L’implication de Ségolène Royal dans la campagne de François Hollande a pris un nouveau tour à Marseille. Tandis que l’horizon se dégage à La Rochelle.
La présidentielle de 2007 et les primaires socialistes – même si Arnaud Montebourg y a marché sur ses plates-bandes – ont confirmé la réelle popularité de Ségolène Royal dans les milieux populaires.
Hier, la présidente de Poitou-Charentes a été le bras armé de son ancien compagnon, rival socialiste et désormais chef de file au PS, François Hollande, à Marseille.
En meeting et en visite dans une école, elle a rappelé qu'elle était là pour « lever une espérance » pour que « les jeunes de ces quartiers populaires aient le droit d'avoir une ambition scolaire ». Et Ségolène Royal fait déplacer toujours autant de micros et de caméras.
Le recours de l'électeur rochelais rejeté
Après une parenthèse en début d'année et des séjours en Inde et au Sénégal, elle semble entrer de plain-pied dans la campagne présidentielle. En soutien de François Hollande. Mobiliser ceux qui l'avaient choisie avec ferveur en 2007, ceux qui la croient seule capable, par la radicalité de son discours, de faire changer les choses. « Elle va aussi taper sur le FN avec sa radicalité, sa capacité à toucher le cœur des citoyens », expliquait cette semaine sa conseillère Françoise Degoix au journal Libération. Celle qui vise le perchoir de l'Assemblée nationale a été le bras armé de François
Hollande.
A faire passer son message « de volontarisme » avec le style qui lui est propre. « Je suis venue dire à tous ceux qui ont voté pour moi en 2007 de voter, et de faire le mouvement de revenir vers les urnes », lors de sa prise de parole lors d'une réunion publique. « Chacun doit être mis devant ses responsabilités », a-t-elle dit aux jeunes. « Nous ne voulons pas vous plaindre. […] Oui, c'est dur de travailler à l'école. On n'a rien sans efforts ».
Mais elle veut croire que la France possède dans sa jeunesse et notamment « dans les banlieues, dont on parle si peu dans cette campagne mais qui fait partie de la solution du redressement de la France ». Se faisant le relais de « notre candidat », de « François » Hollande, elle martèle
« Tout se tient : éducation, emploi, sécurité ». Enfin, à La Rochelle, l'horizon se dégage aussi un peu pour Ségolène Royale. Son tribunal d'instance ayant jugé, mardi, recevable mais mal fondée la contestation d'un électeur rochelais. Celui-ci refusait l'inscription de la présidente de Poitou-Charentes sur les listes électorales, contestant sa domiciliation à La Rochelle. Même si ce dernier a toujours la possibilité de se pourvoir en cassation dans les dix jours.
source la nouvellle république