Le couple de ravisseurs présumés, Maxime et Vanessa, n'a ainsi pas encore été formellement identifié par les enquêteurs, qui focalisent leurs recherches sur cet homme et cette femme âgés de 25 à 30 ans, accompagnés d'un bébé de 18 mois.
Seule information communiquée pour l'instant à leur sujet: ils "existent vraiment, ce n'est pas un couple fantôme", a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Devant l'école du quartier où est scolarisée la plus jeune des fillettes, dans le quartier Saint-Germain du Val, les parents n'évoquaient pas ce couple. En revanche, une fillette du quartier, qui aurait été abordée par le couple, a été entendue dans la nuit de samedi à dimanche, selon sa mère.
"On n'exclut pas l'option familiale. Les parents restent à la disposition des enquêteurs", a-t-on également indiqué. Les deux soeurs ont été placées en famille d'accueil "en attendant d'avoir des certitudes sur la famille".
Le jeune couple aurait circulé à bord d'un fourgon de type C15 probablement volé, selon les mêmes sources, qui affirment aussi que les gendarmes ont bon espoir de retrouver le couple rapidement.
Charline, 12 ans, et sa soeur Julie, 10 ans, avaient disparu samedi soir à La Flèche, après avoir demandé la permission à leur mère de se promener à pied dans le quartier avec le couple. L'alerte avait été donnée par la mère à 1 heure et le plan "Alerte-enlèvement" déclenché dimanche vers 16 heures.
Les petites filles ont finalement été très vite retrouvées au bord d'un chemin de campagne du Maine-et-Loire, près de La Flèche, par une automobiliste qui les a ramenées à la police municipale de La Flèche près de la gare routière.
L'état physique des deux soeurs, dont l'aînée a été entendue brièvement par les gendarmes dimanche soir, n'inspire pas d'inquiétude. Aucune brutalité physique n'a été constatée mais "on ne présume rien de ce qu'il y a pu avoir comme autre forme de violence", indique une source proche de l'enquête.
Elles sont en revanche perturbées psychologiquement et ne devraient être entendues par les gendarmes, en principe dans la journée, que lorsqu'elles se sentiront mieux psychologiquement, selon la même source.
"Mes filles vont bien. Je pense qu'au niveau d'éventuels sévices il n'y a rien eu. Ca aurait pu beaucoup plus mal se terminer", a confié dimanche soir le père Marc Chapin, séparé de son épouse depuis 2003
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Lundi matin, une cellule de soutien psychologique, réunissant notamment un médecin scolaire et un psychologue, a été mise en place à l'école primaire où est scolarisée la cadette des fillettes, pour "écouter les enfants".
L'établissement avait déjà été ouvert dimanche pour accueillir les parents souhaitant parler entre eux et soutenir la mère effondrée
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