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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 12:52

 

Même jeunes lors de l'évacuation, ces Revinoises se souviennent de faits marquants.

Durant la guerre 39-45, près de 6.000 Revinois seront évacués en Vendée, aux Sables-d'Olonne et dans les environs. Ils exposent leurs souvenirs à partir du 20 avril en Vendée.

 

« ON nous appelait les boches du Nord », raconte Claire André, 72 ans. Une exposition du 20 au 30 avril retracera le parcours de ces évacués revinois en Vendée. Une manière de ne pas oublier leur histoire et d'entretenir leur mémoire. Comme Mme André, près de 6.000 Revinois ont été évacués. La septuagénaire n'avait que trois ans à l'époque. Elle avoue d'ailleurs rapporter beaucoup de souvenirs relatés par sa mère.
« On a été évacué le 10 mai 1940. C'est la date de l'anniversaire de ma mère. On nous a forcés à partir. D'ailleurs, ils visitaient les maisons pour savoir si on était partis
.
On est allé aux Sables d'Olonne puis dans les deux Sèvres, dans un petit village, Cerisaie », poursuit-elle.
Claire arrivera à destination le 24 mai. Quatorze jours après le départ. « On a dormi à la belle étoile à la gare de Rethel », raconte-t-elle. Une chose l'a marquée : « Mon grand-père, du côté de ma mère, a été mitraillé devant l'Y de Rocroi, devant l'actuel stade. »

Lorsqu'elle est revenue, avec sa famille, à Revin en 1943, elle découvrira la maison vide.
Des maisons vides
« On habitait dans les cités Faure où j'y suis toujours d'ailleurs. Mon père avait un « cinéma », mon frère un appareil photo et un phono. Tout

était parti durant notre absence, la maison a été saccagée », complète la Revinoise.

« Moi, j'y pense de temps en temps. Je me revois dans le petit pays où j'étais, on travaillait dans les fermes. Le village où on était s'appelait Aigonnay. On était bien reçu », raconte pour sa part Jeanne Hermant, 86 ans.

Jeanne avait 17 ans lorsqu'elle a évacué avec toute sa famille en 1940.
« Mon père avait mal au cœur de quitter sa maison. Il s'est retourné plusieurs fois pour regarder la maison. On habitait rue George Sand au pied du Mont Malgré-Tout », relate l'octogénaire.

Elle se pose encore des questions aujourd'hui : « Je me demande encore pourquoi on a été évacués. » Mme Hermant et sa famille sont restés 9 mois « en exil ».

« Mon père a été rappelé à Arthur Martin pour son travail. Lorsque nous sommes revenus toutes les fenêtres étaient cassées et il n'y avait plus rien dans la maison. J'espère que l'on ne revivra plus jamais cela », conclut Jeanne.

L'exposition du 20 avril, aux Sables d'Olonne, est réalisée par l'Amicale des Ardennais en Vendée en collaboration avec l'Arel.
L'association revinoise a recueilli les témoignages des évacués locaux pour les transmettre à l'Amicale vendéenne.
source l'ardennais

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commentaires

V
Je voulais venir vous faire mes souhait de bonne fête et je suis tombé sur ce très intéressant article.<br /> Bonne fête mes amis.
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