La période des fêtes met à vif le sentiment de solitude et favorise des poussées d'angoisse et de stress, surtout la nuit. Des personnes appellent et raccrochent aussitôt. ça les rassure de savoir qu'il y a quelqu'un. »
Pour Lucien, autre « écoutant » et président de l'association, la détresse le dispute à la solitude dans les raisons qui poussent pratiquement autant d'hommes que de femmes à appeler SOS Amitié. « L'insécurité sociale exacerbe l'angoisse. Quand une femme nous dit : 'Mon frigo est vide, je n'ai plus d'argent, je vis seule dans un village avec mes enfants, sans voiture', nous n'avons pas la solution à ses problèmes, mais l'écouter peut l'aider à la déstresser », estime Lucien, 65 ans, ancien spécialiste de restructurations d'entreprises.
La précarité, ajoutée à des situations personnelles douloureuses, selon lui, a fait bondir de 25 % en un an le nombre d'appels, passés de 9.000 à 12.000. « Il nous faudrait le double d'écoutants », calcule le président. Les bus de la ville accueillent actuellement une campagne de recrutement.
(*) Les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressés pour préserver leur anonymat.
Une période de pointe actuellement
source: "l'ardennais"
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Bonne Journée
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Paysage de fin d'année
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Paysage de Noël
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250 euros. Pour plus de la moitié des ménages pauvres - précisément 56 % - c'est la somme qu'il reste pour vivre chaque mois une fois que toutes les dépenses fixes (loyer, énergie, alimentation...) sont payées. Cette donnée est la principale conclusion d'une enquête du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) réalisée en novembre, à la demande de Martin Hirsch, pour évaluer les effets de la crise sur cette population.
Selon le "baromètre social" de l'institut, qui a interrogé 1.000 ménages représentatifs de l'ensemble des ménages et 300 vivant en dessous du seuil de pauvreté, près de 15 % des sondés sont même en négatif, c'est-à-dire qu'ils dépensent plus qu'ils ne gagnent.
D'une manière générale, le budget est de plus en plus serré pour tous, mais particulièrement pour les plus pauvres. 70 % des ménages pauvres estiment ainsi qu'avec le revenu total dont ils disposent, ils s'en sortent difficilement, contre 32 % dans l'ensemble de la population. 61 % des ménages pauvres assurent que les remboursements de leurs crédits sont une charge importante contre 43 % de la population générale, et 16 % sont en surendettement contre 7 %.
Signe d'une aggravation de la situation pour les plus pauvres, les restrictions sont plus nombreuses depuis trois mois. 52 % des ménages pauvres ont annulé ou retardé une dépense importante contre 40 % globalement, 51 % se sont imposés plus de restrictions que d'habitude contre 39 % de la population générale. Dans la population générale, on restreint les vacances et les loisirs, l'habillement, l'électro-ménager.
Chez les plus pauvres, on retrouve ces trois postes, mais aussi le téléphone et l'alimentation. 59 % des ménages pauvres dépenseront moins à Noël que l'an passé, contre 48 % de la moyenne des ménages. Les statisticiens considèrent comme pauvre une personne ayant un revenu inférieur à 60 % du revenu médian - 880 euros en 2006 -, soit 13,2 % de la population française.
source: "le point"
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