27 août 2011
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L'ancien dirigeant libyen est toujours introuvable.
«La victoire sera totale quand Kadhafi aura été neutralisé». C'est ainsi que le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, résume dans nos colonnes, samedi matin, la situation en Libye. Les rebelles, qui ont déjà pris le QG du dictateur en fuite, le contrôle de la quasi totalité de Tripoli, et depuis vendredi, celui du principal poste-frontière avec la Tunisie, concentrent maintenant leurs efforts sur la capture de Kadhafi dont la tête est mise à prix. La ville de Syrte, bastion de l'ancien régime où Muammar Kadhafi et ses proches pourraient se cacher, est bombardée par les avions de l'Otan.
Cependant, les appels se multiplient contre les actes de vengeance, notamment à Tripoli où les accrochages se poursuivent. Après plus de six mois de combats acharnés, les deux camps sont accusés d'exactions : exécutions sommaires, tortures ou tabassages.
Le Conseil national de transition jusque-là à Benghazi, deuxième ville du pays et fief de la révolution libyenne, a désormais installé son siège à Tripoli. A l'étranger, l'après Kadhafi est acquis. Le groupe de contact, lui, a promis jeudi de débloquer 2,5 milliards de dollars d'avoirs libyens gelés d'ici à la fin d'août...
Minute par minute, suivez les principaux événements sur leparisien.fr
8 heures. Les imams appellent à la clémence. Lors des premières prières du vendredi sans Kadhafi à Tripoli, les mosquées étaient pleines contrairement aux semaines précédentes. Les imams ont appelé au calme et à la clémence. «La révolution libyenne est un miracle (...). Dieu a brisé nos chaînes», a lancé Cheikh Wanis Mabrouk, un imam célèbre parmi les rebelles de l'Est pour ses diatribes contre le régime, lors de son premier prêche dans la capitale. Il a dénoncé les tentations de vengeance, de pillage, de désobéissance, de luttes intestines ou de «gloriole». Par ailleurs, Amnesty International a appelé à l'arrêt des tortures et mauvais traitements, pratiqués, selon les témoignages, tant du côté des rebelles que des loyalistes.
7 h 30. Un convoi de six Mercedes blindées, qui pourrait transporter de hauts responsables libyens, voire Mouammar Kadhafi lui-même, est passé vendredi de Libye en Algérie par la ville-frontière de Ghadamès, a affirmé l'agence officielle égyptienne Mena, citant une source militaire libyenne rebelle dans cette ville. L'Algérie voisine qui a fait part de sa «stricte neutralité», a démenti a plusieurs reprise ces «rumeurs».
7 heures. Le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, a reçu de nouveaux soutiens. Mais l'Union africaine a refusé de reconnaître sa légitimité tout en appelant à un «gouvernement de transition incluant toutes les parties».
0h08. «Toutes les parties doivent éviter les représailles», déclare Catherine Ashton, haut représentant de l'UE pour la politique étrangère.
23 heures. La quasi-totalité de Tripoli est sécurisée, selon Al Jazeera. Les loyalistes ont été repoussés en périphérie.
22 heures. Les insurgés ont pris Ras Jdir, un poste-frontière avec la Tunisie. Les rebelles ont pris le contrôle du poste-frontière de Ras Jdir frontalier, crucial pour importer des marchandises de Tunisie. «Plus d'une centaine de rebelles libyens sont arrivés à Ras Jdir. Il n'y a pas eu de véritable clash, les loyalistes ont pris la poudre d'escampette et le drapeau de l'insurrection a été hissé au poste frontalier», déclare une source gouvernementale tunisienne à l'AFP.
Cependant, les appels se multiplient contre les actes de vengeance, notamment à Tripoli où les accrochages se poursuivent. Après plus de six mois de combats acharnés, les deux camps sont accusés d'exactions : exécutions sommaires, tortures ou tabassages.
Le Conseil national de transition jusque-là à Benghazi, deuxième ville du pays et fief de la révolution libyenne, a désormais installé son siège à Tripoli. A l'étranger, l'après Kadhafi est acquis. Le groupe de contact, lui, a promis jeudi de débloquer 2,5 milliards de dollars d'avoirs libyens gelés d'ici à la fin d'août...
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8 heures. Les imams appellent à la clémence. Lors des premières prières du vendredi sans Kadhafi à Tripoli, les mosquées étaient pleines contrairement aux semaines précédentes. Les imams ont appelé au calme et à la clémence. «La révolution libyenne est un miracle (...). Dieu a brisé nos chaînes», a lancé Cheikh Wanis Mabrouk, un imam célèbre parmi les rebelles de l'Est pour ses diatribes contre le régime, lors de son premier prêche dans la capitale. Il a dénoncé les tentations de vengeance, de pillage, de désobéissance, de luttes intestines ou de «gloriole». Par ailleurs, Amnesty International a appelé à l'arrêt des tortures et mauvais traitements, pratiqués, selon les témoignages, tant du côté des rebelles que des loyalistes.
7 h 30. Un convoi de six Mercedes blindées, qui pourrait transporter de hauts responsables libyens, voire Mouammar Kadhafi lui-même, est passé vendredi de Libye en Algérie par la ville-frontière de Ghadamès, a affirmé l'agence officielle égyptienne Mena, citant une source militaire libyenne rebelle dans cette ville. L'Algérie voisine qui a fait part de sa «stricte neutralité», a démenti a plusieurs reprise ces «rumeurs».
7 heures. Le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, a reçu de nouveaux soutiens. Mais l'Union africaine a refusé de reconnaître sa légitimité tout en appelant à un «gouvernement de transition incluant toutes les parties».
0h08. «Toutes les parties doivent éviter les représailles», déclare Catherine Ashton, haut représentant de l'UE pour la politique étrangère.
23 heures. La quasi-totalité de Tripoli est sécurisée, selon Al Jazeera. Les loyalistes ont été repoussés en périphérie.
22 heures. Les insurgés ont pris Ras Jdir, un poste-frontière avec la Tunisie. Les rebelles ont pris le contrôle du poste-frontière de Ras Jdir frontalier, crucial pour importer des marchandises de Tunisie. «Plus d'une centaine de rebelles libyens sont arrivés à Ras Jdir. Il n'y a pas eu de véritable clash, les loyalistes ont pris la poudre d'escampette et le drapeau de l'insurrection a été hissé au poste frontalier», déclare une source gouvernementale tunisienne à l'AFP.
source le parisien