Les sympathisants de gauche sont plus nombreux que ceux de droite à soutenir le nouveau plan de soutien.
La contribution financière de la France au plan d'aide à la Grèce doit augmenter de 15 milliards d'euros
Les Français désapprouvent largement (68 %) l'augmentation de la contribution financière de 15 milliards d'euros de la France dans le plan d'aide à la Grèce, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France. Si 30 % des personnes interrogées se déclarent "tout à fait" hostiles et 38 % "plutôt" hostiles à la décision de la France d'augmenter sa contribution financière, elles sont seulement 32 % à l'approuver, 5 % seulement l'approuvant "tout à fait". Les sympathisants de gauche sont plus nombreux à soutenir le nouveau plan d'aide (42 % contre 30 % des sympathisants de droite), alors que les proches du Front national se montrent les plus hostiles (90 %).
Globalement, la désapprobation est plus importante chez les employés (81 %) et les ouvriers (80 %) que chez les cadres supérieurs (49 %). Elle concerne davantage les femmes (76 %) que les hommes (58 %), ainsi que les personnes actives âgées de 35 à 49 ans (75 %), loin devant les retraités (58 %).
Interrogés sur les conséquences de la crise grecque, les Français estiment toutefois à une écrasante majorité (84 %) que si la dette grecque n'est pas sauvée les difficultés de la zone euro vont s'accroître dangereusement. D'autre part, ils sont 87 % à estimer que l'argent prêté à la Grèce est de l'argent perdu parce que la Grèce ne pourra jamais le rembourser. En mai 2010, deux tiers des Français s'étaient déclarés favorables à une aide française pour parer à la crise traversée par la Grèce au nom de la solidarité européenne (66 %), rappelle l'Ifop, qui note "un revirement de l'opinion publique".
En décembre 2010, 69 % des Français avaient approuvé l'aide financière à la Grèce et à l'Irlande et en juin 2011, ils étaient 59 % à approuver l'aide financière à la Grèce, selon la même source.
source le point